Pourquoi optimiser ? Couvrir de manière optimale les volumes cibles en épargnant les organes à risques Escalader la dose pour un obtenir un meilleur contrôle local
Que faut-il pour optimiser la distribution de dose en curiethérapie ?
Imagerie en coupe avec applicateurs en place
Recommandations pour la définition des volumes d’optimisation et des contraintes
Qualité de l’implantation
Qu’est-ce que la Curiethérapie Optimisée ? Curiethérapie basée sur une imagerie en coupe avec reconstruction des volumes d’intérêt et évaluation de la dose en 3D + Manipulation des positions et des temps de stationnement de la source = Optimisation
Recommendations of the European brachytherapy society : GYN GEC ESTRO Group
Recommendations of the European brachytherapy society : GYN GEC ESTRO Group Langage commun Basées sur l’expérience (schools and traditions) de différentes équipes et sur les recommandations internationales en vigueur (ICRU 38) Testées pas à pas par les différentes équipes participants aux groupes de travail.
Schools and traditions Méthode de Vienne : Adaptation individuelle de la dose et du volume basée sur les applicateurs ring standards Curiethérapie HDD Configurations standards définies avec des chargements différents pour chaque applicateur TPS « librairie » Point A : point de référence pour démarrer le calcul de dose mais dose limitée en fonction de la tolérance des organes à risque : Moins de 70% de la dose au point A au point ICRU rectum Moins de 80% de la dose au point A (si possible) au point ICRU Vessie Limitations de dose pour chaque fraction Adaptation possible des dwell times / dwell positions (particulièrement en fonction de la position des organes à risque
Méthode de Vienne
Schools and traditions Basée sur la technique du moulage personnalisé Méthode de l’Institut Gustave-Roussy : adaptation individuelle du volume 60 Gy Basée sur la technique du moulage personnalisé Position et taille des sources basées sur : anatomie topographie de la tumeur Sources vaginales parallèles entre elles et situées latéralement au col utérin prévision de la position et de la longueur des sources au moment de la confection du moulage Durée de traitement fonction de la couverture du volume cible par l’isodose de référence en prenant en compte la dose aux organes à risque Volume de l’isodose 60 Gy pour rapporter
Méthode de l’institut Gustave Roussy Volume qui permet de comparer deux applications réalisées avec des applicateurs et des chargements différents ( dimensions isodose 60 Gy hwt = D60 Gy, HWT = D60Gy-DRTE )
Recommandations du GYN GEC ESTRO GROUP GTV Tumeur résiduelle visible à l’examen clinique et /ou sur l’IRM au moment de la curiethérapie
Recommandations du GYN GEC ESTRO GROUP GTV Tumeur résiduelle visible à l’examen clinique et /ou sur l’IRM au moment de la curiethérapie CTV Haut Risque Le col et toutes les extensions extra-cervicales présumées au moment de la curiethérapie Définition du CTVHR : Dérivé du point A, doit recevoir une dose comparable à la dose habituellement donnée au point A Intention : 80 à 90 + Gy Dose totale Irradiation externe + Curiethérapie
CTV Haut Risque et Isodose passant par le point A STADE IIIb STADE IIb proximal
Recommandations du GYN GEC ESTRO GROUP GTV Tumeur résiduelle visible à l’examen clinique et /ou sur l’IRM au moment de la curiethérapie CTV Haut Risque Le col et toutes les extensions extra-cervicales présumées au moment de la curiethérapie Définition du CTVHR : Dérivé du point A, doit recevoir une dose comparable à la dose habituellement donnée au point A Intention : 80 à 90 + Gy Dose totale Irradiation externe + Curiethérapie CTV Risque intermédiaire L’extension tumorale macroscopique au moment du diagnostic Définition du CTVRI : Dérivé du Volume de référence du rapport ICRU 38 Intention : 60 Gy Dose totale Irradiation externe + Curiethérapie
CTV à Risque Intermédiaire et Isodose cumulée 60 Gy STADE IIIb STADE IIb proximal
Three different target volumes according to cancer cell density Macroscopic tumour load Significant microscopic disease Potential microscopic tumour spread Pelvic wall region Three different target volumes according to cancer cell density cervix HR IR LR HR: High risk CTV IR : Intermediate risk CTV LR: Low risk CTV CTVRI GTV CTVHR CTVRI CTVHR GTV
Rapporter les paramètres relatifs au volume cible TRAK Volume de référence ICRU Dose Prescrite Dose au Point A D 90 (Dose dans 90% du CTV) D 100 (Dose minimale dans 100% du CTV) V 100 (Volumerecevant ≥ 100% de la dose prescrite) Total kerma in air at 1 meter Pendant l’ensemble du traitement de la patiente Prise en compte de toutes les sources Proportionnel à: La dose intégrale délivrée à la patiente Dose délivrée aux organes à risque et à l’environnement (d 10 cm)
Rapporter les paramètres relatifs au volume cible TRAK Volume de référence ICRU Dose Prescrite Dose au Point A D 90 (Dose dans 90% du CTV) D 100 (Dose minimale dans 100% du CTV) V 100 (Volume recevant ≥ 100% de la dose prescrite) Paramètres d‘optimisation Dose la plus élevée possible au CTVHR ou ‟dose nécessaire et suffisante Dose minimale de 60 Gy (EQD2Gy) au CTVRI Respect des contraintes aux organes à risque
Recommandations ICRU 38 (1985) Description de la dose et du débit de dose aux points de référence des organes à risques
Corrélation des paramètres ICRU avec les résultats Complications rectales Bas débit de dose Taux de complications rectales (rectosigmoidiennnes : 20% (2%-35%) G3G4 4%-10% Augmentation de la dose de référence rectale = Augmentation des complications rectales sévères DRTE + DCu > 70-75 Gy surtout si DRTE > 40-50 Gy Haut débit de dose Taux de complications rectales (rectosigmoidiennnes : 12% G3G4 3% Corrélation entre la dose et le taux de complication avec une dose seuil pour les complications rectales de (110 Gy3) 125 Gy3 au point rectum ICRU Crook JM. Radiother Oncol. 1987;8:321-332. Esche BA. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1987;13:1183-1192. Montana GS. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1988 ;16:95-100. Stryker JA. Gynecol Oncol 1988;29:1-11. Pourquier H. Bull Cancer Radiother 1996;83:135-143. Deshpande DD. Radiother Oncol. 1997;42:163-166. Logsdon M.D. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1999, 43:763-775 Perez CA. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1999;44:855-866. Ogino I. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1995;31:725–734. Clark BG. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1997;38:989 –993. Chen SW . Radiat Med 1999; 17:289–293. Ferrigno R. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2001;50:1123 –1135.
Corrélation des paramètres ICRU avec les résultats Complications vesicales Taux de complications vésicales : BDD : 12% (10%-15%) G3G4 1%-4% HDD : 5% G3G4 0%-3% Augmentation de la dose vésicale de référence : facteur prédictif des complications vésicales sévères DRTE + DCu > 70-75 Gy Tolérance probablement plutôt de l’ordre de 90 à 100 Gy si débit au point ICRU à 0,5-0,6 Gy/h Esche BA. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1987;13:1183-1192. Pourquier H. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1987;13:1025-1033. Montana GS. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1988 ;16:95-100. Perez CA. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1999;44:855-866. Barillot I. Int J Radiat Oncol Biol Phys. 2000 ;48:189-200.
Sur scanner sans délinéation des organes AVEC LES COMPLICATIONS Ling et al, Coltart et al Dose maximale déterminée sur la coupe de référence à mi ovoides. Calcul dose moyenne sur les coupes à - 2, + 2, +4. Steggerda, van den Berg et al: dose maximale sur la coupe transverse passant par le point Rectum ICRU. Ratio Dose max rectum/ dose ICRU : 2 Hunter et al. Dose maximale déterminée dans le plan ou les 3 applicateurs apparaissent sur une ligne horizontale sur les coupes scanner Ratio Dose max vessie/ dose ICRU : 1.01-3.59 VESSIE RECTUM PAS DE CORRELATION AVEC LES COMPLICATIONS
Sur scanner avec délinéation des organes Rapporter la dose minimale dans le plus petit volume significatif exposé à une forte dose D2cc : Repésentative du risque de fistule D5cc : représentative du risque de télangiectasie et de fibrose Steggerda MJ et al. Int J Radiat Oncol Biol Phys. 1997;39:237-245. Van den Bergh et al. Radiother Oncol. 1998;47:85-90.
Dose 3D vs dose ICRU : Rectum Vienne 22 pts Houston 93 pts RICRU : 69 ± 13 Gy3 D2cc : 60 ± 8 Gy3 Ratio moyen : 0.92 Difference moyenne entre D2cc et RICRU 2,1 Gy ± 3,4 Gy (p=0.5) Wachter-Gerstner N et al. Radiother Oncol 2003;68:269 Pelloski CE. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2005;62:131-137–276. Kirisits et al. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2005;62:901-911
Dose 3D vs dose ICRU : Vessie Vienne 22 pts Houston 93 pts VICRU : 75 ± 16 Gy3 D2cc : 83 ± 9 Gy3 Ratio moyen : 1.38 Difference moyenne entre 2 cc et VICRU 6,8 Gy ± 5,4 Gy (p<0.001) Wachter-Gerstner N et al. Radiother Oncol 2003;68:269 Pelloski CE. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2005;62:131-137–276. Kirisits et al. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2005;62:901-911
Sigmoide Pas de données individualisées
Points additionnels : Vagin x x Technique du moulage Sonde et colpostat Sonde et ring Points placés latéralement à la surface de l’applicateur vaginal à une distance donnée des sources de césium ou de chaque dwell position activée
Tiers supérieur du vagin : Tolérance muqueuse BBD Hintz et al 1980 150 Gy (1 seul ovoide + irradiation externe) Au et al 2003 jusqu’à 238 Gy (1 seul ovoide + irradiation externe) Reasonable ratio 140% à 200% de la dose au point A HDD : ratio dose vaginale/dose au point A Sonde et ovoides Sonde et ring Noyes et al 1995 122%-129% 136%-271% Mai et al 2001 50%-170% 140%-380% à 632% Nevelsky et al 2004 130%-175% Berger et al 2007 177% 404%-614%
Rapporter les paramètres relatifs aux Organes à Risque Paramètres d‘optimisation D2cc rectum, sigmoïde ≤ 75 Gy (EQD2Gy) D2cc vessie ≤ 90 Gy (EQD2Gy) ICRU : Points de Reference vessie, Rectum Dose minimale dans les tissus les plus exposés D 0.1 cc: Dose maximale 3D D 2 cc: ulcération/fistule
Optimisation = Evaluation dans un cadre prospectif
Merci de votre attention