Introduction à la comptabilité analytique Principes généraux de comptabilité analytique Méthode des coûts complets Méthodes de coûts partiels
1.1 Différences entre Comptabilité générale et Comptabilité analytique Des comptes liés à la rationalisation de la production Une comptabilité centrée sur l ’analyse des coûts Principales différences entre comptabilité générale et comptabilité analytique
- quel est le produit déficitaire ? Soit une PME qui fabrique et commercialise 3 produits P1, P2 et P3. A l'issue d'un exercice comptable, la comptabilité générale fournit le compte d'exploitation ci-dessous. COMPTE DE RESULTAT DE L’ANNEE N (en milliers de francs) CHARGES PRODUITS 60. MP & fournitures 1 900 701. Vente de P1 1 500 603. Var. de stocks - 100 702. Vente de P2 61. Services extérieurs 1 200 703. Vente de P3 1 400 63. Impôts & taxes 450 72. Production immobilisée 200 64. Ch. de personnel 76. Produits financiers 100 68. Dotations 600 TOTAL PRODUITS 5 100 69. Impôts sur bénéfices TOTAL CHARGES 5 250 PERTE 150 - quel est le produit déficitaire ? - à combien s'élèvent les frais de structure ? - faut-il modifier le processus de fabrication ou le réseau commercial ?
Critères de comparaison Compta. Géné. Compta. analytique Au regard de la loi Obligatoire Facultative Vision de l’entreprise Globale Détaillée Nature des flux observés Externes Internes Classement des charges Par nature Par destination Objectifs Financiers Economiques Nature de l’information Certifiée, formelle Pertinente, approchée.
1.2 Des charges comptables aux coûts analytiques Charges incorporables et non incorporables (ex. charges exceptionnelles) Les différences d’incorporation : la notion de coût d’usage La notion de charge supplétive
1.3 La hiérarchie des coûts
1.4 L’évaluation des stocks Inventaire intermittent et inventaire permanent SI + Entrées = Sorties + SF SF = SI + Entrées – Sorties L’évaluation des entrées : le coût d’achat intègre tous les coûts liés à l’approvisionnement. Pour les produits provenant de l’interne (produits semi-finis), il s’agit de calculer un coût de production. Trois méthodes principales : CUMP : coût unitaire moyen pondéré FIFO : First in First out LIFO : Last in First out
2. Les coûts complets (a) Principe général Distinction entre charges directes et indirectes
2. Les coûts complets (b) Répartition proportionnelle des charges indirectes à partir d’une clé de répartition Exemple : L’entreprise Méroune fabrique des produits P1 et P2 dans deux ateliers A et B. Elle dispose également d’un service administratif. Coût Atelier A Coût Atelier B Centre Adm. P1 (10 produits) 100 € 200 € 300 € P2 (20 produits) 80 €
2. Les coûts complets (c) Répartition des charges indirectes en fonction d’unités d’œuvre Le choix d’une unité d’oeuvre
2. Les coûts complets (d) Répartition des charges indirectes via un tableau d’analyse Distinction entre centres auxiliaires et principaux Exemple :
2. Les coûts complets (e) Limites et difficultés des méthodes de coûts complets Difficultés d’imputation des charges communes : risques de « subventions » ou de suppression abusive de produits « déficitaires » mais couvrant une part des frais généraux… Pas de distinction coûts fixes / coûts variables et ignorance de l’effet des variations d’activité sur les coûts
4. Les méthodes de coûts partiels (a) Principe général : coûts fixes et coûts variables La notion de marge sur coût variable Exemple : Production 100, coût fixe 50 €, coût variable unitaire 2 €, prix de vente 3€. M/cv = Pv - CV
4.Les méthodes de coûts partiels (b) Calcul du seuil de rentabilité Contribution aux charges fixes
4.Les méthodes de coûts partiels (c) La notion de coût marginal Exemple. Production vendue initialement 100 unités. Coûts fixes : 100€ Coût variable unitaire : 2 € Prix de vente : 3 € Un nouveau client se présente et propose d’acheter 50 unités. A quel prix peut-on accepter cette vente ?