M INISTÈRE DE LÉCONOMIE ET DES FINANCES Établissements et services pour personnes handicapées Offre et besoins, modalités de financement.

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M INISTÈRE DE LÉCONOMIE ET DES FINANCES Établissements et services pour personnes handicapées Offre et besoins, modalités de financement

M INISTÈRE DE LÉCONOMIE ET DES FINANCES Établissements et services pour personnes handicapées I. Les besoins des personnes handicapées, loffre des établissements et services

3 Lévaluation des situations de handicap et sa traduction en besoins daccompagnement La diversité des situations de handicap rend leur évaluation complexe (selon les types de handicap, lenvironnement de vie…) Il nexiste pas de lien mécanique entre « lourdeur » des handicaps et besoins daccompagnement (mais une évaluation structurée des besoins daccompagnement est possible: cf. lexpérience de Bruxelles Capitale) Les outils dévaluation traduits en besoins daccompagnement restent à concevoir Des expérimentations multiples Un manque de continuité dans les investissements de ladministration: lexemple dEVASION Cest une nécessité pour rapprocher les besoins des personnes des prestations fournies par les ESMS

4 Les prestations de service des ESMS doivent être mieux définies et mesurées Les références réglementaires (les « annexes XXIV ») sont devenues obsolètes, et doivent sarticuler avec les nouvelles recommandations de bonnes pratiques et les engagements contractuels de qualité. Les analyses dactivité des différentes catégories détablissements et services sont très parcellaires: Des initiatives de léchelon central (CNSA, ANAP) Des initiatives des gestionnaires eux-mêmes Cest un enjeu essentiel à la fois pour mesurer les inadéquations et servir de base à un système dallocation de ressources rénové.

M INISTÈRE DE LÉCONOMIE ET DES FINANCES Établissements et services pour personnes handicapées II. La tarification : état des lieux et conditions dune réforme

6 Le système actuel ne permet pas une bonne allocation de la ressource Les disparités de coûts, pour un même type détablissement ou au niveau régional, ne sexpliquent que par lhistorique de la tarification Les outils danalyse de ces disparités sont insuffisants: améliorer la remontée et lanalyse des comptes administratifs (données « REBECA » au niveau du compte, pour toutes les structures sous CPOM) Adapter les indicateurs médico-socio-économiques et reprendre leur publication On manque de visibilité sur la dépenses de soins totale: Consolider les dépenses prises en charge par lOGD et les ONDAM ville et hôpital Associer lassurance maladie (DRSM) à la définition du panier de soins inclus dans le budget des établissements et services

7 Le système actuel ne permet pas une bonne allocation de la ressource (2) Ni le système de prix de journée, ni les forfaits ne sont satisfaisants (mais les CPOM ont déjà permis une amélioration) Les règles sont exagérément complexes et chronophages (pour les administrations comme pour les établissements et services) Le contrôle de lutilisation des ressources est insuffisant (cf. recommandations relatives à la description de lactivité, aux indicateurs et aux besoins des personnes)

8 Une réforme du financement ne sera possible que sous plusieurs conditions Lanalyse des diverses réformes du champ sanitaire, médico-social ou social montre que des pré-requis techniques sont indispensables: Un système organisé de mesure des besoins des personnes Une description organisée du service rendu par les établissements et services Une étude nationale de coûts Un outil de simulation de limpact de la réforme Une réforme exigera un engagement politique fort sur la durée Il est impératif dassocier les acteurs Un pilotage en mode projets avec des moyens dédiés est nécessaire La réforme exigera des délais suffisants et il ne faut pas brûler des étapes

9 La répartition entre financeurs publics, facteur de complexité Pour des raisons historiques, trois financeurs publics: lassurance maladie (CNSA), lEtat, et les départements Les cofinancements sont facteurs de blocages et de complexité, et doivent être simplifiés Quatre situations : Les centres daction médico-sociale précoce Les maisons daccueil spécialisées et les foyers daccueil médicalisés Les services daccompagnement médico-social des adultes handicapés Les établissements et services daide par le travails Deux logiques possibles: financements croisés ou financeur unique Privilégier la solution du financeur unique

10 Lexpérimentation de la région Bruxelles Capitale lobjectif est de garantir à la fois une meilleure adaptation des ressources en personnels au profil de chaque personne handicapée et une meilleure adéquation des besoins et des financements. Un projet initié dans les années 2000, par un groupe de travail partenarial et le soutien dune équipe universitaire. Test en 2004, implantation en 2005, mise à jour en (ajout de la notion « daccès »). les besoins daccompagnement des personnes handicapées accueillies dans les 1485 places des centres de jour et dhébergement sont évalués individuellement au moyen dune grille. Cette évaluation a pour but de fixer une norme individuelle complémentaire (NIC) transcrivant la lourdeur de prise en charge de certaines catégories de personnes handicapées. La NIC participe à létablissement de la norme dencadrement En moyenne, la fraction du subventionnement d'un établissement déterminé par la grille est autour de 30% pour un centre dhébergement pour enfants, 20-30% pour un centre de jour pour adultes, 15-25% pour un centre dhébergement pour adultes.

11 Lexpérimentation de la région Bruxelles Capitale Lévaluation a lieu lors du premier accueil de la personne handicapée en centre et est reconsidérée tous les 5 ans pour les adultes et tous les 3 ans pour les enfants. Elle est le fruit dune coopération étroite entre le centre, qui pré-évalue, et ladministration, qui, représentée par un évaluateur du Service bruxellois, échange et évalue in-situ avec les professionnels du centre. Elle porte sur les compétences générales « moyennes » de la personne, exclusivement au sein de linstitution, et relativement à celles dun adulte dit « normal ». Elle ne concerne donc pas les perspectives dévolution de la situation de la personne. Lévaluation porte sur les cinq sections de la grille dont les pondérations reflètent limportance respective : 30% pour la « vie quotidienne », 20% chacun pour les « habiletés adaptatives sociales », les « habiletés cognitives et intellectuelles » et « habiletés motrices et psychomotrices », 10% pour les « aspects psychologiques ».

12 Réforme de la tarification des Établissements et services pour personnes handicapées Feuille de route MAP COPIL 24 avril 2013

13 La feuille de route 1. Les chantiers à conduire 2. Les conditions de mise en œuvre 3. Les mesures de transition 13

14 1. Les chantiers à conduire Lélaboration dun outil de mesure des besoins des personnes La création dun instrument de mesure des prestations fournies par les ESMS La consolidation des allocations de ressources pour les ESMS à plusieurs financeurs et pour la dépense de santé La conception et mise en place dun système dinformation La méthode de conduite de létude nationale de coûts Identification des ou du modèle de financement Les conditions de simulation de limpact de la réforme 14

15 2. Les conditions opérationnelles 1. Le phasage des chantiers et le calendrier avec lidentification des points clés 2. La mise en place de léquipe projet 3. La gouvernance du projet 15

16 3. Les mesures de transition Identification dun mode de financement transitoire Définition des outils de suivi Bases juridiques et calendrier de déploiement des mesures transitoires 16