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RENOVER LES PRATIQUES A L’ECOLE MATERNELLE

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1 RENOVER LES PRATIQUES A L’ECOLE MATERNELLE
I LE CONTEXTE DE L’EM AUJOURD’HUI II DES CONSTATS III LANGUE ET LANGAGE UNE FAIBLESSE PERSISTANTE IV DES LEVIERS POUR DONNER UN NOUVEL ELAN Cf contexte du rapport

2 I LE CONTEXTE: éducation et accueil de la petite enfance en France et à l’étranger
Les premières années de la petite enfance= une clé de la réussite des politiques sociales, familiales et éducatives dans nombreux pays. Des stratégies différentes; deux types d’accueil: La pédagogie sociale ou le modèle intégré (pays nordiques*): Structure unique (1à 5ans), centrée sur le développement global de l’enfant: respect du rythme et reconnaissance du droit à l’autonomie et à la liberté.** Le modèle juxtaposé (France et Europe):des structures différentes selon l’âge de l’enfant (0 à 2ans/3à 6ans). Deux approchent cohabitent: l’une centrée sur l’enfant, l’autre sur « un individu à former », l’éducation pré - scolaire doit servir les objectifs de l’enseignement. Ces deux formes éducatives ne sont pas incompatibles: la transition entre l’école et l’éducation pré- scolaire est au cœur des préoccupations et le bénéfice d’une année transitoire fait consensus. ET Angleterre, Irlande, pays de galles ** Des ce modèle organisation et structures travaillent ensemble à la mise en œuvre de ce curriculum, la collaboration est la clé du fct. IL est proposé une année de scolarisation obligatoire pré-scolaire.

3 I LE CONTEXTE: école maternelle française, école à part entière et composante des structures d’accueil de la petite enfance Une structure d’accueil pour les jeunes enfants MAIS pas de solution unique . Une évolution parallèle: service gratuit (en F), concerne toutes les classes sociales. L’ EM non obligatoire et pourtant le dispositif d’accueil est quasiment le même que l’EE: coût, rythmes et horaires ,rôle propédeutique. C’est une institution scolaire, un programme centré sur le maîtrise de la L. L’EM un temps et un lieu privilégiés pour la politique de santé publique et de prévention: « prévenir les difficultés scolaires…dépister les handicaps et…compenser les inégalités. » Une évolution au cours de l’histoire et des programmes de plus en plus précis.

4 II Des constats: l’EM un modèle critiqué
Une fonction complexe: Des personnels multiples et pas toujours formés: enseignants, ASEM; auxiliaire de vie scolaire, intervenant…. Un manque de continuité éducative envers la petite enfance et les parents Une organisation figée, une pédagogie qui se cherche: Un espace classe appauvri limité à: regroupement/activités/des coins jeux pauvres et pas partout, peu de variété. Pas de réflexion sur la relation entre espace et pédagogie L’aménagement des classes ne varie pas dans l’année et entre les niveaux. OR la finalité de l’aménagement est de répondre aux besoins* des élèves * Besoins physiologiques, psychomoteurs, découverte et connaissances nouvelles

5 II Des constats: l’EM un modèle critiqué
L’organisation et les usages du temps scolaires: des habitudes à réinterroger: L’EDT: plan d’une journée type qui se répète mais ne répartit pas les domaines d’activité. Les aspects organisationnels sont privilégiés ( ateliers, toilettes, récréation..), le temps des activités est souvent le même, Des formes de mise en œuvre des activités « naturalisées »: alternance des regroupements et des ateliers(travail par groupe et non en groupe). Favorisent-ils la coopération? L’activité a t-elle de réels enjeux d’apprentissage? Une routine? des activités formelles sous formes de fiches?* Une différenciation insuffisante pour assurer une bonne prévention Le manque de progressivité dans le cycle (aménagement, EDT, modalités de travail…), l’identification des sections, des pratiques insuffisamment ajustées aux enfants. Des pratiques d’évaluation trop formelles Evaluation associée à l’écrit, peu d’évaluation orale, basée sur l’observation, peu d’exploitation de la part des ensgnts. qu’est ce qui justifie le passage de tous les élèves dans chaque atelier? Quel est l’intérêt pour l’élève qui sait déjà faire? Quelle organisation pour mettre en évidence les niveaux de difficulté? QuellEs traces?

6 III Langue et langage: une faiblesse persistante de la pédagogie de l’oral.
Du langage mais peu de réelles situations d’apprentissage: le volume et le temps de parole des enfts peu élevés (surtout pour les E en diff), peu d’interactions entre élèves. Des objectifs variés peu clarifiés par les ensgnts: l’expression (suppose des sujets et l’envie de s’exprimer sur), le langage d’évocation (svt conduit collectivement), l’amélioration linguistique des énoncés( lexique mais peu de situation de réemploi, de catégorisation), la compréhension* L’entrée dans l’écrit: des déséquilibres: les types d’écrit (rareté des textes fonctionnels, des documentaires) La production d’écrit: difficile à mettre en œuvre Des activités trop précoces: conscience phonologique et découverte du principe alphabétique, peu de situations d’encodage, pseudo- reconnaissance de mots en PS * Relation texte image, absence d’explicitation de ce qui permet de comprendre le texte

7 IV Des leviers pour donner un nouvel élan
Penser le cursus de l’EM selon une approche progressive en partant du plus jeune âge: l’EM est une période TRANSITOIRE. L’école, le collège et le lycée sont des institutions qui fonctionnent avec 2 CARACTÉRISTIQUES: fonction impersonnelle de l’ELEVE (l’EM accueille l’enfant pour en faire une élève) ET caractère obligatoire induisant une objectivité des savoirs transmis (les disciplines). L’EM part d’activités qui intéressent les enfants pour les amener à d’autres activités plus académiques (les domaines). L’EM est une transition dans l’évolution de l’enfant (3à 6/7ans),cette période se caractérise par: La conquête de l’individualité: de la dépendance à l’autonomie (évolution affective et sociale) La conquête de la motricité fine (globale et fine),les activités motrices doivent enrichir le développement et tenir compte du développement nerveux qui contraint certaines activités (écrire) La conquête du langage: vers des actes de langage de plus en plus sophistiqués(ex le mensonge) La conquête de la symbolisation: passage d’un monde perceptif à un monde représentatif (images mentales) . La symbolisation permet d’agir en pensée.

8 IV Des leviers pour donner un nouvel élan
Favoriser les apprentissages de tous les enfants : l’EM apparaît comme une période FONDATRICE et a plusieurs missions: Une mission de PREVENTION: réduire les inégalités pour permettre à tous les élèves d’entrer à l’EE avec les mêmes chances. Elle doit rechercher un équilibre entre les apprentissages et les besoins des enfants pour garantir la réussite de chacun Une mission de TRANSMISSION CULTURELLE: l’immersion dans la culture écrite est fondamentale et a une fonction de prévention car les acquis des élèves sont très hétérogènes. Une mission de PARTENARIAT avec les parents afin que l’enfant ne se retrouve pas dans une « double solitude ».* Accompagner les modalités d’apprentissage: l’EM est une expérience réussie si elle donne envie d’entrer dans les apprentissages en s’appuyant sur les centres d’intérêt des élèves. En ce sens elle n’a pas de programme.** B Lahire « double solitude car les 2 mondes ne sont pas valorisés par l’école et/ou la maison. L’enfant est message et messager de deux mondes étrangers ** petit à petit il faut les rendre capable de s’intéresser à ce qui ne les concerne pas directement, créer la MOTIVATION et comprendre l’ACTIVITE/ Lien avec l’EE qui fonctionne sur des modalités décontextualisées, un corpus sélectionné qui n’a pas de lien immédiat avec l’intérêt des enfants.

9 IV Des leviers pour donner un nouvel élan
Améliorer la professionnalité des acteurs: FAIRE CLASSE- FAIRE PARLER: 3 gestes majeurs Guider les enfants dans l’appropriation du langage, à utiliser la langue de manière distanciée Créer les conditions de la compréhension (parler AVEC) Maîtriser le langage en situation et le langage d’évocation (son acquisition est une condition de réussite) Entrer dans la conscience phonologique « mesurée »  Etre un modèle langagier (phonologie, articulation, syntaxe, précision lexicale). Etre attentif au débit de parole, à la reformulation, au mode de questionnement produit. Connaître les composantes du langage d’évocation pour agir: Une représentation mentale de ce qu’il faut raconter La capacité à se décentrer (se représenter ce que l’autre a besoin pour comprendre) La capacité suffisante de mise en mot (syntaxe et lexique)

10 IV Des leviers pour donner un nouvel élan
Améliorer la professionnalité des acteurs: FAIRE APPRENDRE SANS FAIRE LA LEÇON: Pratiquer une pédagogie LISIBLE: explicitation, repères dans l’activité, le temps laissé à l’activité Alterner les modes et les situations de travail et les optimiser en fonction des objectifs: place du jeu Mettre les élèves en situation d’apprentissage dans tous les domaines et favoriser les expériences, situations créatrices. Favoriser l’imprégnation culturelle: la culture littéraire, le patrimoine … Concevoir des activités dirigés dont la proportion sera évolutive de la PS à la GS.

11 IV DES LEVIERS POUR UN NOUVEL ELAN
Améliorer la professionnalité des acteurs: SAVOIR OBSERVER LES ELEVES: L’EVALUATION « Le plaisir d’être à l’école, c’est le plaisir d’y réussir. » Dans ce but c’est une pédagogie de l’encouragement qui doit être mise en place dès le début de la scolarité; elle se traduit dans des attitudes et la conception de l’évaluation. L’approche doit se faire par la REUSSITE, les PROGRES, prendre en compte les procédures pour apprécier les résultats et l’OBSERVATION. Les équipes doivent se construire des référentiels d’observation, des outils pertinents, avoir des REPERES dans l’apprentissage et des INDICATEURS de progrès.

12 IV DES LEVIERS POUR UN NOUVEL ELAN
Améliorer la professionnalité des acteurs FAIRE EQUIPE-ÊTRE SOLIDAIRE (faire confiance) LE PROJET D’ECOLE, les outils, les progressions ont des valeurs contractuelles et on ne peut s’en affranchir. La liberté pédagogique est respectée mais s’inscrit dans le projet collectif. LES ASEMS: des partenaires précieux à prendre en compte, valoriser, former, définir leur rôle dans le langage et réfléchir à leur place en GS en fin d’année pour assurer la transition avec le CP; LES PARENTS: « La co- éducation » Il s’agit de faire comprendre que l’enseignant est attentif à chacun mais qu’il doit faire vivre le COLLECTIF.

13 POUR CONCLURE L’EM: un modèle original pour l’accueil des jeunes enfants, dispose d’un cadre rigoureux.* Sa mission: conduire chaque enfant à DEVENIR ELEVE, c’est donc un temps de transition, d’initiation progressive aux codes et pratiques scolaires(fin de GS) Les domaines d’activités sont à distinguer: certains permettent tour à tour de chercher, s’exercer, d’agir, créer, percevoir…Par les expériences régulières**, les enfants acquièrent des habiletés et des connaissances fondamentales pour enrichir leur développement. D’autres sont décisifs pour l’entrée au CP et doivent être valorisés: le langage et les mathématiques. Les activités proposées doivent être RICHES et STIMULANTES. Elle est ouverte à tous et assure les apprentissages, elle est une solution d’équilibre dans l’accueil massif des élèves. ** et non pas les performances


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