Chenelière Éducation Créé par N. Malhamé Cartier Macdonald Baldwin Louis Hippolyte La Fontaine
L’ÉCONOMIE ET L’UNION pages 18 à 27
L’ÉCONOMIE
Un traité de réciprocité avec Les États-Unis p La distance géographique entre L’Angleterre et le Canada, sa colonie, nuit au développement du commerce. L’Angleterre décide d’acheter du bois d’autres pays d’Europe comme la Finlande, la Suède et la Norvège au lieu du Canada. Elle s’occupe donc moins de ses colonies, car cela coute cher. Elle laisse ses colonies à elles-mêmes. Alors, le Canada signe un traité de réciprocité avec les États-Unis qui deviennent le principal client du Canada- Uni. La libre circulation entre les deux pays concerne des produits comme la farine, le charbon, le poisson et les grains. Pour simplifier les échanges commerciaux, le Canada-Uni crée le dollar canadien.
À la recherche de nouveaux marchés p Quand le traité de réciprocité avec les États-Unis prend fin en 1864 et quand l’Angleterre diminue son aide financière, le Canada-Uni doit commercer avec les autres colonies de l’Amérique du Nord britannique : les Maritimes, et la Nouvelle Calédonie (= Colombie britannique). La construction d’un chemin de fer facilite les échanges. Les provinces maritimes offrent des produits de la pêche. La Nouvelle-Calédonie offre des richesses minières et forestières. Les demandes des différentes provinces ne sont pas les mêmes, car leurs ressources ne sont pas les mêmes.
Le chemin de fer du Grand Tronc p.21 Des hommes d’affaires, George-Étienne Cartier et John A. Macdonald s’occupent de la construction d’un chemin de fer. Leur objectif est de construire une voie ferrée qui traverse le Canada-Uni jusqu’au port de Halifax : le Grand Tronc. Construire le chemin de fer coute cher. Il faut couper les arbres ou le chemin de fer doit passer; il faut égaliser le sol et poser des rails. Les chantiers emploient des milliers d’hommes et utilisent des centaines de chevaux. Les hommes d’affaires canadiens demandent de l’aide à L’Angleterre. Plusieurs compagnies britanniques se lancent dans l’aventure. Chaque compagnie construit un tronçon (une section d’un chemin de fer). Le gouvernement fait venir des immigrants pour peupler les régions de colonisation qui longent le parcours du futur chemin de fer. Il s’agit surtout d’Irlandais. George-Étienne Cartier est un avocat canadien-français. John A. Macdonald est un avocat né en Écosse. Il conçoit le projet d’unir les colonies en un seul pays en créant un Dominion : le Canada. Il devient le premier Premier ministre du Canada.
L’UNION
En route vers la Confédération p.24 Prés de 20 ans après la création du Canada-Uni, l’objectif d’améliorer l’économie commence à être réalisé. L’industrialisation, l’immigration et le développement du réseau ferroviaire (chemin de fer) progressent grâce aux chemin de fer. Mais… la situation économique reste fragile. En 1864, les colonies maritimes (Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick, ile du Prince-Édouard et Terre-Neuve) discutent d’un projet d’union à Charlottetown. Certaines colonies de l’Amérique du Nord britannique sont en faveur du projet, mais d’autres s’y opposent. Selon Macdonald, l’union est la meilleure solution pour assurer le développement économique et social de toutes les colonies.
La nouvelle Constitution p.25 Une délégation se rend à Londres pour présenter la nouvelle Constitution du Dominion du Canada (un document qui détermine la structure du gouvernement et ses pouvoirs). La Reine Victoria signe le document et fixe le 1 er juillet comme date d’entrée en vigueur de la constitution. Macdonald est le premier Premier ministre du Canada. Le Canada n’est pas encore un pays – il est toujours une colonie anglaise. Mais la reine n’a plus de pouvoir de décision. C’est pourquoi on parle d’un dominion. Ce terme veut dire « puissance ».
L’ajout d’autres provinces p.26 Le dominion du Canada poursuit sa croissance, mais avec des difficultés, car il faut convaincre tout le monde. Plusieurs nouvelles provinces et nouveaux territoires sont créés ou se joignent au Canada. Les Amérindiens ne font pas partie des discussions. Le gouvernement fédéral a la responsabilité du bienêtre des nations amérindiennes. Les territoires de chasse des ancêtres amérindiens sont maintenant des possessions canadiennes. Les craintes et les attentes des nouvelles provinces.
Le Canada en 1905