Mettons l’Isère dans nos assiettes Alimentation de proximité : un enjeu pour les territoires Mettons l’Isère dans nos assiettes 26 septembre 2013 – Pont-en-Royans
De « Manger bio et autrement » dans les restaurants des collèges à une politique alimentaire départementale inscrite dans l’Agenda 21 A partir d’une action mise en œuvre en 2001, engagement d’une politique pour développer les circuits courts et de proximité pour les produits agro-alimentaires. Enjeux : économie et agriculture : augmenter la valeur ajoutée pour les agriculteurs isérois, relocaliser l’économie en valorisant les ressources des territoires environnement et aménagement du territoire : préserver et valoriser les espaces agricoles périurbains, promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement et réduire les émissions de gaz à effet de serre éducation et santé publique : permettre l’accès à une alimentation équilibrée, sûre, diversifiée et de qualité pour les publics sous responsabilité du Département (jeunes, personnes âgées et personnes handicapées, populations fragiles ou défavorisées) et pour l’ensemble des consommateurs isérois
des achats de produits locaux évalués à 455 M€ / an Qualifier et quantifier la consommation alimentaire locale Un marché alimentaire isérois de 2,5 Md € environ / an source : étude Blézat consulting/Ed institut , CG38 - 2011 enquêtes téléphoniques réalisées auprès d’un échantillon représentatif de 1000 ménages isérois des achats de produits locaux évalués à 455 M€ / an Une attente forte des consommateurs isérois : 72% déclarent acheter des produits locaux une garantie de qualité pour 31% d’entre eux
Qualifier et quantifier la consommation alimentaire locale Restauration scolaire : 776 établissements = 20 millions de repas / an 35 à 40 M€ / an d’achats de denrées alimentaires 2900 à 3400 t de F&L frais (hors PdT) 1800 à 2100 t de produits laitiers La restauration collective : un levier pour structurer les circuits courts à travers la commande publique Marchés publics du Département destinés aux 5 cuisines mutualisées des collèges = achat de denrées alimentaires de proximité : fruits et légumes de saisons, fruits AB, légumes AB, produits laitiers AB, produits laitiers sous signes de qualité
Zones intermédiaires/multipolaires ZONES RURALES Zones à faible densité de population Accès aux produits locaux théoriquement facile, mais lieux d’achat limités ZONES INTERMEDIAIRES Potentiel de consommateurs équivalent aux zones périurbaines Populations avec un pouvoir d’achat parfois réduit Achats de produits locaux surtout à la ferme ZONES PERIURBAINES Populations familiales, part de CSP + plus importante 2ème potentiel de consommateurs avec zones intermédiaires ZONES URBAINES Le plus fort potentiel en nombre de ménages Une offre en produits locaux, aujourd’hui principalement via les marchés Des contraintes d’accès fortes pour les producteurs Des déplacements domicile-travail nombreux L’accès aux produits locaux sur les trajets effectués : souhait de 18% des personnes interrogées Zones urbaines Zones rurales Zones périurbaines Zones intermédiaires/multipolaires
Circuits courts de proximité : Comment mailler les territoires et mettre en lien offre et demande ? Quel schéma d’ensemble ? Quelle cohérence territoriale ? Agriculteurs Producteurs IIA locales Plateformes Animateurs Chambres consulaires Transporteurs Consommateurs Cuisiniers Acheteurs publics Convives Acheteurs privés