DES SHIZOPHRENIES 09/05/2007 Dr N.Allou

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Transcription de la présentation:

DES SHIZOPHRENIES 09/05/2007 Dr N.Allou FORMES CLINIQUES DES SHIZOPHRENIES 09/05/2007 Dr N.Allou

Formes cliniques A/PARANOÏDE Plus fréquente, elle débute un peu plus tardivement que les formes hébéphréniques, ou catatoniques. Le délire prédomine La réponse au traitement neuroleptique est généralement satisfaisante et l’appauvrissement de la vie psychique est moindre L’évolution se fait par poussées, entrecoupées de périodes de rémission +/- complète du délire, parfois, elle peut présenter une évolution continue avec enkystement du délire.

HEBEPHRENIQUE Elle débute en règle générale insidieusement au cours ou au décours de l’adolescence. La dissociation et l’autisme prédominent. Les perturbations du fonctionnement intellectuel (troubles du contenu et du cours de la pensée, trouble du langage, troubles de l’attention et de la concentration) ainsi que l’émoussement affectif avec retrait social sont au 1er plan Le délire est pauvre ou parfois absent L’évolution/pronostic, malgré le traitement neuroleptique est souvent défavorable et la désinsertion socio-professionnelle habituelle

CATATONIQUE Rare La désorganisation motrice prédomine et se produit par un aspect statufié ou catatonie. Elle partage le même devenir que la forme précédente à laquelle elle peut d’ailleurs être associée. Le pronostic vital peut être engagé en raison du refus d’alimentation

DYSTHYMIQUE Elle associe en période d’état: Un syndrome délirant au 1er plan non congruent à l’humeur. Des troubles de l’humeur (manie dépression, état mixte) Une évolution périodique Entre les poussées, le sujet présente des symptômes schizophréniques en règle générale mineurs Sensibilité aux traitement thymorégulateurs Pronostic favorable.

TRAITEMENT Les neuroleptiques ( encore appelés antipsychotiques) représentent l’élément central du traitement. Les neuroleptiques sont en général efficace en 4 à 6 semaines L’hospitalisation en milieu spécialisé est nécessaire ( H.L,au besoin on aura recours à une hospitalisation à la demande d’un tiers en cas de refus du patient. Exceptionnellement , il sera fait appel à une hospitalisation d’office (en cas de danger pour autrui)

Traitement pharmacologique Les neuroleptiques: -Débuté préférentiellement en milieu hospitalier lors des épisodes aigus afin de pouvoir surveiller quotidiennement l’état psychique et somatique et de corriger ou prévenir les éventuels effets secondaires du traitement. -Instauration à doses progressives per os ou IM (en fonction de la coopération du sujet ) -La prescription impose une surveillance régulière des constantes (TA, pouls, température); de la tolérance et l’appréciation des effets thérapeutiques

-Le choix entre un neuroleptique classique type haldol, ou un neuroleptique atypique dit de « seconde génération » risperidone (risperdal), olanzapine (zyprexa) ,ou encore amisulpiride (solian) dépendra du prescipteur, et surtout du patient( efficacité, tolérance, âge, forme clinique, traitement d’attaque ou d’entretien, notion de réponse antérieur) Les antidépresseurs en cas de dépression associée en association avec les neuroleptiques

Les thymorégulateurs Dépakote 500mg DEPAMIDE 300mg En cas de schizophrénie dysthymique La sismothérapie Dans les formes catatoniques , formes a forte composante thymique Psychothérapie de soutien

La réhabilitation psycho-sociale Reclassement professionnel AAH CAT Hébergement en appartement thérapeutique Protection des biens