Les faux espoirs suscités par les baisses d’impôt Chauchat Mikael Cussac Mandy Faye Bruno Roux Melisande
Introduction La baisse des impôts est souvent considérée comme une « solution miracle » contre le chômage, pour relancer la demande et l’investissement, mais elle peut s’avérer être plus néfaste que positive.
Mesures préconisées par les néolibéraux Les néolibéraux préconisent une baisse de la fiscalité sur les revenus du travail afin de faire diminuer le chômage. Mais s’ il y a une baisse d’impôts, alors cela implique une augmentation de la demande, et si il y a une hausse des salaires qui s’ajuste au niveau de la demande, alors le chômage remonte à son niveau antérieur.
La pensée néo-keynésienne Avec une hausse importante et rapide de la demande, les salaires ne suivent pas. Il est alors possible de contenir le chômage à un niveau aussi bas qu’on le souhaite mais on ne peut éviter une inflation importante.
La réduction temporaire ou permanente des impôts À court terme: la réduction d’impôts encourage les ménages à travailler davantage. A long terme: la richesse augmente dans les mêmes proportions que les salaires nets d’impôts, et l’effet sur la quantité de travail disparait.
Conséquence d’une baisse d’impôt sur l’Etat Une baisse d’impôt peut se traduire par une diminution des achats par le gouvernement, ainsi que des services qu’il fournit (ex: la défense). Peut avoir des conséquences négatives sur l’Etat-providence et sur la protection sociale, c’est-à-dire sur la richesse collective.
Conclusion La baisse des impôts, souvent considérée comme la meilleure solution pour réduire le chômage, ne fonctionne en fait que momentanément, surtout sur l’on ne touche pas à l’Etat-providence, et ne remplace pas les changements structurels nécessaires à une baisse durable du chômage.