La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES

Présentations similaires


Présentation au sujet: "CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES"— Transcription de la présentation:

1 CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES
Note pour l’animateur : Une durée totale de 80 minutes est consacrée à ce module : 40 minutes pour l’introduction/la théorie (5 min pour l’intro, 35 pour les diapositives) et 40 minutes pour le travail en groupe (35 minutes de travail en groupe, 5 minutes de synthèse). CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES

2 Connaissances humanitaires generales
Introduction Objectifs pédagogiques Réforme humanitaire Approche clusters Structure de la réponse humanitaire et de la coordination Exercice Connaissances humanitaires générales

3 Objectifs pedagogiques
Connaissances humanitaires generales Objectifs pedagogiques Comprendre les principes de la réforme humanitaire Comprendre les principes de l’approche clusters Comprendre la structure de la réponse humanitaire et de la coordination Ce module proposera un panorama de haut niveau du contexte humanitaire général et servira de tremplin à la présentation spécifique du prochain module au cluster sécurité alimentaire. Certains sujets évoqués dans ce module seront approfondis plus tard au cours de la formation. Les objectifs pédagogiques et les objectifs pédagogiques complémentaires définis pour ce module sont les suivants : Objectif pédagogique n° 1 : Comprendre la signification de l’expression “réforme humanitaire”. Définir brièvement les principes humanitaires et le droit international humanitaire. La compréhension de ces notions devrait suffire à fournir une explication appropriée, sans l’aide de références, à des personnes n’ayant aucune connaissance du sujet. Objectifs pédagogiques complémentaires : Souligner dans les grandes lignes les différences et les similitudes entre les codes de conduite, les principes directeurs et les objectifs stratégiques de diverses organisations. Définir les notions de “principes humanitaires” et de “droit international humanitaire”, et donner des exemples de leur application dans des actions. Identifier et évaluer l’initiative de “réforme humanitaire” et donner des exemples positifs et négatifs de son application. Objectif pédagogique n° 2 : Comprendre la structure et les objectifs de l’architecture de la réponse humanitaire et être en mesure de discuter des avantages et des défis de son application dans des actions. Comprendre la mission et l’objectif de l’OCHA et de l’UNDAC. Comprendre les rôles et responsabilités du HC/RC et d’autres structures telles que les missions intégrées et le double chapeautage. Préciser en particulier leur relation avec des piliers de la réforme. Comprendre les relations entre l’ONU, l’OCHA, les ONG, et d’autres organisations telles que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, les donateurs et les gouvernements. Comprendre la coopération/liaison civile/militaire Objectif pédagogique n° 3 : Comprendre l’historique, la structure et l’objectif des clusters. La compréhension de cette notion devrait suffire à fournir une explication appropriée, sans l’aide de références, à des personnes n’ayant aucune connaissance du sujet. Expliquer le système des clusters dans un langage simple. Comprendre pourquoi et comment le système des clusters a été créé à l’origine et comment il s’est développé au fil des ans. Discuter et comprendre les “principes de partenariat”. Discuter et comprendre les expressions “agence de responsabilité sectorielle” et “agence/fournisseur de dernier recours”. Identifier les différents clusters mondiaux, leurs termes de références (notamment chevauchements et liens), et leurs agences de responsabilité sectorielle associées. Discuter des interactions entre les clusters, l’OCHA, les donateurs et les gouvernements. Discuter des rôles et des responsabilités génériques des coordinateurs de cluster et des chargés de gestion de l’information ou IMO (non spécifique à la sécurité alimentaire) Discuter du rôle des problèmes transversaux dans les clusters. Discuter des méthodes communes de fonctionnement des clusters (non spécifique à la sécurité alimentaire). Connaissances humanitaires générales

4 Connaissances humanitaires generales
PERTINENCE Pourquoi ce sujet est-il abordé ? Le personnel des clusters doit comprendre l’historique de la réforme humanitaire et le système des clusters dont il fera partie. En quoi cela est-il relié à mes tâches quotidiennes ? Le fait de connaître les bases du système des clusters, les principes fondamentaux et les termes de référence génériques vous permettra de renforcer la légitimité des clusters, de convaincre les sceptiques et de comprendre quelles sont les tâches requises. Ce module proposera un panorama de haut niveau du contexte humanitaire général et servira de tremplin à la présentation spécifique du prochain module au cluster sécurité alimentaire. Certains sujets évoqués dans ce module seront approfondis plus tard au cours de la formation. Les objectifs pédagogiques et les objectifs pédagogiques complémentaires définis pour ce module sont les suivants : Objectif pédagogique n° 1 : Comprendre la signification de l’expression “réforme humanitaire”. Définir brièvement les principes humanitaires et le droit international humanitaire. La compréhension de ces notions devrait suffire à fournir une explication appropriée, sans l’aide de références, à des personnes n’ayant aucune connaissance du sujet. Objectifs pédagogiques complémentaires : Souligner dans les grandes lignes les différences et les similitudes entre les codes de conduite, les principes directeurs et les objectifs stratégiques de diverses organisations. Définir les notions de “principes humanitaires” et de “droit international humanitaire”, et donner des exemples de leur application dans des actions. Identifier et évaluer l’initiative de “réforme humanitaire” et donner des exemples positifs et négatifs de son application. Objectif pédagogique n° 2 : Comprendre la structure et les objectifs de l’architecture de la réponse humanitaire et être en mesure de discuter des avantages et des défis de son application dans des actions. Comprendre la mission et l’objectif de l’OCHA et de l’UNDAC. Comprendre les rôles et responsabilités du HC/RC et d’autres structures telles que les missions intégrées et le double chapeautage. Préciser en particulier leur relation avec des piliers de la réforme. Comprendre les relations entre l’ONU, l’OCHA, les ONG, et d’autres organisations telles que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, les donateurs et les gouvernements. Comprendre la coopération/liaison civile/militaire Objectif pédagogique n° 3 : Comprendre l’historique, la structure et l’objectif des clusters. La compréhension de cette notion devrait suffire à fournir une explication appropriée, sans l’aide de références, à des personnes n’ayant aucune connaissance du sujet. Expliquer le système des clusters dans un langage simple. Comprendre pourquoi et comment le système des clusters a été créé à l’origine et comment il s’est développé au fil des ans. Discuter et comprendre les “principes de partenariat”. Discuter et comprendre les expressions “agence de responsabilité sectorielle” et “agence/fournisseur de dernier recours”. Identifier les différents clusters mondiaux, leurs termes de références (notamment chevauchements et liens), et leurs agences de responsabilité sectorielle associées. Discuter des interactions entre les clusters, l’OCHA, les donateurs et les gouvernements. Discuter des rôles et des responsabilités génériques des coordinateurs de cluster et des chargés de gestion de l’information ou IMO (non spécifique à la sécurité alimentaire) Discuter du rôle des problèmes transversaux dans les clusters. Discuter des méthodes communes de fonctionnement des clusters (non spécifique à la sécurité alimentaire). Connaissances humanitaires générales

5 Connaissances humanitaires generales reforme humanitaire - histoire
Rapport indépendant de réponse humanitaire (août 2005) Conclusions du rapport Lacunes Liens limités Coordination irrégulière Responsabilité insuffisante Politiques contradictoires des donateurs Environnement en mutation Prolifération d’acteurs Changement du rôle de l’ONU Financement compétitif Surveillance publique accrue Nouveaux acteurs humanitaires En août 2005, un rapport indépendant de réponse humanitaire a été rédigé – à la demande du coordinateur des secours d’urgence des Nations unies et du Sous-secrétaire général des Affaires humanitaires. Ce rapport a évalué les capacités de réponse humanitaire de l’ONU, des ONG, du Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et d’autres acteurs humanitaires clés, notamment l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), afin d’identifier les zones de lacunes importantes et de proposer des solutions pour les combler.  Les conclusions principales de ce rapport furent les suivantes : Il y a ‘des lacunes connues depuis longtemps’ qui ne sont pas comblées ‘Liens limités’ entre les ONG, les agences de l’ONU, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et d’autres Coordination irrégulière et qui dépend des personnalités Responsablité insuffisante (surtout pour les personnes déplacées ou IDP) Politiques contradictoires des donateurs Par ailleurs, l’environnement des actions humanitaires était en mutation : Prolifération d’acteurs humanitaires Changement du rôle de l’ONU (moins de mise en place directe, plus de normalisation et de facilitation ) Financement compétitif Surveillance publique accrue de l’action humanitaire Émergence de nouveaux acteurs humanitaires, armée, sociétés privées À la suite des recommandations du rapport et sur la base des changements du contexte opérationnel, le Comité permanent inter-organisations (IASC) a accepté en septembre 2005 la mise en place d’un processus de réforme humanitaire visant à améliorer l’efficacité de la réponse humanitaire en garantissant une prévisibilité et une responsabilité plus grandes et plus de partenariats entre les ONG, les organisations internationales, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et les agences de l’ONU : un effort ambitieux de la part de la communauté humanitaire pour toucher plus de bénéficiaires, dans un souci de secours et de protection basés sur les besoins, en utilisant des moyens plus efficaces au moment opportun. L’IASC est un forum inter-agences de coordination, d’élaboration des politiques et de prise de décisions auquel participent les partenaires humanitaires clés onusiens et non onusiens, notamment des agences des Nations unies, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l’Organisation internationale pour les migrations, des organisations non gouvernementales (ONG), des groupements d’ONG et la Banque mondiale. Processus de réforme humanitaire (septembre 2005) Connaissances humanitaires générales

6 Connaissances humanitaires generales reforme humanitaire
Objectif - ‘Construire un système de réponse humanitaire plus solide et plus prévisible’ Trois piliers de réforme et la fondation : 1 2 3 APPROCHE DE RESPONSABILITE SECTORIELLE Capacité adaptée et leadership prévisible dans tous les secteurs COORDINATEURS HUMANITAIRES (HC) Leadership et coordination efficaces des urgences humanitaires FINANCEMENT HUMANITAIRE Financement adapté, opportun et souple L’objectif de la réforme humanitaire consiste à construire un système de réponse humanitaire plus solide et plus prévisible. Trois initiatives sont prises pour atteindre cet objectif : Création d’une ‘Approche de responsabilité sectorielle’ (ou ‘Approche clusters’), pour : 1) garantir des niveaux élevés de prévisibilité, de responsabilité et de partenariats dans tous les secteurs ou domaines d’activité, 2) avoir plus de réponses stratégiques et 3) permettre une meilleure hiérarchisation des ressources disponibles. Les groupes sectoriels (ou clusters), gérés et coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle, sont des groupements, désignés par l’IASC, d’organisations humanitaires (onusiennes et non onusiennes) dans chaque secteur principal de l’action humanitaire. Ils opèrent aussi bien au niveau national qu’international. Coordinateurs humanitaires (ou HC), afin d’établir un leadership et une coordination efficaces des urgences humanitaires. Ceci implique la mise en place d’une stratégie complète d’identification, de sélection, de formation, de tutorat et d’assistance, et de ‘responsabilisation’ des individus, afin de garantir l’efficacité du leadership dans les urgences humanitaires. Les actions visant à renforcer le système HC sont, par exemple : i) la création d’une équipe nationale humanitaire de tendances différentes, ii) plus de diversité, de transparence et de responsabilisation dans la nomination des coordinateurs humanitaires (HC), iii) mise en place d’une ‘carte de points” RC/HC, iv) formation et intégration , et v) soutien des HC dans les situations d’urgence et de transition Financement humanitaire : mesures visant à garantir un financement adapté, opportun et souple. Actions entreprises pour améliorer le financement humanitaire : i) l’initiative “good humanitarian donorship” (GHD) (pilotée au Burundi et en République démocratique du Congo), ii) la création du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF), iii) d’autres initiatives. Un système de partenariat a été ajouté comme fondation de la réforme en 2007, en se basant sur une réunion du Dispositif mondial d’aide humanitaire (GHP)*. La réforme humanitaire a pour objectif de rendre la communauté humanitaire internationale plus structurée, responsable et professionnelle, pour qu’elle soit un partenaire plus efficace pour les gouvernements hôtes, les autorités locales et la société civile locale, ce qui devrait conduire à des réponses plus stratégiques et à une meilleure hiérarchisation des ressources disponibles. * QU’EST-CE QUE LE GHP ? Le GHP est un forum qui rassemble les trois familles principales de la communauté humanitaire – les ONG, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et les organisations internationales onusiennes et associées. Ces familles se partagent la responsabilité d’améliorer l’efficacité de l’action humanitaire QUEL EST L’OBJECTIF DU GHP ? L’objectif global du Dispositif mondial d’aide humanitaire (GHP) consiste à améliorer l’efficacité de l’action humanitaire. Il part du principe qu’aucune agence humanitaire ne peut, à elle seule, répondre à tous les besoins humanitaires et que la collaboration est, par conséquent, non un choix, mais une nécessité. La collaboration entre diverses agences humanitaires peut prendre plusieurs formes. Le GHP a pour but d’optimiser la complémentarité en se basant sur nos différents mandats et énoncés de mission. Basé sur le principe de la diversité, le GHP ne cherche pas à convaincre les agences humanitaires de poursuivre un seul mode d’action, ni de travailler dans un cadre de travail unique. PARTENARIAT Partenariats solides entre toutes les parties Connaissances humanitaires générales

7 General Humanitarian Knowledge The Cluster Approach
Connaissances humanitaires generales L’APPROCHE CLUSTERS Qu’est-ce qu’un cluster ? Pourquoi y a-t-il des clusters ? Groupements sectoriels d’agences internationales et nationales/d’ONG au niveau mondial et national Coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle désignées (CLA) Niveaux élevés de prévisibilité, de responsabilité et de partenariat dans tous les secteurs Plus de réponses stratégiques Meilleure hiérarchisation des ressources disponibles Les clusters sont des groupements sectoriels d’agences internationales et nationales/d’ONG coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle (CLA) désignées, visant à soutenir et/ou à compléter partout où cela est possible les efforts des autorités nationales dans des secteurs clés de préparation et de réponse. Les objectifs sont les suivants : Assurer une coordination efficace de l’assistance humanitaire et de l’aide au redressement rapide, surtout au sein d’organisations d’assistance internationales avec l’aide et au profit d’entités nationales, et Améliorer la prévisibilité, la responsabilité et les partenariats dans la réponse (surtout la réponse internationale) grâce, particulièrement, à la désignation de CLA sous les ordres du coordinateur humanitaire avec des responsabilités clairement définies (ce qui constitue la différence principale entre ‘l’approche clusters’ et d’autres mécanismes de coordination sectorielle). L’approche clusters est utilisée dans : Toutes les ‘nouvelles’ urgences majeures : “En cas de nouvelle urgence majeure soudaine nécessitant une réponse multisectorielle avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux, l’approche clusters doit être utilisée dès le départ pour planifier et organiser la réponse internationale.“ (Note de recommandation) Les urgences en cours, quand : Un coordinateur humanitaire a été désigné L’action dépasse le cadre actuel Une réponse multi-sectorielle est nécessaire Un large éventail d’acteurs sont impliqués Planification d’urgence : plans d’urgence pour les pays sujets aux catastrophes ou pour de nouvelles urgences majeures potentielles qui impliquent des réponses multisectorielles avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux. Des procédures opérationnelles standard (directives opérationnelles) existent pour introduire l’approche clusters dans de nouvelles urgences ou des urgences en cours et pour désigner des responsables sectoriels. Connaissances humanitaires générales

8 MAIS VOUS SAVEZ DEJA TOUT CELA, NON ? ALORS…
Les clusters sont des groupements sectoriels d’agences internationales et nationales/d’ONG coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle (CLA) désignées, visant à soutenir et/ou à compléter, partout où cela est possible, les efforts des autorités nationales dans des secteurs clés de préparation et de réponse. Les objectifs sont les suivants : Assurer une coordination efficace de l’assistance humanitaire et de l’aide au redressement rapide, surtout au sein d’organisations d’assistance internationales avec l’aide et au profit d’entités nationales, et Améliorer la prévisibilité, la responsabilité et les partenariats dans la réponse (surtout la réponse internationale) grâce, particulièrement, à la désignation de CLA sous les ordres du coordinateur humanitaire avec des responsabilités clairement définies (ce qui constitue la différence principale entre ‘l’approche clusters’ et d’autres mécanismes de coordination sectorielle). L’approche clusters est utilisée dans : Toutes les ‘nouvelles’ urgences majeures : “En cas de nouvelle urgence majeure soudaine nécessitant une réponse multisectorielle avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux, l’approche clusters doit être utilisée dès le départ pour planifier et organiser la réponse internationale.“ (Note de recommandation) Les urgences en cours, quand : Un coordinateur humanitaire a été désigné L’action dépasse le cadre actuel Une réponse multi-sectorielle est nécessaire Un large éventail d’acteurs sont impliqués Planification d’urgence : plans d’urgence pour les pays sujets aux catastrophes ou pour de nouvelles urgences majeures potentielles qui impliquent des réponses multisectorielles avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux. Des procédures opérationnelles standard (directives opérationnelles) existent pour introduire l’approche clusters dans de nouvelles urgences ou des urgences en cours et pour désigner des responsables sectoriels.

9 “Heureusement que j’ai commencé par lire” !
IL EST TEMPS DE JOUER… Le Jeu : “Heureusement que j’ai commencé par lire” !

10 VOICI LES REGLES DU JEU…
Chaque table constitue une équipe Chaque équipe discute de la bonne réponse aux questions à choix multiples Chaque question n’a qu’une bonne réponse – ou la plus adaptée Dans chaque équipe, une personne tient quatre cartes dans la main Quand je dis : “Cartes en l’air !”, la personne qui tient les cartes lève une carte avec la réponse de l’équipe Chaque bonne réponse vaut un point

11 VOUS ÊTES PRÊTS ? Dites oui. Bien.

12 Question n° 1 ____________ signifie que l’action humanitaire doit être menée en se basant uniquement sur le besoin humanitaire. L’“impératif humanitaire” Impartialité Neutralité Indépendance

13 Question n° 2 Selon le Manuel pour les RC et les HC, “Au niveau national… la coordination de l’assistance humanitaire est sous la responsabilité principale__________________ : du RC du HC de l’OCHA aucune des propositions ci-dessus

14 Question n° 3 Laquelle des activités suivantes n’est pas une tâche fondamentale de l’ERC ? Développement de la politique et coordination humanitaires Défense des questions humanitaires et conseils et directives aux RC Création de clusters par secteur en cas de nécessité Coordination de la réponse humanitaire internationale.

15 Question n° 4 Conformément aux principes de partenariat, la “complémentarité” exige de mon agence : d’utiliser les fonds de mon partenaire d’utiliser l’avantage comparatif de complimenter nos partenaires pour leurs bonnes actions toutes les propositions ci-dessus

16 Question n° 5 Les objectifs de l’approche clusters comprennent laquelle des propositions suivantes : garantir une coordination efficace de l’aide au redressement rapide améliorer la prévisibilité de la réponse favoriser les partenariats pour la réponse toutes les propositions ci-dessus

17 Question n° 6 Selon les conseils de coordination des clusters de la FAO, les clusters sont importants pour la FAO en partie parce qu’ils permettent à la FAO de : favoriser le redressement de tous les secteurs mobiliser les ressources pour les interventions propres à la FAO éviter d’avoir à mobiliser des ressources en cas d’urgence extrême aucune des propositions ci-dessus

18 Question n° 7 Le séisme a déplacé plus de IDP. Le chef de file sectoriel pour les abris risque d’être : l’UNICEF le HCR le FICR l’OIM

19 Question n° 8 Le tremblement de terre a déplacé plus de IDP. Le chef de file sectoriel pour la gestion du campement risque d’être : l’UNICEF le HCR le FICR l’OIM

20 Question n° 8 Le tremblement de terre a déplacé plus de IDP. Le chef de file sectoriel pour la gestion du campement risque d’être : l’UNICEF le HCR le FICR l’OIM

21 Question n° 9 Les procédures opérationnelles standard pour les clusters en cas d’urgence complexe exige la création immédiate de Groupes de travail permanents Groupes de travail provisoires Groupes de pilotage Aucune des propositions ci-dessus

22 Question n° 10 Laquelle de ces propositions n’est PAS du ressort d’une CLA ? Remplacer les structures de coordinations nationales insuffisantes partout où cela est possible Représenter les intérêts du groupe sectoriel dans les discussions avec le HC Garantir le bon fonctionnement du cluster au niveau sectoriel quand c’est nécessaire Être prêt à fournir les services requis pour combler de graves lacunes

23 Question n° 11 La fonction “Agence de dernier recours” doit être activée quand laquelle de ces conditions est remplie : Le cluster reconnaît qu’il y a une lacune importante mettant la vie en danger dans la réponse sectorielle Un (ou plus) des critères convenus pour la réponse sectorielle globale n’est pas rempli Selon toute évidence, une proportion importante de la population risque de mourir Toutes les propositions ci-dessus

24 Question n° 12 Selon la note de recommandation, quelle proposition ne relève PAS des groupes sectoriels mondiaux ? Garantir une préparation des systèmes Garantir la coordination avec les institutions nationales et la société civile locale Garantir la capacité technique de répondre aux urgences humanitaires Garantir plus de prévisibilité et une coordination inter-agences plus efficace

25 Question n° 13 Le coordinateur de cluster national est sous les ordres directs : Du RC Du HC De l’ERC Du CR de l’agence de responsabilité sectorielle

26 Question n° 14 Le HC est sous les ordres directs : De l’ERC
De l’OCHA Support Office national Du CR de l’agence de responsabilité sectorielle De l’équipe humanitaire nationale (HCT)

27 Question n° 15 Selon les conseils de coordination des clusters de la FAO, les dispositions au niveau national sont approuvées par : L’ERC Le HC/RC Le coordinateur des secours d’urgence onusien et les responsables de l’IASC Le gouvernement hôte

28 Question n° 16 Selon la note de recommandation 2006 de l’IASC : "Utiliser l’approche clusters pour renforcer la réponse humanitaire" : Au niveau national, le _____________ est chargé d’adapter des structures de coordination dans le temps pour refléter les capacités des structures gouvernementales et l’engagement des partenaires. Groupe sectoriel mondial le HC le HCT le HC, en consultation avec le HCT

29 Question n° 17 ____________ est censé(e) plaider et se mobiliser en faveur de ressources pour le cluster en général. L’homologue du gouvernement hôte L’équipe humanitaire nationale L’équipe du pays onusienne Le coordinateur de cluster

30 Question n° 18 L’approche clusters demande aux organisations membres des clusters d’être sous les ordres : Du coordinateur de cluster Du HC De l’agence de responsabilité sectorielle Aucune des propositions ci-dessus

31 Question n° 19 Selon les conseils de coordination des clusters de la FAO, chaque secteur doit avoir un responsable clairement désigné, après accord : du HC du HCT du HC et du HCT de tous les membres des clusters participants

32 GROS BONUS FINAL Avant de passer à la question GROS BONUS FINAL, vous pouvez décider de miser certains de vos points, ou tous. Inscrivez votre mise sur un morceau de papier et donnez-le aux animateurs. Ensuite, écrivez vos réponses à la question sur le flipchart. Nos juges décideront alors si votre réponse est correcte (en %) et ajouteront des points à votre total... ou pas ! Equipes : Faites vos jeux…

33 Question GROS BONUS FINAL n° 20
Selon la note de recommandation 2006 de l’IASC sur l’utilisation de l’approche clusters pour renforcer la réponse humanitaire : Quel est le but de l’approche clusters au niveau mondial ?

34 SELON LA NOTE DE RECOMMANDATION 2006 DE L’IASC SUR L’UTILISATION DE L’APPROCHE CLUSTERS POUR RENFORCER LA REPONSE HUMANITAIRE : Au niveau mondial, l’approche clusters vise à renforcer la préparation des systèmes et leur capacité technique à répondre à des urgences humanitaires en veillant à ce qu’il y ait un leadership et une responsabilité prévisibles dans tous les secteurs principaux de réponse humanitaire.

35 PRINCIPES DE BASE HUMANITAIRES

36 Connaissances humanitaires generales PRINCIPES DE BASE
Droits humanitaires et droits de l’homme internationaux & principes humanitaires Humanité Impartialité Neutralité Indépendance Principes de partenariat Egalité Transparence Approche axée sur les résultats Responsabilité Complémentarité Dans toutes les activités, les clusters doivent être guidés par des droits humanitaires et droits de l’homme internationaux, ainsi que par les principes humanitaires. Il est important de se soumettre aux principes humanitaires internationaux pour établir le caractère strictement humanitaire des activités de secours et, par conséquent, les faire accepter et obtenir un consentement pour les mettre en œuvre. Les pricipes de base sont les suivants : Humanité : La souffrance humaine doit être soulagée partout où elle existe. L’objectif de l’action humanitaire est de protéger la vie et la santé, et de garantir le respect de l’être humain. Impartialité : L’action humanitaire doit être menée sur la base du besoin humanitaire uniquement, en donnant la priorité aux cas les plus urgents de détresse et en ne faisant aucune distinction de nationalité, race, croyances religieuses, classe sociale ou opinions politiques. Neutralité : Les acteurs humanitaires ne doivent pas prendre parti dans les conflits ni s’engager dans des polémiques de nature politique, raciale, religieuse ou idéologique. Indépendance : Les acteurs humanitaires doivent être indépendants de tout objectif politique, économique, militaire ou autre qu’un acteur pourrait poursuivre vis-à-vis de secteurs où l’action humanitaire est mise en place. Les relations entre les organisations engagées dans l’action humanitaire sont régies par les Principes de partenariat (PoP) : Égalité : L’égalité exige un respect mutuel entre les membres du partenariat indépendamment de leur taille et de leur pouvoir. Transparence : La transparence s’obtient par le dialogue (sur un pied d’égalité), en mettant l’accent sur des consultations et un partage de l’information précoces. Approche axée sur les résultats : Une action humanitaire efficace doit se baser sur la réalité et être axée sur l’action. Responsibilité : Les organisations humanitaires s’engagent mutuellement, d’un point de vue éthique, à accomplir leurs activités avec responsablité, intégrité et justesse. Complémentarité : La diversité de la communauté humanitaire constitue un atout si nous tirons profit de nos avantages et complétons la contribution de chacun. Question : Quelqu’un peut-il donner un exemple de la façon dont ces principes de base sont appliqués dans les actions ? <<note pour l’animateur : afin d’accélérer la présentation, l’animateur peut choisir de sélectionner quelques-uns des principaux principes pour le cluster sécurité alimentaire. Par exemple : 1. & exemple 2. & exemple 3. & exemple>> Connaissances humanitaires générales

37 General Humanitarian Knowledge The Cluster Approach
Connaissances humanitaires generales LES CLUSTERS MONDIAUX Que sont les clusters mondiaux ? Que font les clusters mondiaux ? Les agences de responsabilité sectorielle mondiales (CLA) sont désignées par l’IASC et travaillent en partenariat pour renforcer la réponse sur le terrain et fournir un leadership prévisible Normatifs : normalisation, outils et pratiques exemplaires standard Capacité/Préparation : formation, capacité d’intervention rapide, réserves Support opérationnel : mobilisation des efforts et des ressources De qui les clusters mondiaux dépendent-ils ? Coordinateur des secours d’urgence (OCHA) Partenaires, autres ? Les agences de responsabilité sectorielle mondiales ont 4 responsabilités principales : Normative – normalisation et consolidation d’une ‘pratique exemplaire’ Construction d’une capacité de réponse – i) développement de l’apprentissage et des systèmes aux niveaux local, régional et international, ii) capacité d’intervention rapide et fichiers d’experts en attente, iii) réserves matérielles. Support opérationnel – i) préparation à l’urgence, ii) mobilisation des efforts et des ressources Agence de dernier recours Connaissances humanitaires générales

38 AGENCES DE RESPONSABILITE SECTORIELLE MONDIALES
SECTEUR OU DOMAINE D’ACTIVITE AGENCE DE RESPONSABILITE SECTORIELLE MONDIALE Sécurité alimentaire FAO/PAM Coordination/Gestion des camps : Déplacement suite à un conflit Déplacement suite à une catastrophe HCR OIM Redressement rapide PNUD Education UNICEF/Save the Children Alliance Abri d’urgence : Suite à un conflit Suite à une catastrophe FICR (responsable) Télécommunications d’urgence PAM Santé OMS Logistique Nutrition UNICEF Protection Eau, installations sanitaires et hygiène (WASH) Actuellement, onze groupes sectoriels (clusters) sont en place, chacun possédant une ‘agence de responsabilité sectorielle mondiale’ – ou plus. Ce panorama montre le secteur ou domaine d’activité et l’agence/les agences de responsabilité sectorielle mondiale(s) associées. La phase 2 de l’évaluation de l’approche clusters de l’IASC en 2010 préconise la création d’un cluster sécurité alimentaire co-dirigé (FSC), ‘intégrant une aide alimentaire, des questions agricoles et d’autres interventions associées aux moyens d’existence, et abordant les problèmes institutionnels et de politique intérieure qui s’y rattachent au niveau politique’. Et le 15 décembre 2010, à la suite d’une longue consultation entre la FAO/le PAM, les ONG, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et d’autres clusters et membres humanitaires, les responsables de l’IASC ont approuvé à l’unanimité une proposition FAO/PAM commune pour établir un nouveau cluster sécurité alimentaire mondial. À cette époque, plus de 40 clusters ou organismes de coordination s’occupant soit d’une manière générale, soit en particulier, de sécurité alimentaire et d’autres problèmes associés existaient déjà, formant un groupe dont l’expérience pouvait servir de base à la nouvelle entité mondiale. <<sources : Réforme humanitaire, IASC – Manuel pour les RC et les HC sur la préparation et la réponse à l’urgence, Leçons apprises pour les clusters sécurité alimentaire (15/07/2011)>>

39 General Humanitarian Knowledge The Cluster Approach
Connaissances humanitaires generales CLUSTERS NATIONAUX When are country level clusters activated? Nouvelles urgences nécessitant des réponses multisectorielles avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux Urgences en cours avec des coordinateurs humanitaires Planification d’urgence Quand les clusters nationaux sont-ils activés ? Comment les clusters nationaux sont-ils activés ? How are country level clusters activated? Le HC/RC consulte les partenaires compétents, propose des chefs de file pour chaque domaine principal et envoie une proposition à l’ERC L’ERC consulte la proposition avec les agences de responsabilité sectorielle, garantit un accord au niveau mondial et communique cet accord au HC/RC et aux partenaires dans un délai de 24 heures après la proposition L’HC/RC informe le gouvernement et les partenaires Les CLA engagent le personnel des clusters sur une liste d’attente Les clusters sont des groupements sectoriels d’agences internationales et nationales/d’ONG coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle (CLA) désignées, visant à soutenir et/ou à compléter partout où cela est possible les efforts des autorités nationales dans des secteurs clés de préparation et de réponse. Les objectifs sont les suivants : Assurer une coordination efficace de l’assistance humanitaire et de l’aide au redressement rapide, surtout au sein d’organisations d’assistance internationales avec l’aide et au profit d’entités nationales, et Améliorer la prévisibilité, la responsabilité et les partenariats dans la réponse (surtout la réponse internationale) grâce, particulièrement, à la désignation de CLA sous les ordres du coordinateur humanitaire avec des responsabilités clairement définies (ce qui constitue la différence principale entre ‘l’approche clusters’ et d’autres mécanismes de coordination sectorielle). L’approche clusters est utilisée dans : Toutes les ‘nouvelles’ urgences majeures : “En cas de nouvelle urgence majeure soudaine nécessitant une réponse multisectorielle avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux, l’approche clusters doit être utilisée dès le départ pour planifier et organiser la réponse internationale.“ (Note de recommandation) Les urgences en cours, quand : Un coordinateur humanitaire a été désigné L’action dépasse le cadre actuel Une réponse multi-sectorielle est nécessaire Un large éventail d’acteurs sont impliqués Planification d’urgence : plans d’urgence pour les pays sujets aux catastrophes ou pour de nouvelles urgences majeures potentielles qui impliquent des réponses multisectorielles avec la participation d’un large éventail d’acteurs humanitaires internationaux. Des procédures opérationnelles standard (directives opérationnelles) existent pour introduire l’approche clusters dans de nouvelles urgences ou des urgences en cours et pour désigner des responsables sectoriels. When are country level clusters deactivated? A la fin de la phase d’urgence Accord du HC avec les partenaires Note à l’ERC Quand les clusters nationaux sont-ils désactivés ? De qui les responsables sectoriels dépendent-ils ? To whom are cluster leads accountable? HC/RC Partenaires ? Donateurs, population ? Connaissances humanitaires générales

40 RESPONSABLES SECTORIELS – TERMES DE REFERENCE
Que font les clusters au niveau national ? Création et maintien de mécanismes de coordination adaptés Evaluation et analyse des besoins Planification, stratégie et réponse Préparation à l’urgence Mobilisation des efforts et des ressources Monitoring et reporting 7. Diversité des partenaires humanitaires clés 8. Coordination avec les autorités nationales/locales, la société civile locale, etc. 9. Approches participatives et communautaires 10. Attention portée aux problèmes transversaux prioritaires (âge, environnement, sexe, VIH et SIDA) 11. Application de normes 12. Formation et renforcement des capacités 13. Agence de dernier recours Actions coordonnées Conseils de coordination À mentionner avec cette dispositive : Une coordination avec les forces de maintien de la paix ou d’autres forces militaires peut s’avérer nécessaire dans certaines situations d’urgence pour accéder à certaines populations touchées et proposer une aide humanitaire. Cette coordination doit toujours être entreprise par le HC/RC et le système de coordination inter-clusters soutenu par l’OCHA. Une adhésion stricte aux règles humanitaires internationales doit être assurée pour éviter une relation trop proche avec l’armée ou simplement d’en donner l’impression. L’équipe humanitaire nationale (HCT) doit définir des politiques et des approches communes pour l’utilisation de gardes ou d’escortes armés par les agences humanitaires en se référant aux directives existantes acceptées par l’IASC. Problèmes transversaux : L’équipe HCT définit les problèmes transversaux qui sont importants dans le contexte local et qui doivent être pris en considération par tous les clusters – normalement l’âge, l’environnement, le sexe et le VIH/sida. La santé mentale et le soutien psychosocial (MHPSS) peuvent aussi être inclus dans certains cas. Tous les clusters sont chargés d’intégrer les problèmes transversaux définis à leurs activités, des évaluations sectorielles à la planification de la réponse, en passant par le contrôle et l’évaluation. Les problèmes de protection doivent aussi être pris en considération par tous les clusters malgré le fait qu’un cluster protection indépendant soit créé dans de nombreux cas. La sensibilité culturelle et ethnique peut aussi être une question importante. L’agence de dernier recours symbolise le fait que les chefs de file sectoriels s’engagent à faire le maximum pour garantir une réponse appropriée. Comme convenu par les principes de l’IASC, les chefs de file sectoriels sont chargés de jouer le rôle de fournisseur/agence de dernier recours (si aucune organisation ne peut combler cette ‘lacune’, et sous réserve de l’accès, de la sécurité et de la disponibilité d’un financement) pour répondre aux besoins prioritaires définis, et ils seront par conséquent soutenus par le HC et l’ERC dans leurs efforts de mobilisation. Si un financement n’est pas possible, le chef de file sectoriel N’EST PAS censé mettre en place des activités. La fonction ‘fournisseur de dernier recours’ doit être activée quand : Le cluster convient qu’il y a une lacune importante mettant en danger la vie des personnes dans la réponse sectorielle ; Un, ou plus, des critères de référence définis pour la réponse sectorielle dans son ensemble n’est pas rempli ; et Selon toute évidence, une proportion importante de la population cible risque une mort qui pourrait être évitée si cette lacune n’est pas comblée rapidement. En cas de lacune grave, le chef de file sectoriel : ordonne à tous les partenaires humanitaires compétents de la combler. Si cette démarche échoue… en qualité de ‘fournisseur de dernier recours’, il risque de devoir combler lui-même cette lacune s’il n’y a pas de fonds, il s’associe au coordinateur humanitaire et aux donateurs pour mobiliser les ressources nécessaires. <<Les termes de référence pour les chefs de file sectoriels sont extraits de la présentation ‘Réforme humanitaire’>> Connaissances humanitaires générales

41 Exemple : “La Stratégie de survie”
Connaissances humanitaires generales Coordination Inter-ClusterS Exemple : “La Stratégie de survie” Il y a un croisement significatif et salutaire entre les mandats du FSC et d’autres clusters, surtout avec la santé, la nutrition et WASH. Le FSC collabore avec ces clusters pour tirer profit de la stratégie de survie mise en place par ces clusters au Pakistan, suite aux inondations de 2010. La stratégie de survie vise à améliorer la coordination et à augmenter l’impact de la programmation synergétique, pour profiter aux membres des clusters et rester constamment concentré sur les besoins globaux de la population visée. Coordination inter-clusters (ICC) L’OCHA garantit la facilitation de l’ICC Normalement : Le coordinateur de cluster représente le cluster aux réunions inter-clusters concernées Mécanisme de coordination inter-clusters : en cas de nécessité, un organisme indépendant de coordination inter-clusters peut être créé, regroupant tous les coordinateurs de clusters (de tous les secteurs). Ce mécanisme sert au forum sur le niveau opérationnel pour les problèmes inter-clusters, en se basant sur la planification du niveau stratégique du HCT. L’OCHA facilite la coordination inter-clusters. Rôle du coordinateur de cluster : c’est normalement au coordinateur de cluster de représenter le cluster aux réunions inter-clusters concernées. Stratégie de survie : il y a un croisement significatif et salutaire entre les mandats du FSC et d’autres clusters, surtout avec la santé, la nutrition et WASH. Le FSC va collaborer avec ces clusters pour tirer profit de la stratégie de survie mise en place par ces clusters au Pakistan, suite aux inondations de La stratégie de survie vise à améliorer la coordination et à augmenter l’impact de la programmation synergétique, pour profiter aux membres des clusters et rester constamment concentré sur les besoins globaux de la population visée. <<Sources : Manuel pour les RC et les HC sur la préparation et la réponse à l’urgence>> Connaissances humanitaires générales

42 Connaissances humanitaires generales RÔLE DE L’OCHA DANS LA REPONSE HUMANITAIRE
Coordination Gestion de l’information Mobilisation des efforts et des ressources Directives générales, propagation et formation Selon le temps disponible, l’animateur peut choisir d’utiliser, ou pas, cette diapositive dans la formation. L’autre possibilité consiste à décrire le rôle de l’OCHA au moment d’étudier la diapositive 11 – La Structure de la coordination humanitaire. L’approche clusters permet à l’OCHA de se focaliser sur ses compétences clés (voir la Note d’orientation préliminaire à partir du 19 mai 2006, rôle de soutien de l’OCHA dans la mise en place de l’approche clusters : Coordination Identifier les partenaires clés, soutenir le HC pour la création d’une équipe nationale IASC et de groupes de clusters Créer des liens inter-clusters Faciliter et garantir une planification et une évaluation stratégiques inter-clusters Intégrer les problèmes transversaux Gestion de l’information Garantir une gestion de l’information adaptée pour une réponse inter-clusters efficace et coordonnée. Les outils et services de gestion de l’information sont les suivants : Base de données 3 W database et annuaire Utilisation du système Maps-on-Demand pour compléter les services de renseignements géographiques (mapping) Mise en place d’un Centre d’information humanitaire (CIH) à la demande de l’équipe nationale de l’IASC par l’intermédiaire du HC Mobilisation des efforts et des ressources Collaborer avec les partenaires pour identifier les problèmes de plaidoyer clés et communs, et aider le HC à mettre en œuvre des stratégies de plaidoyer inter-agences Convaincre les donateurs de financer les membres des clusters pour mener des activités prioritaires Des bureaux sur le terrain doivent donc être en mesure de conseiller les responsables sectoriels (ex. CERF, appel éclair, subvention OCHA , appels consolidés) Directives générales Garantir une misen en œuvre de l’approche clusters cohérente et basée sur des principes Plaider pour le respect et la sauvegarde de principes humanitaires, s’accorder sur une politique humanitaire et établir des normes humanitaires Propager une politique et une orientation rattachées à l’approche clusters, ainsi que la réforme humanitaire au sens large. Connaissances humanitaires générales

43 Structure DE LA COORDINATION HUMANITAIRE
NIVEAU MONDIAL IASC Groupements d’ONG Responsable d’agence ONG CLUSTER MONDIAL Coordinateur de cluster mondial Membre de cluster mondial Responsable d’agence/Responsable d’agence de responsabilité sectorielle mondiale Coordinateur des secours d’urgence(ERC) OCHA NIVEAU NATIONAL Cette diapositive explique la structure de la coordination humanitaire, les rôles des différents acteurs et les liens qui les unissent. L’animateur commentera la diapositive au groupe en expliquant les acteurs et leurs rôles. Le Coordinateur des secours d’urgence (ERC) a trois tâches essentielles : 1) développement et coordination de la politique humanitaire ; 2) défense des questions humanitaires et conseils et directives aux RC et aux HC ; 3) coordination de la réponse humanitaire internationale. Le Comité permanent inter-organisations (IASC), présidé par l’ERC, est un forum inter-agences pour la coordination, le développement des politiques et la prise de décisions mettant en scène les partenaires humanitaires onusiens et non onusiens clés, notamment les agences des Nations unies, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l’Organisation internationale pour les migrations, des organisations non gouvernementales (ONG), des groupements d’ONG et la Banque mondiale. (Les membres de l’IASC sont : la FAO, l’OCHA, l’UNDP, l’UNFPA, le PNUEH (Programme des Nations unies pour les établissements humains), le HCR, l’UNICEF, le PAM, et l’OMS. Les invités permanents de l’IASC sont le CICR, l’ICVA, la FICR, InterAction, l’OIM, le HCDH, le Représentant du secrétaire général aux droits de l’homme des personnes déplacées, le SCHR et la Banque mondiale). Les Clusters, gérés et coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle, sont des regroupements d’organisations humanitaires (onusiennes et non onusiennes) désignés par l’IASC dans chaque secteur principal de l’action humanitaire. Ils opèrent au niveau mondial et national. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dirigé par l’ERC, est un département du secrétariat des Nations unies qui soutient l’ERC au niveau mondial et les RC et HC au niveau du terrain en 1) coordonnant l’action humanitaire, 2) plaidant pour les droits des personnes dans le besoin, 3) mettant en place une politique et une analyse humanitaires, 4) gérant des systèmes d’information humanitaires et des fonds communs humanitaires. L’OCHA apporte son concours aux HC avec la création de bureaux nationaux et aux RC, avec des bureaux régionaux et, dans certains cas, avec une unité d’assistance humanitaire dans le pays. Au niveau national, tandis que la responsabilité principale de coordination de l’assistance humanitaire revient aux autorités nationales, si une assistance humanitaire internationale est requise, le HC – ou, si un poste séparé de HC n’est pas créé, le RC – est chargé de gérer et coordonner les efforts de préparation et de réponse d’organisations humanitaires (onusiennes ou non onusiennes), chaque fois que cela est possible, dans un esprit de soutien et de coordination avec les autorités nationales et locales. L’ERC peut décider de désigner le RC comme HC, après avoir consulté l’IASC, si la situation l’exige. L’OCHA jouera aussi un rôle essentiel en garantissant – et souvent en menant – la coordination inter-clusters. L’ Équipe humanitaire internationale (HCT), présidée par le RC ou le HC, est un forum de prise de décisions opérationnel composé d’organisations humanitaires compétentes au niveau opérationnel (onusiennes et non onusiennes) qui se focalise sur des questions de stratégie et de politique communes concernant l’action humanitaire dans les pays. À noter : Le représentant d’agence national rapporte à son agence les responsabilités de l’agence, et au RC ou au HC, les responsabilités du groupe sectoriel (cluster). Les chefs de file sectoriels mondiaux sont sous les ordres de l’ERC pour l’exécution de leurs termes de référence. Les chefs de file sur le terrain ne sont pas sous les ordres des chefs de file sectoriels mondiaux, mais sous ceux du HC. Les chefs de file sur le terrain doivent utiliser les chefs de file sectoriels mondiaux comme ressource. Pas dans la vue d’ensemble, mais à mentionner : UNDAC – Équipe d’évaluation et de coordination des catastrophes des Nations unies. C’est une équipe de réserve constituée de professionnels de la gestion des catastrophes, issue de gouvernements, d’agences onusiennes et d’autres organisations de réponse aux catastrophes, qui peut être déployée dans un intervalle de 12 à 24 heures suivant une urgence. D’habitude, l’équipe reste dans la zone touchée pour la phase initiale de réponse à l’urgence (de deux à quatre semaines). Son objectif consiste à assister le RC ou le HC, l’équipe humanitaire nationale et le gouvernement touché en évaluant et en analysant les besoins, et en coordonnant la réponse internationale par la création d’un ‘Centre de coordination des opérations sur terrain’ (OSOCC) et l’exécution d’activités de gestion de l’information et de liaison. Une équipe UNDAC peut être demandée par le gouvernement touché, le RC ou le HC, par l’intermédiaire de l’OCHA. Chaque fois que cela est possible, le HCT et les clusters complètent et soutiennent les structures de coordination nationales/locales. Les flèches grises de la présentation visuelle signifient ‘coordination’, tandis que les flèches rouges signifient ‘rapport’. La ligne bleue signifie ‘aide’. Questions : Quelle est la différence entre l’équipe de pays des Nations unies (UNCT) et la HCT ? L’UNCT est composée de tous les responsables des agences onusiennes et de l’OIM, tandis que la HCT comprend les responsables compétents d’agences onusiennes, mais aussi des acteurs humanitaires non onusiens. La HCT traite les questions stratégiques de la communauté humanitaire au sens large, tandis que l’UNCT se focalise sur les problèmes onusiens. La HCT et l’UNCT coexistent et ne se remplacent pas mutuellement. Le RC ou le HC est chargé de garantir la complémentarité de ces deux entités. Cluster par opposition à HCT : la HCT fournit une orientation stratégique et politique pour l’effort de réponse globazl, tandis que les clusters au niveau national mettent en place cette stratégie en coordonnant les efforts de réponse opérationnelle dans leurs domaines de compétence respectifs. Les agences de responsabilité sectorielle sont membres de la HCT. <<Source pour la présentation visuelle : IASC – Manuel pour les RC et les HC sur la préparation et la réponse à l’urgence>> = Coordination = Rapport = Coordination inter-clusters = Aide

44 Structure DE LA COORDINATION HUMANITAIRE
Global level IASC Groupements d’ONG Responsable d’agence ONG CLUSTER MONDIAL Coordinateur de cluster mondial Membre de cluster mondial Responsable d’agence/Responsable d’agence de responsabilité sectorielle mondiale Coordinateur des secours d’urgence(ERC(ERC) OCHA HC ou RC OCHA Représentant national des ONG Cluster Coordinateur de cluster & IMO Membre de cluster Représentant national d’agence/Responsable d’agence de responsabilité sectorielle Représentant national d’agence Donateurs Coordination inter-clusters GOUVNT NATIONAL National level Equipe humanitaire nationale Cette diapositive explique la structure de la coordination humanitaire, les rôles des différents acteurs et les liens qui les unissent. L’animateur commentera la diapositive au groupe en expliquant les acteurs et leurs rôles. Le Coordinateur des secours d’urgence (ERC) a trois tâches essentielles : 1) développement et coordination de la politique humanitaire ; 2) défense des questions humanitaires et conseils et directives aux RC et aux HC ; 3) coordination de la réponse humanitaire internationale. Le Comité permanent inter-organisations (IASC), présidé par l’ERC, est un forum inter-agences pour la coordination, le développement des politiques et la prise de décisions mettant en scène les partenaires humanitaires onusiens et non onusiens clés, notamment les agences des Nations unies, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, l’Organisation internationale pour les migrations, des organisations non gouvernementales (ONG), des groupements d’ONG et la Banque mondiale. (Les membres de l’IASC sont : la FAO, l’OCHA, l’UNDP, l’UNFPA, le PNUEH (Programme des Nations unies pour les établissements humains), le HCR, l’UNICEF, le PAM, et l’OMS. Les invités permanents de l’IASC sont le CICR, l’ICVA, la FICR, InterAction, l’OIM, le HCDH, le Représentant du secrétaire général aux droits de l’homme des personnes déplacées, le SCHR et la Banque mondiale). Les Clusters, gérés et coordonnés par des agences de responsabilité sectorielle, sont des regroupements d’organisations humanitaires (onusiennes et non onusiennes) désignés par l’IASC dans chaque secteur principal de l’action humanitaire. Ils opèrent au niveau mondial et national. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), dirigé par l’ERC, est un département du secrétariat des Nations unies qui soutient l’ERC au niveau mondial et les RC et HC au niveau du terrain en 1) coordonnant l’action humanitaire, 2) plaidant pour les droits des personnes dans le besoin, 3) mettant en place une politique et une analyse humanitaires, 4) gérant des systèmes d’information humanitaires et des fonds communs humanitaires. L’OCHA apporte son concours aux HC avec la création de bureaux nationaux et aux RC, avec des bureaux régionaux et, dans certains cas, avec une unité d’assistance humanitaire dans le pays. Au niveau national, tandis que la responsabilité principale de coordination de l’assistance humanitaire revient aux autorités nationales, si une assistance humanitaire internationale est requise, le HC – ou, si un poste séparé de HC n’est pas créé, le RC – est chargé de gérer et coordonner les efforts de préparation et de réponse d’organisations humanitaires (onusiennes ou non onusiennes), chaque fois que cela est possible, dans un esprit de soutien et de coordination avec les autorités nationales et locales. L’ERC peut décider de désigner le RC comme HC, après avoir consulté l’IASC, si la situation l’exige. L’OCHA jouera aussi un rôle essentiel en garantissant – et souvent en menant – la coordination inter-clusters. L’Équipe humanitaire internationale (HCT), présidée par le RC ou le HC, est un forum de prise de décisions opérationnel composé d’organisations humanitaires compétentes au niveau opérationnel (onusiennes et non onusiennes) qui se focalise sur des questions de stratégie et de politique communes concernant l’action humanitaire dans les pays. À noter : Le représentant d’agence national rapporte à son agence les responsabilités de l’agence, et au RC ou au HC, les responsabilités du groupe sectoriel (cluster). Les chefs de file sectoriels mondiaux sont sous les ordres de l’ERC pour l’exécution de leurs termes de référence. Les chefs de file sur le terrain ne sont pas sous les ordres des chefs de file sectoriels mondiaux, mais sous ceux du HC. Les chefs de file sur le terrain doivent utiliser les chefs de file sectoriels mondiaux comme ressource. Pas dans le panorama, mais à mentionner : UNDAC – Équipe d’évaluation et de coordination des catastrophes des Nations unies. C’est une équipe de réserve constituée de professionnels de la gestion des catastrophes, issue de gouvernements, d’agences onusiennes et d’autres organisations de réponse aux catastrophes, qui peut être déployée dans un intervalle de 12 à 24 heures suivant une urgence. D’habitude, l’équipe reste dans la zone touchée pour la phase initiale de réponse à l’urgence (de deux à quatre semaines). Son objectif consiste à assister le RC ou le HC, l’équipe humanitaire nationale et le gouvernement touché en évaluant et en analysant les besoins, et en coordonnant la réponse internationale par la création d’un ‘Centre de coordination des opérations sur terrain’ (OSOCC) et l’exécution d’activités de gestion de l’information et de liaison. Une équipe UNDAC peut être demandée par le gouvernement touché, le RC ou le HC, par l’intermédiaire de l’OCHA. Chaque fois que cela est possible, le HCT et les clusters complètent et soutiennent les structures de coordination nationales/locales. Les flèches grises de la présentation visuelle signifient ‘coordination’, tandis que les flèches rouges signifient ‘rapport’. La ligne bleue signifie ‘aide’. Questions : Quelle est la différence entre l’équipe de pays des Nations unies (UNCT) et la HCT ? L’UNCT est composée de tous les responsables des agences onusiennes et de l’OIM, tandis que la HCT comprend les responsables compétents d’agences onusiennes, mais aussi des acteurs humanitaires non onusiens. La HCT traite les questions stratégiques de la communauté humanitaire au sens large, tandis que l’UNCT se focalise sur les problèmes onusiens. La HCT et l’UNCT coexistent et ne se remplacent pas mutuellement. Le RC ou le HC est chargé de garantir la complémentarité de ces deux entités. Cluster par opposition à HCT : la HCT fournit une orientation stratégique et politique pour l’effort de réponse globazl, tandis que les clusters au niveau national mettent en place cette stratégie en coordonnant les efforts de réponse opérationnelle dans leurs domaines de compétence respectifs. Les agences de responsabilité sectorielle sont membres de la HCT. <<Source pour la présentation visuelle : IASC – Manuel pour les RC et les HC sur la préparation et la réponse à l’urgence>> MINISTÈRE SECTORIEL Ministère sectoriel = Coordination = Rapport = Coordination inter-clusters = Aide

45 Connaissances humanitaires generales
PERTINENCE Pourquoi ce sujet est-il abordé ? Le personnel des clusters doit comprendre l’historique de la réforme humanitaire et le système des clusters dont ils feront partie. En quoi cela est-il relié à mes tâches quotidiennes ? Le fait de connaître les bases du système des clusters, les principes fondamentaux et les termes de référence génériques vous permettra de renforcer la légitimité des clusters, de convaincre les sceptiques et de comprendre quelles sont les tâches requises. Ce module apportera un panorama de haut niveau du contexte humanitaire général et servira de tremplin à la présentation spécifique du prochain module au cluster sécurité alimentaire. Certains sujets évoqués dans ce module seront approfondis plus tard au cours de la formation. Les objectifs pédagogiques et les objectifs pédagogiques complémentaires définis pour ce module sont les suivants : Objectif pédagogique n° 1 : Comprendre la signification de l’expression “réforme humanitaire”. Définir brièvement les principes humanitaires et le droit international humanitaire. La compréhension de ces notions devrait suffire à fournir une explication appropriée, sans l’aide de références, à des personnes n’ayant aucune connaissance du sujet. Objectifs pédagogiques complémentaires : Souligner dans les grandes lignes les différences et les similitudes entre les codes de conduite, les principes directeurs et les objectifs stratégiques de diverses organisations. Définir les notions de “principes humanitaires” et de “droit international humanitaire”, et donner des exemples de leur application dans des actions. Identifier et évaluer l’initiative de “réforme humanitaire” et donner des exemples positifs et négatifs de son application. Objectif pédagogique n° 2 : Comprendre la structure et les objectifs de l’architecture de la réponse humanitaire et être en mesure de discuter des avantages et des défis de son application dans des actions. Comprendre la mission et l’objectif de l’OCHA et de l’UNDAC. Comprendre les rôles et responsabilités du HC/RC et d’autres structures telles que les missions intégrées et le double chapeautage. Préciser en particulier leur relation avec des piliers de la réforme. Comprendre les relations entre l’ONU, l’OCHA, les ONG, et d’autres organisations telles que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, les donateurs et les gouvernements. Comprendre la coopération/liaison civile/militaire Objectif pédagogique n° 3 : Comprendre l’historique, la structure et l’objectif des clusters. La compréhension de cette notion devrait suffire à fournir une explication appropriée, sans l’aide de références, à des personnes n’ayant aucune connaissance du sujet. Expliquer le système des clusters dans un langage simple. Comprendre pourquoi et comment le système des clusters a été créé à l’origine et comment il s’est développé au fil des ans. Discuter et comprendre les “principes de partenariat”. Discuter et comprendre les expressions “agence de responsabilité sectorielle” et “agence/fournisseur de dernier recours”. Identifier les différents clusters mondiaux, leurs termes de références (notamment chevauchements et liens), et leurs agences de responsabilité sectorielle associées. Discuter des interactions entre les clusters, l’OCHA, les donateurs et les gouvernements. Discuter des rôles et des responsabilités génériques des coordinateurs de cluster et des responsables de gestion de l’information ou IMO (non spécifique à la sécurité alimentaire) Discuter du rôle des problèmes transversaux dans les clusters. Discuter des méthodes communes de fonctionnement des clusters (non spécifique à la sécurité alimentaire). Connaissances humanitaires générales

46 CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES – TRAVAIL EN GROUPE
L’animateur termine la partie ‘Théorie’ du module et présente le travail en groupe. L’objectif du travail/de la discussion en groupe est de se détacher de la théorie de l’approche clusters pour passer aux questions pratiques rattachées à la mise en place d’un cluster. Cet exercice vise à formuler ce que signifie l’approche clusters et quels sont ses avantages. Note pour l’animateur : 40 minutes sont consacrées au travail en groupe. Pour chaque question, un stagiaire sera désigné pour ‘gérer’ le flipchart. Les groupes (3 groupes de 6 à 7 stagiaires) se relaient au flipchart et veillent à ce qu’autant d’options/suggestions que possible soient inscrites sur le flipchart. 6 à 7 minutes sont consacrées à chaque question. Le responsable du ‘flipchart’ fait un rapport de 5 minutes à la fin de l’exercice sur les informations recueillies sur le flipchart. Cet exercice ne sera pas suivi d’une discussion détaillée car le but de l’exercice est que les stagiaires ‘se rappellent’ l’essentiel de la ‘théorie’ du module. CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES – TRAVAIL EN GROUPE


Télécharger ppt "CONNAISSANCES HUMANITAIRES GENERALES"

Présentations similaires


Annonces Google