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Partie II. Les troubles de la personnalité : Age adulte

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1 Partie II. Les troubles de la personnalité : Age adulte

2 - Psychopathie = personnalité antisociale
La psychopathie 1.1 La personnalité antisociale/psychopathe selon le DSM V - Psychopathie = personnalité antisociale Sujet âgé de minimum 18 ans ne se préoccupe pas des droits d’autrui et les transgresse depuis l’âge de 15 ans. Au moins 3 critères parmi les suivants : Comportements irrespectueux des normes sociales, susceptibles de conduire à une arrestation

3 3. Impulsivité et incapacité de planifier à long terme
2. Tromper, mentir, tricher ou duper autrui pour son plaisir ou son profit 3. Impulsivité et incapacité de planifier à long terme 4. Irritabilité, agressivité et comportement violent 5. Absence de préoccupation pour sa sécurité et celle des autres 6. Irresponsabilité et incapacité à maintenir un emploi ou à honorer des obligations financières 7. Absence de remords, indifférence à la souffrance de l’autre

4 1.2. L’échelle de psychopathie (PP) PCL-R
Locacité et charme superficiel Surestimation de soi Besoin de stimulation, tendance à s’ennuyer Mensonge pathologique Manipulation, duperie Absence de remords et de culpabilité Sentiments superficiels Manque d’empathie et insensibilité Tendance au parasitisme Faible maîtrise de soi 11. Promiscuité sexuelle 12. Apparition précoce de problèmes de comportement 13. Incapacité à planifier à long terme et de façon réaliste 14. Impulsivité 15. Comportement irresponsable 16. Incapacité d’assumer ses responsabilités 17. Cohabitations de courte durée 18. Délinquance juvénile 19. Violation de la liberté conditionnelle 20. Diversité des délits

5 Implications du diagnostic
 Chaque item de l’échelle est coté 0, 1 ou 2. Un score de 30 permet le diagnostic de psychopathie Echelle pour adulte mais adaptable pour les adolescents Entre 1 et 3 % de personnalités psychopathes dans la population Entre 15 et 30 % chez les détenus (prisons) Implications du diagnostic  Hypothèse diagnostique : personnalité présente depuis longtemps  peu de chances de changement. Diagnostic lourd de conséquence Possibilité d’atténuer ou de faire disparaître certains symptômes Attention à la stigmatisation et au déterminisme

6 1.3. Psychopathie et psychose
Psychopathie = trouble de la personnalité caractérisé par un fonctionnement antisocial Psychose = maladie mentale caractérisée par un trouble de la perception de la réalité (paranoïa, schizophrénie) Remarque Notion de personnalité schizotypique Un psychopathe peut ne pas avoir de comportement antisocial Un psychotique peut adopter un comportement antisocial sans être psychopathe

7 Symptômes de la schizophrénie selon le DSMV

8 1. 4 Malade ou responsable. Psychopathie ou psychose
1.4 Malade ou responsable ? Psychopathie ou psychose ? Enfermement ou internement ? Le cas de Kim De Gelder (voir document) Les débats autour des personnes ayant ou ayant eu un comportement antisocial extrême, et notamment celle les tueurs en série ou tueurs de masse, reviennent régulièrement dans l’actualité. Ils s’articulent principalement autour de la question de la responsabilité des tueurs, de la différence entre maladie mentale et trouble de la personnalité, et du choix de l’enfermement (prison) ou de l’internement (hôpital psychiatrique). En Belgique, ces débats ont été particulièrement vifs autour du cas Kim De Gelder, qui a assassiné une personne âgée ainsi que trois enfants et une puéricultrice dans une crèche en janvier 2009, puis jugé coupable, responsable et condamné à la perpétuité en mars 2013.

9 Thèse défendue par la défense et un groupe d’experts
Thèse défendue par la défense et un groupe d’experts Thèse défendue par l’accusation et un autre groupe d’experts Autres: psychologues, médecins Maladie mentale Schizophrène avec comportements violents Pas de mobile Prend des antipsychotiques et des antidépresseurs Manque de notion de la réalité (parle aux tartines et à la neige) Si personnalité schizotypique  Psychose dans le DSM V Schizophrénie ne peut être exclue Faits incompréhensibles Dans 95 % des cas ce genre de crime est commis par des gens malades Seule motivation = maladie Entend des voix  Schizophrénie paranoïde (pendant les faits et encore maintenant) Amateurisme  Naïveté Présente un danger pour lui-même et la société. Internement Trouble de la personnalité Personnalité schizotypique Manipulateur Norme au moment du procès = DSM IV (pas de psychose) On donne des antipsychotiques à des personnes non psychotiques Pas schizophrène  psychopathie, narcissisme Trouble de la personnalité + épisodes psychotiques Traits antisociaux : pas d’empathie, arrogant, manipulateur,… Invente ses symptômes psychotiques (manipule) Joue avec les pieds des psychiatres Personnalité schizotypique avec caractéristiques antisociales. Menteur, égoïste, escroc,… Mobile = colère et vengeance Soif d’attention Demandes extravagantes Personnalité manipulatrice Fausses cartes d’identification Admire les tueurs en série Emprisonnement Etat de psychose  on ne sait pas si De Gelder simule tout ou une partie Homme étrange au parcours bizarre Troubles du spectre autistique Bipolarité (maniaco-dépressif) Développement difficile de la personnalité Trouble biochimique au cerveau, quel que soit le trouble Comportements antisociaux ne signifie pas psychose Difficile de parler avec lui Pas de signes de dépression ou hallucination   

10 Thèse défendue par la défense et un groupe d’experts
Thèse défendue par la défense et un groupe d’experts Schizophrène avec comportements violents Pas de mobile Prend des antipsychotiques et des antidépresseurs Manque de notion de la réalité (parle aux tartines et à la neige) Schizophrénie ne peut être exclue Faits incompréhensibles Dans 95 % des cas ces crimes sont commis par des gens malades Seule motivation = maladie Entend des voix  Schizophrénie paranoïde (pendant et après) Amateurisme  Naïveté Présente un danger pour lui-même et la société. Internement (doit être soigné)  Malade ≠ irresponsable

11 Thèse de l’accusation et d’un autre groupe d’experts
Thèse de l’accusation et d’un autre groupe d’experts Trouble de la personnalité On donne des antipsychotiques à des personnes non psychotiques Pas schizophrène  psychopathie, narcissisme Trouble de la personnalité + épisodes psychotiques Traits antisociaux : pas d’empathie, arrogant, manipulateur, menteur, égoïste… Invente ses symptômes psychotiques  Joue avec les psychiatres Personnalité schizotypique avec caractéristiques antisociales. Mobile = colère et vengeance Soif d’attention Demandes extravagantes Fausses cartes d’identification Admire les tueurs en série  Emprisonnement

12 A. Différents types de délinquance
2. La délinquance A. Différents types de délinquance  On peut identifier trois types de Dce chez les jeunes : 1. 45 % de Dce sporadique (occasionnelle) 2. 45 % de Dce transitoire 3. 10 % de Dce persistante grave ou modérée Délinquance sporadique Apparaît à une période particulière puis disparaît Délits mineurs et comportements liés à l’adolescence Les adolescents sont attachés à leur parents, vont à l’école, respectent globalement les normes sociales Dce d’influence ou d’opportunité

13 2. La délinquance transitoire Débute vers 11 ans
- Peut toucher n’importe quel adolescent Education, sanctions et développement du jeune finissent par supprimer les comportements Dts 2. La délinquance transitoire Débute vers 11 ans But = acquisition de biens ou reconnaissance d’un groupe Conflit avec les parents et certaines valeurs sociales Dure toute l’adolescence et peut aller jusque ans Se termine quand le jeune entre dans la vie professionnelle ou s’investit dans une relation durable 3. La délinquance persistante Entrée dans la délinquance précoce et intense Dce continue à l’âge adulte Persistante moyenne : Dce fréquente mais stable Persitante grave : Dce de + en + fréquente et de + en + grave

14 2. La « personnalité » délinquante
1. Introduction Concept de « personnalité » délinquante controversé Dce = définie socialement et juridiquement (délit) mais pas psychologiquement On peut commettre des actes délinquants sans avoir une personnalité Dte Pas de critère diagnostic de la personnalité Dte dans le DSM V Certaines personnes semblent avoir un fonctionnement Dt « Personnalité » Dte = structure, mode de fonctionnement qui ne se limite pas au délit. Plus juste de parler de traits de personnalité qui favorisent le comportement Dt

15 2. Traits de personnalité du fonctionnement délinquant
2.1. Antisocialité - Actes délinquants ou criminels - Peu d’implication dans la vie sociale Pas d’acceptation des règles et des lois Problèmes avec l’autorité - Fréquentation de personnes antisociales + identification Peu d’intégration scolaire et professionnelle Intégration de valeurs délinquantes 2.2. Problèmes de raisonnement - Difficultés de pensée abstraite - Pensée tournée vers le concret, le présent, l’action - Difficultés d’anticipation Pas intéressé par l’introspection

16 2.3. Indifférence affective et égocentrisme
 Difficulté de tenir compte de l’autre  Négation de ses responsabilités  Indifférence pour les conséquences de ses actes Isolement, endurcissement, froideur Relation à l’autre par intérêt + autre perçu comme négatif 2.4. Agressivité Tendance à agir et réagir avec violence Banalisation de la violence physique et verbale Réaction agressive à la frustration Si besoin utilisation de la force pour obtenir quelque chose

17 2.5. Image de soi négative Succession d’échecs personnels, familiaux, sociaux Image négative que lui renvoie la société Cherche à se valoriser à travers ses délits Autodestruction via comportements à risques, drogues,… 2.6. Hypermatérialisme Fascination pour l’argent Importance de l’apparence extérieure Pas de notion de travail et d’effort Surestimation des biens matériels But = recherche du plaisir immédiat - Argent gagné de manière illégale, rapide, facile

18 3. Conclusion « Personnalité Dte » = vision simplificatrice Des traits de personnalité favorisent et expliquent les comportement Dts Chaque individu a une configuration personnelle de ces différents traits et ne les a pas tous La Dce n’est pas la même chez tous les délinquants La personnalité est constante mais peut évoluer  Dynamique, pas statique Entre Dts et non-Dts: pas différence de nature mais de degré (niveau) Majorité des actes de Dce pas liés à des traits de personnalité mais au poids de la situation

19 Partie III. Prise en charge

20 Point commun entre TC et TP = fonctionnement arbitraire et antisocial.
- Points communs dans la prise en charge des comportement antisociaux - Objectif commun = diminuer les comportements antisociaux = faire évoluer le jeune positivement - Prise en charge concerne tous les professionnels - Lieux où l’éducateur peut travailler avec des jeunes au comportement antisocial :  Prisons, IPPJ, maisons de jeunes/de quartier, écoles secondaires, enseignement spécialisé,…

21 Etat d’esprit Relations humaines de qualité  Croire que c’est possible Mettre en valeur le positif Faire face au jeune sans démissionner Pas d’admiration pour ses « exploits » à caractère antisocial Admiration = renforcement Interdiction Importance du NON y compris pour les petites transgressions

22  « Ne rien dire c’est cautionner »
- Réaffirmer l’importance de la règle, de la loi pour tous  But = contrer l’arbitraire et le sentiment de puissance Discuter du sens des transgressions 3. Dédommagement = restitution, travail, compensation,… (pas une peine) = reconstruction des dommages causés Doit être proportionnel et au bénéfice de la victime Ne pas démissionner : dédommagement pour les petits actes comme les grands

23 Expliquer le sens Adulte présent dans le processus  Accompagner Attention à la manipulation dans l’acte de réparation Objectif = faire prendre conscience des conséquences de ses actes et de la non-omnipotence = sens des responsabilités Dédommagement = justice + éducation  PAIX SOCIALE

24 Applications: - + tôt possible après le dommage  Dans ces conditions, la majorité adhèrent 4. La punition Importance d’une désapprobation forte et juste Forte : si autorité molle  signe de faiblesse exploitable Juste : si punition disproportionnée  haine et rébellion Ne pas punir renforce le sentiment d’impunité du jeune

25 Punition complémentaire au dédommagement
Réaffirme l’autorité de l’éducateur Diminue le sentiment de toute puissance 5. Attitudes de l’éducateur Coordination, esprit d’équipe Montrer l’exemple: intégrité, droiture, probité, sincérité,… Pas stigmatiser ni catégoriser le jeune Attention au vocabulaire utilisé et à la façon de parler

26 Ne pas forcer la relation
Valoriser les compétences : idées, audace, force, protection, intelligence, etc. Valoriser les bons comportements Pas de manipulation ou d’objectifs cachés 6. Présence Présence = prévention des comportements antisociaux Evite au jeune de « mijoter » des choses seul ou en groupe Augmente la probabilité que le jeune fasse ce qu’on lui demande

27 Présence positive : éviter la présence de type sécuritaire
Importance de savoir reconnaître ses défauts et ceux du système Relation de confiance pas du type « tout ou rien »  Confiance progressive 7. Education cognitive Personnalités arbitraires se perçoivent comme invulnérables Peu intéressés par la réflexion et l’introspection Difficulté à discuter, négocier, travailler

28 Apprendre à changer leur mode de pensée:
être moins négatif, moins égocentriques, travailler, être honnête, réfléchir, avoir un projet, avoir plus confiance en eux…  Combiner plusieurs outils : enseignement, groupes de discussion, ateliers récréatifs, projets collectifs, activités sportives, entretiens, thérapie,…

29 Jeunes pas intéressés et méfiants à priori Etre ferme dans la demande
8. Les entretiens Jeunes pas intéressés et méfiants à priori Etre ferme dans la demande Exemples : entretiens hebdomadaires en petits groupes S’assurer que chacun y participe de manière égalitaire Compléter par des entretiens individuels Expliquer le but des entretiens (ateliers de communication, vie sociale,…) Seule obligation = se présenter et respecter le déroulement (respect de la liberté de s’impliquer)

30 Exemple 1: entretien avec un groupe de 4 jeunes
Poser des questions écrites sur une situation concrète, utiliser des choix multiples Analyser un extrait de film et en discuter Utiliser des jeux de rôles (jouer un agresseur, jouer un éducateur, jouer une victime) Parler de sujets qui les concernent : violence, délinquance, relations parents-enfants, relations amicales, sexualité, ressenti des victimes, justice,… Important d’être à l’aise avec les sujets et de cadrer la discussion

31 Exemple 2 : la ferme de Guy Gilbert
Réunions : reconnaître ses erreurs, dire ce qu’on pense de l’autre devant lui, écouter ce que l’autre dit sur nous,… Simulation d’un procès 9. La prison  Voir articles dans le dossier de cours

32 Références Guénard, Tim. « Pus fort que la haine ». Gilbert, Guy
Références Guénard, Tim. « Pus fort que la haine ». Gilbert, Guy. « Des loups dans la bergerie » et « Un prêtre chez les loubards ». Hayez, J-Y. « La destructivité chez l’enfant et l’adolescent ». Coutenceau, R., Smith, J. « Troubles de la personnalité »


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