USAGES PEDAGOGIQUES Les élèves Communication interpersonnelle Cueillette et partage d’informations Résolution partagée de problèmes et création collective Edition et publication Apprentissage autonome Voici un exemple de typologie des usages possibles, dans le cadre pédagogique et leur apport spécifique en regard des apprentissages. A titre d'illustration, quelques sites à visiter ou quelques références d'écoles travaillant en ce sens. (non exhaustives) (Cette typologie est inspirée de la classification de Judi Harris dans un article intitulé "Organizing and Faciliting Telecollaborative Projects"1995.)

Communication interpersonnelle utiliser les messageries, les listes de diffusion, les groupes de discussion motiver l’expression écrite accéder à la richesse des supports veiller à la formulation et à la correction des propos Différences entre les communications asynchroniques ou synchroniques. Ces activités sont des moteurs puissants de l’expression écrite ainsi qu’ont pu l’être en leur temps la correspondance scolaire traditionnelle, puis le minitel et le fax. L’outil permet d’accroître la vitesse des échanges, de réduire les coûts d’envoyer des vidéos, des photographies numérisées, des bandes son, ou des documents multimédia en document joint, c’est à dire l’accès facile à une richesse des supports. Un nouveau type de textes voit le jour : la teneur, la forme des écrits communiqués par le biais du réseau sont en train de s’inventer et ne ressemblent guère aux écrits traditionnellement en vigueur dans la classe, si ce n’est proches des formes du dialogue. Ces échanges se font avec des pays du monde entier sans que le décalage horaire ou la distance ralentissent le rythme des échanges. Ainsi de nombreuses classes se sont connectées poussés par l’intérêt qu’ont les élèves à correspondre, pour comparer leurs cultures respectives, utiliser une autre langue que la leur, agir avec d’autres au service de causes communes. (causes environnementales, humanitaires, liées au droit de l’enfant ...) Les enfants communiquent avec leurs pairs, mais aussi avec des adultes experts dans tel ou tel domaine. La communication écrite avec des adultes de renom donne une importance accrue à la formulation et à la correction des propos spontanés des élèves. Telle classe lancée dans un projet sur l’eau, l’atome ou l’astronomie pourra ainsi consulter différents scientifiques spécialisés qu’il aurait été difficilement envisageable de rencontrer autrement. Cette relation directe crée la sensation d’appartenir à un même univers de pensées, à un club, à une sphère... D’autres entreront en contact avec des auteurs de littérature pour la jeunesse qui répondent volontiers aux enfants à titre individuel ou collectif. (cf l'Atoll des écoles : ) Le défi-lecture, une activité plus habituelle dans les pratiques pédagogiques, trouve là un regain d’activité puisque les enfants n’ont plus besoin de se rencontrer uniquement physiquement pour mener à bien le projet. Les classes ne se choisissent plus seulement en raison de la proximité géographique, mais bien sur la base d’un projet commun. A ce propos, regarder le site de l'école d'Hénouville À l'initiative du CLEMI Strasbourg, une liste de diffusion (_jailu@ac-strasbourg.fr) est née dont le propos est de faire réagir les élèves sur l'actualité. Notons encore les projets cyber-presse et BIPS (Banque d'Images Pédagogiques Scénarisées). Ces deux projets peuvent être vus à partir du site du CRDP de Poitiers.(). Il est possible d’y envoyer des images (photos, dessins..., libres de droit) et leurs références, mais aussi consulter celles des autres et les utiliser si besoin est .

Cueillette et partage d ’informations traiter de l’information : favoriser l’analyse et la synthèse faciliter la mise en réseau éveiller l’esprit critique s’approprier les connaissances par des canaux multiples mémoriser plus facilement. Ces activités consistent pour l’internaute à se connecter sur le réseau Internet, à y circuler pour une recherche déterminée par avance. Le maître sait que les enfants vont ici naviguer au gré des liens, donc avec une part de hasard, et aura du mal à anticiper et à contrôler de près les trajectoires des jeunes internautes. Dans ces situations de recherche documentaire, les élèves développent les compétences méthodologiques d’analyse et de synthèse, de traitement de l’information par une sélection, une mise en mémoire. Ils confrontent l’idée qu’ils ont de la réponse à trouver avec les éléments au fur et à mesure, jugent de leur adéquation avec l’intention préalable, avant éventuellement de les mettre de côté. La mise en forme est indispensable parce qu’elle contribue à l’appropriation, engage à émettre un avis personnel, et de toutes façons éveille l’esprit critique. Les dernières recherches concernant la mémoire et une lettre de l’Inspection générale sur " le rôle de la mémoire dans les pratiques pédagogiques " nous confortent dans cette idée : l’appropriation des connaissances par des canaux multiples est favorable à la mémorisation. On peut affirmer ici que la multimodalité liée à cet outil favorise la mémorisation par les élèves à condition, bien sûr que l’enseignant fasse prendre conscience aux élèves des composantes de base des activités mentales mises en cause. (encodage, stockage, reconnaissance, rappel ) Le but de ces recherches documentaires doit rester lié à une mise en commun dans le but de partager l’information, d’apprendre ainsi par exemple à se répartir la recherche, à faire le point en cours de route, à mettre en commun ce qui a été trouvé sans perdre de vue l’objectif fixé. Dans la liste de ces situations pédagogiques nouvelles, on peut aussi préparer autrement les sorties pédagogiques. Une visite par la classe du site Internet de tel ou tel musée permet de préparer la visite tant sur le plan organisationnel (prix, horaires) que sur les contenus visibles au moment de la consultation, renseignant notamment sur les expositions temporaires... Alors que le cédérom est vite obsolète dans le cas d’une exposition à durée limitée, le site, lui est mis à jour en fonction de cette actualité. L’image même du musée est modifiée : il devient un lieu vivant, mobile, évolutif, moderne et non un lieu figé, poussiéreux, ... Il incite à la visite. Comparant avec des recherches sur les documents papiers que l’on a à disposition en classe ou dans la BCD, ces informations donnent souvent des éléments complémentaires, puisque le support multimédia facilite la mise en réseau avec d’autres œuvres, des textes, des événements politiques ou historiques, une bibliographie, la recontextualisation de l’objet, de l'œuvre, la référence à d’autres lieux, d’autres œuvres.

Résolution partagée et création collective résoudre le même problème manifester de l’intelligence collective être plus motivé mutualiser, partager et capitaliser les connaissances valoriser les compétences de chacun Ce qui apparaît le plus original lorsque l’on parle de l’utilisation des moyens mis à disposition par les technologies de l’information et de la communication, ce sont les projets où les élèves n’ayant ni la même culture, ni les mêmes réalités, ni les mêmes sensibilités sont invités à résoudre le même problème. C’est une manifestation de l’intelligence collective spontanée de nature à gommer les différences. Les activités de ce type aiguisent la curiosité des élèves et semblent accroître la motivation pour l’expression écrite, surtout chez les élèves en difficulté passagère. De nombreux projets vont actuellement vers la mutualisation, le partage et la capitalisation des connaissances. Ainsi, sur une idée de Michel Serres, philosophe, Michel Authier et Pierre Levy enseignants-chercheurs ont développé le principe "des arbres de connaissances". Ce système d’échanges de savoirs est basé sur la philosophie suivante : " personne ne sait tout, mais tout le monde sait quelque chose." A l’aide de l’informatique, il s’agit d’encourager l’échange de connaissances scolaires et non-scolaires dans le cadre d’un réseau qui peut être la classe, l’école, le quartier. Ce concept était utilisé au départ dans de grandes entreprises privées et l’idée est née de l’adapter à des zones de population en difficulté pour valoriser les compétences de chacun. Quelques écoles dans des quartiers sensibles ont exploité cette possibilité dans leur projet. (Ecole Pablo Picasso à Nanterre 92, Ecole Rimbaud à Chanteloup les vignes 78,) Mêlant ainsi adultes et enfants, savoirs scolaires ou savoir-faire extra-scolaires, chaque participant à l’arbre de connaissances possède un "blason" faisant état des différents "brevets" qu’il possède. Les critères permettant l’obtention de ces brevets sont déterminés par la communauté qui valide ainsi aux yeux de ses membres le sérieux des épreuves. Un logiciel affiche sous la forme d’un arbre au tronc marron et aux feuilles vertes l’état des compétences de la collectivité à un moment donné. Les participants, motivés par la vue de leur arbre en transformation se lancent à la poursuite de nouveaux brevets à ajouter à leur blason et prennent confiance en eux. Chaque membre de la communauté peut à chaque instant non seulement visualiser son blason, mais encore, par la messagerie électronique, solliciter de l’aide auprès de quelqu’un qui détient la compétence recherchée.

Edition et publication prendre conscience du fonctionnement de l ’hypermédia lire et produire des images en structurer l’organisation favoriser l’interactivité mondiale des élèves mettre en valeur le travail de l’école constituer la mémoire de l’établissement De même que la lecture de textes et la production d’écrits ne peuvent aller l’un sans l’autre, dans le domaine du multimédia, la lecture de ces nouveaux supports ne sera génératrice d’apprentissages en profondeur que si les élèves sont confrontés à une phase de production. Ils apprennent alors à lire et à produire des images fixes, animées, sonorisées ou non et par conséquent ne travaillent plus seulement sur du texte. Leurs compétences rédactionnelles et graphiques s’améliorent d’autant plus qu’il n’y a ni jeu, ni simulation et que leur contribution est prise au sérieux dans des situations pouvant transformer une réalité. Dans la classe, à l’école, les enfants se chargent de réaliser non seulement une maquette ou des pages, mais aussi les liens intuitifs ou logiques qui permettront aux visiteurs de circuler dans l’hypermédia réalisé.Ce travail une fois réalisé, la production des enfants est visible par tous, en tous lieux du monde entier. Cette perspective fait prendre conscience de la nécessité de procéder à un travail sérieux, puisque visible par tous, et est le témoignage renforcé de leur "importance ", confortée par la reconnaissance de ceux qui s’intéressent à leur site ou à leur travail. Ceci constitue bien une nouveauté et une spécificité des technologies de l’information et de la communication : chacun à son tour reçoit ou produit de l’information sur un pied d’égalité. Cette mise en valeur du travail de l’école, outre la satisfaction des élèves, paraît importante aux yeux des familles, des élus pour justifier s’il en était besoin la place réelle des nouveaux supports dans la pédagogie.On peut aussi imaginer l’écriture d’un roman multimédia et interactif. Les élèves se mettent d’accord sur les lieux, les personnages, puis chaque groupe imagine des suites différentes. A chaque chapitre de l’aventure, les possibilités sont décuplées. Le lecteur, selon les liens choisis, peut ainsi lire un grand nombre d’histoires différentes. C’est la version multimédia de la collection "Le livre dont vous êtes le héros". C’est l’interactivité mondiale des élèves, sous réserve des problèmes de langue, bien entendu. Ainsi, trois classes (5ème Primaire de Martigny en Suisse, CM2 de l'école de la Crête à Thiez et les CE2-CM1-CM2 de Pendé dans la Somme), se sont engagés dans un projet d'écriture d'histoire à partir d'une amorce écrite spécialement par l'écrivain Jacques Cassabois. Les compétences mises en œuvre lors de ce type d’activités ne sont guère sollicitées dans une approche traditionnelle des pratiques pédagogiques. En effet, il s’agit de créer les liens, et donc d’en structurer l’organisation pour permettre au visiteur l’interactivité spécifique à cet outil de communication...C’est lorsque l’enfant devient réalisateur, qu’il comprend comment lire, parler, comprendre, écrire, aborder la sémiologie des textes, des sons, de l’image avec leurs codes spécifiques et leurs rapports entre eux. Dans cet exercice, il est créatif. Mais, il faut une certaine aisance technique avec les logiciels de création, une anticipation réelle sur les effets produits, le sens du produit fini, les parcours, les liens à constituer... L’analyse des produits existants permet d’ailleurs aux élèves de prendre conscience du fonctionnement de ces produits.

Apprentissage autonome favoriser l’autonomie face à des méthodes de travail faciliter l’apprentissage individuel apprendre à argumenter, justifier, expliquer apprendre à connaître ses propres fonctionnements Le but de toute éducation est de former des individus à penser, décider, agir par eux-mêmes. Il s’agit non seulement de faire en sorte qu’ils deviennent autonomes face à des méthodes de travail, mais encore de les rendre capables d’autonomie intellectuelle où chacun a sa pensée propre et connaît ses propres fonctionnements. ( mémorisation, compréhension, méthodes efficaces de travail, ...) Le travail d’apprentissage autonome a sa place dans nos classes, notamment pendant l’étude dirigée. Il est possible d’imaginer, bien que cela ne soit guère le cas actuellement que dans très peu de classes, que les élèves puissent visiter des sites, explorer, écrire à leurs correspondants, "fouiner" dans des banques de données documentaires en ligne ou hors ligne dans le but de préparer ensuite des exposés sur un des points du programme. Les supports multimédia facilitent un apprentissage individuel directement lié à l’expérience et aux centres d’intérêt du visiteur. Ils provoquent une interactivité intentionnelle immédiate. Selon Monique Linard, il faudra donc que l’élève progresse sur les compétences réflexives favorisant le passage du niveau expérientiel (apprentissage de premier ordre) au niveau supérieur des connaissances. (apprentissages de second ordre). On pourrait proposer aux élèves de construire un répertoire d’adresses et de lieux virtuels puis réels à visiter lors d’un travail de recherche sur un artiste, un auteur, un sujet... L’élève développe ici des compétences de traitement de l’information, mais en plus il devra argumenter, justifier, expliquer par un bref propos ses choix. L’arrivée des aides éducateurs dans certaines écoles pourra peut-être favoriser ce type de pratiques. Sous contrôle de l’enseignant et sous la surveillance de l’aide éducateur, avec son aide technique, l’élève se fixerait ainsi un contrat et le mènerait à terme en autonomie. A cet effet, l'enseignant peut s'appuyer, pour choisir ses logiciels, sur les résultats de l'expertise réalisée dans le cadre du guichet permanent, par le SDTETIC. Les résultats sont publiés sur educnet.

USAGES PEDAGOGIQUES Les maîtres Communication interpersonnelle Cueillette et partage d’informations Résolution partagée de problèmes et création collective Edition et publication Apprentissage autonome Nous avons envisagé quelques pistes concernant le champ des propositions en direction des élèves. Il y a aujourd’hui une direction nouvelle, celle qui aidera sans doute les maîtres à progresser et à évoluer au bénéfice des élèves. Voici un exemple de typologie des usages possibles, pour l'enseignant. A titre d'illustration, quelques sites à visiter ou quelques références d'écoles travaillant en ce sens. Le rôle de l’enseignant est-il différent ? Les TIC contribueront sans doute, une fois passées les résistances liées à la perte de pouvoir du maître, à modifier le paradigme d’enseignement et à accentuer les démarches d’auto-appropriation des savoirs. On ne peut se contenter des apports de la technique sans se préoccuper des problèmes qui vont se poser, des craintes et des résistances que l’on va éveiller : le réseau Internet et le multimédia dans une classe, c’est un peu “comme un ménage à trois”. La relation enseignant/ enseigné est duale et sert de médiation au savoir. Mais, il y a imbrication entre savoir et pouvoir. L’arrivée des TIC brouille les cartes, les rôles sont moins clairement répartis. Il n’est pas rare que l’élève soit plus à l’aise que l’enseignant devant la machine et l’ordinateur détient une partie de la connaissance. Par conséquent, le ressenti est souvent celui d’une perte partielle de son pouvoir. C’est ici l’image que l’enseignant a de lui et de sa compétence professionnelle qui est en jeu. Il doit se rassurer et être convaincu qu’il n’est pas inutile. Il informe l’élève, de l’existence de la connaissance, lui indique comment la trouver ou la retrouver ou l’aide à le faire seul afin que l’élève puisse un jour le refaire si c’est nécessaire en dehors de la présence du maître. Les enseignants de l’école primaire “ pionniers ” de ces utilisations se retrouvent le plus souvent dans les mouvements pédagogiques se réclamant de Freinet. Sans aucun doute, il ne s’agit pas d’un hasard, mais bien d’un cheminement logique dans une démarche qui a choisi depuis longtemps de placer l’enfant au coeur de ses apprentissages.

Communication interpersonnelle utiliser les messageries, les listes de diffusion, les groupes de discussion échanger, partager, informer, comparer, s'interroger, s'autoformer, en relation avec ses pairs, sans crainte d'être jugé. aborder des aspects pédagogiques, didactiques, ou plus généraux Les forums de discussions ou les listes sur internet entre enseignants évoquent des problèmes quotidiens liés à l'exercice de son métier. L'enseignant n'est plus seul. Il par-tage, informe, échange, compare, s'interroge, s'autoforme, en relation avec ses pairs, sans crainte d'être jugé. Les questions peuvent être pédagogiques, didactiques, ou plus générales, liées à la vie quotidienne de chacun, dans l'exercice de son métier. Il faut noter une solidarité très forte entre les enseignants participants à ces échanges, au sein d'une liste ou d'un forum. Les listes les plus connues sont celles du cru.fr. ( http://www.cru.fr/listes/)

Cueillette et partage d ’informations effectuer des recherches faciliter la mise en réseau mettre à disposition des collègues son travail personnel mettre à jour ses connaissances par des canaux multiples L’enseignant bien sûr prépare sa classe, par conséquent visite les sites mis à disposition des élèves et effectue la recherche auparavant pour savoir ce que les élèves ont des chances ou des risques de trouver. La difficulté supplémentaire pour le maître réside en la fluidité et la mouvance du support documentaire trouvé sur le Web, puisque d’un jour sur l’autre, le site peut avoir été modifié, le contenu repéré ne s’y trouvant plus par conséquent. De plus, comment prévoir quels liens les élèves vont cliquer qui risqueraient de les faire sortir du champ d’investigation puisque les informations sont toutes reliées entre elles sur le réseau? Certains n'hésitent pas à mettre à disposition de leurs collègues, sur le site personnel, ou sur celui de leur école, leur travail personnel : synthèses des réponses des membres d'une liste après une réponse à une question posée, mise en commun de séquence , d'exercices, ou de projets déjà éprouvés, liste de ressources exploitables… A titre d'exemple, le site de l'école les peupliers de Vaucresson : http://www.ac-versailles.fr/etabliss/peupliers/banque_cooperative.html

Résolution partagée et création collective mettre en œuvre des projets communs manifester de l’intelligence collective mutualiser, partager et capitaliser ses connaissances Il n'est plus nécessaire d'être dans la même zone géographique pour mettre en œuvre, ensemble un projet commun. Pour exemple, les enseignants de l'académie de Caen, en relation avec des collègues de l'académie de Versailles sont actuellement en train de créer un "village virtuel français", inspiré du "Village Prologue" Québécois, mais mieux adapté à nos programmes et aux aspects culturels de notre patrimoine. Sans l'efficacité des échanges par messagerie électronique, ce type de réalisation serait impossible. (responsables de ce projet né du terrain : IEN de Caen (14) : Monsieur P. PAIN, IEN de Conflans (78) : Mme A.M GAUCH)

Edition et publication rédiger et à mettre en forme les documents nécessaires à son travail lire et produire des documents favoriser l’interactivité mondiale des enseignants mettre en valeur le travail d ’équipe L'usage le plus répandu des outils technologiques consiste sans doute à rédiger et à mettre en forme les documents nécessaires à son travail ( fiches de préparation progression, bulletins des élèves, documents à photocopier à destination des élèves…) Certains autres enseignants les utilisent pour mettre en valeur les travaux de leurs élèves. Ils réalisent eux-mêmes,( ou avec l'aide des parents) le site de l'école ou mettent en page le journal scolaire à partir des productions des élèves.

Apprentissage autonome gérer autrement son temps de travail apprendre à connaître ses propres fonctionnements mieux anticiper sur ceux des élèves La recherche de documents n'est pas limitée à celle destinée directement aux élèves. Le professeur des écoles peut compléter sa formation, mettre à jour ses connaissances personnelles, approfondir un sujet de recherche, sa culture générale ou spécifique, puis le cas échéant, en adapter les contenus à ses élèves. Un projet, actuellement en cours, imbrique étroitement les différents types d'usages mentionnés plus haut. L’opération La main à la Pâte: Cette opération inspirée par le travail de Georges Charpak aux Etats-Unis a pour objectif de mettre en place en collaboration avec l’Académie des Sciences une manière différente d’aborder l’enseignement des sciences à l’école primaire, par le biais d’expériences. La mise en place autour de ce travail de l’utilisation des TIC paraît une nouveauté porteuse de modifications dans les pratiques des maîtres. La SDTETIC, en partenariat avec IBM et France-télécom, a eu l’idée de s’appuyer sur cette expérimentation pour doter 100 écoles, pilotes de ce projet, d’ordinateurs multimédia, imprimantes et de leur permettre l’accès à une connexion internet. Ces outils ne sont pas destinés aux élèves, mais bien aux enseignants qui participent tous à ce même projet. Il me semble qu’une formidable émulation à la formation peut naître de ce type d’initiative. En relation avec L’INRP, un site spécifique a été conçu , où chercheurs et universitaires, répondent, impulsent de nouvelles pistes, dans le but de créer entre les participants une dynamique d’échanges. Les enseignants, inscrits à des listes de diffusion, à des forums, sont invités à réagir, à déposer les problèmes pour lesquels ils souhaitent des réponses, mais aussi à partager leurs idées, leurs expériences, leurs ressources. Afin de constituer un réseau d’interlocuteurs dans les départements impliqués et pour donner une dynamique à ce projet, via le dispositif électronique, une action de formation est proposée.dans le cadre du PNF 1998/99. Elle a pour objectifs de structurer le premier réseau national de formateurs intervenant sur l’opération “ main à la pâte ”, de favoriser l’utilisation des TICE pour encourager les pratiques pédagogiques innovantes, de former des personnes-ressources dans chacun des départements impliqués dans l’opération “ main à la pâte ” capables d’animer le réseau local et de démultiplier l’action de formation. "Un dispositif de communication éléctronique dans le cadre de l’opération “ main à la pâte ” :de la pratique à la diffusion."