Une brève histoire de la Physique Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Une brève histoire de la Physique Alain Bruyère Février-Mars 2007

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Qui ? Alain Bruyère ingénieur civil électricien UCL, 1980 license spéciale en gestion d’entreprise, Solvay 1982 marié, 4 filles (21, 20, 17, 9) Senior Program Manager chez Belgacom fondateur et animateur du groupe de Travail Béna groupe trans-disciplinaire de réflexion et d’approfondissement des questions liées au Sens, à la Science et à la Foi auteur, compositeur, interprète de chansons françaises

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Quoi ? Table des matières : une brève histoire de la physique de l’Antiquité grecque au Moyen Age Du Moyen Age à la Rennaisance : la Mécanique et le Mouvement la Thermodynamique et la Chaleur l’Electromagnétisme et la Lumière la Relativité restreinte et la Relativité genérale la Mécanique quantique la Théorie des cordes

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Comment ? je ne possède pas la Vérité interactivité entre vous et moi échange entre vous lectures personnelles travaux personnels travaux par équipe

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pour qui/Pourquoi ? destiné aux non-initiés vision globale des théories et des écoles de pensée depuis l’antiquité grecque jusqu’à aujourd’hui mieux comprendre la réalité, les défis et les enjeux de la science

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Quand ? 7 vendredis de 9h à 10h30 février 2 9 16 mars 23 30

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Introduction

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pourquoi la physique ? un moyen de comprendre ce qu’est et ce que n’est pas la science une des clés du monde contemporain une des plus impressionnants savoirs de l’humanité un éclairage important sur l’évolution de la pensée humaine une compréhension des notions matière-espace-temps-force-énergie-chaleur-….

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les personnages Thalès de Milet Anaximandre Pythagore Parménide Anaxagore Socrate Platon Héraclite Aristote Euclide Archimède … Stevin Brahe Copernic Galillée Kepler Huygens Newton Leibniz Pascal Descartes Watt Carnot Kelvin Joule Clausius Clapeyron Stevin Bolztmann … Ampère Coulomb Fresnel Foucault Franklin Galvani Gauss Faraday Maxwell Lorentz Hertz Einstein Planck Rutterford Bohr … Heisenberrg Schrödinger De Broglie Lemaître Pauli Dirac Young Bell Aspect Hawking Witten ….

De l’Antiquité grecque à la Rennaissance Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère De l’Antiquité grecque à la Rennaissance

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Préhistoire observations de la nature invention de l’écriture pour « consigner » prémisses des sciences : arithmétique, géométrie, médecine, astronomie importance des religieux

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Préhistoire les hommes font des observations l’invention de l’écriture (sumérien, première langue écrite, 3.300 av J.C.) permet la préservation et la transmission des observations et des idées c’est sur des tablettes d’argile babyloniennes qu’on trouve des traces des premières mathématiques les prémisses des sciences voient le jour sur les berges des fleuves Tigre et Euphrate en Mésopotamie et Nil en Egypte et plus tard en Grèce Les idées sont en fait transmises par les religieux; l’observation de phénomènes se reproduisant en cycle et la découverte de ces invariants de ces cycles constirueun début de raisonnement scientifique; il y a là la notion que le monde obéit à des règles et que l’on peut utiliser ces règles mais scine et religion se mêlent; les opérations arithmétiques de base sont connues chez les Babylomiens de même que la résolution de problème et d’équations allant jusqu’au 3è degré mais le savoir est empirique et il n’y a pas de théorisation de ces algorithmes; la médecine elle se développe ches les Mésopotamiens et les Egyptiens, chez qui également les aspects liés à la géométrie prennent de l’importance, sans doute dû aux besoins de construction des berges

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Préhistoire les idées sont en fait transmises par les religieux l’observation de phénomènes se reproduisant en cycle et la découverte de ces invariants de ces cycles constituent un début de raisonnement scientifique; il y a là la notion que le monde obéit à des règles et que l’on peut utiliser ces règles mais science et religion se mêlent les opérations arithmétiques de base sont connues chez les Babylomiens de même que la résolution de problèmes et d’équations allant jusqu’au 3è degré mais le savoir est empirique et il n’y a pas de théorisation de ces algorithmes la médecine, elle, se développe chez les Mésopotamiens et les Egyptiens, chez qui également les aspects liés à la géométrie prennent de l’importance, sans doute dû aux besoins de construction des berges

Antiquité : le monde grec Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Antiquité : le monde grec

Les philosophes de la nature Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les philosophes de la nature culture occidentale naît en Grèce philosophie : naît en Grèce vers 600 avant J.C. avant : religions transmises sous forme de mythes les premiers philosophes : les philosophes de la nature : derrière toute chose, il y a une même origine : “principe premier” pas de frontière claire entre science et philosophie inventent en fait ce qui fait l’essence des mathématiques : la démonstration monisme et formalisme

La Tradition et la Recherche Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère La Tradition et la Recherche culture occidentale naît en Grèce miracle d’une rencontre entre Tradition ou croyances entretenues par les prêtres (peuples d’Egypte, de Syrie, d’Anatolie, de Mésopotamie, d’Iran, des îles grecques) et Recherche (quelques hommes qui s’interrogent eux-mêmes plutôt que d’interroger les prêtres) entre la religion du peuple et le doute de quelques-uns naitront la littérature, les arts, la science, la philosophie et l’histoire

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les philosophes grecs philosophie : naît en Grèce vers 600 avant J.C. avant : religions transmises sous forme de mythes explications mythiques aux problèmes philosophiques les premiers philosophes : les philosophes de la nature s’attachent à la nature et aux phénomènes naturels croyent qu’il existe une substance élémentaire à l’origine de toutes ces métamorphoses essayent de formuler des lois naturelles et veulent comprendre les événements de la nature sans recourir aux mythes adoptent donc les premiers un mode de pensée scientifique Pour les premiers philosophes grecs, « quelque chose » avait toujours existé; aujourd’hui, certains pensent que quelque chose a pu naître du néant; mais pour ces philosophes grecs, c’est surtout le fait que quelque chose pouvait se transformer en quelque chose d’autre qui constituait le fond du problème plus que le fait qu’il y ait quelque chose; ils tentanient d’expliquer les changements perpétuels de la nature; comment par exemple la matière pouvait-elle se transformer en quelque chose de vivant ? Ils développent la conception que derrière toute chose, il y a une même origine et que il y a une substance élémentaire dissimulée derrière chaque forme créée dans la nature; en résumé, on peut dire que le « projet » des premiers philosophes tourne autour du « principe premier » et de ses métamorphoses au sein de la nature; à noter que c’est grâce à Aristote que nous ont été transmis le peu qu’il nous reste des philosophes de la nature;

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les philosophes grecs pour les premiers philosophes grecs, « quelque chose » avait toujours existé aujourd’hui, certains pensent que quelque chose a pu naître du néant mais pour ces philosophes grecs, c’est surtout le fait que quelque chose pouvait se transformer en quelque chose d’autre qui constituait le fond du problème plus que le fait qu’il y ait quelque chose ils tentaient d’expliquer les changements perpétuels de la nature; comment par exemple la matière pouvait-elle se transformer en quelque chose de vivant ? ils développent la conception que derrière toute chose, il y a une même origine et qu’ il y a une substance élémentaire dissimulée derrière chaque forme créée dans la nature en résumé, on peut dire que le « projet » des premiers philosophes tourne autour du « principe premier » et de ses métamorphoses au sein de la nature; à noter que c’est grâce à Aristote que nous ont été transmis le peu qu’il nous reste des philosophes de la nature

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les philosophes grecs pas de frontière entre science et philosophie la plupart des scientiqiques grecs sont des philosophes la logique est née de la cohérence du discours la physique est née du principe de toute chose inventent en fait ce qui fait l’essence des mathématiques : la démonstration géométrie notamment deux grands mouvements de pensée monisme formalisme La plupart des savants sont à la fois scientifiques et philosophes car la science n’est ten fait pas encore formalisée; comme la philosophie elle utilise le langage naturel pour s’exprimer; monisme : idée d’unité du monde pris dans sa totalité, introduit par les Milésiens : ils proposent une vision d’un monde s’organisant à partir d’un principe générateur; formalisme : introduit par l’école pythagoricienne : propose une vision mathématique d’un Cosmos ordonné par les nombres où la composante mystique est plus explicite puisque le nombre est une sorte d’idée du dieu;

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les philosophes grecs monisme : idée d’unité du monde pris dans sa totalité, introduit par les Milésiens : ils proposent une vision d’un monde s’organisant à partir d’un principe générateur formalisme : introduit par l’école pythagoricienne : propose une vision mathématique d’un Cosmos ordonné par les nombres où la composante mystique est plus explicite puisque le nombre est une sorte d’idée du dieu la plupart des savants sont à la fois scientifiques et philosophes car la science n’est en fait pas encore formalisée comme la philosophie, elle utilise le langage naturel pour s’exprimer

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère la science, c’est la physique tous les êtres vivants obéissent comme tous les corps connus aux lois de la physique : molécules, atômes Physique : étude de la matière, des lois générales du monde, de tous les phénomènes du monde accessibles aux sens Chimie : étude de la diversité de la matière, des compositions Biologie : étude des corps vivants, des processus vitaux Technologie : études des objets techniques, des fonctionnements, des efficacités Mathématique : études des nombres et des figures

Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) From French Wikipedia: fr:Image:Thales.jpg

Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.)

Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Thalès de Milet : philosophe pour son époque mais aussi en fait le 1er astro-physicien (qui s’interroge sur les objets de l’univers) avant Thalès : terre est plate méditérannée en est le centre tout autour, le fleuve Océan sous la surface du sol, les enfers plus bas encore, le Tartare, prison des géants sur quoi repose tout cela ? avant Thalès : question ne se pose pas la littérature est indissociée de la religion par son fond et de la poésie par sa forme (vers) Thalès rejette l’autorité des traditions, des religions, des poètes (Homère, Hésiode)

Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Thalès : quel est le matériau de l’univers ? il est fait d’eau, qui est à l’origine de tout dans cette eau, il y a une bulle d’air au fond de la bulle, flotte une galette de terre la voûte céleste est un hémisphère sous la diversité des choses, l’unicité de la nature

Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) au VIIième Siècle avant notre ère, sur les côtes d’Anatolie, alors qu’à Sardes, capitale de l’empire de Lydie, règnait le fils du Roi Gugu, en Ionie toute proche aucun roi ne règnait à Milet la ville était une des premières Cités-Etats. C’est là que naquit Thalès, fils d’Examynes, un riche marchand, et Cleobuline. Certains historiens en font un descendant de la famille des Thélides qui furent les Rois mythiques de l’ancienne Phénicie ( descendants d’Agénor, père d’Europe qui fut enlevée par Zeus) pour la majorité toutefois, il est totalement Milésien et de famille aisée. Pourtant, on affirme aussi qu’il obtint la nationalité milésienne lorsqu’il s’installa à Milet en compagnie de son ami Neileôs quant ce dernier fut banni de Phénicie. Mais il faut se méfier de cette assertion car d’autres sources très sérieuses présentent aussi Neileôs comme le fondateur de la cité de Milet.

Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) monde grec est vaste à cette époque; il s’étend de l’Asie Mineure à la Sicile et la Grèce continentale (celle d’Athènes, de Delphes et de Sparte) est en fait la moins développée. les temples de Paestum au sud de Naples ont 3 siècles de plus que l’Acropole et les cités ioniennes sont plus florissantes que celles d’Italie ou de Sicile. ces cités ont une organisation sociale extra; chacune d’elles est gouvernée par une assemblée de citoyens. Les décisions sont donc prises en public. les Ioniens sont habitués à chercher à compendre les affaires de la cité et donc on peut comprendre qu’ils aient cherché à comprendre les affaires du monde et de la nature. Thalès est parfois considéré comme le premier philosophe qui eut l’idée de raisonner sur des êtres mathématiques en eux-mêmes, sans plus s’aider de figures empiriques l’arrivée de la preuve mathématique est certainement liée à l’installation de la démocratie et à la nécessité de démontrer la véracité de son discours.

Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Milet (625 - 548 av J.C.) Thalès de Milet : philosophe pour son époque mais aussi en fait le 1er astro-physicien (qui s’interroge sur les objets de l’univers) originaire d’Asie mineure, de Milet, ville commerciale sur la côte ionienne, en contact avec les croyances égyptiennes, mésopotamiennes, iraniennes premières questions sur la nature du monde de quoi est fait le monde ? question révolutionnaire avant Thalès : terre est plate méditérannée en est le centre tout autour, le fleuve Océan sous la surface du sol, les enfers plus bas encore, le Tartare, prison des géants Monde grec est vaste à cette époque; il s’étend de l’Asie Mineure à la Sicile et la Grèce continentale ( celle d’Athènes, de Delphes et de Sparte) est en fait la moins développée. Les temples de Paestum au sud de Naples ont 3 siècles de plus que l’Acropole et les cités ionienne sont plus florissantes que celles d’Italie ou de Sicile. Ces cités ont une organisation sociale extra; chacune d’elle est gouvernée par par une assemblée de citoyens. Les décisions sont donc prises en public. Les Ioniens sont donc habitués à chercher à compendre les affaires de la cité et donc on peut comprendre qu’ils aient cherché à comprendre les affaires du monde et de la nature. Thalès est parfois considéré comme le premier philosophe qui eut l’idée de raisonner sur des êtres mathématiques en eux-mêmes, sans plus s’aider de figures empiriques; l’arrivée de la preuve mathématique est certainement liée à l’installation de la démocratie et à la nécessité de démontrer la véracité de son discours.

Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) sur quoi repose tout cela ? avant Thalès : question ne se pose pas la littérature est indissociée de la religion par son fond et de la poésie par sa forme (vers) Thalès rejette l’autorité des traditions, des religions, des poètes (Homère, Hésiode) Thalès pense que par sa seule pensée, il comprendra les êtres et les choses Thalès : quel est le matériau de l’univers ? il est fait d’eau, qui est à l’origine de tout dans cette eau, il y a une bulle d’air au fond de la bulle, flotte une galette de terre la voûte céleste est un hémisphère Modèle naïf bien sûr; cependant il comporte une vision qui donne un unvivers infini (on verra combien cette question est au centre de la physique moderne, univers fini ou infini avec bords ou sans bords, …), une terre délimitée avevc un dessus et un dessous. L’important n’est pas la réponse à la question de quoi est fait l’univers mais le fait d’avoir posé la question; Thalès a voyagé notamment en Egypte et on peut croire que c’est en voyant les décrues du Nil et les plaines fertiles du Delta qu’il en a conclu que l’eau était à l’origine de toute chose et que la terre est remplie de minuscules grains de vie invisibles; Thales rejette les idées qu’il trouve chez Homère et Hésiode concernant la formation et l’organisation du monde; la physis, en français la physique, est la nature dans la mesure où elle est l’ensemble de toutes les choses et de tous les êtres qui existent; c’est donc le monde si on veut; ou bien la Physis c’est ce qui est important et déterminant dans la nature des choses, comme dans l’expression, c’est dans la nature de l’homme; physique serait donc la connaissance des choses et de la nature des choses; éthymologiquement, la physique c’est aussi la cosmologie, qui désignerait la nature d’un point de vue astronomique;

Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) modèle naïf bien sûr; cependant il comporte une vision qui donne un univers infini (on verra combien cette question est au centre de la physique moderne, univers fini ou infini avec bords ou sans bords, …), une terre délimitée avec un dessus et un dessous l’important n’est pas la réponse à la question de quoi est fait l’univers mais le fait d’avoir posé la question Thalès a voyagé notamment en Egypte et on peut croire que c’est en voyant les décrues du Nil et les plaines fertiles du Delta qu’il en a conclu que l’eau était à l’origine de toute chose et que la terre est remplie de minuscules grains de vie invisibles; Thales rejette les idées qu’il trouve chez Homère et Hésiode concernant la formation et l’organisation du monde la physis, en français la physique, est la nature dans la mesure où elle est l’ensemble de toutes les choses et de tous les êtres qui existent; c’est donc le monde si on veut ou bien la Physis c’est ce qui est important et déterminant dans la nature des choses, comme dans l’expression, c’est dans la nature de l’homme physique serait donc la connaissance des choses et de la nature des choses; éthymologiquement, la physique c’est aussi la cosmologie, qui désignerait la nature d’un point de vue astronomique

Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Thalès de Millet (625 - 548 av J.C.) donc tous les objects vivants ou non sur terre ou non sont une seule et même chose capable de se transformer pour donner une variété étonnante sous la diversité des choses, l’unicité de la nature avec la substance unique qu’il appelle principe de base (appelée par les romains “élément”) Thalès lui attribue donc les qualités de la fluidité et il appelle cette substance eau, pcq cet élément doit être fluide comme l’eau des rivières, l’eau des sources, l’eau des mers Thalès est aussi le 1er à s’étonner explicitement à propos de 2 phénomènes l’attraction qu’exerce sur les objets en fer, certaines pierres que l’on trouve à Magnésie => attraction magnétique l’ambre frotté par un tissu attire les fétus de paille, de la scieure de bois, des morceaux de papyrus => attraction électrique

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Détail de l'École d'Athènes de Raphaël, 1510-1511. Penché vers Pythagore à sa gauche, ce personnage est traditionnellement identifié à Boèce, cependant le visage présente des similarités avec un buste d’Anaximandre et pourrait être une représentation du philosophe1

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) philosophe, mathématicien et astronome grec disciple de Thalès, 20 après lui, il enlève l’eau du modèle du monde de Thalès la terre est cylindrique sa hauteur égale au tiers de son diamètre c’est un bloc, ce n’est plus une galette le monde connu autour de la Méditerranée occupe l’une des faces planes il y a peut-être des hommes qui habitent l’autre face, les pieds tournés vers les nôtres, ce sont les Antipodes la voûte céleste est une sphère la terre est immobile au centre de la sphère

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) autour de la Terre, de gigantesques roues creuses, trouées, tournent dans l’espace grâce à ces roues, le mouvement des astres se poursuit régulièrement et inexorablement autour de la terre; chaque mouvement est uniforme et circulaire pour Anaximandre, notre monde n’est donc qu’un parmi d’autres, et comme eux, a son origine et sa fin dans ce qu’il appelle « l’infini », c-à-d l’ « illimité »

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Anaximandre était un philosophe, mathématicien et astronome grec, né à Milet on connaît très peu de choses sur sa vie et il a laissé très peu de documents. Les seuls documents retrouvés avaient été reproduits par Aristote il était un ami et disciple de Thalès de Milet (et peut être même un de ses parents d’après certains) ce qui fait qu’à la mort du Maître, il lui succéda à la tête de l'Ecole Ionienne. Tous deux faisaient partie des Milésiens, pour qui la réalité était belle et arrangée et non issue du chaos.

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) disciple de Thalès, 20 après lui, il enlève l’eau du modèle du monde de Thalès la terre est cylindrique sa hauteur égale au tiers de son diamètre c’est un bloc, ce n’est plus une galette le monde connu autour de la Méditerranée occupe l’une des faces planes il y a peut-être des hommes qui habitent l’autre face, les pieds tournés vers les nôtres, ce sont les Antipodes la voûte céleste est une sphère la terre est immobile au centre de la sphère aurait le premier fait la distinction entre l’opinion commune de l’homme ordinaire et le savoir éprouvé du spécialiste Cette terre en forme de tronçon est isolée dans l’espace, ne repose sur rien, si elle ne tombe pas, c’est parce qu’elle occupe le centre d’une sphère, qui est la voute céleste, (la voûte céleste n’est plus un hémisphère) et comme elle n’a pas plus de raison de tomber dans un sens plutôt que dans un autre, elle reste en équilibre au centre de la sphère, donc au centre de l’univers; pour Anaximandre, notre monde n’est donc qu’un parmi d’autres, et comme eux, a son origine et sa fin dans ce qu’il appelle « l’infini », c-à-d l’   »illimité »; ce qui est à l’origine de tout est donc différent de ce qui se crée et donc le principe premier ne peut être simplement de l’eau, mais qque chose d’infini

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) cette terre en forme de tronçon est isolée dans l’espace, ne repose sur rien si elle ne tombe pas, c’est parce qu’elle occupe le centre d’une sphère, qui est la voute céleste, (la voûte céleste n’est plus un hémisphère) et comme elle n’a pas plus de raison de tomber dans un sens plutôt que dans un autre, elle reste en équilibre au centre de la sphère, donc au centre de l’univers

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) autour de cette Terre, isolée dans l’espace, tournent des roues gigantesques, dont les parois sont percées de trous laissant voir le feu qu’elles contiennent le soleil est le trou dans la paroi de la roue Soleil, la Lune, le trou dans la paroi de la roue Lune, et ce trou s’ouvre plus ou moins selon les jours (nuits) grâce à ces roues, le mouvement des astres se poursuit régulièrement et inexorablement autour de la terre; chaque mouvement est uniforme et circulaire il semblerait, anecdote, qu’Anaximandre ait construit d’ailleurs une maquette de son système du monde, mais en réalité cela révèle une évolution assez importante, puisque le soleil, les enfers, le fleuve océan, qui avaient avant le même statut, sont maintenant différenciés. ces roues n’ont pas la même taile, la roue soleil est beaucoup plus éloignée que la roue lune et les trous dans les parois ont des dimensions différentes; par ex, le trou soleil est aussi grand que la terre

Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximandre de Milet (610 – 547 av J.C.) pour Anaximandre, notre monde n’est donc qu’un parmi d’autres, et comme eux, a son origine et sa fin dans ce qu’il appelle « l’infini », c-à-d l’ « illimité » ce qui est à l’origine de tout est donc différent de ce qui se crée et donc le principe premier ne peut être simplement de l’eau, mais qque chose d’infini Ces trous laissent voir le feu que ces roues contiennent; le soleil est le trou dans la paroi de la roue Soleil, la Lune, le trou dans la paroi de la roue Lune, et ce trou s’ouvre plus ou moins selon les jours (nuits). Semblerait, anecdote, qu’Anaximandre ait construit d’ailleurs une maquette de son système du monde, mais en réalité cela révèle une évolution assez importante, puisque le soleil, les enfers, le fleuve océan, qui avaient avant le même status, sont maintenant différenciés. Ces roues n’ont pas la même taile, la roue soleil est beaucoup plus éloignée que la roue lune et les trous dans les parois ont des dimensions différentes; par ex, le trou soleil est aussi grand que la terre;; ce qu’il est important de retenir, c’est que les trois philosophes de Millet pensaient qu’il n’existait qu’une seule substance unqiue à l’origine du monde et ils se posaient la question : comment peut-elle prendre autant de formes différentes; c’est ce qu’on appelle la question du changement

Anaximène de Milet (585?– 546 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximène de Milet (585?– 546 av J.C.)

Anaximène de Milet (585?– 546 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximène de Milet (585?– 546 av J.C.) le troisième philosophe de Milet, Anaximène, lui, prétend que l’air ou le brouillard sont à l’origine de toute chose; l’eau est de l’air concentrée la terre, de l’eau plus concentrée encore il s’agit ici, comme pour le principe de « fluidité » chez Thalès, d’un principe « aérien »

Anaximène de Milet (585?– 546 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaximène de Milet (585?– 546 av J.C.) Philosophe grec, on sait très peu de choses de lui, probablement qu'il fut un élève d'Anaximandre et eut pour disciples Anaxagore et Diogène toutes ses œuvres, dont un traité « De la nature », ont été perdues. Il semble qu’il n’ait voulu se brouiller ni avec Thalès (LE Maître), ni avec Anaximandre (Son Maître) aussi inventa-t-il une théorie conforme aux conceptions de ses illustres prédécesseurs et selon laquelle la substance primordiale était l’Air cet élément avait l’avantage d’exister dans la nature comme l’Eau de Thalès et d’être invisible comme l’Apeiron d’Anaximandre !

Les premier philosophes de la nature Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les premier philosophes de la nature ce qu’il est important de retenir, c’est que les trois philosophes de Millet pensent qu’il n’existe qu’une seule substance unique à l’origine du monde et se posent la question : comment peut-elle prendre autant de formes différentes ? c’est ce qu’on appelle la question du changement

Antiquité : le monde grec Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Antiquité : le monde grec

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère De l’Ionie à l’Italie l’Ionie se fait conquérir par les Perses les Ioniens se réfugient dans l’autre partie civilisée de la grande Grèce, en Italie du sud et en Sicile c’est donc là que l’on va trouver les philosophes suivants, mais voyons d’abord les 2 philosophes Héraclite d’Ephèse Xénophane de Colophon ou d’Elée

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Héraclite, huile sur toile d'Hendrick ter Brugghen, 1628, Rijksmuseum (Amsterdam)

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.)

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) avance l’idée que l’élément primordial est le feu tout change constamment de forme; le changement est la réalité tout s’écoule, tout est en mouvement met l’accent sur les oppositions inhérentes au monde; le bien comme le mal ont leur place dans le monde; sans le jeu constant des contraires, le monde n’existerait point Dieu, ou le divin, est quelque chose qui englobe le monde entier; il utilise le mot grec : Logos, (raison), sorte de raison universelle qui gouverne ce qui se passe dans la nature le monde est éternel et il n’y a donc pas eu création du monde par un dieu

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Héraclite naît à Ephèse, son père, Blyson, est un descendant direct d’Androclès, le fondateur de la Colonie et lui même fils de Codros le tyran d’Athènes. grâce à cette illustre descendance, sa famille se paraît du titre de « Basileus ». En tant que fils aîné, Héraclite est donc destiné à devenir le magistrat suprême de la cité, mais il renonce à ce privilège en faveur de son frère… certainement parce qu’il méprise souverainement ses semblables et qu’il ne veut pas s’abaisser à s’occuper d’eux.

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) certains pensent qu’il n’a aucun « Maître » et qu’il ne doit qu’à lui même les connaissances qu’il a acquises au long de sa vie. Toutefois, il paraît presque certains qu’il profite de l’enseignement d’Hyppase de Métaponte et de celui de Xénophane d’Elée de plus, il est dans une certaine mesure influencé par les conceptions de Pythagore. En fait, c’est lui même qui se vante de ne jamais avoir eu de Maître et quand il se trouve obligé de consulter quelqu’un, il a coutume de dire : « Attendez que j’aille m’interroger moi-même ! ».

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) avance l’idée que l’élément primordial est le feu tout change constamment de forme; le changement est la réalité tout s’écoule, tout est en mouvement met l’accent sur les oppositions inhérentes au monde; le bien comme le mal ont leur place dans le monde; sans le jeu constant des contraires, le monde n’existerait point Dieu, ou le divin, est quelque chose qui englobe le monde entier; il utilise le mot grec : Logos, (raison), sorte de raison universelle qui gouverne ce qui se passe dans la nature le monde est éternel et il n’y a donc pas eu création du monde par un dieu Héraclite disait : nous ne pouvons pas descendre deux fois le même fleuve; Dieu est le jour et la nuit, l’hiver et l’été, la paix et la guerre, la faim et la sitiété; ce logos gouverne tout ce qui se passe dans la nature, il s’agit d’une loi universelle, commune à tous et chacun doit s’y référer; ce Logos est à l’origine de tout; le logos c’est l’unité de la nature; Héraclite identifie le Logos au feu; Logos signifie à la fois raison et langage et contient la notion de liaison; le Logos est donc le liant de la nature; la réalité est un flux incessant qui nous donne l’illusion de la réalité;

Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite d’Ephèse (540 - 480 av J.C.) Héraclite disait : nous ne pouvons pas descendre deux fois le même fleuve; Dieu est le jour et la nuit, l’hiver et l’été, la paix et la guerre, la faim et la satiété ce logos gouverne tout ce qui se passe dans la nature, il s’agit d’une loi universelle, commune à tous et chacun doit s’y référer; ce Logos est à l’origine de tout; le logos c’est l’unité de la nature Héraclite identifie le Logos au feu Logos signifie à la fois raison et langage et contient la notion de liaison le Logos est donc le liant de la nature; la réalité est un flux incessant qui nous donne l’illusion de la réalité

Xénophane de Colophon (520? – 480 av J.C.) ou Xénophane d’Elée Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Xénophane de Colophon (520? – 480 av J.C.) ou Xénophane d’Elée

Xénophane de Colophon (520? – 480 av J.C.) ou Xénophane d’Elée Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Xénophane de Colophon (520? – 480 av J.C.) ou Xénophane d’Elée philosophe et poète grec fils de Dixios ou d’Orthmène (son père n’est pas vraiment connu… pas plus que sa date de naissance), il naît à Colophon sur la côte ionienne une de ses principales occupations consiste à composer des satires qu’il chante à la fin des banquets pour se moquer de ses confrères. l’élément principal est la terre le soleil, les astres ne sont pas des dieux mais des pierres situées dans le ciel

Xénophane de Colophon (520? – 480 av J.C.) ou Xénophane d’Elée Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Xénophane de Colophon (520? – 480 av J.C.) ou Xénophane d’Elée la Terre plate est infinie et ne flotte ni sur l’eau comme le prétent Thalès, ni dans le vide comme le veut Anaximandre, elle n‘a pas de limites, ni sur les côtés, ni en dessous et s'étend dans toutes les directions. les astres : Soleil, Comètes, Planètes sont des nuées incandescentes. le mouvement des astres est rectiligne, donc les astres que l’on voit ne sont jamais les mêmes. Chaque soir, ils s'éteignent dans la mer ou le désert et il y a, par le fait même, une infinité de Soleils différents. le monde est issu de la Terre et retournera un jour à la Terre. Pour l’instant, il est fait d’un mélange de Terre et d’Eau avec des états intermédiaires constitués de boue. pour prouver les imbrications d’un de ces éléments dans l’autre, il a l’idée de faire référence aux fossiles de plantes, coquillages et poissons trouvés près de Syracuse.

Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Pythagore, détail de l'École d'Athènes de Raphaël, 1509

Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.)

Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) en 530 av J.C., Phytagore de Samos débarque à Crotone, dans le sud de l’Italie alors que Thalès et Anaximandre sont des géomètres, Pythagore lui, privilégie les nombres; s’oppose aux Milésiens les Milésiens, eux, pensent trouver dans un élément, c-à-d dans une substance, dans une réalité matérielle, l’origine de toutes choses (substantialisme) Phytagore prétend que la réalité ultime du monde se trouve dans les nombres (structuralisme); fonde une école, presque une secte, où les travaux sont réservés aux initiés théorème de Pythagore; harmonie dans les rapports des nombres la terre est sphérique, immobile au centre d’un univers sphérique; il s’agit de la forme parfaite, c-à-d celle où toutes les directions se valent le soleil et la lune sont aussi des sphères

Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Pythagore de Samos est souvent présenté comme le premier vrai mathématicien de l’histoire bien que représentant un personnage clef de cette discipline, on ne connaît pratiquement rien des travaux qu’il a effectivement réalisés puisqu’il ne subsiste aucune trace de ses écrits. Il est d’autant plus difficile de se faire une opinion que le personnage évoluait à la limite entre le scientifique et le religieux, s’entourant de secret et cultivant le mystère. certains de ses biographes en font même un personnage d’essence divine. Ne prétendit-il pas lui même que son nom signifiait « annoncé par la Pythie ». Si les historiens reconnaissent une assez bonne concordance entre les moments essentiels de sa vie, ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les dates qui peuvent différer parfois de plus de 20 ans… Et, à la limite, il arrive même qu’on en vienne à considérer le personnage et sa vie comme une simple légende.

Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) en 530 av J.C., Phytagore de Samos débarque à Crotone, dans le sud de l’Italie alors que Thalès et Anaximandre sont des géomètres, Pythagore lui, privilégie les nombres; s’oppose aux Milésiens fonde une école, presque une secte, où les travaux sont réservés aux initiés théorème de Pythagore; harmonie dans les rapports des nombres la terre est sphérique, immobile au centre d’un univers sphérique; il s’agit de la forme parfaite, c-à-d celle où toutes les directions se valent le soleil et la lune sont aussi des sphères Il s’agit d’un esnemble de croyances liées à Orphée (pouvoir initiatique de la musique, descente aux enfers,..); les Milésiens, eux, pensent trouver dans un élément, c-à-d dans une substance, dans une réalité matérielle, l’origine de toutes choses (substantialisme), Phytagore prétend que la réalité ultime du monde se trouve dans les nombres (structuralisme); de manière générale, soit s’attacher à l’idée d’une substance primordiale à partir des sensations des sens, soit essayer de treouyver sous les choses apparentes, une réalitéplus intelligible que sensible et souvent confondue avec le numérique; ex la musique et les rapports entre par exemple des cordes de la lyre qui est tétracorde; la plus grande corde a deux fois la longueur de la plus petite, la deuxième, une fois et demie la plus petite, la troisième vaut une fois et un tiers la plus petite; donc la progresion de la plus petite à la plus grande est si la petite vaut 1 : 1 – 4/3 – 3/2 – 2 ou inversément de la plus grande à la plus petite si la grande vaut 1 : 1 – 3/4 – 2/3 – 1/2; Pythagore a recherché d’où venait cette harmonie, cette beauté et il a constaté qu’il y avait harmonie quand intervenaient entre les rapports des nombres entiers; dans le cas de la lyre, les rapports sont construits avec les nombres 1-2-3-4 car si on prend par exemple la plus petite ayant une longueur de 6 (unités), on a dans l’ordre croissant 6 – 8 - 9 – 12 – et pour les rapports complémentaires, on a 12/9 = 4/3, 12/8 = 3/2, 12/6 = 2, 9/6 = 3/2, 8/6 = 4/3. De plus 1+2+3+4=10. Pythagore rajoute donc à l’arithmétique et à la géométrie, l’harmonie; Pythagore fonde en même temps l’acoustique, c-à-d l’étude des sons et des instruments qui la produisent C’est grâce aux « dissidents » qui quittent l’école que nous savons qu’on y mène des travaux sur une formulation mathématique des sons produits par une corde tendue

Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pythagore de Samos (532 – 497 av J.C.) il s’agit d’un ensemble de croyances liées à Orphée (pouvoir initiatique de la musique, descente aux enfers,..) les Milésiens, eux, pensent trouver dans un élément, c-à-d dans une substance, dans une réalité matérielle, l’origine de toutes choses (substantialisme) Phytagore prétend que la réalité ultime du monde se trouve dans les nombres (structuralisme); de manière générale, soit s’attacher à l’idée d’une substance primordiale à partir des sensations des sens, soit essayer de trouver sous les choses apparentes, une réalité plus intelligible que sensible et souvent confondue avec le numérique; ex la musique et les rapports entre par exemple des cordes de la lyre qui est tétracorde; la plus grande corde a deux fois la longueur de la plus petite, la deuxième, une fois et demie la plus petite, la troisième vaut une fois et un tiers la plus petite; donc la progresion de la plus petite à la plus grande est, si la petite vaut 1 : 1 – 4/3 – 3/2 – 2 ou inversément de la plus grande à la plus petite si la grande vaut 1 : 1 – 3/4 – 2/3 – ½ Pythagore a recherché d’où venait cette harmonie, cette beauté et il a constaté qu’il y avait harmonie quand intervenaient entre les rapports des nombres entiers; dans le cas de la lyre, les rapports sont construits avec les nombres 1-2-3-4 car si on prend par exemple la plus petite ayant une longueur de 6 (unités), on a dans l’ordre croissant 6 – 8 - 9 – 12 – et pour les rapports complémentaires, on a 12/9 = 4/3, 12/8 = 3/2, 12/6 = 2, 9/6 = 3/2, 8/6 = 4/3. De plus 1+2+3+4=10. Pythagore rajoute donc à l’arithmétique et à la géométrie, l’harmonie; Pythagore fonde en même temps l’acoustique, c-à-d l’étude des sons et des instruments qui la produisent c’est grâce aux « dissidents » qui quittent l’école que nous savons qu’on y mène des travaux sur une formulation mathématique des sons produits par une corde tendue

Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Illustration, détail de L'école d'Athène de Raphaël

Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.)

Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) quitte l’école de Pythagore au début du Vè s av J.C. tout ce qui existe a toujours existé l’être est le non-être n’est pas rien ne naît de rien il n’y a pas de réelle transformation les sens nous « trompent », ils ne saisissent que l’apparence; la raison nous convainct que tout cela ne peut exister 1er rationaliste Rien ne peut devenir autre chose que ce qu’il est; ses sens lui faisaient percevoir les choses autrement que sa raison mais il préférait se confier à sa raison car selon lui, les sens nous donnent une fausse image du monde; la raison est la source de toute connaissance du monde; moniste : la réalité est absolument une, quelque soit sa multiplicité de facade

Parménide d’Elée (515 - 450 avant J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 avant J.C.) le soleil est une boulle de feu la lune est une boulle pierreuse qui ne brille que du côté où le soleil l’éclaire la lumière vient du soleil et là où elle n’arrive pas, sur la terre comme sur la lune, il fait noir => l’obscurité n’est que l’absence de lumière Véritable révolution car jusque là, l’obscurité était matérielle, une sorte de brume sombre qui montait du sol le soir; avec Parménide, la lumière a une source, elle se déplace et là où l’obstacle l’empêche d’arriver, il fait noir; c’est donc une nouvelle image de la lumière; la physique fait un pas en avant, elle le doit à l’astro-physique; mais celle-ci sera bientôt interdite, sous peine de mort par la loi athénienne

Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) né à Élée (colonie grecque de l'Italie du sud), Parménide aurait eu comme Maîtres Anaximandre et le philosophe pythagoricien Aminias la tradition le considéra également, à tort ou à raison, comme un disciple de Xénophane de Colophon on croit qu'il fit partie d'une secte ou d'une communauté médicale, et qu'il rédigea les lois de sa ville natale.

Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) quitte l’école de Pythagore au début du Vè s av J.C. tout ce qui existe a toujours existé l’être est le non-être n’est pas rien ne naît de rien il n’y a pas de réelle transformation les sens nous « trompent », ils ne saisissent que l’apparence; la raison nous convainct que tout cela ne peut exister 1er rationaliste Rien ne peut devenir autre chose que ce qu’il est; ses sens lui faisaient percevoir les choses autrement que sa raison mais il préférait se confier à sa raison car selon lui, les sens nous donnent une fausse image du monde; la raison est la source de toute connaissance du monde; moniste : la réalité est absolument une, quelque soit sa multiplicité de facade

Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 av. J.C.) rien ne peut devenir autre chose que ce qu’il est ses sens lui font percevoir les choses autrement que sa raison mais il préfère se confier à sa raison car selon lui, les sens nous donnent une fausse image du monde la raison est la source de toute connaissance du monde adepte du monisme : la réalité est absolument une, quelque soit sa multiplicité de facade

Parménide d’Elée (515 - 450 avant J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 avant J.C.) le soleil est une boulle de feu la lune est une boulle pierreuse qui ne brille que du côté où le soleil l’éclaire la lumière vient du soleil et là où elle n’arrive pas, sur la terre comme sur la lune, il fait noir => l’obscurité n’est que l’absence de lumière Véritable révolution car jusque là, l’obscurité était matérielle, une sorte de brume sombre qui montait du sol le soir; avec Parménide, la lumière a une source, elle se déplace et là où l’obstacle l’empêche d’arriver, il fait noir; c’est donc une nouvelle image de la lumière; la physique fait un pas en avant, elle le doit à l’astro-physique; mais celle-ci sera bientôt interdite, sous peine de mort par la loi athénienne

Parménide d’Elée (515 - 450 avant J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Parménide d’Elée (515 - 450 avant J.C.) véritable révolution car jusque là, l’obscurité était matérielle, une sorte de brume sombre qui montait du sol le soir avec Parménide, la lumière a une source, elle se déplace et là où l’obstacle l’empêche d’arriver, il fait noir; c’est donc une nouvelle image de la lumière la physique fait un pas en avant, elle le doit à l’astro-physique mais celle-ci sera bientôt interdite, sous peine de mort par la loi athénienne

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclite Parménide les sens nous disent que la nature est en perpétuelle mutation tout se transforme nos sens sont fiables la raison dit que rien ne peut changer rien ne peut se transformer nos sens sont trompeurs

Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Originally from de.wikipedia

Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.)

Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) originaire de Sicile résoud l’antagonisme Parménide-Héraclite propose une synthèse des conceptioins des Milésiens l’hypothèse de départ : « une seule substance est à l’origine de tout » est fausse l’eau ne peut pas changer de nature (Parménide) mais en même temps nous devons croire ce que nous voyons (Héraclite) la nature dispose de 4 substances élémentaires la terre, l’air, le feu et l’eau mais pour quelles raisons ces éléments s’assemblent-ils et qu’est ce qui est à l’origine de leur séparation ? Si l’hypothèse était vraie,le fossé entre ce que nous dit la raison et ce que nous disent nos sens serait à jamais infranchissable; l’eau ne peut pas changer de nature mais ce que nous voyons c’est une nature en perpétuelle mutation => hypothèse de départ que la nature procède d’un seul élément est fausse; tout ce qui se meut dans la nature est dû au mélange et à la séparation de ces 4 éléments, seules changent les proportions; à la mort d’une fleur, celle-ci se transforme mais les 4 éléments qui la composent se séparent à nouveau mais les 4 éléments de base restent indemnes, inchangés; selon Empédocle, les 4 éléments sont éternels, il s’assemblent en diverses proportions pour former l’ensemble des êtres et des choses. Il explique ainsi la diversité observée par une unité sous-jacente et accessible à la raison et aux sens et résoud le problème de la diversité grâce aux combinaisons des 4 éléments; selon Empédocle, il y a 2 forces : l’amour qui unit les choses et la haine qui les séparent; il fait la différence entre un élément et une force

Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Empédocle fut à la fois philosophe, médecin, poète, physicien et démocrate il naît à Agrigente en 492 avant J.C. dans une famille noble et aisée. Son père s’appelait Méton et son grand père… Empédocle lui aussi.

Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) originaire de Sicile résoud l’antagonisme Parménide-Héraclite propose une synthèse des conceptioins des Milésiens l’hypothèse de départ : « une seule substance est à l’origine de tout » est fausse l’eau ne peut pas changer de nature (Parménide) mais en même temps nous devons croire ce que nous voyons (Héraclite) la nature dispose de 4 substances élémentaires la terre, l’air, le feu et l’eau mais pour quelles raisons ces éléments s’assemblent-ils et qu’est ce qui est à l’origine de leur séparation ? Si l’hypothèse était vraie,le fossé entre ce que nous dit la raison et ce que nous disent nos sens serait à jamais infranchissable; l’eau ne peut pas changer de nature mais ce que nous voyons c’est une nature en perpétuelle mutation => hypothèse de départ que la nature procède d’un seul élément est fausse; tout ce qui se meut dans la nature est dû au mélange et à la séparation de ces 4 éléments, seules changent les proportions; à la mort d’une fleur, celle-ci se transforme mais les 4 éléments qui la composent se séparent à nouveau mais les 4 éléments de base restent indemnes, inchangés; selon Empédocle, les 4 éléments sont éternels, il s’assemblent en diverses proportions pour former l’ensemble des êtres et des choses. Il explique ainsi la diversité observée par une unité sous-jacente et accessible à la raison et aux sens et résoud le problème de la diversité grâce aux combinaisons des 4 éléments; selon Empédocle, il y a 2 forces : l’amour qui unit les choses et la haine qui les séparent; il fait la différence entre un élément et une force

Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Empédocle d’Agrigente (490 - 430 av J.C.) si l’hypothèse était vraie, le fossé entre ce que nous dit la raison et ce que nous disent nos sens serait à jamais infranchissable l’eau ne peut pas changer de nature mais ce que nous voyons c’est une nature en perpétuelle mutation => hypothèse de départ que la nature procède d’un seul élément est fausse tout ce qui se meut dans la nature est dû au mélange et à la séparation de ces 4 éléments, seules changent les proportions à la mort d’une fleur, celle-ci se transforme mais les 4 éléments qui la composent se séparent à nouveau mais les 4 éléments de base restent indemnes, inchangés selon Empédocle, les 4 éléments sont éternels, il s’assemblent en diverses proportions pour former l’ensemble des êtres et des choses. Il explique ainsi la diversité observée par une unité sous-jacente et accessible à la raison et aux sens et résoud le problème de la diversité grâce aux combinaisons des 4 éléments selon Empédocle, il y a 2 forces : l’amour qui unit les choses et la haine qui les séparent; il fait la différence entre un élément et une force

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.)                                               

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.)

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) disciple d’Anaximène, Anaxagore, originaire d’Ionie, s’installe à Athènes; il ne souscrit pas non plus à l’idée, comme Parménide, que l’eau par ex. puisse se transformer en tout ce que nous voyons la nature est formée de minuscules morceaux invisibles à l’œil. Tout peut se diviser en parties encore plus petites; dans chacune d’elles, il y a une fraction du tout conçoit une sorte de force qui structure et donne forme aux êtres humains, aux animaux, aux plantes : l’intellect ou l’intelligence si je prends une cellule de ma peu, celle-ci révèlera l’état et la nature de ma peau mais aussi ceux de mes yeux, la couleur de mes cheveux, etc… chaque cellule de mon corps détient les informations détaillées de la composition des autres cellules de mon corps

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) pour lui, les corps célestes sont formés de la même matière que la terre; donc il n’est pas exclu que des hommes vivent sur d’autres planètes Anaxagore enseigne la science, il semble ignorer les travaux des Pythagoriciens et pour lui, la terre est encore plate, la lune est pierreuse il donne la première explication correcte des éclipses de soleil Anaxagore est condamné à mort et les Athéniens adoptent une loi vouant au même sort tout qui donnera un enseignement sur les choses du ciel Anaxagore est contraint de quitter la ville car on l’acce d’athéïsme, il a osé prétendre que le soleil n’est pas un dieu mais une pierre chauffée à blanc plus grande que le Péloponnèse ce qui est passible de mort, c’est l’étude de la nature des objets célestes, c’est donc l’astro-physique (il est le premier grec à parler du problème de la quadrature du cercle)

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Fils d’Hégésibule et bien qu’issu d’une famille riche, il parvint à bâtir sa richesse par ses propres moyens. il passa la première partie de sa vie en Ionie où il étudia les nouvelles disciplines qui venaient de se mettre en place dans les domaines de la Philosophie et des Sciences. bien que l'Ionie ait produit des « philosophes » comme Pythagore, de tels domaines de réflexion n’étaient toujours pas parvenus à toucher les penseurs athéniens il est possible d’affirmer qu’Anaxagore fut le premier à introduire la Philosophie à Athènes quand il se rendit dans cette ville en 480 av. J.C. Il eut ainsi parmi ses élèves Périclès, Euripide, Métrodore, Archélaos et sans doute Socrate… qui fut déçu par l’enseignement de son maître !

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) alors que l’Ionie est perse, la Sicile, harcelée par les Carthaginois et l’Italie aux mains des Romains, Athènes, qui a sauvé la Grèce, voit arriver Anaxagore disciple d’Anaximène, Anaxagore, originaire d’Ionie, ne souscrit pas non plus à l’idée, comme Parménide, que l’eau par ex. puisse se transformer en tout ce que nous voyons la nature est formée de minuscules morceaux invisibles à l’œil. Tout peut se diviser en parties encore plus petites; dans chacune d’elles, il y a une fraction du tout conçoit une sorte de force qui structure et donne forme aux êtres humains, aux animaux, aux plantes : l’intellect ou l’intelligence Si je prends une cellule de ma peu, celle-ci révèlera l’état et la nature de ma peau; mais aussi ceux de mes yeux, la couleur de mes cheveux, etc… chaque cellule de mon coprs détient les informations détaillées de la composition des autres cellules de mon coprs; Anaxagore venait d’Asie Mineure mais il s’installa à d’Athènes mais il fut contraint de quitter la ville car on l’accusait d’athéïsme, il avait osé prétendre que le soleil n’était pas un dieu mais une pierre chauffée à blanc plus grande que le Péloponnèse; pour lui, les coprs célestes sont formés de la même matière que la terre; donc il n’est pas exclu que des hommes vivent sur d’autres planètes

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) si je prends une cellule de ma peu, celle-ci révèlera l’état et la nature de ma peau mais aussi ceux de mes yeux, la couleur de mes cheveux, etc… chaque cellule de mon corps détient les informations détaillées de la composition des autres cellules de mon corps Anaxagore venait d’Asie Mineure, il s’installa à Athènes mais il fut contraint de quitter la ville car on l’accusait d’athéïsme, il avait osé prétendre que le soleil n’était pas un dieu mais une pierre chauffée à blanc plus grande que le Péloponnèse pour lui, les corps célestes sont formés de la même matière que la terre; donc il n’est pas exclu que des hommes vivent sur d’autres planètes

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Anaxagore enseigne la science, il semble ignorer les travaux des Pythagoriciens et pour lui, la terre est encore plate, la lune est pierreuse il donne la première explication correcte des éclipses de soleil l’enthousiasme de la jeunesse athénienne inquiète les autorités : quoi, des pierres dans le ciel, domaine des dieux ? Anaxagore est condamné à mort et les Athéniens adoptent une loi vouant au même sort tout qui donnera un enseignement sur les choses du ciel ce qui est passible de mort, c’est l’étude de la nature des objets célestes, c’est donc l’astro-physique

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) il a été le premier grec à parler du problème de la quadrature du cercle la quadrature du cercle est un problème classique de mathématiques apparaissant en géométrie. Il fait partie des trois grands problèmes de l'Antiquité, avec la trisection de l'angle et la duplication du cube. Dans le plus ancien texte mathématique retrouvé, le Papyrus Rhind (~1650 av. J.-C.), le scribe Ahmès proposait déjà une solution approchée du problème. Le premier scientifique grec à s'intéresser à la question a été Anaxagore de Clazomènes.

Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Anaxagore de Clazomènes (500 – 428 av J.C.) Le problème est de construire un carré de même aire qu'un disque donné à l'aide d'une règle et d'un compas (voir nombre constructible). Il remonte à l'invention de la géométrie et a occupé de nombreux mathématiciens aux cours des siècles Il remonte à l'invention de la géométrie et a occupé de nombreux mathématiciens aux cours des siècles. C'est en 1837 que Pierre-Laurent Wantzel démontre un théorème qui permet d'exhiber la forme des équations des problèmes impossibles à résoudre à la règle et au compas. Mais il faudra attendre jusqu'en 1882 pour que le mathématicien allemand Ferdinand von Lindemann démontre la transcendance de π pour appliquer le théorème de Wantzel au problème de la quadrature du cercle et ainsi démontrer qu'elle était impossible à réaliser L'approximation mentionnée dans le Papyrus Rhind

Leucippe (480 – 420 av J.C.) (de Milet, d ’Elée ou d’Abdère) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Leucippe (480 – 420 av J.C.) (de Milet, d ’Elée ou d’Abdère)

Leucippe (480 – 420 av J.C.) (de Milet, d ’Elée ou d’Abdère) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Leucippe (480 – 420 av J.C.) (de Milet, d ’Elée ou d’Abdère)

Leucippe d’Elée (480 – 420 av J.C.) (ou de Milet ou d’Abdère) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Leucippe d’Elée (480 – 420 av J.C.) (ou de Milet ou d’Abdère) on ne sait que peu de choses sur ce personnage et souvent, les éléments sont des plus contradictoires ainsi, il serait né à Milet, Elée, Abdère… ou même nulle part puisque certains prétendent qu’il n’a jamais existé. agé d’une trentaine d’années, il quitta sa patrie (laquelle ?) pour voyager à travers le monde. On le retrouva à Elée où il passa plusieurs années à assimiler parfaitement les idée de Zénon afin de… mieux les démolir ! il fit halte à Abdère où il fonda une Ecole. malheureusement, il eut la malchance d’y avoir un élève aussi brillant que Démocrite et la renommée de l’élève effaça la gloire du Maître.

Leucippe d’Elée (480 – 420 av J.C.) (ou de Milet ou d’Abdère) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Leucippe d’Elée (480 – 420 av J.C.) (ou de Milet ou d’Abdère) rejette la religion fonde sa connaissance du monde sur l’observation et le raisonnement pour certains, Leucippe était pythagoricien. fondateur de l'atomisme mais nous ne possédons aucune de ses œuvres à proprement parler : elles sont comprises dans celles de Démocrite, et il est pratiquement impossible de distinguer leurs idées respectives. L'existence même de Leucippe est sujette à caution : Lucrèce la nie, mais Aristote et Théophraste le citent explicitement comme étant à l'origine de la théorie atomiste. écarte tout mysticisme raisonnement de type : observation-raisonnement ex le morceau de bois que l’on casse en deux indéfiniment; d’où l’idée que les morceux d’une matière sont de la même nature que l’obet que l’on divise pour obtenir les morceaux; mais on ne peut pas diviser à l’infini

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.)

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.)

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) dernier grand philosophe de la nature, élève de Leucippe les changements dans la nature ne sont pas la conséquence d’une réelle transformation tout doit être constitué de minuscules éléments de construction, chacun pris séparément, éternel, solide, indivisible et immuable : les atomes Démocrite ne fait appel à aucune force ou esprit pour expliquer les phénomènes naturels; la seule chose à l’œuvre sont les atomes et le vide Démocrite, matérialiste et mécaniciste Ce qui est à la base de la constrcution du monde ne peut pas se subdiviser indéfiniment sinon on ne pourrait pas s’en servir comme élément de construction du monde; on obtiendrait si on pouvait les casser et les diviser une soupe et la nature finitait par perdre tout consistence; ces éléments doivent être éternels car rien ne nait du néant; tous les atomes sont massifs et solides sans être pour autant les mêmes; s’ils étaient identiques, on ne pourrait pas expliquer la variété des formes, aussi différentes que l’olivier, la peau, les cheveux, la violette; Démocrite pensait qu’il y avait une infinité d’atomes dans la nature; certains lisses et ronds, d’autres rugueux et crichus et c’est justement parce qu’ils ont des formes différentes qu’ils peuvent s’accrocher les uns aux autres ; quandun corps meurt, les atomes se séparent, se dispersent et se recombinent avec d’autres pour former de nouveaux coprs; un peu comme des Legos, on sait aujourd’hui que les atoomes sont formés de protons, neutrons, électrons et donc qu’ils ne sont pas la plus petite particule mais les physiciens aujourd’huis ont d’accord pour dire qu’il y a une limite et la plus petit brique de base est le quarkz, la corde ? Démocrite nec roit qu’à ce qui est matériel, c’est un matérialiste; il n’y a ayucune intention dans les mouvements, tout se produit dans la nature de façon mécanique,mais tout n’est pas accidentel, il y a une cause naturelle, uen cause dans les choses elles-mêmes; pour Démocrite, quand nous percevons qque chose, c’est à cause du mouvement des atomes dans le vide; quand je vois la lune, c’est que les atomes de la lune frappent mon œil (photons !!!); pour Démocrite, on peut aussi réduire l’âme à des atomes; ce sont des atomes ronds et lisses, les atomes de l’âme; à la mort, ils sont libérés et peuvent reformer une nouvelle âme; donc l’homme n’a pas une âme immortelle; tout s’écoule dans la nature comme le pensait Héraclite, les formes vont et viennent, et derrière ces coprs en mouvement, il existe qqueq éléments éternels et immuables qui ne s’écoulent pas ; les atomes; Démocrite a donc résolu le problème insoluble de la substance unique et du changement; il est finalement assez logique que la nature soit fondée sur quelques éléments qui eux ne changent jamais; l’atomisme est emprunt de substantialisme pcq il admet la que la réalité du monde est composée de corps minuscules formés d’une matière première, origine de toutes choses et de srtucturalisme pcq les atomes se différencient les uns des autres par leurs propiriétés mathématique (ex géométriques); les atomes de l’eau sont spériques et petis, ceux de l’huile sont spériques et gros, ceux du fer et du bois ont une forme spécifique, etc…

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Démocrite d’Abdère est surtout réputé pour sa théorie « atomique », et pourtant, il est aussi un excellent géomètre. on connaît toutefois quelques petites choses de sa vie fils d’Hégésistrate ou d’Athénocrite… ou encore de Damasippe…, il aurait vu le jour à Abdère … ou Milet, à une date variant entre 472 et 457 avant J.C. ! il était le plus jeune de quatre enfants. Ses deux frères se nommaient Hérodotos et Damasios, quant à sa sœur, l’histoire en a perdu le nom.

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) dernier grand philosophe de la nature, élève de Leucippe les changements dans la nature ne sont pas la conséquence d’une réelle transformation tout doit être constitué de minuscules éléments de construction, chacun pris séparément, éternel, solide, indivisible et immuable : les atomes Démocrite ne fait appel à aucune force ou esprit pour expliquer les phénomènes naturels; la seule chose à l’œuvre sont les atomes et le vide Démocrite, matérialiste et mécaniciste Ce qui est à la base de la constrcution du monde ne peut pas se subdiviser indéfiniment sinon on ne pourrait pas s’en servir comme élément de construction du monde; on obtiendrait si on pouvait les casser et les diviser une soupe et la nature finitait par perdre tout consistence; ces éléments doivent être éternels car rien ne nait du néant; tous les atomes sont massifs et solides sans être pour autant les mêmes; s’ils étaient identiques, on ne pourrait pas expliquer la variété des formes, aussi différentes que l’olivier, la peau, les cheveux, la violette; Démocrite pensait qu’il y avait une infinité d’atomes dans la nature; certains lisses et ronds, d’autres rugueux et crichus et c’est justement parce qu’ils ont des formes différentes qu’ils peuvent s’accrocher les uns aux autres ; quandun corps meurt, les atomes se séparent, se dispersent et se recombinent avec d’autres pour former de nouveaux coprs; un peu comme des Legos, on sait aujourd’hui que les atoomes sont formés de protons, neutrons, électrons et donc qu’ils ne sont pas la plus petite particule mais les physiciens aujourd’huis ont d’accord pour dire qu’il y a une limite et la plus petit brique de base est le quarkz, la corde ? Démocrite nec roit qu’à ce qui est matériel, c’est un matérialiste; il n’y a ayucune intention dans les mouvements, tout se produit dans la nature de façon mécanique,mais tout n’est pas accidentel, il y a une cause naturelle, uen cause dans les choses elles-mêmes; pour Démocrite, quand nous percevons qque chose, c’est à cause du mouvement des atomes dans le vide; quand je vois la lune, c’est que les atomes de la lune frappent mon œil (photons !!!); pour Démocrite, on peut aussi réduire l’âme à des atomes; ce sont des atomes ronds et lisses, les atomes de l’âme; à la mort, ils sont libérés et peuvent reformer une nouvelle âme; donc l’homme n’a pas une âme immortelle; tout s’écoule dans la nature comme le pensait Héraclite, les formes vont et viennent, et derrière ces coprs en mouvement, il existe qqueq éléments éternels et immuables qui ne s’écoulent pas ; les atomes; Démocrite a donc résolu le problème insoluble de la substance unique et du changement; il est finalement assez logique que la nature soit fondée sur quelques éléments qui eux ne changent jamais; l’atomisme est emprunt de substantialisme pcq il admet la que la réalité du monde est composée de corps minuscules formés d’une matière première, origine de toutes choses et de srtucturalisme pcq les atomes se différencient les uns des autres par leurs propiriétés mathématique (ex géométriques); les atomes de l’eau sont spériques et petis, ceux de l’huile sont spériques et gros, ceux du fer et du bois ont une forme spécifique, etc…

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) ce qui est à la base de la constrcution du monde ne peut pas se subdiviser indéfiniment sinon on ne pourrait pas s’en servir comme élément de construction du monde; on obtiendrait si on pouvait les casser et les diviser une soupe et la nature finitait par perdre tout consistence ces éléments doivent être éternels car rien ne nait du néant; tous les atomes sont massifs et solides sans être pour autant les mêmes; s’ils étaient identiques, on ne pourrait pas expliquer la variété des formes, aussi différentes que l’olivier, la peau, les cheveux, la violette Démocrite pensait qu’il y avait une infinité d’atomes dans la nature; certains lisses et ronds, d’autres rugueux et crichus et c’est justement parce qu’ils ont des formes différentes qu’ils peuvent s’accrocher les uns aux autres quand un corps meurt, les atomes se séparent, se dispersent et se recombinent avec d’autres pour former de nouveaux corps; un peu comme des Legos, on sait aujourd’hui que les atomes sont formés de protons, neutrons, électrons et donc qu’ils ne sont pas la plus petite particule mais les physiciens aujourd’huis sont d’accord pour dire qu’il y a une limite et la plus petit brique de base est le quarkz, la corde ? Démocrite ne croit qu’à ce qui est matériel, c’est un matérialiste; il n’y a ayucune intention dans les mouvements, tout se produit dans la nature de façon mécanique, mais tout n’est pas accidentel, il y a une cause naturelle, une cause dans les choses elles-mêmes

Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Démocrite d’Abdère (460-370 av J.C.) pour Démocrite, quand nous percevons qque chose, c’est à cause du mouvement des atomes dans le vide; quand je vois la lune, c’est que les atomes de la lune frappent mon œil (photons !!!) pour Démocrite, on peut aussi réduire l’âme à des atomes; ce sont des atomes ronds et lisses, les atomes de l’âme; à la mort, ils sont libérés et peuvent reformer une nouvelle âme; donc l’homme n’a pas une âme immortelle; tout s’écoule dans la nature comme le pensait Héraclite, les formes vont et viennent, et derrière ces corps en mouvement, il existe qques éléments éternels et immuables qui ne s’écoulent pas ; les atomes; Démocrite a donc résolu le problème insoluble de la substance unique et du changement; il est finalement assez logique que la nature soit fondée sur quelques éléments qui eux ne changent jamais; l’atomisme est emprunt de substantialisme pcq il admet que la réalité du monde est composée de corps minuscules formés d’une matière première, origine de toutes choses et de srtucturalisme pcq les atomes se différencient les uns des autres par leurs propiriétés mathématique (ex géométriques); les atomes de l’eau sont spériques et petis, ceux de l’huile sont spériques et gros, ceux du fer et du bois ont une forme spécifique, etc…

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère L’Astronomie les Grecs connaissent les travaux des astronomes égyptiens et des mages de Chaldée les Pythagoriciens ont enseigné qu’il faut penser le monde en observant, en raisonnant et en utilisant les nombres c’est avec les Grecs que l’astronomie devient une science en se mathématisant

Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.)

Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) au centre du monde se trouve un feu central, Zeus autour de ce feu sur des cercles concentriques, tournent la terre et l’anti-terre, diamétralement opposés centrés sur le feu, également de plus en plus éloignés, la lune, le soleil, Vénus, Mercure, Mars, Jupiter, Saturne et les étoiles fixes au delà de la sphère portant les étoiles fixes, le feu éternel les corps formant le monde se déplacent sur des cercles, forme parfaites, la plus harmonieuses (pythagoriciens) c’est le soleil qui éclaire la terre pendant la journée; pendant la nuit la lumière ne l’atteint pas => obscurité la lune reflète la lumière du soleil

Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) les étoiles fixes se déplacent ensemble fixées à la sphère la plus extérieure du monde les planètes ont un mouvement apparent par rapport aux étoiles du fait de la rotation de la terre autour du feu central et de la révolution des diverses planètes autour de celui-ci se développe donc un modèle mécanique de par un ensemble cohérent de mouvements géométriques la lune, le soleil, les 5 planètes, la terre, le feu central et… l’anti-terre => 10 corps célestes (1+2+3+4) la terre n’a pas vraiment une place privilégiée

Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) savant grec, élève de Pythagore, il aurait été le seul rescapé de l’incendie de l’Ecole de Crotone. il fut le premier à affirmer que la Terre n’était pas au centre de l’Univers mais qu’elle tournait, comme tous les autres astres, autour d’un feu central mais ses explications étaient plus mystiques que rationnelles.

Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) essaye de décrire comment la terre et les astres sont disposé pour constituer le monde ne cherche pas les principes comme les Milésiens mais une description géométrique permettant d’expliquer de de prévoir les mouvements les grecs connaissent les étoiles fixes et les étoiles mouvantes, les planètes; ils en connaissaient 5 : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne + soleil et lune les grecs définissent les positions des corps célestes à l’aide d’angles et non de distances

Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Philolaos de Crotone (470 – 398 av J.C.) Philolaos affine l'idée de ses prédécesseurs : il fait tourner les astres. Pour la première fois, la terre ne se trouve plus au centre du monde. Il est occupé par un feu central, qui nous est caché par une "anti-terre". Le Soleil est un miroir qui tourne en un an autour du feu central et nous en réfléchit la lumière. Le principe du mouvement des astres est ainsi acquis et l'année "terrestre" s'explique par rapport au soleil. Une cinquantaine d'année après Thalès, Pythagore découvre les propriétés des sons musicaux et notamment l'harmonie des proportions. Appliquant d'une manière spéculative sa théorie au "kosmos", il montre qu'il est, lui aussi régi par l'harmonie des nombres. Parménide, son élève, estime que la terre ne pouvait avoir qu'une forme parfaite, celle de la sphère.

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.)

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) part sur un modèle géocentrique les 7 planètes sont fixées sur des sphères concentriques de rayon de + en + grand (lune ayant le rayon le + petit) transparentes la sphère la + éloignée de la terre est celle sur laquelle sont attachées les étoiles fixes; elle fait un tour complet en 24h les axes des sphères qui portent les planètes ne sont pas colinéaires ce qui explique le mouvement moins régulier de celles-ci par rapport à celui des étoiles fixes système ingénieux tentant d’expliquer les mouvements des corps célestes mais aussi de les prévoir le phénomène des phases de la lune est expliqué

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Eudoxe de Cnide était le fils d’Aischines on sait qu’il voyagea jusqu’à Tarente pour y étudier avec Archytas qui était lui même un pythagoricien convaincu le problème de la « duplication du cube » passionnait Archytas et il est raisonnable de penser que l’intérêt manifesté par Eudoxe pour cette énigme fut provoqué par son illustre Maître.

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) il est principalement connu pour sa théorie dite des "sphères homocentriques". l'ébauche de cette théorie est probablement une création de Pythagore, que Platon a reprise ensuite dans son Timée. pour Eudoxe, les astres tournent tous autour de la Terre, qui est immobile : le Soleil, la Lune et toutes les planètes alors connues (Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne). les mouvements de chaque astre sont commandés par un groupe de sphères qui lui est propre. Le nombre de sphères dépend de l'astre considéré (3 pour la Lune, autant pour le Soleil, 4 pour chacune des planètes) ; mais le principe est le même à chaque fois :

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Chaque astre est enchâssé dans une sphère qui est centrée sur la Terre et animée d'un mouvement circulaire autour d'un de ses diamètres. Les deux extrémités de ce diamètre sont elles-mêmes fixées à une seconde sphère, également centrée sur la Terre et animée d'un mouvement circulaire autour d'un de ses diamètres (différent bien sûr du précédent). Cette seconde sphère elle-même, etc. Chaque sphère tourne à vitesse constante autour de son axe, mais les vitesses peuvent varier selon les sphères. Les étoiles bougent elles aussi selon Eudoxe, puisque pour lui la Terre est immobile. Elles sont fichées dans une sphère tournant d'Est en Ouest en 24 heures autour de l'axe des pôles de la Terre.

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) part sur un modèle géocentrique les 7 planètes sont fixées sur des sphères concentriques de rayon de + en + grand (lune ayant le rayon le + petit) transparentes la sphère la + éloignée de la terre est celle sur laquelle sont attachées les étoiles fixes; elle fait un tour complet en 24h les axes des sphères qui portent les planètes ne sont pas colinéaires ce qui explique le mouvement moins régulier de celles-ci par rapport à celui des étoiles fixes système ingénieux tentant d’expliquer les mouvements des corps célestes mais aussi de les prévoir le phénomène des phases de la lune est expliqué

Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eudoxe de Cnide (408 – 355 av J.C.)

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Résumé Milésiens Pythagoriciens Atomistes Astronomes Thalès : eau Anaximandre : infini Anaximène : air Héraclite d’Ephèse: feu - Logos Xénophane de Collophon : terre Empédocle d’Agrigente : les 4 éléments Phytagore : nombres Parménide d’Elée : raison Leucippe : observation raisonnement Démocrite : atomes Philolaos de Crotone : système pyrocentrique Eudoxe de Cnide : système géocentrique Anaxagore : force

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Résumé Modèle d’univers Forme de la terre Position de la terre Thalès terre = galette terre = bulle d’air dans l’eau Anaximandre terre = cylindre terre = immobile au centre d’une spère Pythagore terre = sphère terre = immobile au centre d’une sphère Parménide soleil = boule de feu lune = pierre Anaxagore terre = plate Philolaos terre = sphère terre n’est pas au centre de l’Univers c’est le feu Eudoxe terre = immobile au centre de l’Univers

Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.)                   

Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.)                   

Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) naît sur l’île de Cos fondateur de la médecine grecque tente d’expliquer la maladie et la santé de manière naturelle; avant, la cause était jugée surnaturelle (ex influence néfaste des étoiles) l’état de santé est naturel à l’homme quand on tombe malade, c’est parce que la nature sort de ses rails à cause d’un déséquilibre corporel ou spirituel le meilleur moyen de lutter contre la maladie consiste à vivre simplement et de manière mesurée; le chemin qui mène à la santé passe par la modération, l’harmonie et une âme saine dans un coprs sain

Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) il est le plus grand médecin de l’antiquité, considéré comme le père de la Médecine. probablement né sur Cos (ou Kos), une île de la mer Egée consacrée à Esculape qui y avait un temple il voyage beaucoup, à Athènes, en Thrace, en Thessalie, en Scythie et même d’après certains en Egypte et en Libye, avant de revenir s’installer dans son île pour y pratiquer et enseigner son « Art ».

Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hippocrate de Cos (460 - 377 av J.C.) naît sur l’île de Cos fondateur de la médecine grecque tente d’expliquer la maladie et la santé de manière naturelle; avant, la cause était jugée surnaturelle (ex influence néfaste des étoiles) l’état de santé est naturel à l’homme quand on tombe malade, c’est parce que la nature sort de ses rails à cause d’un déséquilibre corporel ou spirituel le meilleur moyen de lutter contre la maladie consiste à vivre simplement et de manière mesurée; le chemin qui mène à la santé passe par la modération, l’harmonie et une âme saine dans un coprs sain

Socrate-Platon-Aristote Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Socrate-Platon-Aristote à Athènes, où se concentre la vie culturelle, l’étude de la nature est supplantée par celle de l’homme et de sa place dans la société les pré-socratiques, les philosophes de la nature, s’intéressaient à l’analyse physique du monde, l’étude de la nature une vague de professeurs et philosophes originaires des colonnies grecques déferle sur Athènes : ils s’appellent les Sophistes Sophiste : signifie une personne cultivée et compétente; une condition sine qua non pour que la démocratie s’installe est que le peuple soit cultivé et sufisamment éclairé pour participer au processus démocratique; comme les philosophes de la nature, les Sophistes critiquent la mythologie mais ils rejettent aussi ce qui pour eux est pur spéculation sans objet; l’homme ne peut pas trouver de certitudes concernant les énigmes de la nature et de l’univers (scepticisme) mais il sait qu’il doit vivre avec les autres hommes; c’est pourquoi ils s’intéressent à l’homme et à la société, plutôt qu’à la nature

Socrate-Platon-Aristote Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Socrate-Platon-Aristote Sophiste : signifie une personne cultivée et compétente une condition sine qua non pour que la démocratie s’installe est que le peuple soit cultivé et sufisamment éclairé pour participer au processus démocratique comme les philosophes de la nature, les Sophistes critiquent la mythologie mais ils rejettent aussi ce qui pour eux est pur spéculation sans objet l’homme ne peut pas trouver de certitudes concernant les énigmes de la nature et de l’univers (scepticisme) mais il sait qu’il doit vivre avec les autres hommes c’est pourquoi ils s’intéressent à l’homme et à la société, plutôt qu’à la nature

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Socrate

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Socrate (470 – 399 av J.C.) a 20 ans quand Anaxagore est condamné à mort sa vie est surtout connue grâce à Platon, son disciple tâche/méthode de Socrate est de faire accoucher les esprits de pensées justes considéré comme le père de la philosophie occidentale et l’un des inventeurs de la philosophie morale. oblige les gens à réfléchir et fait semblant qu’il ne sait pas; ironie de Socrate décèle les faiblesses et les erreurs dans le raisonnement des Athéniens et les tourne en dérision est poussé par une voix divine en son for intérieur Socrate comparait sa philosophie à la maïeutique, l’art de faire accoucher; il posait des questions, discuttait, faisait comme s’il ne savait rien et amenait son interlocuteur à se rendre compte lui même petit à petit des failles dans son raisonnement; pour Socrate, la vraie connaissance ne peut venir que de l’intérieur de chacun; quand un homme se met à raisonner, il puise en lui-même les réponses; il est condamné à mort (boire la cigüe) pour notamment avoir refusé de participer à la condamnation à mort de concitoyens et de divulguer le nom d’opposants politiques; il aurait pu quitter Athènes, mais il plaçait sa conscience et la vérité au-dessus de tout et plus haut que sa propre vie

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Socrate (470 – 399 av J.C.) Socrate comparait sa philosophie à la maïeutique, l’art de faire accoucher il posait des questions, discuttait, faisait comme s’il ne savait rien et amenait son interlocuteur à se rendre compte lui même petit à petit des failles dans son raisonnement pour Socrate, la vraie connaissance ne peut venir que de l’intérieur de chacun quand un homme se met à raisonner, il puise en lui-même les réponses il est condamné à mort (boire la cigüe) pour notamment avoir refusé de participer à la condamnation à mort de concitoyens et de divulguer le nom d’opposants politiques il aurait pu quitter Athènes, mais il plaçait sa conscience et la vérité au-dessus de tout et plus haut que sa propre vie

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Socrate (470 – 399 av J.C.) Socrate, comme les Sophistes, s’intéresse à l’homme plus qu’à la nature, mais se différencie des Sophistes en ce qu’il ne se considérait pas comme un savant, mais comme un vrai philosophe un philosophe sait qu’il sait très peu celui qui sait ce qui est le bien fera aussi le bien, c’est pourquoi il est si important de parfaire ses connaissances Socrate est un rationaliste car il met sa foi dans sa raison sa mort révolte ses disciples, notamment le plus célèbre Platon Socrate disait qu’il ne savait qu’une seule chose, c’est qu’il ne sait rien; il est impossible d’être heureux si l’on agit contre ses convictions; qui sait comment être heureux fera tout pour être heureux, qui sait ce qui est juste fera ce qui est juste, car quel homme souhaite être malheureux ?

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) The School of Athens (detail) (1509). Fresco, Stanza della Segnatura, Palazzi Pontifici, Vatican

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) Philosophe, ami et disciple de Socrate, Aristoclès, dit Platon (le large) fut d'abord poète, dramaturge et politicien. Théodore de Cyrène lui enseigna les mathématiques. Il créa près d'Athènes, dans les jardins d'Akadêmos, "l'Académie" , une école de la philosophie et des sciences, au fronton de laquelle il fit inscrire : QUE NUL N’ENTRE ICI S’IL N’EST GÉOMÈTRE Il fut aussi le précepteur d'Aristote.

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) ce qui se met en place avec Socrate et Platon à Athènes, c’est l’organisation du raisonnement suivant des règles logiques qui vont désormais gouverner la pensée du monde occidental après la mort de Socrate, Platon qui a 29 ans, va passer quelques années chez les Pythagoriciens, en Sicile Quand il rentre à Athènes, son ami Eudoxe réalise un modèle d’univers avec 27 sphères concentriques Les Phytagoriciens envisagent en particulier, un système de sphères concentriques qui séduit Platon;quand Platon rentre à Athènes, son ami Eudoxe réalise au moyen de 27 sphères, un modèle qui rend compte des mouvements des astres, chaque sphère tournant d’un mouvement uniforme autour d’un axe fixé sur la suivante; les astronomes vont se consacrer à améliorer ce modèle car la perfection céleste leur interdit de s’intéresser à la nature des astres, à la cause de leur déplacement, et exclut, même en ce qui concerne la pure description des mouvements, tout ce qui remettrait en question la coupure entre ciel et terre en donnant à la terre un caractère céleste

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) les Phytagoriciens envisagent en particulier, un système de sphères concentriques qui séduit Plato quand Platon rentre à Athènes, son ami Eudoxe réalise au moyen de 27 sphères, un modèle qui rend compte des mouvements des astres, chaque sphère tournant d’un mouvement uniforme autour d’un axe fixé sur la suivante; les astronomes vont se consacrer à améliorer ce modèle car la perfection céleste leur interdit de s’intéresser à la nature des astres, à la cause de leur déplacement, et exclut, même en ce qui concerne la pure description des mouvements, tout ce qui remettrait en question la coupure entre ciel et terre en donnant à la terre un caractère céleste Les Phytagoriciens envisagent en particulier, un système de sphères concentriques qui séduit Platon;quand Platon rentre à Athènes, son ami Eudoxe réalise au moyen de 27 sphères, un modèle qui rend compte des mouvements des astres, chaque sphère tournant d’un mouvement uniforme autour d’un axe fixé sur la suivante; les astronomes vont se consacrer à améliorer ce modèle car la perfection céleste leur interdit de s’intéresser à la nature des astres, à la cause de leur déplacement, et exclut, même en ce qui concerne la pure description des mouvements, tout ce qui remettrait en question la coupure entre ciel et terre en donnant à la terre un caractère céleste

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) les Phytagoriciens envisagent en particulier, un système de sphères concentriques qui séduit Platon : esthétique et mathématique quand Platon rentre à Athènes, son ami Eudoxe réalise au moyen de 27 sphères, un modèle rendant compte du mouvement des astres Platon reste convaincu que le monde a été créé par un dieu et que la terre est au centre du monde; le monde fut engendré par la proportion que dieu réalisa : ce que le feu est à l’air, l’air l’étant à l’eau et ce que l’air est à l’eau, l’eau l’étant à la terre origine pythagoricienne : proportions mathématiques : bon, vrai, beau Les Phytagoriciens envisagent en particulier, un système de sphères concentriques qui séduit Platon;quand Platon rentre à Athènes, son ami Eudoxe réalise au moyen de 27 sphères, un modèle qui rend compte des mouvements des astres, chaque sphère tournant d’un mouvement uniforme autour d’un axe fixé sur la suivante; les astronomes vont se consacrer à améliorer ce modèle car la perfection céleste leur interdit de s’intéresser à la nature des astres, à la cause de leur déplacement, et exclut, même en ce qui concerne la pure description des mouvements, tout ce qui remettrait en question la coupure entre ciel et terre en donnant à la terre un caractère céleste

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) Platon reste convaincu que la terre est au centre du monde. Pour expliquer le mouvement apparent des astres et planètes sur le fond du ciel, il suppose qu'elles sont incrustées dans des sphères concentriques, qui se meuvent les unes par rapport aux autres autour de la terre. Cette dernière reste fixe. Seule la sphère extérieure des étoiles est immobile. L'absence de mouvement apparent favorisait cette thèse. Quelques 250 ans séparent Thalès de Platon; et pourtant quelle distance déjà parcourue! Nous sommes bien loin de la conception statique de l'univers de Thalès

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) publie la plaidoirie de Socrate Platon crée sa propre école de philosophie (distinction entre physique et philosophie n’est pas encore tout à établie) à l’extérieur d’Athènes, l’Académie (époque où vivait Eudoxe) Ne s’occupe pas tellement de physique , l’essentiel est dans le dialogue Timée s’intéresse aux rapports entre ce qui est éternel et immuable d’une part et ce qui s’écoule d’autre part (comme les pré-socratiques donc) recherche ce qui est vrai, beau et bon et essaye d’appréhender une réalité propre qui serait éternelle et immuable les Sophistes pensaient que les notions de bien et de mal étaient relatives et pouvaient changer selon les époques; la question du bien et du mal n’avait rien d’absolu; c’est cette conception que Socrate ne pouvait accepter

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) tout est tangible dans la nature et susceptible de se transformer, soumis à l’épreuve du temps et destiné à se dégrader et à disparaître, mais tout est fait d’après un moule, intemporel, éternel et immuable ce qui est éternel et immuable n’est pas quelque matière élémentaire comme les atomes des pré-socratiques mais des principes de caractère sprituel, donc abstraits Platon en déduit qu’il doit y avoir un nombre limité de “moules” qui sont par-dessus ou derrière tout ce qui nous entoure : il les appelle les idées monde des sens et le monde des idées On se rappelle Empédocle et Démocrite qui avaient montré que les phénomènes naturels étaient soumis au changement mais qu’il y avait quelque chose d’essentiel qui jamais ne changeait, les 4 éléments ou les atomes; derrière tous les hommes, les chevaux, les moutons, les fleurs, il y a l’idée de l’hoome, du cheval, l’idée du moton, l’idée de la fleur; il y a odnc une autre réalité derrière le monde des sens, le monde des idées; ce sont les modèles éternels et immuables à l’origine des différents phénomènes présents dans la nature; rien de ce qui existe dans le monde des sens ne dure; la raison s’applique à des objets de nature immuable et universelle, c’est pourquoi elle est immuable et éternelle; Platin s’intéressait fort aux mathématiques (cfr sa visite aux Pythagoriciens) parce que les rapports mathématiques ne changent jamais ce qui nous permet à nous hommes de prétendre à une vraie connaissance dans ce domaine; nos perceptions nous permettent donc d’avoir seulement de vagues interprétations alors que notre raisonnous conduit à la vrai connaissance; la somme des angles d’un triangle égalera toujours 180°. Platon adpote le système des 4 principes d’Empédocle mais il propose cette conception comme résultant d’un raisonnement lui même reflet de la nécessitéd’une proportion entre les principes => aspect à la fois esthétique et mathématique : caractéristique de Platon; cepandant Platon qui associe chaque principe à une figure géométrique qui est un polyèdre régulier, et donc la terre au cube (6 faces égales), le feu à la pyramide (4 faces égales), l’air à l’octaèdre (8 faces égales) et l’eau à l’isocaèdre (20 faces égales) siat bien qu’il y a un cinquième polyèdre, le dodécaèdre (12 faces égales) et donc Platon introduit un 5è élément, l’éther

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) on se rappelle Empédocle et Démocrite qui avaient montré que les phénomènes naturels étaient soumis au changement mais qu’il y avait quelque chose d’essentiel qui jamais ne changeait, les 4 éléments ou les atomes derrière tous les hommes, les chevaux, les moutons, les fleurs, il y a l’idée de l’hoome, du cheval, l’idée du moton, l’idée de la fleur; il y a odnc une autre réalité derrière le monde des sens, le monde des idées; ce sont les modèles éternels et immuables à l’origine des différents phénomènes présents dans la nature; rien de ce qui existe dans le monde des sens ne dure; la raison s’applique à des objets de nature immuable et universelle, c’est pourquoi elle est immuable et éternelle Platon s’intéressait fort aux mathématiques (cfr sa visite aux Pythagoriciens) parce que les rapports mathématiques ne changent jamais ce qui nous permet à nous hommes de prétendre à une vraie connaissance dans ce domaine; nos perceptions nous permettent donc d’avoir seulement de vagues interprétations alors que notre raison nous conduit à la vraie connaissance la somme des angles d’un triangle égalera toujours 180°. Platon adpote le système des 4 principes d’Empédocle mais il propose cette conception comme résultant d’un raisonnement lui même reflet de la nécessité d’une proportion entre les principes => aspect à la fois esthétique et mathématique : caractéristique de Platon cepandant Platon associe chaque principe à une figure géométrique qui est un polyèdre régulier, et donc la terre au cube (6 faces égales), le feu à la pyramide (4 faces égales), l’air à l’octaèdre (8 faces égales) et l’eau à l’isocaèdre (20 faces égales) siat bien qu’il y a un cinquième polyèdre, le dodécaèdre (12 faces égales) et donc Platon introduit un 5è élément, l’éther

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) l’homme le corps : domaine des sens l’âme : siège de la raison, qui n’est pas matérielle et qui donc peut voir le monde des idées l’âme a existé avant de venir habiter le corps quand elle se réveille dans un corps humain, un vague souvenir des idées ressurgit dans l’âme => d’où le désir de retrouver la vraie demeure de l’âme, l’éros ou amour l’âme sur les ailes de l’amour rejoindra sa demeure dans le monde des idées la plupart des hommes s’accrochent aux reflets des idées qu’ils perçoivent dans le monde sensible Platon pense que tous les phénomènes naturels ne sont que les ombres de forme ou d’idées éternelles La grande majorité des gens sont satisfaits de vivre parmiles ombres; ils croient que ces ombres sont la seule chose qui existe et n’ont pas pas conscience que ces ombres ne sont que des projections, ils en oublient le caractère immortel de leur âme; allégorie de la caverne; ceux qui sont restés dans la caverne ne croient pas que les ombres ne sont que le pâle reflet vacillant de choses bien réelles; ils maintiennent que la seule réalité est ce qu’ils voient et mette,nt à mort celui qui est sorti de la caverne (Socrate); le contraste entre l’obscurité de la caverne et la nature à l’extérieur est le même que celui qui existe entre le monde sensible et le monde des idées; l’allégorie de la caverne se touve dans le dialogue intitulé La République où Platin y brosse le portrait d’un état utopique, république gouvernée par les philosophes; comme la tête commande au corps, ce sont aux philosphes de gouverner la société

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Platon (427-347 av J.C.) la grande majorité des gens sont satisfaits de vivre parmi les ombres ils croient que ces ombres sont la seule chose qui existe et n’ont pas pas conscience que ces ombres ne sont que des projections, ils en oublient le caractère immortel de leur âme allégorie de la caverne : ceux qui sont restés dans la caverne ne croient pas que les ombres ne sont que le pâle reflet vacillant de choses bien réelles, ils maintiennent que la seule réalité est ce qu’ils voient et mettent à mort celui qui est sorti de la caverne (Socrate) le contraste entre l’obscurité de la caverne et la nature à l’extérieur est le même que celui qui existe entre le monde sensible et le monde des idées; l’allégorie de la caverne se touve dans le dialogue intitulé La République où Platon y brosse le portrait d’un état utopique, république gouvernée par les philosophes; comme la tête commande au corps, ce sont aux philosphes de gouverner la société

Héraclide de Pont (388 – 312 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclide de Pont (388 – 312 av J.C.)

Héraclide de Pont (388 – 312 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclide de Pont (388 – 312 av J.C.) il est né à Héraclea Pontica son père, Euthyphron, un notable de la ville était un descendant direct des fondateurs grecs de cette cité il étudia à Athènes dans la célèbre Académie fondée par Platon. Et lorsque ce dernier se rendit en Sicile en 360 av. J.C., il en assuma même la direction temporaire des documents permettent de savoir qu’il était plutôt très gros et toujours très richement vêtu et que les Athéniens avaient tendance à se moquer de lui il fut aussi élève d’Aristote et de Speusippe (le successeur de Platon à la tête de l’Académie) à la mort de Speusippe en 339 av. J.C., il y eut une sérieuse querelle de succession entre Xénocrate (choisi par le Maître), Ménédème et Héraclide. Xénocrate l’emporta de quelques voix, dès lors, Héraclide quitta Athènes et regagna Pont.

Héraclide de Pont (388 – 312 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héraclide de Pont (388 – 312 av J.C.) dissident de l’école de Platon propose deux idées repoussées par la science orthodoxe d’AThènes la terre tourne sur elle-même en un jour et non la sphère des fixes idée de relativité des mouvements Vénus et Mercure tournent autour du soleil au même moment, Aristote, qui devient élève de Platon quand celui-ci a 61 ans, pendant 20 ans, propose un modèle à 55 sphères propose donc que ce soit la terre qui tourne autour d’un axe, la sphère des fixes ne bougeant pas au lieu que ce soit la sphère des fixes qui tourne et la terre qui soit immobile; cette idée est l’idée de relativité desmouvements; mais que peut cet astronome esseulé par rapport à l’académie et au lycée !!!

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.)

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) médecin du roi de Macédoine, disciple de Platon, ami et précepteur d'Alexandre le Grand qui lui offrit d'ailleurs un éléphant, Aristote a joué un rôle décisif dans les débuts de la science et de la philosophie. vers l’année 350 av. J. C., il conçut une théorie sur l'Univers satisfaisant le bon sens. Pour tout observateur en général c'était le ciel évidemment qui semblait en mouvement.

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) originaire de Macédoine, fonde le Lycée à Athènes son époque est marquée par le renouveau de l'empire macédonien et le déclin de l'influence de la démocratie athénienne. C'est à Aristote que le conquérant Philippe II de Macédoine confiera l'éducation de son fils Alexandre le Grand, avalisant peut-être ainsi l'idée de Platon selon laquelle puisque les philosophes ne peuvent devenir rois, il convient que les rois deviennent philosophes (Lettre VII). s’intéresse surtout à la nature vivante premier grand biologiste alors que Platon n’utilisait que sa raison, Aristote utilise tous ses sens => place à l’observation => son apport à la physique et l’astronomie est plus important Aristote est un des premiers scientifiques à mettre par écrit le résultat de ses recherches résume ce que les philosophes de la nature avaient dit, met de l’ordre dans les concepts et fonde la logique comme science tout est repris dans l’oeuvre d’Aristote et occupe une place bien définie dans tout son édifice Aristote enseigne l’art de raisonner, de déduire, par des raisonnements sans contradictions, les conséquences de postulats de départ appelés principes; dans la formation qu’il dispensait, venait ensuite les mathématiques, ensuite la physique, les 8 livres de la physique (étude de la nature) dont les 4 premiers sont consacrés aux principes et les 4 derniers aux mouvements, pas uniquement mécaniques mais aussi chimiques par ex comme la congélation de l’eau qui est un mouvement par altération; Aristote élabore un langage scientifique propre à chacune des sciences; c’est la nature et elle seule qui constitue le vrai monde; Platon reste prisonnier selon Aristote d’une vision du monde mythique où l’homme projette ses représentations et les substitue au monde réel; Aristote publie un traité de physique en 8 livres

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Aristote enseigne l’art de raisonner, de déduire, par des raisonnements sans contradictions, les conséquences de postulats de départ appelés principes dans la formation qu’il dispensait, venait ensuite les mathématiques, ensuite la physique, les 8 livres de la physique (étude de la nature) dont les 4 premiers sont consacrés aux principes et les 4 derniers aux mouvements, pas uniquement mécaniques mais aussi chimiques par ex comme la congélation de l’eau qui est un mouvement par altération Aristote élabore un langage scientifique propre à chacune des sciences; c’est la nature et elle seule qui constitue le vrai monde Platon reste prisonnier selon Aristote d’une vision du monde mythique où l’homme projette ses représentations et les substitue au monde réel Aristote publie un traité de physique en 8 livres

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) publie un traité de physique en 8 livres, le plus haut moment de la pensée grecque 1er problème abordé : celui du nombre des principes la matière, la forme, la privation 2è livre : théorie de la causalité : 4 causes finale, matérielle, efficiente, formelle 3è livre : l’étude du mouvement : rapport entre le moteur et l’effet 4è livre : l’espace, le vide, le temps : le temps est le nombre du mouvement selon l’antérieur-postérieur le vide n’existe pas car sans corps naturel, il n’est pas de mouvement et hors du ciel, il n’y a aucun corps

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) 5è-> 8è livres : théorie du mouvement (accroissement/diminution, génération/dégénération, mouvement local/mouvement global) nécessairement, il y a un 1er moteur car tout est mû par qque chose puisqu’il n’y a pas d’effet sans cause; le moteur 1er est pris comme principe d’où part le mouvement et non comme cause finale admet la théorie des 4 éléments qui lui permet de comprendre la diversité et les transformations de la matière; il tirent compte des oppositions chaud-froid, sec-humide : le feu est chaud et sec l’air est chaud et humide l’eau est froide et hulide la terre est froide et sèche

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) pour Aristote, l’idée ou forme cheval n’existe pas en soi; la forme du cheval est constituée par les qualités propres du cheval, c-à-d ce que nous appelons l’espèce les formes sont présentes dans les choses comme la somme de leurs qualités particulières Aristote : rien ne peut exister dans la conscience qui n’ait d’abord été perçu par nos sens Platon : rien n’existe dans la nature qui n’ait d’abord existé dans le monde des idées pour Aristote, notre raison est vide avant que nos sens ne perçoivent quelque chose

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) la réalité est constituée de différentes choses qui prises séparément, sont elles-mêmes composées de forme et de matière matière : ce dont les choses sont faites forme : somme de ses qualités spécifiques la matière porte en elle la possibilité d’atteindre une certaine forme; la forme d’une chose nous renseigne sur ce qu’elle peut être mais aussi sur ses limites la force révèle ce que les choses sont en puissance quand la poule meurt, la forme cesse d’exister et reste uniquement la matière;

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) il y a plusieurs types de causes pour Aristote la vapeur d’eau contenue dans les nuages se refroidit et se condense en gouttes de pluie qui tombent sur la terre en vertu de la loi de la pesanteur cause finale : il pleut parce que les animaux et les plantes ont besoin d’eau pour croître et grandir = dessein cause matérielle : la vapeur d’eau se trouve là quand la vapeur d’eau se refroidit cause efficiente : la vapeur d’eau se refroidit cause formelle : la forme ou la nature de l’eau est de tomber chaque chose dans la nature a son utilité; Aristote voit l’eau comme une finalité tandis que nous la voyons comme une condition nécesaire;

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) s’attache à démontrer que toutes les choses dans la nature appartiennent à différents groupes eux-mêmes subdivisés en sous groupes fonde la logique comme science indique plusieurs règles strictes pour que des conclusions ou des preuves soient logiquement valables d’un côté les choses inanimées, de l’autre, les choses vivantes, eux-mêmes divisés en animaux et en haut de l’échelle, l’homme l’homme qui pense de manière rationnelle et détient là une parcelle de raison divine

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) les planètes sont mobiles par rapport aux étoiles fixes elles font toutes une révolution y compris le soleil dans le cerlce du Zodiaque, ensemble de 12 constellations; la ligne médiane étant l’écliptique

Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristote de Stagire (384 – 322 av J.C.) l’homme a à la fois Une âme de plante : âme végétative Une âme d’animal : âme sensitive Une âme de raison : âme intellective Aristote distingue 3 formes de bonheur vie de plaisir et de divertissement vie de citoyen vie de savant et de philosophe

Straton de Lampsaque (340 – 268 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Straton de Lampsaque (340 – 268 av J.C) Lampsaque (en grec ancien Λάμψακος / Lámpsakos), d'abord connue comme Pityussa (Πιτυοῦσσα / Pityoũssa) est une ancienne cité grecque d'Asie mineure, située sur la rive sud de l'Hellespont, en Troade. Elle est proche de l'actuelle Lapseki.

Straton de Lampsaque (340 – 268 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Straton de Lampsaque (340 – 268 av J.C) D'après Diogènes Laerce, il fut le précepteur à Alexandrie du futur roi Ptolémée Philadelphe de la dynastie des Ptolémée en Égypte. Pour le remercier celui-ci offrit au philosophe 80 talents. En Egypte Straton fit la connaissance vers 287 av J.C. d' Aristarque de Samos , le célèbre astronome et mathematicien, qui deviendra son élève. Vers 288 av JC, il regagna Athènes pour assumer la direction de l'école peripapeticienne fondée par Aristote , et située au Lycée près d'Athènes. Charge qu'il assuma pendant 18 ans jusqu'a sa mort autour de 269 av JC.

Straton de Lampsaque (340 – 268 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Straton de Lampsaque (340 – 268 av J.C) successeur d’Aristote à la tête du Lycée à Athènes s’écarte cependant d’Aristote dans le sens de la mesure et du quantitatif Il n’y a pas de lieux naturels, il refuse toute finalité aux phénomènes naturels ses idées disparaitront des cours de physique qui retrouvent alors leur pureté aristotélicienne

D’Athènes vers Alexandrie Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère D’Athènes vers Alexandrie a la mort d’Aristote, le monde grec a bien changé Alexandre est mort et ses généraux se partagent son immense empire s’étendant de la Méditérranée à l’Inde englobant l’Egypte et Bavylone Ptolémée se réserve l’Egypte et installe sa capitale à Alexandrie, construite par Alexandre, dont il fait le centre scientifique des savants grecs, le musée et la bibliothèque c’est là qu’Euclide rédige les 13 volumes de ses Eléments et que les Alexandrins vont mener des travaux de mesure nombreux ingénieurs vont construire les instruments permettant ces mesures; la mécanique va naître comme branche de la physique qui étudie les mouvements Musée = centre de recherches où les savants sont regroupés en 4 catégories : astronomes, écrivains, mathématiciens et médecins Bibliothèque n’est au départ qu’une dépendance du musée mais prend vite une grande importance (500.000 volumes au milieu du IIIè sicècle); les origines du Musée sont aristotéliciennes mais ses chercheurs vont s’illustrer dans des domaines où Aristote était le plus discret : mesures astronomiques, mathématiques, géographie; à Athènes dans la ligne de Platon et Aristote, la physique n’a plus guère de place; seuls sont à mentionner le fait que pour les Grecs, la géométrie dans l’espace est spérique; l’un des 2 points où l’axe coupe la sphère des fixes que l’on peut voir la nuit est un véritable repère qu’ils appellent l’étoile polaire; à Alexandrie par ex, on y mène des recherches sur les colorants, sur les métaux, que l’on n’appelle pas encore la chimie, et l’on y construit toutes sortes de mécaniques diverses pour les besoins de l’l’observation; Alexandrie est mieux dotée qu’Athènes en moyen financier pour assurer les coûts de la recherche, le Musée dispose de beaucouip plus de resources que l’Académie et le Lycée pour supporter la fabrication de tous les instruments nécessaires à l’expérimentation et à l’observation

D’Athènes vers Alexandrie Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère D’Athènes vers Alexandrie Musée = centre de recherches où les savants sont regroupés en 4 catégories : astronomes, écrivains, mathématiciens et médecins La Bibliothèque n’est au départ qu’une dépendance du musée mais prend vite une grande importance (500.000 volumes au milieu du IIIè sicècle) les origines du Musée sont aristotéliciennes mais ses chercheurs vont s’illustrer dans des domaines où Aristote était le plus discret : mesures astronomiques, mathématiques, géographie à Athènes dans la ligne de Platon et Aristote, la physique n’a plus guère de place; seuls sont à mentionner le fait que pour les Grecs, la géométrie dans l’espace est sphérique; l’un des 2 points où l’axe coupe la sphère des fixes que l’on peut voir la nuit est un véritable repère qu’ils appellent l’étoile polaire à Alexandrie par ex, on y mène des recherches sur les colorants, sur les métaux, que l’on n’appelle pas encore la chimie, et l’on y construit toutes sortes de mécaniques diverses pour les besoins de l’l’observation Alexandrie est mieux dotée qu’Athènes en moyen financier pour assurer les coûts de la recherche, le Musée dispose de beaucouip plus de resources que l’Académie et le Lycée pour supporter la fabrication de tous les instruments nécessaires à l’expérimentation et à l’observation

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Euclide (325 - 265 av J.C.) Euclide (d'après une peinture du XVIIIe siècle)

Euclide d’Alexandrie (325 - 265 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Euclide d’Alexandrie (325 - 265 av J.C.)

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Euclide (325 - 265 av J.C.) Euclide, considéré comme le plus éminent mathématicien de l’antiquité est connu essentiellement par son volumineux traité appelé « Les Eléments ». par contre on ne connaît pratiquement rien de sa vie, sinon qu’il enseigna à Alexandrie. Archimède aurait bien fait référence à Euclide dans « La Sphère et le Cylindre », mais le document original a disparu et même les dates avancées pour sa naissance et sa mort ne sont pas sûres. d’après certaines sources, arabes, Euclide serait le fils de Naucratès et il serait né à Tyr, mais les historiens pensent qu’il s’agit d’une simple fiction.

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Euclide (325 - 265 av J.C.) auteur des Éléments, qui sont considérés comme un des textes fondateurs des mathématiques modernes. les postulats entre 2 points passe une droite tout segment de droite peut être prolongé indéfiniment dans les 2 directions étant donné un point et un intervalle, it est toujours possible de construire un cercle dont le point est le centre et l’intervalle le rayon tous les angles droits sont égaux entre eux par un point exrérieur à une droite, on ne peut faire passer qu’une seule droite parallèle à la première

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.)

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.)

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Aristarque de Samos, en grec ancien Ἀρίσταρχος (env. 310–23 av. J.-C. né à Samos, en Grèce, est un astronome et un mathématicien. On sait peu de choses sur la vie d'Aristarque de Samos, sinon qu'il fut probablement l'élève de Strato de Lampsacos, au temps où celui-ci enseignait en Alexandrie. De ses écrits ne nous sont parvenus que l'ouvrage Sur les dimensions et des distances du Soleil et de la Lune. Il est fort probable qu'il ait écrit d'autres ouvrages disparus lors de la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie. Sa théorie sur l'héliocentrisme nous est connue grâce aux commentaires d'Archimède : « Vous n'êtes pas sans savoir que par l'Univers, la plupart des Astronomes signifient une sphère ayant son centre au centre de la Terre (...). Toutefois, Aristarque de Samos a publié certains écrits sur les hypothèses astronomiques. Les présuppositions qu'on trouve dans ses écrits suggèrent un univers beaucoup plus grand que celui mentionné plus haut. Il commence en fait avec l'hypothèse que les étoiles fixes et le Soleil sont immobiles. Quant à la terre, elle se déplace autour du soleil sur la circonférence d'un cercle ayant son centre dans le Soleil. » (Archimède, Préface du traité le sablier)

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Aristarque de samos est beaucoup mieux connu comme astronome que comme mathématicien, bien qu’étant les deux à la fois. il fut un élève de Straton de Lampsaque alors à la tête du Lycée d’Athènes créé par Aristote. Il y a peu de chance que ce soit à Athènes qu’Aristarque ait étudié avec Strato, mais bien plutôt à Alexandrie où ce dernier eut l’occasion de se rendre en 287 av . J.C. pour prendre la direction du Musée/Bibliothèque. Peu de temps après, Aristarque devint son élève.

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) propose un système héliocentrique (la terre tourne autour du soleil) mais que personne n’adoptera car paraît contraire à l’évidence : le soleil tourne autour de la terre qui est fixe effectue le premier des mesures des dimensions et des distances des corps célestes mesure de la distance terre-lune et terre-soleil reprend l’idée d’Héraclide de faire tourner la terre autour d’un axe passant par les pôles reprend les idées de Philolaos mais en enlevant le feu central et l’anti-terre Soleil est immobile au centre de l’univers; autour du soleil tourne sur une trajectoire circulaire située dans le plan de l’écliptique, la planète Mercure; plus loin tourne une 2è planète, Vénus, sur une orbite circulaire dans le même plan; puis vient la terre, puis les autres planètes, Mars, Jupiter, Saturne toujours sur des orbites circulaires dans l’écliptique; la terre tourne autour du soleil en 365, 25 jours et autour de son axe en 24h; la lune tourne autour de la terre sur une orbite circulaire; mars fait sa révolution autour du solei en 2 ans, Jupiter en 12 ans, Saturne en 30 ans; Il mesure le diamètre de la lune en utilisant le mécanisme des éclipses de lune c-à-d qd la lune est dans le prolongement de la ligne terre-soleil, de l’autre côté de la terre de telle sorte que celle-ci fait de l’ombre et que la lune se trouve entièrement dans cette zone et ce durant 4 heures; par ses mesures ill en déduit que le diamètre de la lune est ¼ de celui de la terre; il prouve aussi que la lune est une pierre sphérique, qu’elle tourne, qu’elle est plus petite que la terre; ensuite il mesure la distance de la terre à la lune et constate que cette distnace est 120 fois lediamètre lunaire et donc 30 fois le diamètre terrestre; ensuite il mesure que la distance terre-soleil est 20 fois plus grande que la distance terre-lune (en réalité Aristarque s’est trompé dans la mesuire de ces angles et la distance TS et 400 fois la distance TL

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Soleil est immobile au centre de l’univers; autour du soleil tourne sur une trajectoire circulaire située dans le plan de l’écliptique, la planète Mercure; plus loin tourne une 2è planète, Vénus, sur une orbite circulaire dans le même plan; puis vient la terre, puis les autres planètes, Mars, Jupiter, Saturne toujours sur des orbites circulaires dans l’écliptique; la terre tourne autour du soleil en 365, 25 jours et autour de son axe en 24h; la lune tourne autour de la terre sur une orbite circulaire; mars fait sa révolution autour du solei en 2 ans, Jupiter en 12 ans, Saturne en 30 ans; il mesure le diamètre de la lune en utilisant le mécanisme des éclipses de lune c-à-d qd la lune est dans le prolongement de la ligne terre-soleil, de l’autre côté de la terre de telle sorte que celle-ci fait de l’ombre et que la lune se trouve entièrement dans cette zone et ce durant 4 heures; par ses mesures il en déduit que le diamètre de la lune est ¼ de celui de la terre; il prouve aussi que la lune est une pierre sphérique, qu’elle tourne, qu’elle est plus petite que la terre; ensuite il mesure la distance de la terre à la lune et constate que cette distnace est 120 fois lediamètre lunaire et donc 30 fois le diamètre terrestre; ensuite il mesure que la distance terre-soleil est 20 fois plus grande que la distance terre-lune (en réalité Aristarque s’est trompé dans la mesuire de ces angles et la distance TS et 400 fois la distance TL

Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Aristarque de Samos (310 – 230 av J.C.) Pour la distance Terre-Soleil (T-S), il observe la lune lors d'un de ses quartiers exacts. L'angle Terre-Lune-Soleil est alors droit. Terre, Lune et Soleil dessinent un triangle rectangle TLS, rectangle en L. Il lui suffit de mesurer l'angle Soleil, Terre, Lune. Il en déduit alors un encadrement du rapport des distances Lune-Soleil et Terre-Soleil. Il trouve pour l'angle Soleil, Terre, Lune un angle presque droit (90° - 3°). Il démontre alors que la distance Terre-Soleil est environ 19 fois plus grande que la distance Terre-Lune. Malheureusement, sa mesure est gravement fausse. Seul des instruments précis qui n'apparaîtront que plus de mille ans plus tard permettront d'évaluer cet angle à 90° - 0,15°. Ce qui place le Soleil 20 fois plus loin.

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Ctésibios (? – 250 av J.C) était un ingénieur né au IIIe siècle av. J.-C. à Alexandrie. Il est considéré comme le fondateur de l'école des mécaniciens grecs d'Alexandrie dont la tradition se poursuivra avec Philon de Byzance, Héron d'Alexandrie et jusqu'à Vitruve. construit des mécaniques crée la pompe aspirante et foulante basée sur un cylindre dans le quel se déplace un piston aspirant et refoulant le liquide pompé une panoplie d’ingénieurs vont développer et construire des mécaniques car pour observer, il faut des instruments, pour expérimenter il faut des instruments : compas, goniomètre, (quart de cercle pourmesurer les angles), clepsydre (pour mesure le temps), leviers, poulies, treuils, cabestans, béliers, catapultes, tours d’assaut, …et la mécanique va commencer à voir le jour comme branche de la physique qui étudie les mouvements; dans toutes ces machines, le mouvement joue un rôle essentiel et les ingénieurs d’Alexandrie vont construire desmodèles astronomiques en bois en cuivre, en bronze et des instruments d’observation, ex les alidades munies de pinnules (petite planchette percé d’un trou, fixée à une extrémité de l’alidade, celle distante de l’œil, et donc proche de l’objet observé) qui leur permettront d’avancer dans leurs connaissances du monde

Ctésibios d’Alexandrie (? – 250 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Ctésibios d’Alexandrie (? – 250 av J.C) Entre le piston, l'hydraule, le clavier, la soupape, le monte-charge, la clepsydre, l'horloge musicale, le canon-à-eau et bien d'autres inventions, Ctésibios était un authentique génie. Ses inventions ont eu un retentissement majeur sur la civilisation occidentale. Il a laissé un ouvrage aujourd'hui perdu : Les Commentaires. On en connaît des bribes grâces à Héron d'Alexandrie, qui en a repris des fragments dans sa Pneumatique.

Ctésibios d’Alexandrie (? – 250 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Ctésibios d’Alexandrie (? – 250 av J.C) une panoplie d’ingénieurs vont développer et construire des mécaniques car pour observer, il faut des instruments, pour expérimenter il faut des instruments : compas, goniomètre, (quart de cercle pourmesurer les angles), clepsydre (pour mesure le temps), leviers, poulies, treuils, cabestans, béliers, catapultes, tours d’assaut, …et la mécanique va commencer à voir le jour comme branche de la physique qui étudie les mouvements dans toutes ces machines, le mouvement joue un rôle essentiel et les ingénieurs d’Alexandrie vont construire des modèles astronomiques en bois en cuivre, en bronze et des instruments d’observation, ex les alidades munies de pinnules (petite planchette percé d’un trou, fixée à une extrémité de l’alidade, celle distante de l’œil, et donc proche de l’objet observé) qui leur permettront d’avancer dans leurs connaissances du monde

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Archimède Domenico Fetti, 1620, Musée Alte Meister, Dresde (Allemagne)

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.)

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) le père d’Archimède était un astronome nommé Phidias, c’est Archimède lui-même qui fournit cette seule et unique information au sujet de son géniteur. un ami d’Archimède nommé Heracleides écrivit une biographie du célèbre savant, mais malheureusement elle fut perdue, si bien que les documents biographiques que l’on possède proviennent souvent de sources et références indirectes. Archimède naquit à Syracuse en Sicile. Certains auteurs rapportent qu’il visita l’Egypte dans sa jeunesse et que c’est au cours de ce déplacement qu’il inventa le dispositif ou « vis » qui porte son nom. Il s’agit d’une sorte de pompe rudimentaire mais efficace encore en usage en Egypte et dans de nombreux pays dans le monde. Il est plus que probable que lors de son séjour à Alexandrie, il eut l’occasion d’étudier les Mathématiques et la Géométrie avec les successeurs d’Euclide. Non seulement, il devait parfaitement maîtriser les connaissances dispensées dans ce centre intellectuel, mais en plus, on possède la preuve qu’il connaissait personnellement et parfaitement plusieurs des mathématiciens qui y enseignaient puisqu’il correspondit fréquemment avec eux. Par exemple, il considérait Conon de Samos, non seulement comme un habile mathématicien, mais aussi comme un ami intime. selon Plutarque, il apparaît comme certain qu’Archimède entretenait aussi des liens d’amitié très étroits avec la famille du Roi de Syracuse : Hiéron II.

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Archimède est un savant grec qui vécut à Syracuse (Sicile) de 287 av. J.-C. à 212 av. J.-C.. Il est connu pour ses multiples travaux scientifiques, théoriques ou pratiques, que ce soit en mathématique ou bien en physique. Parmi ces derniers, son Traité des corps flottants jette les bases de ce qui sera plus tard la science nommée hydrostatique. C'est notamment dans cet ouvrage qu'il étudie avec rigueur l'immersion d'un corps, solide ou fluide, dans un autre, de densité inférieure, égale. Le Théorème qui portera plus tard le nom du savant y est ainsi énoncé (ce théorème fut ensuite démontré au XVIème siècle).

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) en dehors d’Alexandrie, il y eut aussi d’autres ingénieurs, comme à Syracuse en Sicile Archimède va connaître le même sort que Straton Gloire et longévité à ses inventions techniques et à ses travaux en mathématiques mais oubli des ses apports à la physique il s’agit surtout de statique et d’hydrostatique (Traité des corps flottants) => déjà non positionné sur le terrain des mouvements aristotéliciens est en contradiction avec la physique d’Aristote comme l’était déjà Straton a propos des leviers ou du fameux principe d’Archimède, qui lui permet d’approcher la masse volumique son point de vue est résolument quantitatif et mathématisable et prend en compte les expériences et les observations

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) a imaginé une série impressionnante de machines vis d’Archimède a laissé de nombreux ouvrages de mathématiques fait l’étude de la balance et des leviers et des centres de gravité loi du levier : Rb1 = Mb2 (b1 et b2 = bras du levier, R charge résistante en A, M charge motrice en C, B point d’appui du levier, b1 = distance de R à B soit AB et b2, distance de M à B, soit BC) écrit 2 livres : de l’équilibre des figures planes et des corps flottants poussée d’Archimède : poussée verticale de sens opposé à l’apesanteur qu’un liquide exerce sur tout corps plongé dans un liquide fonde la discipline de la physique qui traite de l’équilibre flottant, l’hydrostatique R M B A C b1 b2 Si la mécanique est la partie de la physique qui étudie les mouvements, la statique est celle qui étudie les conditions du repos des corps et l’hydrostatique, celle de l’équilibre du flottant; on attribue ausis à Archimède, l’invention des mirois ardents; les grcs comprirent vite que la lumière se propage en ligne droite, que la lumière du jour est due au soleil, que la nuit il n’y a pas de ténèbres mais que tout simplement la lumière du soleil ne nous parveitn pas et que la lumière cumulée des étoiles et de la lune n’atteint pas une intensité suffisante pour nous permettre une vision aussi nette que opendant le jour; ils comprirent également les lois de la réflexion et avec ces 2 règles, ils purent construire des miroirs paraboliques

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) vis d’Archimède ou vis sans fin

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) La poussée d'Archimède est la force résultante exercée sur un corps plongé en tout ou en partie dans un fluide (liquide ou gaz) dans un champ de gravité. Cette force résulte de la variation de la pression du fluide avec la profondeur : la pression augmente lorsque l'on descend (effet de la gravité sur le fluide, voir l'article hydrostatiqu), donc la pression sur la face du bas d'un objet immergé est supérieure à la pression sur la face du haut, d'où une force globalement verticale dirigée vers le haut.

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de ce fluide une force (poussée) verticale, vers le haut dont l'intensité est égale au poids du volume de fluide déplacé (ce volume est donc égal au volume immergé du corps). Ayant découvert cette loi en prenant son bain, il se serait précipité nu dans les rues de la ville, en criant Eurêka!...Eurêka! (j'ai trouvé!... j'ai trouvé!). La poussée d'Archimède varie en fonction du volume immergé (Vi) du corps, de la masse volumique (r) du fluide,... (masse volumique : kg/m3) La poussée d'Archimède ne varie pas avec la profondeur (h) d'immersion lorsque le corps est totalement immergé, ce qui est étonnant (la pression n'est donc pas un facteur significatif de la poussée d'Archimède),...

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Dans son traité, La mesure du cercle, utilisant la méthode dite des périmètres, Archimède approche la circonférence du cercle par les périmètres de polygones réguliers inscrits et exinscrits et donne un bon encadrement de p en utilisant 96 côtés : 3,1410 < p < 3,1428 Par cette méthode et un encadrement de 3, Archimède établit : 3 + 10/71 < p < 3 + 1/7, d'où le fameux p = 22/7

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) En fait, le « nombre d'Archimède », p , n'avait pas encore le statut de nombre : Archimède entendait là le rapport L/d du périmètre du cercle à son diamètre : le périmètre du cercle (circonférence) est donc donné par L = p x d ou encore L = 2 x p x r. Ainsi : si désigne l'aire du disque de rayon r, de diamètre d, alors /r2 est comme L/d. C'est dire que l'aire d'un disque de rayon r est p x r2.

Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Archimède de Syracuse (287 – 212 av J.C.) la mécanique est la partie de la physique qui étudie les mouvements la statique est celle qui étudie les conditions du repos des corps l’hydrostatique, celle de l’équilibre du flottant on attribue aussi à Archimède, l’invention des mirois ardents les Grecs comprirent vite que la lumière se propage en ligne droite, que la lumière du jour est due au soleil, que la nuit il n’y a pas de ténèbres mais que tout simplement la lumière du soleil ne nous parveitn pas et que la lumière cumulée des étoiles et de la lune n’atteint pas une intensité suffisante pour nous permettre une vision aussi nette que opendant le jour; ils comprirent également les lois de la réflexion et avec ces 2 règles, ils purent construire des miroirs paraboliques

Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C)

Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Eratosthène est né à Cyrène en Libye parmi ses maîtres, on peut citer Lysanias de Cyrène, Ariston de Chios qui fut un élève de Zénon et aussi le philosophe et poète Callimaque né comme lui à Cyrène et qui devint le second directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie Eratosthène passa quelques années à Athènes pour y étudier. à la mort de Callimaque, vers 240, il devint le troisième bibliothécaire en titre.

Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C)

Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Ératosthène fut nommé à la tête de la bibliothèque d'Alexandrie vers -240 à la demande de Ptolémée III, pharaon d'Égypte, et fut précepteur de son fils. astronome passionné, on dit que, devenu aveugle, il se laissa mourir de faim, ne pouvant plus admirer les étoiles

Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Eratosthène de Cyrène (276 – 192 av J.C) mesure la terre, c-à-d le rayon terrestre dresse une carte des pays connus de l’Espagne à l’Inde où les latitudes sont correctes travaille sur les nombres premiers avec Archimède et Eratosthène, la physique n’est plus un ensemble de propositions hypoithétiques les physiciens peuvent maintenant connaître les dipmensions de l’univers, prévoir les éclipses et les positions des planètes; leur savoir est devenu une science

Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C)

Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) on ne connaît rien de la vie d’Hipparque, sinon le fait qu’il soit né à Nicée par contre, il existe des pièces de monnaie nicéennes frappées sous cinq empereurs romains différents entre 138 et 253 (après J.C.) et qui le représentent assis et contemplant un globe. Preuve qu’il fut un personnage très important. Et il est regrettable que l’on ne dispose que d’aussi peu d’informations sur la vie d’un homme aussi illustre.

Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C)

Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) divise le cercle en 306°, chaque angle d’1° en 60 minutes et chaque minute en 60 secondes (nombre 6 !) invente la trigonométrie : technique mathématique, très utile pour les astronomes, permettant de calculer certains éléments inconnus d’une figure géométrique à partir d’éléments connus (angles ou segments) de cette figure A l’époque d’Hipparque, alors que PtoléméeVII Phlométor règne sur l’Egypte, que Attales est roi de Pergame, que les armées romaines prennet Carthage (en avril 146) et Corinthe (en septembre 146) et que la face du monde va changer, l’hégémonie grecque étant relayée par l’hégémonie romaine, à cette époque où Alexandrie et Athènes sont enciore les centres culturels du monde, les astronomes grecs sont parvenus à décrire l’univers, à mesurer les dimensions, à prévoir la position des planètes et à compter les étoiles; mais il reste une incertitude fondamentale : quel est exactement la mécanique de l’univers; les idées de Philolaos et d’Aristarque sont depuis longtemps abandonnées; Le système d’Eudoxe, lui, n’est pas entièrement satisfaisant ; en effet il explique bien que les planètes tournent autour de la terre indépendamment du système solaire mais mais il ne rend pas compte du phénomène qui fait que Mercure, Vénus et Mars ont une luminosité un éclat qui varie fortemetn en cours d’année => ces planètes ne sont pas toujours pendant leur révolution à la même distance de la terre; les grecs inventèrent le système des excentriques;

Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Hipparque de Nicée (190 – 120 av J.C) A l’époque d’Hipparque, alors que PtoléméeVII Phlométor règne sur l’Egypte, que Attales est roi de Pergame, que les armées romaines prennet Carthage (en avril 146) et Corinthe (en septembre 146) et que la face du monde va changer, l’hégémonie grecque étant relayée par l’hégémonie romaine, à cette époque où Alexandrie et Athènes sont encore les centres culturels du monde, les astronomes grecs sont parvenus à décrire l’univers, à mesurer les dimensions, à prévoir la position des planètes et à compter les étoiles mais il reste une incertitude fondamentale : quel est exactement la mécanique de l’univers les idées de Philolaos et d’Aristarque sont depuis longtemps abandonnées; le système d’Eudoxe, lui, n’est pas entièrement satisfaisant ; en effet il explique bien que les planètes tournent autour de la terre indépendamment du système solaire mais mais il ne rend pas compte du phénomène qui fait que Mercure, Vénus et Mars ont une luminosité un éclat qui varie fortemetn en cours d’année => ces planètes ne sont pas toujours pendant leur révolution à la même distance de la terre; les grecs inventèrent le système des excentriques;

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Synthèse système géocentrique avec la terre comme centre du monde 2 systèmes 1er système : le soleil tourne autour de la terre et Mars aussi; si la distance terre-Mars varie, il faut que la circonférence parcourue par Mars soit centrée non sur la terre mais sur un point précis situé quelque part entre la terre et le soleil; c’est le système des excentriques 2ème système : mais les planètes tournent autour d’un point qui lui tourne autour du centre du monde le mouvement de chaque planète se décompose en 2 mouvements : le déférent (mouvement d’un point qui parcourt le cercle) et l’épicycle (mouvement de la planète qui parcourt un cerncle sur ce point)

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Les Romains ni en physique ni en astronomie, les Romais ne furent spécialement actifs; ils entrèrent en réalité en contact avec les Grecs, notamment lors du siège de Syracuse en 212; ils comprirent la supériorité intellectuelle des Grcs, l’admirèrent et s’efforcèrent d’en tirer parti pas pour comprendre le monde mais pour le dominer le seul nom important pour notre histoire depuis l’arrivée des Romains en grèce jusqu’à la chute de l’Empire romain est celui de Claude Ptolémée, Grec et qui apublié ses travaux en langue grecque

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Lucrèce (98 – 55 av J.C)

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Lucrèce (98 – 55 av J.C) Titus Lucretius Carus ou Lucrèce est un poète et philosophe latin qui vécut au premier siècle avant l'ère chrétienne. Les dates exactes de sa naissance et de sa mort ne nous sont pas connues, on les situe généralement entre 98 et 54 av. J.-C. Les circonstances de sa vie et ses principaux événements restent également

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Lucrèce (98 – 55 av J.C) De natura rerum long poème en 6 livres il constitue une traduction, au sens où on l'entendait à l'époque, de la doctrine d'Epicure Lucrèce n'a pas la prétention de créer de nouveaux concepts, mais de traduire Epicure, c'est à dire, selon l'acception ancienne du mot traducere, de transmettre le système épicurien, alors vieux d'environ deux siècles. fait référence à Thalès de Milet s’oppose à Aristote en admettant l’existence du vide; il reprend les idées des atomistes (Leucippe, Démocrite) : le monde est formé de vide dans lequel se trouvent les atomes dont les combinaisons produisent les différents corps que l’homme connait par ses sens le mouvement des atomes dans l’espace produit le temps

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Autres idées… à Alexandrie et à Rome, apparraissent de nombreux mouvements et courants de pensée étrangers aux pensées et traditions grecques les descendants de Platon et d’Aristote continuent à diffuser le rationalisme grec soit niant l’existence des dieux, soit admettant une divinité suprême abstraite comme le 1er moteur d’Aristote soit en faisant appel à tous les dieux de l’Olympe mais comme images poétiques (Lucrèce)

Autres idées…mysthiques Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Autres idées…mysthiques les religions pharaoniques, de la Judée, de la Perse influence des astres sur la vie des hommes relation mystériesues entre le Ciel et la Terre l’arrivée des pensées mystiques orientales (don’t le christianisme) dans les centres intellectuels de la Romania va non seulement ne rien apporter de significatif en physique et en astronomie mais va même contribuer à bloquer relativement la pensée scientifique 7 planètes donc 7 objets sur terre reliés aux planètes, quant aux Les métaux : or-soleil, argent-lune, vif argent-Mercure, étain-Vénus, plomb-Saturne, cuivre-Jupiter, fer-Mars Au début de l’Empire romain, il y a bien un vingtaine de courants religieus ou mystiques sur le marché des croyances

Autres idées…mysthiques Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Autres idées…mysthiques 7 planètes donc 7 objets sur terre reliés aux planètes, quant aux Les métaux : or-soleil, argent-lune, vif argent-Mercure, étain-Vénus, plomb-Saturne, cuivre-Jupiter, fer-Mars au début de l’Empire romain, il y a bien un vingtaine de courants religieus ou mystiques sur le marché des croyances

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C)

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Edfou (Behdet, Apollinopolis Magna) est le plus grand et important temple de la Dynastie des Ptolémées

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) grec plus ingénieur que physicien publie de nombreux ouvrages techniques construit une machine, espèce de tourniquet animé par un jet de vapeur d’eau première rencontre d’un physicien avec un rapport possible entre chaleur et mouvement

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) seule certitude, Héron vit à Alexandrie et travaille dans la fameuse bibliothèque de celui qui aurait été le plus grand ingénieur de toute l’Antiquité, on ignore pratiquement tout. Y compris, et surtout, l’époque à laquelle il vécut. Selon les historiens, les estimations varient entre le IIème siècle avant et le IIIème siècle après Jésus-Christ ! en une douzaine d’ouvrages, il rassemble TOUT ce que les Grecs connaissent dans le domaine de la technologie et il se permet d’y ajouter quelques inventions personnelles. soit au total un catalogue de près de 100 machines, parfaitement décrites et illustrées de planches précises. 

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère                           Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C)  

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) En mathématiques On attribue à Héron d'Alexandrie plusieurs formules mathématiques dont une de calcul de l'aire d'un triangle à partir de la longueur de ses côtés (la formule de Héron), ainsi qu'une autre permettant d'approcher la racine carrée de n'importe quel nombre de manière récursive. Il fut aussi dans Stereometrica l'auteur de formules de mesures de longueur, de surface et de volume pour des objets en trois dimensions. Les recherches mathématiques de Héron d'Alexandrie visaient principalement l'aspect pratique de la mesure des objets. Formule pour calculer l'aire d'un triangle : Soit ABC un triangle quelconque ayant pour côtés a , b et c. Soit p le demi-périmetre de ce triangle, c'est-à-dire p = (a + b + c) / 2. Soit A l'aire du triangle. A2 = p(p − a)(p − b)(p − c) NB : L'aire est élevée au carré dans cette formule !

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) En optique Héron l'Ancien étudie dans Catoptrica la lumière et ses réflexions. Il énonce ainsi les principes de réflexion de la lumière (principes guidés par la règle selon laquelle la nature choisit toujours le plus court chemin). Il croyait à l'époque que la vision était possible grâce à des rayons lumineux émis par les yeux et se propageant à une vitesse infinie.

Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Héron d’Alexandrie (? - 65 ap J.C) En mécanique et en pneumatique Héron d'Alexandrie a conçu de nombreuses machines hydrauliques. Il est à l'origine de l'Éolipyle, machine pneumatique constituée d’une sphère fixée sur un axe et équipée de deux tubes coudés sortant de manière opposée ; en chauffant l’eau contenue dans la sphère métallique la vapeur d’eau formée donnait en s’échappant un mouvement de rotation à la sphère.

Pline l’Ancien (23 – 79 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pline l’Ancien (23 – 79 ap J.C)

Pline l’Ancien (23 – 79 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Pline l’Ancien (23 – 79 ap J.C) il est né en 23 après J.-C. à Novum Comum (Côme), et mort en 79 à Stabies, près de Pompéi, lors de l'éruption du Vésuve il adopte son neveu Gaius Plinius Caecilius Secundus qui prend le nom de Pline le Jeune en 79 après J.-C. écrit une monumentale histoire naturelle en latin en 37 livres, très utile pour l’histoire des sciences ce document a longtemps été la référence en matière de connaissances scientifiques et techniques. Pline a compilé le savoir de son époque sur des sujets aussi variés que les sciences naturelles, l'astronomie, l'anthropologie, la psychologie ou la métallurgie.

Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C)

Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) astronome très actif, il publie d’importants traités notamment les harmoniques, ouvrage à la fois mathématique et physique concernant les rapports numériques et leur signification musicale, une optique et deux livres d’astronomie son ouvrage le plus connu est l’amalgeste qui sera LE livre d’astronomie pendant 15 siècles l’Almageste (en grec, Η μεγάλη Σύνταξις, Le grand traité). Ptolémé n’apporte rien de nouveau mais il élabore une synthèse complètes de l’astronomie grecque en reprenant le principe ds déférents et des épicycles Ptolémée donne du monde une vaste description mathématique où le mouvement de chaue planète est décrit de manière très détaillée; il fixe quand il le faut pour que la description soit le plus détaillée possible un 2è épicycle sur le 1er, ce qui fait du cosmos une grande machine mécanique, mais l’essentiel est de faire des prévisions détaillées; Après, plus rien pendant 15 siècles; signalons le Concile de Nicée, convoqué par l’empereur Constantin : la communauté chrétienne étant devenue très impotante et puissante, on y parle bien plus de métaphysique que de physique et on y fixe la date de la fête de Pâques : le dimanche de Pâques sera dorénavant le 1er dimanche suivant la première pleine lune du printemps; ce sera l’activité principe des astronomes à partir de ce moment là de calculer ce dimanche basé sur un repaire lunaire alors qu’était adopté depuis Jules César le calendrier solaire; on peut juste encore mentioner Boèce (500) qui publie un exposé des théories sur les rapports harmoniques et qui concerne l’accoustique mais dont la plupart des grands textes grecs sont absents

Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) Ptolémée donne du monde une vaste description mathématique où le mouvement de chaque planète est décrit de manière très détaillée; il fixe quand il le faut pour que la description soit la plus détaillée possible un 2è épicycle sur le 1er, ce qui fait du cosmos une grande machine mécanique, mais l’essentiel est de faire des prévisions détaillées;

Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) L'épicycle est un composant essentiel du système astronomique de Ptolémée (IIe siècle) (système géocentrique qui sera utilisé jusqu'à Copernic (XVIe siècle) au moins) Pour expliquer les mouvements des planètes (ou astres errants), qui semblent parfois rétrograder, les astronomes grecs introduisent au cours du -IIIe siècle l'épicycle : il s'agit d'un cercle dont le centre décrit un cercle appelé déférent, qui (dans la première ébauche du système en tout cas) est centré sur la Terre. Ce système remplace progressivement celui des "sphères homocentriques" d'Eudoxe de Cnide, qui avait la faveur d'Aristote (-IVe s.) mais qui supposait à tort que les planètes étaient à une distance constante de la Terre. L'introduction de l'équant par Ptolémée (IIe siècle ap. JC) permet d'améliorer le modèle, notamment en rendant mieux compte des vitesses apparentes des planètes.

Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C) Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Claude Ptolémée (100 – 170 ap J.C)

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Résumé Physique, Cosmologie, : étude de tous les phénomènes du monde accessibles aux sens : les philosophe de la nature : Milésiens (Thalès-Anaximandre, Anaximène), les Pythagoriciens (Pythagore), Héraclite, Xénophane, Parménide, Empédocle, Anaxagore, les Atomistes (Leucippe, Démocrite) Astronomie, Temps : Philolaos, Eudoxe, Aristarque, Ptolémée Philosophie morale : Socrate Philosophie et Science : Platon Causalité, Mouvement, Espace, Vide : Aristote, Héraclide Dynamique, Statique, Hydrostatique : Mécanique : Stésibios, Archimède, Eratosthène, Héron Trigonométrie : Hipparque Géométrie : Euclide les métaux : les Romains

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Et après …? après, plus rien pendant 15 siècles; signalons le Concile de Nicée, convoqué par l’empereur Constantin : la communauté chrétienne étant devenue très impotante et puissante, on y parle bien plus de métaphysique que de physique et on y fixe la date de la fête de Pâques : le dimanche de Pâques sera dorénavant le 1er dimanche suivant la première pleine lune du printemps; ce sera l’activité principe des astronomes à partir de ce moment là de calculer ce dimanche basé sur un repaire lunaire alors qu’était adopté depuis Jules César le calendrier solaire; on peut juste encore mentioner Boèce (500) qui publie un exposé des théories sur les rapports harmoniques et qui concerne l’accoustique mais dont la plupart des grands textes grecs sont absents

Une brève histoire de la Physique Février-Mars 2007 Alain Bruyère Sources Wikipedia, Grands Scientifiques (Internet) Penser le Monde - Une histoire de la Physique jusqu’en 1900 (Jean Baudet) Vuibert Une histoire de la Physique sans les équations (Jean-Pierre Maury) Vuibert Une petite histoire de la Physique (Isabelle Desit-Ricard) L’esprit des Sciences