Les seuils: une invitation à l’hospitalité du livre
Réjouissances de l’atelier Jeudi: seuils romanesques (découverte du texte et rappel théorique) Vendredi: groupement de documents autour du la problématique « fiction et Histoire ». Rédaction des rapports d’atelier
Fiction Fiction /non fiction Cohn : a. fiction =mensonge ; b. fiction = genre littéraire voire régime de littérarité (le fictionnel VS factuel) cf. Judith Cohn, Le propre de la fiction, Le Seuil, coll. " Poétique ", 2001 pour la trad.fr.
Histoire histoire vécue par les hommes ≠ Histoire : genre = manière dont les historiens cherchent à maîtriser cette histoire et à la penser et à l’expliquer. « Il est vrai que l’Histoire est un arrangement du passé, soumis aux structures sociales, idéologiques, politiques dans lesquelles vivent et travaillent les historiens, il est vrai que l’histoire a été et est encore, ici et là dans le monde, soumise à des manipulations conscientes de la part des régimes politiques ennemis de la vérité. Le nationalisme, les préjugés de toutes sortes pèsent sur la façon de faire l’Histoire. », Jacques Le Goff, Histoire et mémoire, Gallimard, 1988, p. 10
Mémoire La mémoire : est « la matière première de l’histoire mentale, orale ou écrite, elle est le vivier où puisent les historiens. Parce que son travail est le plus souvent inconscient, elle est en fait plus dangereusement soumise aux manipulations du temps et des sociétés qui pensent que la discipline historique elle-même. Cette discipline vient d’ailleurs à son tour alimenter la mémoire et rentre dans le grand processus dialectique de la mémoire et de l’oubli que vivent les individus et les sociétés. L’historien doit être là pour rendre compte de ces souvenirs et de ces oublis, pour les transformer en une matière pensable, pour en faire un objet de savoir. Trop privilégier la mémoire c’est s’immerger dans le flot indomptable du temps »p. 10-11 C’est moi qui souligne
Mémoire-s mémoire commémorations archives et musées Souvenir d’expérience vécue monuments et historiographies mobilisations politiques de l’histoire ou « invention de la tradition » conflits d’interprétations, oublis, symptômes, traces incorporées du passé, occultations et falsifications de l’histoire