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Un savon à 46 centimes d'euros Il s'appelle le Fasoap et pourrait bien sauver un nombre incalculable le de vie. Le burkinabé Moctar Dembélé et le burundais Gérard Niyondiko sont tous deux étudiants au Burkina Faso. Tous deux viennent d'être récompensés pour leurs travaux par l'université de Berkeley en Californie lors de la Global Social Venture Competition. Ils ont en effet, après des recherches à l'Institut international de l'ingénierie de l'eau et de l'environnement de Ouagadougou mis au point un savon révolutionnaire. Composé à partir d'ingrédients locaux, tels que la citronnelle et le karité (ils ne tiennent pas à révéler la liste complète de ces composants) le savon à la particularité de repousser les moustiques et de tuer les larves, empêchant ainsi la prolifération du plasmodium.Ce parasite, véhiculé par les moustiques est la cause du paludisme chez l'être humain. Un savon à 46 centimes d'euros Le savon, présente l'avantage d'être peu onéreux et donc accessible au plus grand nombre, de ne pas présenter d'effets secondaires, contrairement aux comprimés préventifs et rappelle Moctar Demblélé dans sa présentation, "il ne nécessite pas de modification des habitudes". Les deux étudiants, premiers Africains à être ainsi récompensés par l'Université californienne souhaitent, une fois les tests complémentaires terminés, monter leur entreprise et commercialiser le Fasoap au prix de 300 francs CFA, soit 46 centimes d'euros.
Avec le Faso soap, Moctar Dembélé et Gérard Niyondiko suscitent un nouvel espoir dans la lutte contre le paludisme
Etudiants à l’Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (2iE), à Ouagadougou, ils sont les premiers jeunes non-issus du continent américain à remporter le concours Global Social Venture Competition (GSVC), à savoir 25.000 dollars pour le premier prix et 1500 dollars pour le prix du public. La victoire à ce concours, qui récompense des projets d’entreprise innovants et sociaux de grandes écoles dans le monde, devrait leur permettre de lancer leur entreprise, Faso Soap.
Noix de karité
Noix de karité
Tagetes erecta
la citronnelle
Moustique Transgénique contre le Paludisme
Une équipe de scientifiques vient de mettre au point une nouvelle façon d’enrayer la propagation de paludisme dans les pays touchés. Ils ont réussi à créer des moustiques mâles stériles. Une équipe de recherche italienne et britannique a peut-être trouvé un nouveau moyen de lutter efficacement contre le paludisme. Leur technique : créer des moustiques mâles dépourvus de sperme. Cette maladie est en effet généralement transmise par les piqures de ces petits vampires. Le but de cette découverte est de faire baisser la population de moustiques dans les régions touchées : "Si les moustiques ne se reproduisent plus, leur nombre va décroître dans la nature et avec eux, les chances de voir le paludisme se propager" déclare à ABC, Flaminia Catteruccia, co-auteure de l’étude. Bien que le paludisme soit transmis par de nombreuses espèces de moustiques, les mâles génétiquement modifiés sont tous de la même espèce. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela offre plusieurs avantages majeurs selon les scientifiques. D’abord, s’attaquer à une seule espèce modifie très peu l’écosystème local. Ensuite le moustique "Anopheles", choisi par les scientifiques, est monogame. Les femelles éprises d’un mâle stérile n’iront donc instinctivement pas chercher à aller voir un prétendant plus productif.
Une avancée parmi tant d’autres Enfin fabriquer du sperme demande de l’énergie. Les mâles génétiquement modifiés, exempts de cet effort, paraîtront donc plus vigoureux aux yeux des femelles. De quoi augmenter encore un peu plus l’efficacité de cette technique. Une avancée parmi tant d’autres Créer des moustiques incapables de voler, leur injecter des champignons qui ralentissent la transmission du paludisme ou des bactéries qui divisent leur espérance de vie par deux, ce n’est pas la première fois qu’une technique scientifique est utilisée pour ralentir la progression de la maladie. Des moyens alternatifs indispensables selon les chercheurs, car ils ne mettent pas en danger les écosystèmes auxquels les moustiques appartiennent. Le dernier rapport de l’OMS datant de 2008, indiquait que le paludisme était responsable de plus d’un million de décès dans le monde. Quelques 247 millions de personnes sont infectées, essentiellement en Afrique.
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