En 1981 : 12 Lycées En 1992 : plus de la moitié des établissements de France Les enseignants : Une double compétence (stage lourd ou formation universitaire de second cycle+ didactique de l'informatique) Dans mon Lycée : Maths, Hist/Géo, Mécanique Intérêt : des applications de l'informatique diverses et variées Quels enseignements tirer de l'Option informatique des Lycées? ( )
Les programmes Apport de connaissances techniques Apprentissage de méthodes de travail : processus général de résolution de problèmes Prise de conscience des enjeux économiques, sociaux et culturels Les horaires 1 heure de cours par semaine 1h30 de TP en classe dédoublée Un projet en groupe, à chaque fin d'année pour tester et mettre en œuvre les connaissances acquises 2h 30 par semaine pour les élèves (Seconde, Première, Terminale) 4h par semaine pour les enseignants
Les aspects positifs tels que je les ai vécus. Des élèves volontaires, attentifs et très engagés Des programmes raisonnables par rapport aux horaires proposés Des projets extrêmement ambitieux et pour nombre d'entre eux remarquables.
Les difficultés La principale résidait dans le fait que la plupart des élèves de lOI avaient une initiation sauvage à la programmation. Cétait aussi le cas des enseignants recrutés pour les stages lourds. Ils opposèrent de ce fait une résistance sourde, ouverte même à tout apprentissage de lanalyse structurée des problèmes. Pour la plupart dentre eux, un programme résultait dun dialogue sans intermédiaire avec la machine, à débugger au fur et à mesure. Cest généralement mission impossible. La conversion à lanalyse structurée descendante (partant du résultat final), seule démarche intellectuellement solide, fut souvent une bataille difficile. La minorité délèves sans passé informatique a souvent mieux profité de cet enseignement. Difficile de convaincre un élève (pire encore un prof) de désapprendre pour apprendre mieux !
Deux raisons de léchec final de cette option : des choix institutionnels. -La pénurie progressive denseignants formés, doù une sélection des élèves de plus en plus sévère, doù enfin laccusation qui tue : une option « élitiste » -Une épreuve inadaptée au baccalauréat : une épreuve écrite totalement déconnectée de la réalité de lOI (par refus du contrôle continu)
Ces deux problèmes guettent aussi le futur enseignement de linformatique rattaché aux mathématiques. Un enseignant de mathématiques na pas de compétence particulière en informatique. Sans formation spécifique, il peut être un bon bidouilleur, sans plus Tout enseignement non évalué est, en France, marginalisé. Comment évaluer cet enseignement ?