Sortie sur le terrain à Marseille Etude de la mondialisation à l’échelle locale

Les objectifs de la sortie Orientations générales des programmes et finalité de la géographie Au cycle terminal, les élèves étudient en géographie, l’Europe, la France, l’espace mondial. Au-delà de l’acquisition de connaissances sur ces objets d’étude, il s’agit de mettre en œuvre des raisonnement géographiques pour comprendre les enjeux territoriaux à différentes échelles et les modalités de l’organisation de l’espace mondial. Donner aux élèves des outils d’analyse de l’espace. La sortie sur le terrain à Marseille permet cette analyse d’un territoire à l’échelle locale, celle d’un territoire «  de proximité ». Il s’agissait en terminale de mettre en évidence comment ce niveau d’observation permet d’identifier des faits qui ne peuvent se comprendre que par la mobilisation de connaissances et de facteurs explicatifs d’organisation des territoires étudiés en classe à d’autres échelles. Permettre aux élèves de comprendre les territoires L’ambition finale de la géographie est de rendre les élèves responsable de ceux-ci en mettant en pratique leur savoir géographique. Il s’agit donc d’une géographie active, utile et citoyenne. Agir en citoyen Pour être en mesure d’agir en citoyens, les lycéens doivent identifier les acteurs, les enjeux, les lignes de force. Pour cela, l’acquisition des connaissances portant sur les modalités d’action sur l’espace, qui ont construit le monde tel qu’il est, apparaît indispensable. Analyser la diversité des civilisations et des territoires, comprendre la complexité des structures, prépare à l’action dans une époque marquée par l’ouverture à d’autres espaces et à d’autres civilisations. Préambules des programmes de 1995, BOEN, n°12, 29 juin 1995, p. 27-28.

Insertion de la sortie dans le cadre du programme du cycle terminal La sortie à Marseille en début d’année permettait d’analyser sur le terrain le concept de mondialisation. Ce thème d’étude est envisagé en classe sous deux angles, que nous avons souhaité mettre en œuvre également sur le terrain : I- Mondialisation et interdépendances A l’échelle mondiale, on assiste à une accélération des différents types d’échanges qui se traduisent par une accentuation des flux. Ces flux s’appuient sur des supports comme le développement des transports maritimes et font émerger certains espaces, centre d’impulsion de la mondialisation, plaque tournante de celle-ci, comme le sont les espaces portuaires. Activité proposée sur le terrain : visite du Port autonome de Marseille II- D’autres logiques d’organisation de l’espace mondial La mondialisation est un processus inachevé et discuté qui ne peut rendre compte à lui seul de l’organisation géographique du monde. La mondialisation produit dans un même mouvement de l’homogénéisation (notamment culturelle) et de la différenciation. Les débats sur les risques d’une uniformisation culturelle ou le développement durable se renforce. Activité sur le terrain : visite de la Vieille Charité et de l’exposition Mari-Mira

Espace vécu, espace perçu Partir des représentations mentales. Le travail s’effectuant sur un territoire de « proximité ». Il a semblé intéressant de mettre en évidence avant la confrontation avec le terrain les représentations mentales des élèves sur la ville de Marseille. Surtout que cette ville entretient une relation ambiguë avec les clichés qui lui sont associés : clichés tantôt condamnés par les Marseillais comme réducteurs lorsque c’est un regard extérieur, clichés tantôt appropriés par les Marseillais eux-mêmes comme signes de reconnaissance. Exercice proposé aux élèves. Il s’agissait d’un exercice individuel à réaliser à la maison, sans complaisance. se décomposant en deux parties : 1/ Indiquez sur une feuille, cinq mots que vous auriez en tête à l’évocation de la ville de Marseille 2/ Observez la carte topographique de la ville, repérez un lieu, un espace que vous connaissez et précisez le lien qui vous lie à cet espace

Espace vécu, espace perçu, les mots des élèves Perception de la ville de Marseille avant la sortie Les termes retenus par les élèves pour décrire Marseille sont les suivants : Des adjectifs qui caractérisent à leurs yeux cette ville : « animée, bigarrée, vivante, diverse, sale, grande, vieille, cosmopolite, dynamique » Des noms liés à la fonction de cette ville : « commerçante, portuaire » Des noms liés à des lieux, pour eux, emblématiques : » ferry-boat, la Criée, la bonne mère, le stade vélodrome, la gare » Repérage et lecture de la carte topographique, espace arpenté le vieux port, notre Dame, la gare saint Charles : point de départ ou d’arrivée de promenade et / ou des manifestations auxquelles il ont pu participer La Criée: « lieu symbolique et évocateur de Marseille ». De nombreux élève s’y réfèrent, s’y rendant de manière régulière par l’intermédiaire de sorties théâtrales organisées au lycée Des lieux liés au travail des parents ou de stages réalisés en dehors du lycée Des lieux d’exposition, du culturel, comme le Panier, la Vieille Charité Des lieux liés à une pratique artistique : conservatoire Des lieux liés à des manifestations sportives : le stade vélodrome (rajouté par l’élève car l’extrait de carte proposé ne permettait pas de le localiser !) Des lieux liés à l’activité commerciale de la ville : rue Saint Ferréol, centre bourse.. = au terme de cet exercice, apparaît au tableau, sur la carte topographique un nouvel espace de la ville, légendé par les mots de chacun

Sur le terrain, I- mondialisation et interdépendances Mondialisation, flux, maritimisation de l’économie: Visite du port autonome de Marseille Les 70 km de la façade maritime du Port Autonome de Marseille sont accessibles au public. Les différents circuits proposés permettent de retrouver les différentes activités du Port. Le site Est de Marseille comprend 7 bassins. Le site Ouest comprend les bassins de Lavéra, de Fos et de Port Saint Louis du Rhône. Nous avons visité le site est, qui permet de visualiser les secteurs d'activités que sont: Les passagers Les marchandises diverses, les fruits et légumes Les conteneurs, Les vracs solides et liquides La réparation navale http://www.marseille-port.fr/

Le processus d’extension du port La visite réalisée par une hôtesse de l’office du tourisme de la ville de Marseille commence sur la canebière avec observation du Vieux port. Quelques repères chronologiques ont été rappelés Fondation de la ville: Antiquité 600 ans av. J.C. Des marins venus de Phocée, métropole grecque d’Asie Mineure, fondent un comptoir portuaire dans la calanque du Lacydon. IVe siècle av. J.C : Pôle des échanges entre Orient et Europe, le port occupe peu à peu toute la rive et le fond de la calanque. XIe-XIIe siècles : Le grand port des Croisades Le fleuron du Royaume de France : 1511 Louis XII décide la construction du quai de la rive Nord et son prolongement jusqu’à l’Arsenal. Le XVIIIe siècle : L’ouverture au grand commerce Le XIXè : Un port pour l'Empire Colonial Français Marseille, Porte de l'Orient, 4ème port du monde Photographe : NeurdeinFrance, Marseille, 1875Marseille, quai et bassin de la JolietteRéférence HY-PL0004 / Collection Kallimages Photographe : NeurdeinFrance, Marseille, 1875Marseille, quai de la Fraternité, le Vieux-PortRéférence HY-PL0001 / Collection Kallimages

La guerre 1939/1945 destruction des installations portuaires . Début du XX ème siècle : Naissance d'un grand port pétrolier. Création d’un chantier de construction navale à Port-de-Bouc.1930/1936. A Marseille, le bassin de la Joliette est remodelé pour accueillir de grands navires La guerre 1939/1945 destruction des installations portuaires . Après guerre : La création d'un grand complexe où l'industrie s'allie au portuaire Années 70 : Marseille pôle industrialo-portuaire de l'Europe du Sud Années 80-90: Marseille un port informatisé performant:1982 Le port utilise pour la première fois son système informatique TPE-Escale pour le suivi des navires. 1990/1991 Le Port de Marseille crée le système informatique Protis pour le suivi en temps réel des marchandises exportées par Marseille ; les procédures administratives et douanières et les délais de transit sont réduits au minimum. Début du XXIè : Marseille grand port international: Le Port de Marseille profite de sa position géographique exceptionnelle pour développer une gamme complète de terminaux spécialisés et devenir le grand port polyvalent de l’Europe du Sud. Photographe : Non identifié France, 1890 Marseille, vue panoramique depuis Notre-Dame de la Garde Référence HY-PL0078 / Collection Kallimages Photographe : Non identifié, Marseille, 1880 le port de la Joliette et la cathédrale de la Major vers 1880. Référence HY-PL0077 / Collection Kallimages

Marseille aujourd’hui : Euroméditerranée, projet de rénovation urbaine Vieux PortVille : Marseille : François-Xavier Prévot : http://www.fx-images.com Marseille aujourd’hui : Euroméditerranée, projet de rénovation urbaine Née d’une initiative de l’Etat et des collectivités territoriales en 1995. Euroméditerranée est une opération qui vise à faire de marseille une métropole européenne, par un vaste programme de réaménagement et de développement économique, social et culturel. Ce projet porte sur un périmètre de 310 hectares, dont 110 sur le domaine public maritime. Situé en plein cœur de Marseille, entre le port, le Vieux-Port et la gare TGV. La transformation de ce périmètre doit permettre une extension du centre ville et un rééquilibrage de la ville vers le Nord, avec une ouverture de la métropole vers la mer.

Le projet Euromediterranée: le périmètre concerné /www.euromediterranee.fr/

Mondialisation et transports maritimes : le port autonome Le Port Autonome de Marseille (P.A.M) est un Etablissement Public de l’Etat, créé le 1er avril 1966 en vertu de la loi du 29 juin 1965 et du décret du 8 novembre 1965, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle du Ministre chargé des ports maritimes et soumis au contrôle économique et financier de l’Etat. Il a pour mission d’assurer la construction, l’entretien, l’aménagement et la gestion du domaine public qui lui a été confié par le décret de création. Il gère également le domaine privé qu’il a acquis pour son développement et l’expansion de ses activités commerciales et industrielles. Les installations portuaires sont réparties sur deux sites géographiques : - Les bassins Est : Marseille -Les Bassins Ouest : Lavéra, Caronte, Port de Bouc, Port Saint Louis du Rhône.

Un des secteurs d’activités : le terminal voiture Le triangle du Sinaï est dédié à des parcs de stockages de véhicules à l’import (Turquie) ou à l’export (Grèce, Israël, Turquie, Liban). Ce triangle est desservi par des terminaux ferroviaires.

D’autres secteurs d’activités: les conteneurs, la réparation navale

La réparation navale pour bateaux de luxe, le pont Pinède

La digue du Grand large : un panorama de choix

Les lignes maritimes et les lignes passagers Des lignes maritimes régulières desservent différentes zones Les lignes passagers : Marseille dessert en lignes régulières la Corse, la Sardaigne, l'Algérie et la Tunisie. Marseille est aussi un port de croisière Ex: le poste 163: Modulaire de 300 m2. Ce quai a accueilli des navires prestigieux : Norway, Queen Mary II, porte-avions Charles-de-Gaulle et Einsenhower.

Fin de la visite à la Joliette : les anciens docks transformés en bureaux Les anciens docks rénovés accueillent aujourd’hui des bureaux. Maquette du projet Euroméditerréenée: Le périmètre concerné

Sur le terrain, II- D’autres logiques d’organisation de l’espace mondial Sous le signe de l’art contemporain et des arts bien vivants Un autre monde possible ?

Vernissage de l’exposition "Marseille Artistes Associés 1977-2007 » Sous le signe de l’art contemporain : arts plastiques et arts vivants à Marseille Vernissage de l’exposition "Marseille Artistes Associés 1977-2007 » Sous le signe de l’art contemporain : Marseille Artistes Associés 1977 – 2007 se déploie dans toute la Ville, mettant en évidence la création en arts plastiques à Marseille depuis trente ans. Au Centre de la Vieille Charité, le CIRVA de Marseille présente "De l'Atelier à la Chapelle" pour la première fois à Marseille un aperçu des oeuvres réalisées dans son atelier ces dernières années.

Œuvres du CIRVA : Centre international de recherche sur le verre Œuvres du CIRVA : Centre international de recherche sur le verre. Le CIRVA, installé depuis 1986 à Marseille accueille dans un atelier de 1250 m2 des plasticiens, designers, architectes désirant introduire le matériau verre dans leur démarche créatrice.  Le CIRVA est un véritable laboratoire du travail du verre mis au service de réalisations concrètes (création d'oeuvres uniques, petites séries ou prototypes pour l'édition). Grâce à l'assistance permanente d'une équipe technique ainsi qu'à l'aide de consultants extérieurs, industriels, scientifiques, chercheurs, les artistes bénéficient des savoir-faire existants ou innover dans les techniques et les matériaux.

Sous le signe des arts bien vivants Danse contemporaine : Groupe Urbain d’Intervention Dansé, compagnie Preljocaj Composé de six danseurs, Le G.U.I.D. sillonne la région dans des lieux inattendus pour présenter des extraits de chorégraphies du Ballet Preljocaj et faire découvrir la danse contemporaine au plus grand nombre. C’est aussi une façon d’expérimenter une proximité avec le public. Les danseurs évoluent dans l’environnement urbain, s’adaptent au cadre qui leur est donné. Au programme, des extraits de spectacles de 1985 à aujourd’hui, reflétant 20 ans de création. Gastronomie Pique-nique coopératif : spécialités culinaires issus des cultures familiales du bassin méditerranéen

Un autre monde possible Un autre monde possible ? Développement durable, art contemporain et fantaisie

Exposition Mari-Mira, l’esprit cabanon, en cale sèche Mari-Mira signifie en créole, « terriblement excentrique ». On y trouve conjugués, le souci d’économie et le bonheur de tirer de déchets et matériaux sans valeur, les éléments d’une rêverie luxueuse. Il s’agit d’une œuvre inachevée, en évolution et en réparation permanente, œuvre mondialisée, voyageant à travers le monde pour inventer à plusieurs une nouvelle fonctionnalité. Mari-Mira est l’éloge du temps présent, la proximité du quotidien, la relation intime entre art et vie, la transformation des résidus.

Mari-Mira, un art de l’approximation soignée Guy André Lagesse est artiste et Jean-Paul Curnier, écrivain. Ils réalisent depuis 10 ans, au cœur de grandes villes, une œuvre évolutive qui, à chaque installation, s’enrichit de nouvelles propositions imaginées par un collectif d’artistes et d’inventeurs crée sur place. Mari-Mira est un univers transportable : Ile Maurice, Marseille, Paris, Durban, Johannesburg … En 1994, Guy-André Lagesse et Jean-Paul Curnier sont partis à l’île Maurice à la rencontre d’inventeurs et d’artistes de l’ordinaire.

Mari-Mira, maison de réflexion, Port Louis, Ile Maurice, 1996 A l’île Maurice se constitue un collectif et une maison où l’évier replié sert d’applique, le lit-armoire devient table pour le petit déjeuner, des panneaux interchangeables permettent d’égayer les repas quotidiens

Mari-Mira, l’esprit cabanon, Marseille, France, 1996 En 1996 à Marseille, l’œuvre créée s’inspire des dépendances d’été et de la vie au grand air, une esthétique imposée par la nécessité. Cette réalisation esthétique a trouvé son inspiration au détour de promenades parmi les habitations de long des côtes de la Camargue et de l’Etang de verre. A Maurice les bouteilles en plastique ramassées après les pique-niques du dimanche au bord de Bellemare Plage étaient réutilisées; à Marseille ce sont les troncs d’arbres (bois flottés) échoués sur les plages de Piémanson à l’embouchure du Petit Rhône qui ont été réutilisés. Devinette : pourquoi ce baby-foot est-il muni de miroirs sur les côtés ?

La cuisine d’été La douche La salle à manger

Réponse de la devinette : le baby-foot en bois flotté est muni de miroirs, car à Marseille, les joueurs de foot se regardent beaucoup !

Mari-Mira, l’esprit cabanon, Paris, France, 1999 Paris.. Capitale culturelle ! Hommage rendu aux pêcheurs qui longent les bords du Canal de l’ourcq affirmant leur résistance à « faire tout, dans toutes les situations, tout le temps ». L’attente du poisson provoque une divagation poétique. L’ensemble est construit à partir de ce que l’on voit mais que l’on ne regarde plus, les conteneurs de déchets qui parsèment les rues parisiennes. On trouve dans cet espace un cinéma permanent mais pliant, une salle de gymnastique artistique pour détendre les jambes après une longue journée de pêche, une une cabine de poésie ambulante pour amoureux, une fontaine d’été pour rafraîchir les pensées ..

Une balancelle philosophique pour idées en mouvement

Mari-Mira, La maison du peuple, Johannesbourg, Afrique du Sud, 2002 En Afrique du Sud.. Mélanger le blanc et le noir donne un résultat coloré

La maison du peuple est construite avec des palettes en bois en guise de murs et des rideaux de pompons faits à partir de sacs en plastique. « The talking house » n’est en rien exotique et ne relève pas non plus du témoignage. Les visiteurs sont accueillis par les fontaines du savoir, à l’intérieur, le plafond recouvert de lampe-fleurs en métal s’éclaire à chaque manifestation sonore..plus on revendique, plus c’est lumineux.

Mari-Mira, The honey moon garden, Suva, îles Fidji, 2006 Où le transport amoureux habite les pneus, les ventilateurs, les tuyaux d’égouts..

Avant le retour à la Ciotat, analyse de paysage, organisation de la ville, depuis Notre Dame de la Garde

Conclusion Retour à l’espace vécu, perçu : A notre dame de la Garde, le travail réalisé avant le terrain sur la perception de la ville est demandé une nouvelle fois aux élèves.Ce retour sur l’espace perçu a fait émerger de nouvelles représentations : les mots des élèves pour décrire la ville ont changé, plus largement axés sur l’idée d’ouverture, de la modernité. Les termes « d’ouverture, de modernité, de métropole, de dynamique » apparaissent désormais, ainsi que la fonction culturelle qui est plus largement mentionnée. Les adjectifs attribués à cette ville relèvent également d’un registre plus positif, la ville est qualifiée de « moderne, intéressante, riche et même studieuse ! », mais « toujours sale ».  Les termes utilisés sont également des termes du vocabulaire spécifique géographique et plus précisément du chapitre sur la mondialisation: « métopolisation, mondialisation, installations portuaires, réaménagement, extension du port, développement durable » Prolongements Les élèves ont réinvestis les connaissances et expériences de cette sortie dans leurs travaux d’ECJS lors d’exposés sur la mondialisation. Terminer enfin sur les mots des élèves : - entrant à l’intérieur des anciens docks devenus bureaux « wouahhh madame, mais c’est une ville branchée, Marseille ! » - Sur le livre d’or de l’exposition Marie Mira, Lucie: « un bon pêcheur sait que, seuls les poissons morts suivent le sens du courant

Sources Programmes : Préambules des programmes de 1995, BOEN, n°12, 29 juin 1995, p. 27-28. Ouvrages: Marc Rosmini, Marseille révélée par l’art contemporain, Légendes, clichés et recyclages, Editions Jeanne Laffite, 2007, Marseille Sites web : http://www.marseille-port.fr http:// www.euromediterranee.fr http://lespasperdus.free.fr/marimira http://www.in-plano.fr/selection/8/marseille/page0/photographies-anciennes.html Sortie réalisée le 26 octobre 2007 avec les classes terminales L et ES du lycée Lumière de la Ciotat. Sortie préparée et encadrée par les professeurs d’histoire-géographie, mesdames Martine Boudet, Lucie Jourdan, Armelle Philip. Diaporama réalisé par Armelle Philip, professeur de la terminale L1.