L’ambroisie nocive par ses effets sanitaires décembre 13 Présentation de Raymond Joumard et Isabelle Huez
Pourquoi l’ambroisie est-elle nuisible ? L’ambroisie est nuisible pour la santé. Son pollen provoque des troubles allergiques toujours gênants et parfois graves (asthme). Sur une échelle allant de 1 à 5, son potentiel est de 5. 12% à 15% de la population de Rhône-Alpes est touchée (~ 750 000 personnes), selon les années. Les personnes déjà allergiques sont les plus sensibles. Période à risque Août et Septembre. Extrait de la plaquette du Conseil Général Présentation de l’UCIL
Les symptômes d’allergie à l’ambroisie Conjonctivite (75%) : Douleurs et sècheresse oculaire Sinusites : rhinopharyngite à répétition, céphalées. Rhinite (90%) : écoulement nasal clair bilatéral, obstruction nasale, prurit nasal. Asthme (50%) : Toux « équivalent d’asthme » gène respiratoire, sifflements Syndrome oral par allergie alimentaire croisée : Céleri, Melon, Pastèque, Banane, pomme, pèche et le syndrome ambroisie/épices Urticaire de contact (10%) : Poussée d’eczéma chez les patients porteurs de dermatite atopique Présentation de l’UCIL
Présentation de l’UCIL Qui? 15 à 20% de la population (voir ARS) Terrain : Atopique (antécédents personnels ou familiaux d’asthme, d’eczéma, allergie alimentaire, rhinite allergique) : 70% des patients Non atopique : 30% Age variable Présentation de l’UCIL
Présentation de l’UCIL C’est grave docteur? Rhinoconjonctivite : le plus souvent bénin Dans certains cas : retentissement sur la qualité de vie Principal risque : apparition ou aggravation d’un asthme Recommandations de l’ARIA : Présentation de l’UCIL
Présentation de l’UCIL Diagnostic Interrogatoire Tests cutanés : pricks tests Biologiques IgE totales : pas d’intéret IgE spécifiques ambroisie :RAST w1 ++ si tests cutanés initerprétables. IgE recombinants : si désensibilisation envisagée Allergènes majeurs : n Amb a 1 (w213) Présentation de l’UCIL
Traitements de l’allergie symptomatiques désensibilisation décembre 13 Présentation de Raymond Joumard et Isabelle Huez
Traitement symptomatiques Locaux : Antihistaminiques par voie nasale : azélastine, levocabastine Corticoïdes par voie nasale : béclomethasone, budesonite, fluticasone, mométasone Cromones oculaire : cromoglycate Anti histaminiques : 1e intention Anti H1 de 2e G : desloratadine, loratadine, levocétirizine, cétirizine, fexofénadine, ebastine, mizolastine Jusqu’à 2 cp par jour, prise quotidienne pendant la saison pollinique. Anti-H de 1e G, corticothérapie par voie générale : à éviter Asthme : Traitement de la crise : β 2 mimétiques CDA Traitement de fond : corticoïdes inhalés ± β 2 mimétiques LDA Présentation de l’UCIL
Traitement : la désensibilisation En 2e, voire 3e intention, après échec du traitement symptomatique bien conduit. Principe : Induire une tolérance par exposition à des quantités de l’ordre du microgramme Objectif : diminution de 70% des symptômes par induction de tolérance Quand ? prise quotidienne, 2 à 4 mois avant le début de la saison des pollens Sur plusieurs années (> 5 ans) Comment ? Voie sublinguale (voie sous cutanée exceptionnelle) conservation au réfrigérateur, coût. Effets secondaires fréquents mais légers Statistiques sanitaires Voir les statistiques sanitaires Présentation de l’UCIL