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Publié parEloi Joseph Modifié depuis plus de 5 années
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Cogni’classe L’importante avancée des connaissances sur le cerveau permettent sur des bases scientifiquement crédibles d’apporter des modifications dans la pédagogie, à la fois pour améliorer la réussite – si possible de tous les élèves – mais aussi pour modifier le climat de la classe et la représentation que les élèves se construisent d’eux-mêmes. L’apport des sciences cognitives amènent enfin les enseignants à travailler un peu différemment. Mais nous en sommes qu’au début, il s’agit actuellement d’opérer doucement le passage de ce que l’on sait du fonctionnement du cerveau qui apprend, vers l’appropriation puis la mise en œuvre de modalités pédagogiques dans la classe.
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Depuis quelques décennies Commencent à influencer la pédagogie
Les connaissances sur le cerveau qui apprend Pour les notes : ici, je parlerai d’une pédagogie en lien avec des connaissances scientifiques, connaissances qui ont évolué, notamment grâce à l’immense progrès réalisé avec les méthodes permettant de savoir comment fonctionne biologiquement le cerveau, dont l’IRM. L’idée est de rendre l’apprentissage plus facile, de développer le plaisir d’apprendre chez nos élèves, de les rendre plus responsables et autonomes dans leurs façon d’apprendre, et de les aider à réussir en travaillant sur des champs tels que la mémorisation, l’attention, l’implication active ou encore la compréhension. Ces champs sont communs à tous les élèves. Nous ne travaillons pas sur les spécificités de certains élèves (dys, TDAH, hauts potentiels), qui relèvent de connaissances complexes et pas encore au point. Il ne s’agit pas d’une révolution mais plutôt d’une évolution, basée sur des théories éprouvées, qui demandent encore à être affinées. Et les familles ont un rôle à jouer. On parlera par exemple de l’importance du sommeil ou de l’alimentation des enfants, le rapport aux addictions, la compréhension des pratiques des enseignants. Commencent à influencer la pédagogie droits protégés janvier 2019
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Meilleure connaissance du fonctionnement des mémoires
Prenons l’exemple de la mémorisation. La mémoire occupe une grande partie du cortex et d’autres zones. L’humain est un être de mémoire qui permet, à partir de savoir et savoir-faire acquis, d’agir et de penser à l’instant présent, et de se projeter dans l’avenir. Nous possédons plusieurs systèmes de mémoire, qui ont tous leurs modes de fonctionnement, leurs temporalités, leurs usages. Il n’existe pas une mais plusieurs mémoires (ex : personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, conserve d’autres formes de mémoires). Donner des exemples : pour retenir un numéro de téléphone que je dois utiliser dans les 5 prochaines minutes et que j’oublierai par la suite, j’utilise la mémoire de travail. Lorsque je retiens mon nom, des savoirs culturels c’est encore une autre sorte de mémoire. Pour les automatismes qui me permettent d’accomplir très vite tout ou partie de certaines tâches comme me rendre d’un point à un autre en voiture sans m’en rendre compte parfois, j’utilise la mémoire procédurale. Nous disposons de dizaines de zones du cerveau pour la mémoire, que l’on classe en plusieurs grandes catégories : mémoire épisodique pour les souvenirs et les projets dans le futur, la mémoire de travail qui est l’atelier du cerveau pour comprendre et traiter les tâches, la mémoire sémantique pour stocker nos savoirs que l’on peut énoncer, les mémoires sensorielles qui transforment les signaux qui nous parviennent de l’extérieur par les sens en messages dans les neurones, la mémoire procédurale pour stocker toutes les habitudes inconscientes très utiles et les routines. Comment comprend-on ? droits protégés janvier 2019
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Meilleure connaissance du fonctionnement des mémoires
Et comment comprend-on ? En fait, il faut savoir pour comprendre. On ne peut pas comprendre un texte en français ou dans une langue étrangère sans connaître les mots, les règles de la syntaxe. Et il faut savoir comment les différents éléments d’une situation sont liés entre eux. Donc pour comprendre il faut utiliser la mémoire qui est une clé d’entrée dans la compréhension. Mémorisation et compréhension s’articulent : il faut savoir pour comprendre et on ne peut pas mémoriser sans comprendre. D’où l’importance pour les élèves de disposer d’un vocabulaire riche, d’une précision sur le sens des mots, des définitions et des concepts qu’ils manipulent à l’école et dans la vie. Pour cela les enseignants et les élèves doivent connaître comment on mémorise, pourquoi on oublie, connaître un minimum de choses sur les rythmes du cerveau. Car il y a des règles universelles de la mémorisation valables pour tous les humains de la terre. La compréhension implique des associations, dont certaines quasiment automatiques entre ce que l’élève sait déjà et les nouvelles informations qu’il doit traiter, ainsi que des associations plus contrôlées qui reposent sur des stratégies de recherche et de sélection des informations pertinentes. (p125). Il existe donc un lien entre la compréhension et la mémorisation : plus l’élève possède de connaissances dans un domaine, plus il aura de facilités à comprendre des situations dans un domaine connexe. (p126). Et plus il comprend, plus il mémorise. Il entre dans une spirale vertueuse ! Si comprendre nécessite d’associer de nouvelles connaissances à des connaissances existantes, comprendre peut aussi, dans certains contextes, être une déconstruction de ce que l’élève a déjà appris.(p126). Un moyen commode pour aider l’élève à comprendre est la carte mentale ou d’organisation. Il est important que les élèves comprennent ce fonctionnement du cerveau pour qu’ils s’impliquent dans leurs apprentissages, notamment. Mais pas seulement… Le cerveau est une machine biologique plastique, qui se réorganise à chaque instant à la suite des apprentissages et des expériences vécues, qui permet à la fois d’agréger de nouveaux savoirs et savoir-faire et de modifier des notions erronées. Apprendre c’est aussi désapprendre. Comment comprend-on ? droits protégés janvier 2019
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Les bénéfices de l’implication dans les activités
Le fonctionnement de l’attention, 1er critère de la réussite dans la vie A travers ce projet, les élèves deviennent davantage pilotes de leur développement, en particulier pour l’attention qui permet à l’esprit d’être moins distrait par tout ce qui, naturellement tend à nous écarter de ce que l’on fait, ce que l’on observe. L’attention est l’une des qualités les plus fondamentales de l’existence, qui permet d’améliorer la qualité de ce que l’on fait, ce que l’on écoute, ce que l’on dit. Elle nous permet aussi de nous laisser submerger par nos émotions, nos mauvais réflexes. Les élèves doivent être convaincus que cet apprentissage de l’attention est long, qu’il s’opère dans l’enfance et l’adolescence (très difficilement au-delà). ils doivent également convaincus, comme pour devenir un bon sportif, un bon élève, que l’effort est indispensable pour apprendre. Les bénéfices de l’implication dans les activités droits protégés janvier 2019
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Les bénéfices de l’implication dans les activités
Le fonctionnement de l’attention, 1er critère de la réussite dans la vie Le cerveau humain apprend essentiellement en agissant, ce que l’on appelle l’implication active. C’est là qu’il mobilise le mieux son attention, l’effort de s’appliquer pour réaliser, écouter les autres. Mais aussi s’organiser, planifier, maîtriser les réflexes non pertinents. L’apprentissage collaboratif en petits groupes prend de plus en plus d’importance, pour apprendre aux élèves à travailler avec d’autres, en développant les compétences psychosociales : s’exprimer, écouter l’autre, considérer la différence, répartir les rôles dans une production commune, « sortir de soi-même », éprouver son attention. Ils doivent mieux comprendre les démarches pédagogiques conduites par leurs enseignants, et participer avec eux à l’évolution de celles-ci. Il s’agit un peu d’une aventure commune qui rend l’élève davantage responsable de sa formation (p12) En effet… Les bénéfices de l’implication dans les activités droits protégés janvier 2019
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Flexibilité cognitive
Fonctions exécutives Décision Planification Attention Inhibition Contrôle de la pensée Mémoire de travail Comprendre Traiter Ce que nous avons tous à comprendre, c’est que l’éducation dans la famille, et la formation à l’école a comme objectif de développer ce qui caractérise l’espèce humaine et lui permet de vivre pleinement et harmonieusement dans la société : les fonctions exécutives. Parmi celles-ci : . La flexibilité cognitive, qui permet de sortir de ses propres croyances et convictions, et considérer celles ces autres. Être capable de modifier se manière de penser et se remettre en question, de s’ouvrir. Et de passer d’un sujet à l’autre. . L’attention et l’inhibition qui est la capable de résister à tout ce qui est excessif et erroné (les mauvais réflexes, les émotions qui nous submergent, les raisonnement rapide et maladroits) . La planification, c’est-à-dire a capacité d’organiser dans le temps et dans une hiérarchie de priorité, les différentes étapes d’une action, d’un raisonnement . La décision : avec quelle justesse et sur quels arguments on prend une décision plutôt qu’une autre, à quel moment, dans quel but . La compréhension d’une situation (cf. qu’est-ce que comprendre ?) et la capacité de traiter une question, une problème, une tâche Toutes ces fonctions exécutives sont le but de l’enseignement. C’est ce que l’on cherche à développer chez l’élève. Les sciences cognitives nous permettent de mieux savoir comment le cerveau est construit et fonctionne, pour mieux adapter les manières d’enseigner. C’est l’avancée que l’on tente dans les cogni’classes. Flexibilité cognitive droits protégés janvier 2019
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Si l’élève sait mieux travailler
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Si l’élève sait mieux travailler Il a meilleure confiance
en lui Si on lui apprend à mieux mémoriser, à mieux comprendre, à être plus attentif, à mieux savoir comment travailler avec les autres, il va progresser et réussir de petites tâches. Il va comprendre qu’il est « capable » au même titre que les autres camarades. Donc sa confiance en lui va augmenter, de même que sa motivation. L’élève non motivé est souvent celui qui pense ne pas pouvoir réussir une tâche, trop compliquée pour lui. Ou trop facile pour lui. Il « jette l’éponge » ! Et transforme sa présence à l’école en comportements perturbants pour lui et les autres
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Si l’élève sait mieux travailler
Il a meilleure confiance en lui Des élèves impliqués, qui réussissent un peu mieux, grâce à des modalités d’enseignement mieux adaptées, vivent mieux l’école. Leur motivation augmente et cela produit dans la classe un climat meilleur. Meilleur climat de classe droits protégés janvier 2019
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Par exemple sur la mémoire
La mémoire n’est pas une fonction exécutive. Mais la possession de savoirs et de compétences est indispensable pour travailler et améliorer les fonctions exécutives, ce qui place la mémoire et les techniques de mémorisation en étape première, en condition sine qua non de l’apprentissage. D’où l’importance pour tous de mieux savoir comment la mémoire fonctionne. droits protégés janvier 2019
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Perceptives Mémoire de Travail
Les systèmes de mémoire Perceptives Emotions/Motivation/ Décision Sémantiques Rappelons brièvement ce que sont les grands systèmes de mémoire. Nous disposons de dizaines de zones du cerveau au service de la mémoire, que l’on peut classer en quelques grandes familles : . Les mémoires perceptives ou sensorielles, qui captent les signaux extérieurs (vision, son, toucher, odorat et goût) et les transforment en signaux neuronaux. Ces mémoires participent à la reconnaissance. Ce sont des mémoires extrêmement fugitives. Sur l’image, on peut voir une jeune fille ou une vieille femme… Nous percevons en fonction de ce que nous savons. . Les mémoires sémantiques qui stockent les savoirs, que l’on peut déclarer : toutes les connaissances que l’on apprend à l’école ou dans l’environnement . La mémoire épisodique relative aux souvenirs ou au projets, faits d’images, d’émotions, de sons, de scénarii (localisée dans les hippocampes) . La mémoire procédurale stockant les automatismes moteurs et cognitifs qui permettent d’accomplir une immense quantité d’actes ou portions d’actes (utiliser un outil, lire rapidement, compter aisément, conduire de façon rapide sans se concentrer sur chaque geste, etc.) avec rapidité, confort, sans trop d’efforts. . La mémoire émotionnelle (liée aux autres mémoires, qui a par exemple comme conséquence qu’on retient difficilement en situation de stress) . La mémoire de travail, l’atelier du cerveau pour retenir ce qui est nécessaire durant un temps court, des éléments nécessaire pour comprendre et traiter une tâche. Toutes les mémoires fonctionnent en complémentarité selon des mécanismes complexes. Chaque fois que les systèmes de mémoire sont mobilisés, ce sont des millions de neurones qui s’activent avec des processus biologiques complexes. Mémoire de Travail Episodique Procédurale droits protégés avril 2019
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On sait beaucoup mieux pourquoi le cerveau oublie, comment il oublie…
Les neurosciences permettent actuellement de mieux comprendre que l’oubli : . Est un phénomène naturel, incessant, qui opère jour et nuit grâce à l’action de processus moléculaires . Nous protège contre l’afflux d’un nombre considérable d’informations ou de signaux qui nous envahissent constamment, nous submergent et dont nous n’avons pas besoin. C’est pourquoi l’oubli a été mis en place dans le cerveau des humains . Qu’en pédagogie, on cherche à faire retenir des notions, donc à surmonter l’oubli. Cela ne peut se faire que grâce à des stratégies de mémorisation maîtrisées par l’enseignant et respectées par les élèves . L’oubli ne correspond pas forcément à la disparition d’une information. Ce peut être très fréquemment des savoirs qui sont présents dans le cerveau mais que l’on a du mal à rappeler. . Surmonter l’oubli, c’est donc réactiver des connaissances anciennes un peu déformées avec le temps et que l’on a du mal à mobiliser . De nombreux acquis méritent d’être réactivés de temps en temps pour les rafraîchir 😉
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Il est indispensable de réactiver une notion plusieurs fois pour l’ancrer dans l’esprit
Depuis 120 ans, grâce à Ebbinghaus, on sait maintenant que : . Pour bien ancrer une notion en mémoire, il est nécessaire de la réactiver plusieurs fois . Mais on peut écarter de plus en plus les rappels : plus on la réactive, plus la notion est mobilisable aisément et sur un temps de plus en plus grand . Plus on réactive une notion, moins on a d’effort à fournir pour la réactiver une nouvelle fois Cet exercice de réactivation pour bien installer une notion en mémoire, devrait faire partie de l’entraînement systématique à l’école. On appelle cette technique la consolidation en mémoire à rythme expansé (écarts de plus en plus grand) Différentes techniques pédagogiques permettent de le faire 😉
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Lire son cours pour mémoriser est très inefficace !
Il faut se poser des questions ! (mémorisation active) Le cerveau est naturellement conçu pour mémoriser en se posant des questions. On sait maintenant comment et pourquoi le cerveau ne retient pas (ou très mal) simplement en lisant ou en écoutant une information. Or la plupart des élèves et des étudiants croient qu’en lisant et relisant son cours ou sa fiche de révision ils font un travail efficace; Ce n’est valable qu’à court terme pour réussir le contrôle. Mais le travail en profondeur est une illusion. L’immense bénéfice du questionnement est l’ancrage profond. Il faut pour cela mettre en place des techniques pédagogiques permettant ce questionnement 😉
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Il faut avoir bien compris une notion pour la retenir
L’une des clés de la rétention en mémoire à long terme, en vue d’une réutilisation dans divers contextes (ce que l’on appelle le transfert) repose sur la compréhension. On peut bien sûr retenir une notion non comprise surtout si elle s’accompagne d’autres éléments (une chanson en anglais dont on ne comprend pas le sens). Mais la plupart des notions scolaires (apprentissage volontaire) nécessitent d’être comprises pour être retenues et mobilisées dans le cadre de transferts variés (protocole scientifique, problématique historique, texte littéraire, etc.) Rappel du mécanisme de la compréhension : dans toute situation sont présents un assez grand nombre d’éléments (les mots d’un texte, les signes grammaticaux ou syntaxiques, etc.). Comprendre c’est avoir une idée assez précise du sens des mots ou symboles et du sens des liens entre eux. Toutes les théories sur la compréhension sont concordantes 😉
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Plus on possède de choses en mémoire,
Plus on est capable d’en apprendre de nouvelles C’est l’un des problèmes les plus sensibles que le système scolaire doit résoudre. Plus un enfant a enregistré des savoirs, savoir-faire, compétences, plus son aptitude à apprendre est grande. C’est une dynamique divergente. Meilleur est un élève, plus il a de chance de profiter de façon bénéfique de l’enseignement. Hélas l’inverse est vérifié. D’où la préoccupation majeure de placer le maximum d’élèves en situation de profiter au d des enseignements. C’est la résorption des difficultés scolaires, de la fracture scolaire. Et l’une des clés de ce développement est la maîtrise des savoirs, donc de la mémoire des connaissances et des habiletés. Il faut savoir pour comprendre et communiquer 😉
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Par exemple sur l’attention
L’attention n’est pas une sorte de muscle qui serait à disposition pour mieux réaliser une tâche ou une observation. Il s’agit d’une fonction exécutive consistant en une plus grande vigilance à tout ce qui nous distrait ou nous écarte de ce que nous faisons. Les distracteurs sont très nombreux (peut-être de plus en plus nombreux dans notre environnement actuel). Notre cerveau est conçu pour être distrait, depuis la nuit des temps. Nous avons à dompter ces mécanismes pour : . Prendre la mesure de l’importance de ces distracteurs (parfois utiles pour assurer notre sécurité et celle des autres, ou pour nous avertir d’informations pertinentes à un moment donné) . Assurer la qualité d’une tâche exécutée . Nous permettre de passer d’une tâche à une autre, sachant que le cerveau de tous les humains (hommes et femmes identiquement) ne sont pas capable d’assurer la conduite de deux tâches conscientes en même temps. Par contre si l’une tâche relève de la mémoire procédurale cela devient possible). Si deux tâches conscientes sont à réaliser en parallèle, le cerveau soit basculer sans cesse de l’une à l’autre. Cette vigilance attentionnelle s’éduque (les personnes qui pratiquent la méditation le savent bien) La qualité de l’attention permet une meilleure mémorisation. Savoir que l’attention est limitée, le concept de fatigue mentale existe et qu’il convient de ménager des pauses. Pendant lesquelles d’ailleurs le cerveau ne s’arrête pas et poursuit son travail d’assimilation et d’apprentissage. droits protégés janvier 2019
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Il est indispensable, au cours de l’enfance et de l’adolescence
De développer la vigilance à tout ce qui nous distrait Se rappeler que la vigilance attentionnelle repose sur un outillage neuronale qui nous est donnée à la naissance mais qu’il est impératif de développer. Et que ce développement est possible surtout dans l’enfance et durant l’adolescence. C’est beaucoup moins facile au-delà. La vigilance attentionnelle s’éduque. C’est long. 😉
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Car l’attention se développe !
Par de multiples exercices de mobilisation de l’attention tant à l’école que dans la famille et l’environnement Car l’attention se développe ! A rajouter si besoin : pour inclure les parents davantage et qu’ils se rendent compte (tout en s’amusant) ! Vidéo de Simmons, « the monkey business illusion » Oui, vous avez aussi l’excellente vidéo, moins connue de WHODUNNIT 😉
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Des milliers d’enseignants
Ecole / Collège / Lycée Choisissent de s’engager dans l’application de pistes pédagogiques Issues des sciences cognitives Il existe actuellement plus de 3000 cogni’classes en France et dans le monde. Les principes sont les suivants : . Application de modalités pédagogiques éclairées par les sciences cognitives . Les enseignants sont libres de mettre en œuvre le nombre de modalités qui leur conviennent . Les axes pédagogiques concernés sont : mémorisation, compréhension, attention, implication, métacognition, applications numériques ad hoc, évaluation . Si possible travail en équipe d’enseignants pour avancer ensemble . Invitation à une formation continue indispensable pour avancer sur des bases robustes droits protégés janvier 2019
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Sur quelques modalités pédagogiques parmi
Apprentissage de la cognition Mémorisation Attention Implication Compréhension Evaluation Applis numériques ad hoc Dans les cogni’classes nous ne traitons de points tels que les troubles de l’apprentissage, ceux de l’attention, les dys. Des équipes spécialisées le font beaucoup mieux. Nous travaillons sur les points communs à tous les élèves. Les cogni’classes sont coordonnées, animées, inspirées par l’équipe Apprendre et Former avec les sciences cognitives, pilotées par Jean-Luc Berthier, qui assure un lien avec les responsables du système scolaire, et des équipes de chercheurs droits protégés janvier 2019
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Qu’est-ce que cela change pour l’ élève ?
Apprendre de nouvelles méthodes de travail qui le rendent plus responsable Mieux comprendre comment fonctionne son cerveau quand il apprend L’intérêt est que l’élève se rende acteur de ses apprentissages, qu’il acquiert des méthodes de travail qui puissent l’aider dans toute sa scolarité et qu’il s’épanouisse à l’école. Mieux se préparer à la suite de ses études droits protégés janvier 2019
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Pas de résultat sans implication de l’élève
Cependant Effet à long terme Pas immédiat ! Pas de résultat sans implication de l’élève Pas magique ! Attention, être conscient que : . Pour passer des théories (sur une base scientifique consensuelle au niveau international) aux pratiques de la classe, relève de la mise en œuvre dans la classe par chaque enseignant, pour chaque type de classe. C’est un travail d’appropriation lent, qui va demander beaucoup de temps . Les effets observés vont demander du temps. D’autant qu’un même enseignant ne peut pas mettre en place toutes les nouvelles modalités en même temps. Mais la démarche est irréversible . Qu’aux modalités pédagogiques vient interférer les personnalités de chaque élève. Ce qui est très loin d’être évident pour l’enseignant qui a devant lui des profils différents droits protégés janvier 2019
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Qu’est-ce que cela change pour les enseignants ? Ils se sont formés
Ils continuent à se former Ils investissent beaucoup de temps pour mettre en place de nouvelles pratiques Ils travaillent mieux ensemble droits protégés janvier 2019
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Ils savent que le sommeil est une période de l’apprentissage :
PRECIEUX Qu’est-ce que cela change pour les parents ? Ils peuvent s’informer sur le fonctionnement du cerveau de l’élève Sciences-cognitives.fr Des parents qui connaissent un peu le fonctionnement du cerveau qui apprend à l’école, dans l’environnement et en famille, permet à l’enfant et aux enseignants d’avancer mieux et plus vite Ils peuvent mieux accompagner les élèves MEMORISATION ATTENTION droits protégés janvier 2019
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Connaissances solidement validées Modalités maintes fois testées
S’engager dans l’apport des sciences cognitives à l’école présente-t-il un risque ? Certainement pas ! Les équipes cogni’classes ne prennent aucun risque. Tout ce qui est mis en œuvre repose sur des validations théoriques largement confirmées par la communauté scientifique internationale Par ailleurs, l’équipe Apprendre et former avec les sciences cognitives ne cesse de travailler sur l’évaluation des effets Connaissances solidement validées Modalités maintes fois testées
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Quelques bonnes idées C’est durant l’adolescence que l’attention se développe le plus Le cerveau est plastique : possibilités d’apprentissage considérables L’erreur est en cours de changement de statut. On n’apprend pas sans erreur. L’erreur est une opportunité d’apprentissage pertinent. A condition bien sûr que l’élève s’implique par ses efforts. L’effort est reconnu pour enclencher les mécanismes profonds de l’apprentissage On n’apprend pas sans erreurs
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Quelques mauvaises idées
S’il sait bien apprendre, le score de l’élève peut « exploser » Quelques mauvaises idées Je suis capable de faire deux choses en même temps Je révise bien mon cours avant le contrôle : garantie à long terme Attention aux stigmatisations externes (on se fait de l’élève une certaine idée, alors que la plasticité cérébrale lui permet de progresser tout le temps). Être nul en math ou dans une langue étrangère n’a plus guère de sens. Croire que les filles sont moins aptes que les garçons dans tel ou tel domaine est une aberration. Je suis nul en … J’apprends une fois, Je retiens
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