Le vivant Les êtres qui peuvent croître, se reproduire, agir sur leur environnement
Le finalisme. Aristote. Pour Aristote, il n’y a pas de hasard dans l’organisation de la nature. Les espèces animales se perpétuent. Au sommet de la hiérarchie du vivant, l’homme, c’est-à-dire l’être le plus complexe, possédant une âme végétative, sensitive et intellective. L’ordre de la nature répond à une fin, un plan un dessein.
La matière et le mouvement expliquent les phénomènes naturels. Les phénomènes physiques sont dus à des chocs entre les particules. Le mécanisme cherche à expliquer l’ordre de la nature à partir de pricipes simples. La nature est comme une machine. Descartes étend cette idée aux animaux puisque, d’après lui, ils n’ont pas de pensée. La Fontaine. Lettre à Madame de La Sablière. Fables livre XII. Le mécanisme. Galilée, Descartes.
Le XVIIIème siècle Linné et Buffon essaient de répertorier, d’observer et de décrire les espèces naturelles Linné répertorie, nomme, classe, de manière systématique, l’essentiel des espèces vivantes connues à son époque. Les systèmes de la nature Buffon. Jardin royal des plantes. Muséum d’histoire naturelle. Histoire naturelle volumes publiés jusqu’à sa mort en 1788.
Un changement très net est donc en œuvre au XVIIIème siècle dans la manière de penser le vivant. On se prépare à l’étudier. Pour se faire, il faut observer, décrire, inventorier. Mais les espèces vivantes ne sont toujours pas encore étudiées dans et en relation avec leur milieu.