METHODOLOGIE 1 TERMINOLOGIE- Définition

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Transcription de la présentation:

METHODOLOGIE 1 TERMINOLOGIE- Définition 1. Vx. Péj. Abus des termes savants et peu compréhensibles pour le profane. - 2. (Répandu mil. XIXe). Mod. Ensemble des termes appartenant à un domaine d'activités de connaissances et correspondant à un système de notions. - 3. (Répandu mil. XXe; angl. terminology, 1933; en all. et en russe, v. 1930). - REM. Ce sens est déjà impliqué par la définition de Bescherelle (1845) «science des termes techniques ou des idées qu'ils représentent». - Ensemble des activités théoriques et pratiques portant sur les systèmes de notions et leurs désignations au moyen de noms organisés en système (termes) [terminologies au sens 2]. Dictionnaire de l ’Académie / Dictionnaire de Furetières

définition de «domaine» : «discipline», «science» ou «technique»? 2 définition de «domaine» : «discipline», «science» ou «technique»? les classifications dans les sciences la classification documentaire domaines pratiques :complexité des fondements théoriques et structuration en réseaux

3 déterminer un domaine a) à partir d ’ un corpus de discours surtout écrit et imprimé; b) à partir d ’un besoin d ’ un type d'activité, déterminé en général par des critères socioprofessionnels (par ex. terminologie d'un ensemble professionnel concret, une usine, un institut de recherche..., malgré l'hétérogénéité des « domaines» concernés.)

Ces deux aspects [a) et b)] sont interreliés: 4 Pour quoi faire? Ces deux aspects [a) et b)] sont interreliés: la détermination du corpus requiert la définition empirique des besoins; la détermination des besoins est inférée de l'observation de discours.

La tâche des terminologues revêt deux aspects: 5 La tâche des terminologues revêt deux aspects: affecter d'une (ou de plusieurs) « marques de domaines » une unité observée; décrire et articuler l’ensemble d’un domaine. 1 = sémantique et pragmatique. Méd., signifiera, soit que la définition du terme implique son appartenance au domaine médical (critère sémantique), soit que son emploi est nécessaire et normal dans le milieu des médecins (critère pragmatique).

Critère pragmatique le second critère (pragmatique)intervient dès qu'il s'agit de régulation, d'intervention, de normalisation. En fait, l'affectation d'un terme à un domaine est une opération pratique, destinée à satisfaire un besoin de consultation; les domaines sont construits par la description des systèmes notionnels-terminologiques, ce qui est précisément l'objectif visé.

Domaine scientifique

Domaine technique EXPLOITATION FORESTIERE

Quelle est la différence entre bovin et bovidé ? Reconstituez la classification animale en dessinant l’arborescence (en ce qui concerne les bovins uniquement !) Regardez l’indication du domaine dans les encyclopédies que vous allez consulter et noter les différences et les incohérences (dans une même encyclopédie ou entre elles) : notez ces indications de domaines. Donnez les correspondances de cette arborescence en anglais E X R C I

grande division naturelle selon Linné règne grande division naturelle selon Linné embranchement Grande division* du monde animal ou végétal. - Classification. Les quatre embranchements du règne animal selon Cuvier (articulés*, mollusques*, rayonnés*, vertébrés*). Embranchement des mollusques, des vertébrés..., en zoologie; des cryptogames, des phanérogames, en botanique. On compte actuellement une vingtaine d'embranchements réunis en clades*. classe (1733). Sc. Grande division du règne animal ou végétal, immédiatement inférieure à l'embranchement*. famille . Sc. [a] (Sc. nat.). L'une des divisions* employées dans la classification* des végétaux et des animaux et qui groupe les genres* (eux-mêmes groupés parfois en sous-familles ou tribus*) ayant en commun certains traits généraux. genre l. XVIIIe, Buffon). Subdivision de la famille. (En botanique, zoologie, microbiologie, - Taxinomie). - Famille (cit. 37). Plusieurs espèces (cit. 26 et 30) voisines forment un genre. espèce Les espèces ovine, bovine, porcine, caprine, chevaline, canine. On compte plus de 800000 espèces animales et près de 250000 espèces végétales variété Subdivision de l'espèce* (divisée en races*, dans le monde animal), délimitée par la variation de caractères individuels individu . être* formant une unité distincte, dans une série hiérarchique formée de genres* (II., 1.) et d'espèces élément central

embranchement classe espèce règne minéral, végétal, animal embranchement articulés*, mollusques*, rayonnés*, vertébrés*. classe Les poissons, les oiseaux, les mammifères. La classe des mammifères se subdivise en ordres, groupes, familles. - Classe d'animaux (tétrapodes), à température constante, respirant par des poumons, à système nerveux central développé, dont les femelles allaitent leurs petits à la mamelle. Les mammifères sont généralement vivipares* (- Embryon, cit. 3), rarement ovipares. Les mammifères ont un coeur à quatre cavités. Mammifères aériens, aquatiques, arboricoles, terrestres. Mammifères quadrupèdes*. Mammifères carnivores, insectivores, omnivores, végétariens. Mammifères ruminants*. - Mammifères à fourrure (cit. 7). Mammifères qui hibernent (- Hibernation, cit. 1). - Sous-classes des mammifères : didelphes, monodelphes (- Placentaire), ornithodelphes. Ordres des mammifères : carnivores (ou carnassiers), cétacés, chiroptères, édentés, insectivores, marsupiaux, monotrèmes, ongulés, primates, proboscidiens (- Pachydermes), rongeurs, siréniens. Sous-ordres de mammifères : artiodactyles, périssodactyles; hominiens, lémuriens (ou prosimiens), simiens. Sous-ordre de mammifères ongulés renfermant des animaux qui reposent sur le sol par un nombre pair de doigts. famille Principales familles de mammifères : bovidés (ou, vx, cavicornes), canidés, cervidés, équidés, félidés, hyénidés, léporidés, macropodidés, mustélidés, ovinés, sciuridés, suidés, vespertilionidés... BOVIDES. Famille de mammifères ongulés ruminants, à cornes creuses(- Cavicorne), dont la denture ne comporte ni incisives ni canines, et dont les membres se terminent par deux doigts munis de sabots. BOVINÉS . - Zool. Sous-famille de bovidés dont le boeuf est le type (- Bovin, 2.), comprenant aussi l'aurochs, le buffle, le yack, le bison, le zébu. . espèce Les espèces ovine, bovine, porcine, caprine, chevaline, canine. les animaux de l'espèce boeuf : les boeufs, les vaches, les taureaux et les veaux. variété Subdivision de l'espèce* (elle-même divisée en races*, dans le monde animal), délimitée par la variation de caractères individuels individu . être* formant une unité distincte, dans une série hiérarchique formée de genres* (II., 1.) et d'espèces

Bovins règne embranchement classe minéral, végétal, animal articulés*, mollusques*, rayonnés*, vertébré classe . Les poissons, les oiseaux, les mammifères La classe des mammifères se subdivise en ordres, groupes, familles. - Classe d'animaux (tétrapodes), à température constante, respirant par des poumons, à système nerveux central développé, dont les femelles allaitent leurs petits à la mamelle. Les mammifères sont généralement vivipares* (- Embryon, cit. 3), rarement ovipares. Les mammifères ont un coeur à quatre cavités. Mammifères aériens, aquatiques, arboricoles, terrestres. Mammifères quadrupèdes*. Mammifères carnivores, insectivores, omnivores, végétariens. Mammifères ruminants*. - Mammifères à fourrure (cit. 7). Mammifères qui hibernent (- Hibernation, cit. 1). - Sous-classes des mammifères : didelphes, monodelphes (- Placentaire), ornithodelphes. .

Ordres des mammifères : Bovins suite Ordres des mammifères : carnivores (ou carnassiers), cétacés, chiroptères, édentés, insectivores, marsupiaux, monotrèmes, ongulés, primates, proboscidiens (- Pachydermes), rongeurs, siréniens. Sous-ordres de mammifères : artiodactyles, périssodactyles; hominiens, lémuriens (ou prosimiens), simiens. ( Sous-ordre de mammifères ongulés renfermant des animaux qui reposent sur le sol par un nombre pair de doigts.)

Bovins suite 2 famille Principales familles de mammifères : bovidés (ou, vx, cavicornes), canidés, cervidés, équidés, félidés, hyénidés, léporidés, macropodidés, mustélidés, ovinés, sciuridés, suidés, vespertilionidés... BOVIDES. Famille de mammifères ongulés ruminants, à cornes creuses(- Cavicorne), dont la denture ne comporte ni incisives ni canines, et dont les membres se terminent par deux doigts munis de sabots. BOVINÉS . - Zool. Sous-famille de bovidés dont le boeuf est le type (- Bovin, 2.), comprenant aussi l'aurochs, le buffle, le yack, le bison, le zébu.

Bovins suite 3 espèce variété individu . La Noiraude Les espèces ovine, bovine, porcine, caprine, chevaline, canine. les animaux de l'espèce boeuf : les boeufs, les vaches, les taureaux et les veaux. variété normande, frisonne, de Salers, … individu . La Noiraude

Types de projets terminographiques description systématique d'un “ domaine” , théorique ou pratique; ou objet empirique complexe :descriptions tous azimuts à partir de textes variés, destinés par exemple à répertorier les néologismes, grands projets informatisés servant d'outil multidisciplinaire (cf. les banques de données). les terminologies pluridisciplinaires regroupant des domaines interreliés; les terminologies générales de domaine, incluant les sciences fondatrices et les domaines connexes; les terminologies spéciales (domaine défini strictement et terminologies des sous-domaines); les terminologies de besoins concrets et de situations pratiques (par exemple terminologie d'entreprise, abordant tous les domaines concernés), structurées de manière purement empirique.

Suite projets Préalable à chaque projet, l'information systématique sur le domaine est un problème documentaire. La bibliographie: lexiques, manuels, périodiques spécialisés, textes techniques spontanés (produits par les entreprises: textes publicitaires, journalistiques, etc.). Pour toutes les terminologies liées à une pratique : procédures d'enquête, portant sur la langue parlée et écrite dans les relations technoprofessionnelles. La langue de l'usine, de l'atelier, du chantier ou du bureau, lorsqu'elle vise la transmission de messages portant sur le fonctionnement propre du lieu, doit être connue du terminologue. Un système d'enquêtes, le recours à des informateurs sont indispensables accorde (cf l'Office de la Langue française du Québec + travaux du RINT+ revue Méta)

analyse du champ terminologique. Analyser un tel champ, en référence à sa nature, relativement homogène (ex.: terminologie de l'hydroélectricité) ou hétérogène (ex.: terminologie du forage pétrolier sur terre et en mer), relativement théorique ou pratique, c'est effectuer une classification de ses sous-domaines, de ses domaines adjacents, des domaines nécessaires à sa constitution. Le tracé des frontières est pratiquement fonction des besoins d'expression du groupe d'utilisateurs concernés: la terminologie de l’oenologie sera organisée et limitée diversement pour l'ingénieur oenologue, l’agriculteur ou le gastronome; la complexe chimie du vin, qui intéresse relativement peu le troisième, est essentielle pour le premier, les techniques de culture et de récolte, la gestion de l'entreprise viticole concernent surtout le second. Cette priorité donnée au type d'utilisateur est la règle d'or.

Analyse notionnelle l'analyse notionnelle d'un domaine suppose une connaissance approfondie de son fonctionnement, elle- même appuyée sur sa structuration conceptuelle. Celle-ci n'est appréhendée que par le langage (langue naturelle et langages formalisés) et par des systèmes sémiotiques d'apport ou de substitution (figures, schémas, etc.). Uneconnaissance plurilinguistique et comparative du domaine est indispensable. elle peut être élaborée par ceux mêmes qui constituent le domaine (chercheurs et inventeurs, qui fournissent des définitions constructives), suppose la connaissance du fonctionnement du domaine. Tout ce savoir passe par la constitution d'un corpus de définitions et de descriptions.

Analyse linguistique sur corpus Il s'agit ici de repérer dans un ensemble de textes (ou d'énoncés oraux) l'ensemble des unités linguistiques, mots et syntagmes, utilisés comme termes et d'inférer de l'analyse sémantique du discours la valeur de ces termes. La procédure la meilleure est le dépouillement terminologique plurilingue et comparé Le dépouillement d'un corpus applique des critères de sélection. En terminologie, deux grands problèmes se posent : la définition du terme et le choix des unités à retenir. Définition de l'unité ou découpage.

TERME Définition de la norme ISO 1087 (1990) Terme : désignation au moyen d’une unité linguistique d’une notion définie dans une langue de spécialité -Un terme peut être constitué de une ou plusieurs unités : La lexicologie étudie les mots de la langue, qu’ils soient simples ou complexes, elle analyse leur sens et leur signification, leur comportement dans le discours. La terminologie ne s’intéresse qu’aux termes, mots simples ou complexes appartenant à une langue spécialisée, elle analyse les réseaux de notions auxquelles ils renvoient mais elle étudie aussi leur sens leur signification et leur comportement.

Termes : surtout des syntagmes nominaux : choix quant aux limites. Pas seulement critères linguistiques: de nombreux syntagmes complexes non figés peuvent correspondre à une notion bien identifiée. En lexicologie, ne sont considérés comme unités que les syntagmes imprévisibles, dont la valeur globale ne correspond pas à la combinaison normale des valeurs de ses éléments(on dit aussi “ non calculable ”: ainsi paralysie générale, ou PG, ou paralysie générale progressive, en français, ne désigne pas une variété de paralysie qui frappe tout l'organisme, mais une méningo- encéphalite diffuse d'origine syphilitique; de tels éléments, tout comme les “ locutions” qui forment la phraséologie d'une langue, tout comme les idiotismes font partie du code: il faut les apprendre pour pouvoir s'en servir.

Syntagme = notion Au contraire, de nombreux syntagmes employés dans une terminologie sont constitués selon des lois sémantiques et les valeurs normales de leurs éléments. presse hydraulique : une presse qui fonctionne grâce à un liquide, en général de l'eau rivetage radial et riveteuse radiale :sens prévisibles et constructibles. Ce qui compte, c'est que l'unité corresponde dans l'usage des spécialistes à une forme généralement acceptée et comprise ou proposée pour l'être, et surtout à une définition qui la fasse correspondre à une notion dans un domaine.

exemples extraits de Normaterm: enrouleur à bandes sans fin, enrouleur à rouleau d'entraînement montant, enrouleur à roule (1) montant commandé. Chacun de ces longs syntagmes est définissable et correspond à une classe d'objets (des enrouleurs, terme simple lui-même défini comme “dispositif destiné à présenter la matière en roules“. Chacun peut être analysé en éléments, dont certains doivent être considérés comme des termes (bande sans fin, rouleau d'entraînement montant, roule montant commandé). Ces derniers sont eux-mêmes analysables, mais ne doivent l'être que si des oppositions pertinentes existent (par exemple si l'on rencontre rouleau d'entraînement seul ou avec un autre adjectif que montant). (roule = · mandrin avec matière enroulée au large · On remarquera le risque de circularité définitoire: enrouleur -> roule -> enrouler)

Choix des unités. Le niveau du discours (strictement scientifique ou technique, de vulgarisation, pédagogique, journalistique, etc.) est essentiel. un corpus cohérent et important permet le plus souvent un repérage des unités dans une pluralité de contextes et laisse apparaître des phénomènes de fréquence: mais il faut alors que le corpus soit homogène. Cette exigence est impérative quant à l'aspect chronologique, on a vu que les notions évoluaient encore plus vite que les termes, et sérieuse quant aux types de discours: un ouvrage de vulgarisation, un article de quotidien apportera forcément des perturbations notionnelles et souvent des perturbations quant aux termes. (champ statut)

Description du terme trois niveaux d'information. 1. NIVEAU LINGUISTIQUE 2. NIVEAU NOTIONNEL ET SÉMANTIQUE 3. NIVEAU DOCUMENTAIRE

1. NIVEAU LINGUISTIQUE 1. Morphosyntaxe: Formes de l'entrée variantes (l’information phonétique, généralement négligée, se situerait ici). Analyse morphologique: syntagmes, sigles... (description des procédés de formation du terme). Fonction: catégorie grammaticale . 2. Usage (niveau pragmatique, sociolinguistique): zone d'usage (pays, région, etc.).var. géog Niveau d'usage du terme; jugements de valeur ,remarques normatives.statut Contexte ..

2. NIVEAU NOTIONNEL ET SÉMANTIQUE 1. (En une langue): Affectation de domaine (domaine thématique et/ou domaine d'emploi).(domaine, sous domaine) Analyse de la notion par une définition (élaborée ad hoc ou empruntée et référencée) et des remarques éventuelles jugements sur l'adéquation terme/notion.(def) Informations sur l'objet en question (infos “référentielles ”, description de l’ objet, illustrations, etc.) (note tech) Analyse de traits caractéristiques (notionnels) pour sélection ultérieure (hyperonyme, classème) et mise en relation avec d'autres termes du même domaine(isonymes/hyponymes) 2. Unités terminologiques d'autres langues correspondant au même concept.

3. NIVEAU DOCUMENTAIRE 1. Contextes,Sources ou illustrations d'emploi. Références de ces contextes. Choix entre dict. sémasiologiques (par ordre alpha) et dict. onomasiologiques (par thèmes) 2. Auteurs et date d’élaboration du traitement. 3. Codage de l'entrée dans un ensemble. Le terme est considéré comme une notion = représenté dans un graphe, un réseau notionnel. Il devra recevoir une place dans un classement systématique (un index des termes permettant de retrouver facilement les unités) ou dans un corpus définitionnel. Le plurilinguisme devient une quasi nécessité, et on n'a pas affaire à une traduction qui implique une direction sourcecible, mais à des équivalences. Dans l ’absolu chaque équivalent fera l ’objet d ’une fiche