La HQE HQE : Haute Qualité Environnementale
1 La philosophie de la démarche “HQE” Sommaire 1 La philosophie de la démarche “HQE” 2 Les 14 cibles de la démarche “HQE” 3 Approche économique de la “HQE”
Philosophie de la démarche “HQE” 1 Philosophie de la démarche “HQE” Si la démarche “HQE” nécessite savoirs et techniques, sa véritable efficacité est soumise à conditions : l’éthique environnementale l’engagement “politique” de la Maîtrise d’ouvrage.
Historique de la démarche “HQE” 1 Historique de la démarche “HQE” Les catastrophes industrielles (Tchernobyl, Bhopal, …). En 1972 Conférence de Stockholm sur l’environnement le concept de développement durable est né. Sommet de la Terre de 1992 Texte “déclaration de Rio” sur l’environnement et le développement. Le plan d’actions pour le XXIe siècle “Agenda 21” Signé par 179 états
Historique de la démarche “HQE” 1 Historique de la démarche “HQE” Nouvelles priorités : lutte contre la pauvreté, protection des ressources naturelles, gestion des déchets et des résidus toxiques, aménagement harmonieux du territoire, changement de politique de consommation. Dans un souci constant d’associer la population aux décisions locales, certaines collectivités territoriales décidèrent, avec l’appui de la Commission européenne, de signer lors de la conférence d’Aalborg de 1994 une Charte des villes européennes pour un développement durable, traduite en “Agenda 21” locaux
1 Définitions de la HQE Une définition formelle “La qualité environnementale d’un bâtiment correspond aux caractéristiques de celui-ci, de ses équipements et du reste de la parcelle, qui lui confèrent une aptitude à satisfaire les besoins de maîtrise des impacts sur l’environnement extérieur et la création d’un environnement sain et confortable.” Cette description s’inscrit dans une définition “normative” de la qualité selon la norme ISO NF EN 84.02 : “la qualité d’une entité correspond à l’ensemble des caractéristiques de cette entité qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins implicites et explicites.” En ce qui concerne la qualité environnementale d’un bâtiment : Les caractéristiques sont celles du bâtiment (neuf ou réhabilité). Elles comprennent les équipements et le traitement de la parcelle d’accueil. Les besoins correspondent à l’exigence de maîtrise des impacts sur l’extérieur et la création d’un environnement intérieur sain et confortable.
1 Définitions de la HQE Une définition exigentielle La définition exigentielle de la qualité environnementale est le grand apport de l’association“HQE”. Elle constitue une utile clarification et une mise en ordre opérationnelle des exigences intitulées“cibles”. Les 14 cibles retenues sont classées selon 2 “domaines” et “familles”:
2 Les cibles de la HQE Domaine I : maîtrise des impacts sur l’environnement extérieur Première famille : les cibles de l’éco-construction. Les cibles de cette famille correspondent à la volonté de maîtriser les effets dus à l’existence même du bâtiment, depuis sa programmation jusqu’à la fin de sa vie. 1° — relation harmonieuse des bâtiments avec leur environnement immédiat 2° — choix intégré des procédés et produits de construction 3° — chantier à faibles nuisances
2 Les cibles de la HQE Deuxième famille : 4° — gestion de l’énergie les cibles de l’éco-gestion. Les cibles de cette famille correspondent à la volonté de maîtriser les effets dus à l’exploitation du bâtiment. 4° — gestion de l’énergie 5° — gestion de l’eau 6° — gestion des déchets d’activités 7° — gestion de l’entretien et de la maintenance
2 Les cibles de la HQE Domaine II : création d’un environnement intérieur satisfaisant Troisième famille : les cibles du confort 8° — confort hygrothermique 9° — confort acoustique 10° — confort visuel 11° — confort olfactif Quatrième famille : les cibles de santé 12° — conditions sanitaires des espaces 13° — qualité de l’air 14° — qualité de l’eau
3 Approche économique Le retour en force du concept de coût global L’approche en coût global d’un projet de bâtiment consiste à prendre en compte, dès le début des études (programmation, conception) outre le coût d’investissement initial, les coûts différés de toutes natures inhérents à la vie future du bâtiment. On entend par coût initial la somme des coûts d’approche (frais de recherche, frais de mutation, frais d’études diverses, …) et des coûts de réalisation (acquisition foncière, viabilité, coût des travaux, frais financiers, …).
3 Approche économique Lorsque tous les coûts initiaux ont été acquittés, interviennent les coûts différés, à savoir : les coûts d’exploitation liés au fonctionnement du bâtiment. Ils peuvent être techniques (consommations d’énergie, consommation d’eau, entretien courant, …) ou fonctionnels. Ils dépendent alors de l’usage du bâtiment (accueil, gardiennage, personnel fonctionnel, consommables, …). les coûts de maintenance liés à la conservation du bâtiment en état de fonctionnement. Ils concernent la maintenance courante (personnel technique, contrats d’entretien, consommables, …) les grosses réparations et le renouvellement d’équipements. pour être vraiment exhaustif, il serait nécessaire de prendre en compte les coûts de transformation d’usage, de mise aux normes, de destruction en fin de vie et de remise en état des sols.
3 Approche économique Prendre connaissance des pages 31 à 35 du document « Constructions publiques architecture et “HQE” » Principes évoqués : une approche “HQE”, se traduit toujours par une économie en matière de maintenance et d’exploitation. la démarche “HQE” contribuera à améliorer la qualité énergétique des bâtiments les maîtres d’ouvrage auront à réaliser un surcroît d’investissement initial, dont la majeure partie sera rapidement récupérée. fin de mauvaises pratiques et du non respect des réglementations (par exemple en matière de gestion de chantier, de déchets, ou d’exploitation) réduction du laisser-aller et des gaspillages, responsabilisation des acteurs à travers le dialogue instauré à l’occasion d’une démarche “HQE”, entre constructeurs et gestionnaires, entre gestionnaires et utilisateurs, …
3 Approche économique Prendre connaissance des pages 31 à 35 du document « Constructions publiques architecture et “HQE” » Principes évoqués : une approche “HQE”, se traduit toujours par une économie en matière de maintenance et d’exploitation. la démarche “HQE” contribuera à améliorer la qualité énergétique des bâtiments les maîtres d’ouvrage auront à réaliser un surcroît d’investissement initial, dont la majeure partie sera rapidement récupérée. fin de mauvaises pratiques et du non respect des réglementations (par exemple en matière de gestion de chantier, de déchets, ou d’exploitation) réduction du laisser-aller et des gaspillages, responsabilisation des acteurs à travers le dialogue instauré à l’occasion d’une démarche “HQE”, entre constructeurs et gestionnaires, entre gestionnaires et utilisateurs, …