La Filière Céramique à Vallauris et le Pôle Régional d’Initiative et Développement Économique Solidaire André RUFFIER LANCHE Directeur d’Activargile Provence Pour : Interreg IVC – Projet Ceramica 1 er Congrès Interrégional 16 Octobre Vallauris
Les Prides Nés en 2007 de la volonté du Conseil Régional Provence-Alpes- Côte d’Azur pour pérenniser et développer des filières économiques au niveau régional. Aujourd’hui, 30 Prides labellisés pour 3 ans, dans l’industrie comme dans les services. L’enjeu est de répondre à plusieurs axes prioritaires tels que le développement, l’innovation, l’exportation, les responsabilités sociales et environnementales, la formation dans un contexte de crise où pour de nombreux acteurs, la priorité réside dans le chiffre- d’affaire à court terme. La structuration professionnelle en réseau régional doit permettre : D’assurer des missions permanentes de veille et d’animation, D’aller vers l’entreprise pour lui proposer des services, De mettre en place des actions collectives.
Le Prides Activargile Provence Est né en Mai 2008 de la volonté de six groupements professionnels et d’entreprises indépendantes. Il rassemble 150 entreprises de céramique et santons, essentiellement de petites tailles. Développe des actions d’intérêt régional (création d’un site internet, études/actions…) pour accompagner la pérennité économique, accompagnement des entreprises… Met en œuvre des actions sectorielles (ex : santon, céramique du second œuvre) et des actions territoriales avec les groupes existants. Est composé d’une équipe technique qui d’ici quelques semaines sera égale à 2,5 temps plein basée sur Aubagne. Est labellisé pour 3 ans et prépare actuellement son projet Développe des partenariats, notamment avec les chambres consulaires, les écoles… (ex : les récentes rencontres franco-américaines de la Céramique Provençale)
L’état des lieux économique Depuis maintenant plusieurs années, la majorité des entreprises de la filière ont été progressivement et assez fortement impactées par la mondialisation de la création, fabrication et distribution. –Les marges se sont resserrée, les trésorerie appauvries Les changements très rapides des modes de consommation et les évolutions des systèmes de distribution tendent à marginaliser les entreprises de la filière : –L’accès aux circuits de distribution est rendu de plus en plus difficile du fait de la petite taille. –Les moyens disponibles pour la promotion et la communication mais aussi pour l’innovation sont limités. –Les entreprises de la région auraient tendance à « perdre pied » dans les réseaux professionnels de distribution. La crise … est venue aggraver la situation : –Perte d’emploi, –Diminution des chiffres-d’affaires, –Tension en trésorerie, –Augmentation des incertitudes pour l’avenir..
Quelques atouts solides : La vente directe à la boutique de l’entreprise représente le chiffre- d’affaire qui « a tenu », voire qui s’est développé. Le produit « personnalisé », une forme d’authenticité, le contact direct, l’environnement de l’atelier sont autant de caractéristiques auxquelles les client sont attachées. La clientèle touristique reste active, elle peut trouver à travers la céramique des réponses à des besoins de consommation matérielle et immatérielle. La région est dynamique, l’importance de sa population est un atout. La céramique s’identifie à ses territoires, c’est une valeur à développer, ici à Vallauris comme à Salernes, Varages, Moustiers ou Pays d’Aubagne.
Ici et maintenant : Une étude qui « a cherché » les racines. Un constat économique ni plus ni moins alarmiste qu’ailleurs. Des atouts spécifiques à faire valoir (artistes et artisans). Une identification forte au territoire et une notoriété « à réveiller ». Mobiliser les entreprises sur un projet économique spécifique aux retombées à court et moyen termes. Construire entre le territoire (la ville, l’agglo) et les professionnels une nouvelle ambition fédératrice entre culture et économie.
Le Prides disponible : Pour rassembler les acteurs locaux. Pour aider à l’émergence d’un projet de développement économique. Pour apporter son « expertise » dans les choix indispensables à tous projets, mobiliser les compétences… Pour mobiliser des moyens financiers, soit entre 60 et 80% d’aides régionales pour un minimum de 20% d’autofinancement professionnel. Pour accompagner le déroulement de l’action Dès aujourd’hui pour répondre aux souhaits d’engager un processus de « modernisation » de la filière sur le territoire.