Baruch Spinoza VIIème partie
L’Ethique démontrée selon la méthode géométrique 1677 Les passions de l’âme influence de Descartes Traité des passions de l’âme 1649, cité dans L’Ethique annonce Nietzsche Notre pensée est influencée par nos passions qui en viennent rapidement à diriger nos actes. De fait, nous ne sommes pas libres.
Nos passions ont beaucoup d’emprise sur nous-mêmes. Il s’agit de les orienter vers l’action morale qui est vertu. L’être libre est celui qui peut conduire ses actes et qui se connaît suffisamment pour savoir ce qui les motive. L’éthique proposée par Spinoza se fonde principalement sur une grande connaissance de l’homme et de sa psychologie. Elle n’est pas orientée arbitrairement vers un idéal impossible. C’est une démarche pratique et réaliste.
« Ce que j'appelle esclavage, c'est l'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses passions. L'homme en effet, quand il est soumis à ses passions, ne se possède plus ; livré à la fortune, il en est dominé à ce point que tout en voyant le mieux il est souvent forcé de faire le pire. J'ai dessein d'exposer dans cette quatrième partie la cause de cet esclavage, et de dire aussi ce qu'il y a de bon et ce qu'il y a de mauvais dans les passions. » Ethique Quatrième partie, Préface
Nous devons cultiver certaines passions et, au contraire, essayer d’en orienter d’autres différemment. L’homme est un conatus, un être de passions. Certaines sont positives, d’autres non. Celles qui peuvent porter l’être à être heureux, contribuent à développer sa puissance d’être. « le désir est l’essence-même de l’homme, c’est-à-dire l’effort par lequel l’homme tend à persévérer dans son être »