René Descartes IIIème partie
René Descartes 1596-1650 La connaissance XVIème siècle stoïcisme, scepticisme : La Boétie, Montaigne Le doute, l’absence de vérité Controverse géocentrisme/héliocentrisme situation de la science dans le phénomène des connaissances (Bacon) étudier le processus de la connaissance : s’intéresser d’abord à nos moyens d’approche du monde
Règles pour la direction de l’esprit 1629 Intuition et déduction, imagination et mémoire Le Discours de la Méthode 1637 Projet de préciser des règles, une méthode qui soit universelle afin de pouvoir tout connaître L’esprit humain pourrait s’intéresser à tous les sujets possibles, et se reporterait à une science première, susceptible d’interpréter tous les phénomènes. En fait, tout devrait pouvoir être expliqué par des causes mathématiques
La mathesis universalis était, dans l’esprit de Descartes, une science parfaite de l’ordre et de la mesure. Le titre du livre est bien : Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences mais le titre originel était en fait : Projet d’une Science universelle qui puisse élever notre nature à son plus haut degré de perfection. L’esprit humain est donc à même de tout expliquer, de tout comprendre.
L’objet de Descartes est bien d’aborder un ensemble harmonieux et cohérent. La philosophie est elle-même un arbre dont les racines sont la métaphysique, le tronc la physique, et les branches toutes les autres sciences, les principales étant la mécanique, la médecine et la morale… » Il s’agit de pouvoir conduire nos pensées et nos actes dans une direction correcte. Pour cela, il est nécessaire d’observer comment nous interprétons le réel, les données de l’expérience sensible.