La Bourse... Les Bases
Au menu… Les produits de base Les produits dérivés Risques et rendements Conclusion pratique
Produits de base Les devises Les obligations Les actions
Devises : origine Ce sont les monnaies de chaque pays. Exemples : l’euro, le dollar US, le dollar Australien, la roupie indienne, etc. Si l’on achète des devises, l’idée est de gagner un peu d’argent sur le cours de change, lors de la vente, quelques semaines après. Exemple
Devises : exemple Aujourd ’hui, un américain devrait acheter de l’euro avec ses dollars, car ces derniers temps l’euro ne lui coûte pas cher. Plus tard (dans quelques mois), quand l’euro remontera, il pourra le revendre plus cher que ce qu’il lui a coûté. Et empocher le petit bénéfice (toutes les opérations se faisant à la Banque ) petit bénéfice
Devises : combien ? Risque : à moins d’investir en francs congolais, il est quasiment nul ; car la plupart des pays de font pas faillite… Rendement : comme le risque est faible, le rendement est tout aussi faible, de l’ordre de 2,5 % l’an aujourd’hui (cf. intérêts du Livret Intérêts)
Obligations : origine Quand une société a besoin d’argent pendant un nombre déterminé d’années, elle peut s’adresser au public Celui-ci, en échange de l’argent prêté, reçoit une reconnaissance de dettes, qu’on appelle obligation. obligation
Obligations : définition C’est un véritable contrat par lequel la société s’engage –à payer tous les ans au propriétaire de l’obligation un pourcentage sur ses bénéfices. pourcentage sur ses bénéfices –À rembourser intégralement le propriétaire à la fin du prêt. Le propriétaire de l’obligation peut à tout moment revendre son obligation à quelqu’und’autre, à la Bourse, à un prix déterminé, affiché dans le journal financier.
Obligations : combien ? Risque : il est léger. La société pourrait disparaître ou ne plus vouloir (ou pouvoir) rembourser. Il vaut donc mieux choisir des obligations de sociétés reconnues. Rendement : comme nous prêtons de l’argent pendant quelques années, il est normal que nous soyions mieux rémunéré pour ce service que dans des placement en devises. En moyenne, +/- 5 % aujourd’hui.
Actions : origine Quand une société se crée (ou augmente son capital), elle a besoin d’argent pour toute la durée de sa existence, argent qu’elle peut souscrire auprès du public. Celui-ci, en échange de son prêt (à durée indéterminée), reçoit une reconnaissance de dette qu’on appelle action. action
Actions : définition C’est un véritable contrat par lequel la société s’engage à payer tous les ans au propriétaire de l’action une somme variable, appelée dividende, prélevé sur ses bénéfices. dividende Le propriétaire de l’obligation peut à tout moment revendre son action à quelqu’un d’autre, à la Bourse, à un prix déterminé, affiché dans le journal financier afin de réaliser une plus-value. plus-value
Actions : combien ? Risque : il est relativement important. La société pourrait disparaître ou, plus généralement, ne plus prospérer, entraînant la chute de la valeur de l’action. Il vaut donc mieux choisir des actions de sociétés reconnues et en croissance. Rendement : comme nous prêtons de l’argent pour une durée indéterminée, il est normal que nous soyions mieux rémunéré encore que dans le cas des obligations. En moyenne, +/- 15 % aujourd’hui (dividendes annuels et plus- value compris).
Produits dérivés (les principaux…) Sicav et Fonds Communs de Placement (FCP) Sicav et Fonds Communs de Placement (FCP) Contrats à terme (= Futures en Anglais) Contrats à terme (= Futures en Anglais) Warrants Options Etc.
Sicav & FCP un Principe commun : ce sont des « paniers », des portefeuilles, consititués de devises, d’obligations et d’actions, dans des proportions variées. L’acheteur, lui, reçoit un papier représentant le tout, appelé Sicav ou FCP. Différence : les Sicav sont de véritables s ociétés (d ’ i nvestissement à ca pital v ariable), alors que les FCP sont de simples services au sein d’une banque.
Contrats à terme ou Définition : c’est s’engager à effectuer une opération ( achat puis vente ou vente puis achat ) au cours d’un pédiode déterminée (généralement 15 jours révisables). on peut spéculer même en période de baisse… Conséquence : on peut spéculer même en période de baisse… et le coût d ’un tel contrat varie entre 20 % et 100 % (selon la confiance du banquier) de l’ opération d’ouverture (l’achat ou la vente initial). Risque : très élevé. Mais les rendements également : +/-60 %.
Warrants Définition : ce sont des contrats (à l’origine attachés à une obligation de société) qui donnent le droit à son propriétaire de convertir son obligation en une action de la même société. Conséquence : le warrant est coté en Bourse et possède deux cotations : quand il est attaché ou quand il est séparé de son obligation. On peut bien évidemment acheter ou vendre des warrants en tant que produit d ’investissement.
Options Principe : ce sont de véritables paris à la hausse ou à la baisse d’une action (par exemple), paris qui doivent se réaliser durant une période déterminée (généralement 6 mois) Risque : il est horriblement élevé. Au pire, on peut tout perdre (le prix du pari). Mais en cas de gain, les rendements sont énormes (+/- 120 % l’an)
Risques et rendements Des produits non vus précédemment Des produits non vus précédemment Graphique et conséquences Notion de risque diversifiable Conclusion
Sicav & FCP SICAV & FCP : leurs risques et leurs rendements sont ceux du produit dominant du panier, plutôt en devises ( +/- 2,5 % ), ou en obligations ( +/- 5 % ), ou en actions ( +/- 15 % ). Warrants : comme ce sont des produits qui oscillent entre l’obligation et l’action, leurs risques et rendements se situent entre les deux. Donc risque moyen et rendement de l’ordre de 10 %
Rendements (%) en fonction du risque Risque Trop risqués Rendements trop faibles Pas assez nombreux
Risque diversifiable Si on ne possède qu’un seul produit en portefeuille, on risque de perdre énormément s’il vient à chuter de manière imprévue. Si on a deux produits, la perte de l’un pourrait être compensée par le gain de l’autre. Ainsi vaut-il mieux diversifier son portefeuille afin d’éliminer ce risque, dit diversifiable. Combien de produits ? 5 à 7 dit-on.
Conclusion pratique Pour disposer de rendements convenables … rendements convenables Pour éliminer les risques trop importants … risques trop importants Ainsi que le risque diversifiable … risque diversifiable Il vaut donc mieux se constituer un portefeuille d’acions : –Soit soi-même, avec 5 ou 7 actions, à surveiller au moins toutes les semaines ; 5 ou 7 –Soit en achetant 1, 2 ou 3 Sicav, à surveiller au moins tous les mois. Sicav