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EVALUATIONS EN PREMIERE ET TERMINALE
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I) Pourquoi évaluer ? Les évaluations vérifient le niveau atteint par l’élève (pratique sociale réclamée par enseignant et parents pour mesurer les progrès effectués) et servent de base au processus de sélection que constitue l’orientation à travers le bac et l’application APB (contrainte institutionnelle pour remplir les bulletins, base de sélection). Note réputée rendre compte des caractéristiques des élèves (travail, méthodes et capacités de compréhension).
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J. Cardinet (psychologue, spécialiste de psychologie quantitative et de méthodes éducatives, fondateur du Service de la recherche de l'Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques en 1971),1989 : la croyance dans le caractère objectif de la note se traduit par 4 types de contraintes qui nécessitent chacune de multiplier les évaluations : - La relation pédagogique met en œuvre de nombreuses compétences dont il convient d’évaluer chacune, - Les notes sont aussi utilisées pour mesurer les progrès réalisés par les élèves, il faut donc les évaluer souvent, - Les compétences évaluées devant être générales, il faut vérifier leur mise en œuvre dans des contextes variés, - La rédaction des questions pouvant être source de confusion pour les élèves, il faut prévoir des exercices de type différent.
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La notation chiffrée n’est pourtant pas un outil pertinent pour porter un jugement sur les performances des élèves en ce sens qu’elle contribue à diluer les réussites dans les échecs. A compléter avec une appréciation plus littéraire, à même de distinguer les points forts et les points faibles de l’élève.
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II) Qu’évaluer ? Les objectifs …
« L’évaluation doit vérifier ce qui a été enseigné. On construit donc une évaluation des objectifs d’enseignement qu’on s’est fixé et des objectifs d’apprentissage qu’on a fixés aux élèves. Une évaluation est donc construite avec des objectifs précis. Et l’enseignant doit corriger en fonction de ces objectifs. En toute rigueur, d’ailleurs, il semble nécessaire de produire l’évaluation terminale, sommative, avant de construire la séquence d’apprentissage : cette dernière sera d’autant plus précisément « cadrée », le contrat pédagogique sera d’autant plus facilement respecté, et le résultat de l’évaluation jugé d’autant plus légitime par l’élève.» Pascal Binet et Frédéric Combelle, sous la direction de Marjorie Galy, Erwan Le Nader, les sciences économiques et sociales, histoire, enseignement, concours, grands repères, la Découverte, 2015
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Le lien entre objectifs, apprentissages et évaluation est essentiel : tout objectif doit être évalué, toute question posée en évaluation doit correspondre à un objectif. L’objectif doit être évaluable. … en termes de savoirs… En SES, les savoirs enseignés sont principalement des notions et des mécanismes, qui sont listés dans le programme officiel. Dans l’épreuve composée proposée au baccalauréat, la première partie (mobilisation des connaissances) sur 6 points relève de l’évaluation des savoirs. Cependant, les savoirs enseignés et évalués ne sont pas tous « au programme » : on attend en effet, implicitement, une culture de base des élèves et une connaissance de l’actualité qui les rendent par exemple capable d’illustrer correctement les notions et mécanismes énoncés lors des contrôles de connaissance, ou de comprendre des documents dont la lecture peut être difficile.
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… et de savoir-faire On évalue aussi des savoir-faire : il s’agit par exemple d’aptitudes à lire correctement des documents, et à traiter des données statistiques… Le programme officiel liste ceux qui sont exigés en la matière dans une rubrique spécifique : « Savoir-faire applicables aux données quantitatives et aux représentations graphiques ». C’est l’objectif de la partie 2 de l’épreuve composée (étude d’un document) de vérifier des savoir-faire. Pour autant, les savoir-faire évalués sont aussi moins explicites. On attend ainsi des élèves qu’ils sachent rédiger en français correct, sans faute de syntaxe ni d’orthographe, avec un vocabulaire « de base » suffisamment riche. Et parfois, certains savoirs sont nécessaires pour accomplir correctement la tâche confiée à l’élève.
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III) Comment évaluer ? Évaluations formative / formatrice / sommative sont présentées par P. Parmantier.
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IV) L’évaluation en première et terminale : progressivement se préparer aux épreuves du bac.
Histoire des épreuves en SES Longtemps, les élèves ont eu le choix entre 2 dissertations sur docs (méthodes actives et questions sociales vives mais parfois sujet non traité et inflation des docs, 9 en moyenne en 1976 et 1980 donc plutôt note de synthèse que raisonnement personnel, limitation à 6 en et 4 en 2013) puis dans les années 1990, apparition Question de Synthèse avec Travail Préparatoire (10 pts avec 5-6 questions sur docs puis 10 pts argumentation avec pbq donnée « après avoir… vous… », en max 3 pages) mais double sanction car reprise des réponses aux questions dans argumentation, difficulté de se mettre d’accord sur caractéristiques d’une bonne réponse, longueur dépassée, docs avec incitation à la paraphrase.
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QSTP remplacée par Epreuve Composée :
EC1 : mobilisation de connaissances avec questions de cours pour décrire un mécanisme, comparer ou illustrer des notions (2*3 points), EC2 : étude d’un document factuel vérifiant l’aptitude à lire correctement le document et à en utiliser le contenu pour répondre à une question (4 points), EC3 : épreuve d’argumentation sur une question appuyée sur 2-3 documents (intitulé sans plan type ni débat) (10 points), Donc 4 thèmes différents du programme dans une EC.
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Les épreuves actuelles :
Bulletin officiel spécial n°7 du 6 octobre 2011 0 Épreuve de sciences économiques et sociales (enseignement obligatoire) Nature de l'épreuve : épreuve écrite La durée de l'épreuve est de quatre heures, coefficient 7. Deux sujets de nature différente, une dissertation s'appuyant sur un dossier et une épreuve composée de trois parties distinctes, sont offerts au choix du candidat. Ils sont déterminés de façon à couvrir plusieurs dimensions du programme ; le sujet de dissertation et celui de la troisième partie de l'épreuve composée portent ainsi sur des champs différents du programme (science économique ; sociologie ; regards croisés).
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« Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire Objectifs de l'épreuve : compétences et connaissances évaluées Il est demandé au candidat : - de répondre à la question posée par le sujet ; - de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ; - de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ; - de rédiger, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties. Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Les « objectifs de l'épreuve » figureront en introduction du sujet distribué aux candidats.
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Structure de l'épreuve Le libellé du sujet de la dissertation invite le candidat à poser et à traiter, d'une façon organisée et réfléchie, un problème exigeant un effort d'analyse économique et/ou sociologique. Pour aider le candidat à asseoir son travail sur des informations précises, un dossier est mis à sa disposition. Ce dossier ne doit ni borner son horizon (en le détournant du recours à ses propres connaissances), ni lui servir de prétexte à un commentaire systématique et détaillé. Il comporte 3 ou 4 documents de nature strictement factuelle. Il s'agit principalement de données statistiques (graphiques, tableaux) ; un document-texte peut figurer dans le dossier documentaire à condition qu'il soit lui aussi strictement factuel (chronologie, extrait d'entretien, monographie, récit de vie, compte rendu d'enquêtes, etc.). Chaque document statistique ne devra pas dépasser 120 données chiffrées et le texte éventuel comporter plus de 2 500 signes.
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Recommandations aux concepteurs de sujets Le sujet porte sur un contenu figurant explicitement dans les indications complémentaires du programme ; son énoncé utilise les notions des titres des thèmes et des deux premières colonnes du programme ainsi que celles des acquis de première figurant en troisième colonne de ce même programme de terminale. Le libellé du sujet ne consiste pas en une question de cours. Le candidat devant élaborer lui-même sa problématique, il convient d'éviter dans la mesure du possible les énoncés induisant un plan-type. Bien qu'il soit parfois souhaitable de préciser le cadre spatio-temporel, ce libellé doit éviter d'induire une description ou une reconstitution chronologique. Il doit également éviter une réflexion purement prospective et ne pas porter sur la seule actualité qui ne fournit pas le recul suffisant pour guider la réflexion. Le dossier doit apporter des informations uniquement factuelles. Il doit permettre au candidat d'utiliser des informations pertinentes, notamment en se montrant capable de combiner et d'exploiter les données qu'il contient (par le calcul, la représentation graphique, la mise en évidence d'une idée-force, la construction d'un schéma, etc.) pour mieux étayer son raisonnement. On peut admettre comme texte un compte rendu statistique, une chronologie, un extrait d'entretien ou de sondage, etc. On privilégiera, dans la mesure du possible, les sources statistiques en provenance des organismes de collecte et de traitement des données reconnus (Insee, Ined, OCDE, OMC, FMI, etc.). Les notions des documents ne figurant pas dans les titres des thèmes et dans les deux premières colonnes du programme (ainsi que dans les acquis de première figurant en troisième colonne) devront être explicitées par une note. »
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On peut distinguer 2 grands types de sujets de dissertation : - des sujets de discussion : dans quelle mesure … ? X permet-il toujours de … ? X ne s’explique-t-il que par Y ? Le sujet invite au débat et donc à une réponse avec un plan du type : oui/mais ou non/mais ou X s’explique en partie par y / mais s’explique aussi par W, V… Ex : - Dans quelle mesure les classes sociales existent-elles aujourd’hui en France ? (2014, Pondichéry) - L'augmentation des facteurs travail et capital est-elle la seule source de croissance économique ? (Amérique du Sud, 2016).
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- des sujets d’analyse : comment …. Analyser … Expliquer … En quoi …
- des sujets d’analyse : comment … ? Analyser … Expliquer … En quoi … ? Le sujet invite l’élève à montrer ce que le sujet indique. Le plan va donc dépendre du sujet d’analyse donné. Ex : - Comment le progrès technique contribue-t-il à la croissance ? (Liban, 2014) - Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à l’égalité ? (2015, Liban) - Montrez que la diversité des formes du chômage peut orienter les politiques de l'emploi (2013, Amérique du Sud).
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Notation : en correspondance avec les objectifs : il faut répondre à la question posée (donc donner des points pour la réponse au sujet) par le sujet en : - construisant une argumentation donc donner des points à la démarche argumentative, à partir d'une problématique que l’élève devra élaborer, donc donner des points à la problématique pertinente construite ; - en mobilisant des connaissances, donc donner des points pour l’apport de connaissances, et des informations pertinentes pour traiter le sujet, notamment celles figurant dans le dossier, donc donner des points pour l’exploitation pertinente de tous les documents ;
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- en rédigeant, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la question, donc donner des points à l’utilisation pertinente du vocabulaire économique et social ; - en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties, donc donner des points pour la cohérence du plan ; - Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation ; donc donner des points pour la présentation.
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« Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties
« Épreuve composée Cette épreuve comprend trois parties. - Partie 1 - Mobilisation des connaissances (6 points) Objectifs de l'épreuve : compétences et connaissances évaluées « 1 - Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre du programme de l'enseignement obligatoire. Structure de l'épreuve Cette première partie de l'épreuve, sans document, est composée de deux questions, notées chacune sur 3 points, portant sur des champs différents du programme (science économique ; sociologie ; regards croisés). Recommandations aux concepteurs de sujets Les deux questions de la première partie sont choisies de façon à induire des réponses précises et claires mobilisant les notions et les mécanismes de base du programme. »
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On peut distinguer plusieurs grands types de questions : - Les questions portant sur la maîtrise d’une notion particulière ; Ex : Quelles sont les caractéristiques des groupes de statut selon Max Weber ? (2013, France Métropolitaine) - Les questions de « mécanisme » qui nécessitent de partir de la définition de la notion centrale, puis d’expliquer le mécanisme et la (ou les) notion(s) qui est associée et de l’illustrer éventuellement avec des exemple(s) ; Ex : Présentez un des mécanismes expliquant les fluctuations économiques. (2016, France métropolitaine) - Les questions d’illustration qui nécessitent de définir la notion et trouver des exemples pour l’illustrer. Ex : Illustrez la diversité des enjeux des conflits sociaux. (2015, Liban)
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- Les questions de « comparaison » de notions ou de thèses : il s’agit de montrer les différences point par point et non pas de définir chacune des notions ou des théories l’une après l’autre. Il faut là encore illustrer les différences observées à l’aide d’exemples. Ex : Qu'est-ce qui distingue la logique d'assurance de la logique d'assistance en matière de protection sociale ? (2016, Antilles-Guyane) - Les questions de présentation de « lien » entre 2 notions Ex : Présentez le lien entre productivité globale des facteurs et progrès technique. (2013, France métropolitaine)
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Notation : en correspondance avec les objectifs donc faire appel aux connaissances personnelles pour répondre à la question posée. Chaque question nécessite une notation particulière par rapport à la question qui a été posée (3 points à répartir sur chaque question) : combien de point accorder à la définition donnée, à l’explication du mécanisme…
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Partie 2 - Étude d'un document (4 points)
Objectifs de l'épreuve : compétences et connaissances évaluées « 2 - Pour la partie 2 (Étude d'un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement de l'information. Structure de l’épreuve Cette deuxième partie de l'épreuve comporte une question générale et un document de nature strictement factuelle. Il s'agit principalement d'un document statistique (graphique ou tableau) de 120 données chiffrées au maximum ; il peut aussi s'agir d'un document texte, de 2 500 signes au maximum, à condition qu'il soit lui aussi strictement factuel (extrait d'entretien, monographie, récit de vie, compte rendu d'enquêtes, etc.). Recommandations aux concepteurs de sujet La question de la deuxième partie doit amener le candidat à commenter et analyser le document de façon méthodique afin de le présenter, de mettre en évidence les informations qu'il apporte et ses éventuelles limites. »
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On peut distinguer 2 grands types de question : - mise en évidence / description / caractérisation d’une évolution, un phénomène, un lien… Ex : - Vous présenterez le document et caractériserez la répartition des patrimoines qu'il met en évidence. (Tableau sur la répartition des patrimoines en France) (2016, Antilles-Guyane) - comparaison Ex : - Vous présenterez le document puis vous comparerez l'évolution du PIB en volume de l'Allemagne, de la France et de l'Espagne entre 2008 et (Graphique présentant l'évolution du PIB en volume en indice de base 100 en 2010). (2016, Asie)
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Notation : doit correspondre aux objectifs donc répondre à la question en adoptant une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, donc donner des points pour la présentation, de collecte et de traitement de l'information, donc donner des points pour la collecte et le traitement de l’information. Chaque question nécessite une notation particulière pour attribuer les 4 points (combien de point pour la présentation et quoi dans la présentation, pour la lecture des données, pour la réponse à la consigne…). Importance des savoir-faire : lecture et interprétation : corrélation/causalité, tableaux à double entrée, médiane, TCAM, écart-type, élasticité, courbe de Lorenz, histogramme, graphe semi-log, décile, rapport interdécile…
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-Partie 3 - Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points) Objectifs de l'épreuve : compétences et connaissances évaluées « 3 - Pour la partie 3 (Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de traiter le sujet : - en développant un raisonnement ; - en exploitant les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; - en composant une introduction, un développement, une conclusion. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Les « objectifs de l'épreuve » figureront en introduction du sujet distribué aux candidats.
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Structure de l'épreuve Le libellé du sujet invite le candidat à développer un raisonnement, à rassembler et mettre en ordre des informations pertinentes issues du dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Le dossier documentaire mis à la disposition du candidat ne doit ni borner son horizon (en le détournant du recours à ses propres connaissances), ni lui servir de prétexte à une paraphrase ou à un commentaire systématique et détaillé. Il comporte 2 ou 3 documents de nature différente (textes, graphiques, tableaux statistiques, schémas, etc.). Chaque texte ne devra pas dépasser 2 500 signes et chaque document statistique comporter plus de 120 données chiffrées.
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Recommandations aux concepteurs de sujets Le sujet de la troisième partie porte sur un contenu figurant explicitement dans les indications complémentaires du programme et son énoncé utilise les notions des titres des thèmes et des deux premières colonnes du programme, (ainsi que celles des acquis de première figurant en troisième colonne de ce même programme de terminale ?). Le libellé du sujet ne suggère ni plan-type ni réponse sous forme de débat ou d'opposition. Le dossier doit fournir au candidat des informations, factuelles ou non, pertinentes pour étayer son raisonnement. Comme dans le dossier accompagnant la dissertation, on privilégiera, dans la mesure du possible, les sources statistiques en provenance des organismes de collecte et de traitement des données reconnus (Insee, Ined, OCDE, OMC, FMI, etc.). Les notions des documents ne figurant pas dans les titres des thèmes et dans les deux premières colonnes du programme (ainsi que dans les acquis de première figurant en troisième colonne) devront être explicitées par une note. »
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La consigne débute toujours par : à l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, … Sens général de la consigne : montrer que … (Lien entre 2 notions, analyse de mécanismes …). Il s’agit de rédiger des paragraphes argumentés présentés de façon cohérente répondant à la consigne. Ex : À l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous démontrerez que la famille peut constituer un frein à la mobilité sociale des individus. (2014, France Métropolitaine)
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Notation : doit correspondre aux objectifs donc répondre à la question :
en développant un raisonnement ; donc des points pour la démarche argumentative - en exploitant les documents du dossier ; donc des points pour l’utilisation pertinente de tous les documents - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; donc des points pour les connaissances apportées en lien avec le sujet - en composant une introduction, un développement, une conclusion. Donc des points pour la forme II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Donc des points pour la présentation.
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Épreuve d'économie approfondie et de sciences sociales et politiques (enseignement de spécialité) « La durée de l'épreuve est d'une heure, coefficient 2. Objectifs de l'épreuve : compétences et connaissances évaluées Il est demandé au candidat de répondre à la question posée par le sujet : - en construisant une argumentation ; - en exploitant le ou les documents du dossier ; - en faisant appel à ses connaissances personnelles. II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Les « objectifs de l'épreuve » figureront en introduction de chacun des sujets distribués aux candidats.
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Structure de l'épreuve Les candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité d'économie approfondie ou de sciences sociales et politiques disposent d'une heure supplémentaire pour traiter, au choix, l'un des deux sujets qui leur sont proposés. Chaque sujet comporte une question générale, prenant appui sur un ou deux documents, dont l'énoncé invite le candidat à conduire une argumentation, à mettre en ordre des informations pertinentes issues du dossier documentaire et de ses connaissances personnelles. Dans le cas où le sujet ne comporte qu'un seul document, il s'agit obligatoirement d'un texte (2 500 signes au maximum) ; dans le cas où il comporte deux documents, ils sont de nature différente (texte de 1 300 signes au maximum ; document statistique de 65 données chiffrées au maximum).
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La question du sujet porte sur un contenu figurant explicitement dans les indications complémentaires du programme et son énoncé utilise les notions des titres des thèmes et des deux premières colonnes du programme (de façon à proposer des sujets assez larges, on privilégiera dans la mesure du possible les énoncés n'utilisant que les notions des titres des thèmes et celles de la première colonne du programme). Le dossier doit fournir au candidat des informations, factuelles ou non, pertinentes pour étayer son raisonnement. On privilégiera aussi, dans la mesure du possible, les sources statistiques en provenance des organismes de collecte et de traitement des données reconnus (Insee, Ined, OCDE, OMC, FMI, etc.). Les notions des documents ne figurant ni dans les titres des thèmes ni dans les deux premières colonnes des programmes de sciences économiques et sociales (enseignement obligatoire), d'économie approfondie et de sciences sociales et politiques (enseignements de spécialité), ni dans les acquis de première figurant en troisième colonne, devront être explicitées par une note. »
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Domination des sujets d’analyse mais quelques sujets de discussion
Domination des sujets d’analyse mais quelques sujets de discussion. Il s’agit de rédiger des paragraphes argumentés présentés de façon cohérente répondant à la consigne. Ex : - Montrez que les répertoires de l'action politique se transforment. (2015, Autres centres étrangers) - Dans quelle mesure la globalisation financière a-t-elle remis en cause l’intermédiation financière ? (2016, Pondichéry)
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Notation : doit correspondre aux objectifs donc répondre à la question :
en développant un raisonnement ; donc des points pour la démarche argumentative - en exploitant les documents du dossier ; donc des points pour l’utilisation pertinente de tous les documents - en faisant appel à ses connaissances personnelles ; donc des points pour les connaissances apportées en lien avec le sujet - en composant une introduction, un développement, une conclusion. Donc des points pour la forme II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation. Donc des points pour la présentation.
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Préparer les élèves aux épreuves de bac :
Les sujets posés au baccalauréat doivent correspondre précisément aux indications complémentaires du programme. - Dès l’année de première progressivement, en mettant en place des dispositifs permettant de comprendre et s’approprier les objectifs attendus lors des différentes épreuves (méthodologie concernant les épreuves, apprentissage accompagné en classe, en groupe puis seul) ; - proposer des grilles de correction ; - ne pas hésiter à évaluer souvent pour ancrer les critères de réalisation et montrer la nécessité de mobiliser les savoirs et savoir-faire étudiés en cours ; - essayer le plus possible d’annoter les copies (première page et tout au long du devoir) autant pour que les élèves comprennent leurs erreurs et puissent les corriger que pour signifier que l’élève a répondu correctement.
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Rmq : utilisation de supports : - document texte sans piège et au « niveau » des élèves (niveau atteint réellement en termes de savoir-faire) = pas de texte avec phrases, expressions trop compliquées ; - document statistique : pas de conception ou construction complexe ; - pas de titres qui induisent en erreur les élèves.
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Rmq : - barème précis, permettant d’expliciter la notation (pas trop de critères quand même car sinon borne des notes vers le haut, pas de 20) ; - élèves doivent s’approprier les critères de réalisation ; - l’évaluation doit être perçue comme équitable : prévenir les élèves, multiplier les évaluations pour diluer l’effet d’une mauvaise note, varier pour ne pas évaluer toujours les mêmes compétences, ne pas compter la note la plus basse, offrir la possibilité d’un devoir supplémentaire, des questions difficiles en fin de devoir pour stimuler sans décourager… ceci diminue la charge émotionnelle pour améliorer les apprentissages (P. Merle, 2012, sociologue et professeur d'université français, spécialiste des questions scolaires et des politiques éducatives).
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Rmq : pour connaître les sujets de bac déjà tombés, un site incontournable :
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