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Risques météorologiques

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Présentation au sujet: "Risques météorologiques"— Transcription de la présentation:

1 Risques météorologiques
Philippe CAROFF Météo-France, Responsable opérationnel du Centre des Cyclones Tropicaux de La Réunion

2 Le risque météorologique en France
L’aléa météorologique présente différents visages : Phénomènes de vents forts : tempêtes, lignes de grains, rafales sous orages Pluies intenses ou forts cumuls de précipitations Orages violents Neige et verglas Vagues de chaleur ou vagues de froid Sécheresse Tempêtes et cyclones tropicaux (outre-mer). Entre 1982 (codification de la procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle) et 2000 le coût des sinistres « inondations » en métropole est de 25,6 milliards de francs (Source : Caisse centrale de réassurance).

3 Phénomènes météo dangereux en France métropolitaine

4 Des catastrophes marquantes
Inondations de Nîmes en 1988 Inondations de Vaison la Romaine en 1992 Inondations de l’Aude en 1999 Inondations de la Somme en 2001 Inondations du Gard en 2002 (septembre) Tempêtes d’octobre 1987, de février 1990 et de décembre 1999 Mais aussi des phénomènes de moindre ampleur mais cependant dévastateurs, avec des fréquences d’apparition relativement importantes.

5 Vents violents et tempêtes
Les vents violents sont généralement associés aux dépressions atmosphériques qui balayent la France, principalement au printemps et en automne. Seuils à considérer : Vent moyen de 80 km/h, rafales de plus de 100 km/h (intérieur des terres) Seuils plus élevés pour le Sud-Est et le Sud-Ouest (mistral - tramontane), rafales de plus de 120 km/h La valeur maximale des rafales causant les dégâts les plus importants est délicate à déterminer à partir du vent moyen, compte tenu de sa grande hétérogénéité. Le vent est en effet très sensible aux effets locaux (côtes, relief).

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8 Fréquence des tempêtes en France

9 Prévision des vents forts
Plusieurs types de vents violents : Vastes tempêtes atlantiques, assez bien appréhendées par les modèles numériques 24 à 36 heures à l’avance Dépressions de plus petite échelle, plus délicates au niveau de la trajectoire et des rafales. Les prévisions de cyclogénèse varient d’un modèle à l’autre et pour les prévisions successives d’un même modèle ; les modèles présentant une extrême sensibilité aux conditions initiales. L’expertise du prévisionniste reste essentielle pour faire des choix, puis pour assurer le suivi de l’événement en utilisant toutes les formes de données disponibles et affiner notamment la prévision des rafales maximales attendues.

10 Les fortes précipitations
Seuils modulables en fonction : des régions : 40 à 80 mm en 24 heures en plaine, et jusqu’à à 300 mm en 24 heures pour la région Sud-Est (ou 80 mm en 6 heures) du contexte hydrologique, des précipitations des jours précédents, de la fonte éventuelle du manteau neigeux ou d’autres critères conjoncturels. Les fortes précipitations peuvent être dues : à des limites frontales (fortes ascendances) à des cellules orageuses quasi-stationnaires Prévision : Le réseau radar est très important pour le suivi Les modèles sont à interpréter avec prudence. 1 mm de pluie = 1 litre d’eau par m²

11 Les orages Les orages se développent dans des masses d’air humide et instable (forte décroissance de la température avec l’altitude). Le moteur principal est la convection. On distingue : Les systèmes orageux organisés (convection profonde et durable) Les orages isolés (convection localisée) Phénomènes associés : Foudre Pluies diluviennes très localisées Chutes de grêle Rafales de vent

12 La prévision des orages
Difficultés : Les orages résultent de l’interaction d’une grande diversité de processus physiques Ils sont liés à des échelles de temps et d’espace très variées La répartition spatiale des stations d’observation disponibles est parfois insuffisante pour déceler l’événement. Les modèles permettent de cerner à l’avance les zones propices : Le prévisionniste cherche donc à cibler le contexte atmosphérique de grande échelle favorable à la convection profonde et durable Nécessité pour cela d’une conjonction de conditions favorables dans les hauts et bas niveaux de l’atmosphère. Les radars, satellites et réseaux d’observation de la foudre sont ensuite précieux pour identifier les orages (localisation, déplacement, intensité,…).

13 Evénements majeurs sur le Sud-Est durant les 20 dernières années
3/10/1988, Nîmes : 420 mm en 6 à 8 heures, ruissellements dans la ville, 10 victimes. 22 /09/1992, Vaison-La-Romaine: 300 mm en 6 heures, débordement de l’Ouvèze, 40 victimes. 1/11/1993, Corse : 900 mm en 36 heures, 10 victimes. 26/09/1992, Rennes les Bains : 200 à 300 mm, victimes 28/01/1996, Puisserguier : 200 à 250 mm, ruissellement dans le village, 10 victimes. 12-13/11/1999, Lézignan (inondations de l’Aude): 551 mm en 24 heures, plus de 30 victimes. 6-7/10/2001, Sommières : 350 mm en 6 heures, débordements du Vidourle, 2 morts 8-9/09/2002, Catastrophe du Gard : 687 mm à Anduze, 514 mm à Alès débordements de nombreux cours d’eau, 24 victimes Ce n’est pas un phénomène rare, Occasionne malheureusement souvent des victimes Source : Météo-France/DIRSE, Division climatologie

14 Prédominance en automne
Répartition spatio-temporelle des pluies intenses sur le sud de la France (climatologie) Prédominance en automne On va maintenant regarder où et à quels moments de l’année se produisent ces fortes précipitations. Sur cette carte, les services de climatologie de Météo-France ont reportés le nombre de fois où les précipitations observées en 24 heures dépassaient 200 mm et ceci pour la moitié sud de la France. Nous voyons des zones privilégieés pour l’occurrence de ces forts cumuls de précipitations. En effet, ces forts cumuls sont localisés sur le pourtour méditérranéens et sur les flancs Sud-Est des reliefs. La région Cévennes-Vivarais étant la région où l’on constate les plus fortes fréquences. Si on regarde la répartition dans le temps de ces forts cumuls pour cette région, on s’aperçoit que les mois d’automne de sept à octobre sont les plus propices à ces évènements de forts cumuls. Il peut aussi avoir de forts cumuls à la fin du mois d’aout et en décembre et janvier.

15 Une configuration propice aux pluies intenses
En automne Air froid en altitude Les massifs montagneux : canalisent et soulèvent les masses d’air Terres et mer chaudes Comment expliquer cette répartition spatio-temporelle ? En fait, elle s’explique par le contexte géographique de la région et le contexte météorologique à l’automne Méditerranée=source d’air humide et d’énergie => apporter l’humidité nécessaire nécessaire pour former les nuages à l’automne, premières descentes d’air froid d’altitude d’origine arctique atteignent les latitudes méditerranéennes. À cette époque, la mer et les terres sont encore chaudes (20 ° et +). Une configuration où l’air froid en altitude surplombe l’air chaud de basses couches => profil thermique instable favorable à la formation d’orages. Rôle des reliefs des Alpes et Pyrénées qui canalisent les flux de basses couches, qui se chargent en humidité en passant au dessus de la mer. Les reliefs aident aussi à soulever l’air et permettent d’atteindre le niveau de la consensation et la formation de nuages. Méditerranée=source d’air humide et d’énergie

16 Un risque de crue accentué par la topographie locale
De nombreuses rivières prennent leur source dans les hauts plateaux des Cévennes et du Vivarais Eyrieux Rhône Ardèche Des rivières à forte pente : Exemple : Ardèche : 119 km de long, et descend de 1243 mètres de sa source à son confluent Chassezac Cèze Gardons Gard La ligne de crêtes est formée [Cévennes] : Mont Aigoual (1565m), Mont Lozère (1699m), [Vivarais] : Mont Mézenc (1753m). Les hauts plateaux des Cévennes et du Vivarais forment un ensemble montagneux où de nombreuses rivières prennent leur source pour alimenter le bassin du Rhône vers le Sud-est. Ce sont du Nord au Sud : l’Eyrieux, l’Ardèche, le Chassezac, la Cèze, les Gardons et le Gard. Le Vidourle et l’Hérault se jettent directement dans la mer. Principalement 5 bassins versants, associés à un risque hydrologique important. Les plus grands bassins : Ardèche (2500km²à la confluence avec le Rhône) et Hérault (25550 km² à son éxutoire à la mer, à Agde) Des rivières à forte pente : exemple : Ardèche : 119 km de long de sa source à son confluent et descend de 1243 mètres=> pente qui peut atteindre un dénivellé de plusieurs mètres par km => vitesses de propagation élevées (15km/h par période de crues) Vidourle Nîmes Hérault

17 L’épisode du Gard-2002 en images
Le 8 sept. à 11UTC (phase de croissance) Le 8 sept. à 22:30UTC (phase mature) Système convectif en forme de V Le 9 sept. à 01UTC (phase mature) Le 9 sept. à 12UTC (phase de décroissance)

18 Cumuls des pluies des 8-9 septembre 2002

19 Précipitations à Générargues (Gard)
Pluviomètres de Générargues près d’Ales 700 mm à Anduze Vigilance Orange sur le GARD Vigilance Rouge sur le GARD Fin Vigilance Rouge Fin Vigilance Orange

20 La neige Chutes de neige : précipitations lorsque les températures sont suffisamment basses au voisinage du sol. Conséquences : Forte diminution de la visibilité Accumulation de la neige au sol, dépendant étroitement de l’état de la surface Blocages du réseau routier ou surcharges des couvertures de bâtiments Problèmes dans les régions de plaine, relativement peu touchées habituellement. Seuils : De 5 à 10 cm en plaine Modulables selon les régions et l’urbanisation. Prévision : Cas particulier de la prévision des précipitations Température au voisinage du sol.

21 Les pluies verglaçantes
Précipitations sous forme de gouttelettes d’eau surfondue, qui se congèlent au contact d’une surface gelée. Causes : Arrivée brutale de perturbations océaniques L’air doux marin n’a pas eu le temps de chasser la pellicule d’air froid de surface préexistante Dans ce cas, la permanence du verglas dépend de la rapidité à laquelle le sol se réchauffe La prévision des pluies verglaçantes suppose donc une bonne prévision : Des précipitations Des profils verticaux de température au voisinage du sol.

22 Les avalanches Le déclenchement d’une avalanche résulte de l’interactions de nombreux paramètres : météorologiques (température, précipitations, vent …) nivologiques (manteau neigeux) topographiques et aussi, parfois des paramètres extérieurs : surcharge, à l’origine d’accidents hors piste ou en randonnée. La prévision du risque d’avalanche est une composante essentielle de la sécurité en montagne Estimation du risque d’après l’échelle européenne à 5 indices.

23 Perspectives Des progrès sont attendus par :
Une nouvelle génération de modèles numériques, qui permettront de mieux représenter le développement et l’évolution des systèmes orageux L’amélioration des systèmes d’observation : Estimation plus fiable des précipitations Suivi en continu des vents sur l’ensemble des zones à surveiller (nouvelles générations de satellites et de radars).

24 La procédure de vigilance météorologique

25 Procédure de vigilance météo
Extraits du décret créant l’EPA Météo-France : MF exerce les attributions de l’état en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens … A ce titre, il assure … la satisfaction des besoins exprimés, notamment par les services chargés … de la sécurité civile, de la prévention des risques majeurs et de la sûreté nucléaire. Procédure de vigilance météorologique : Mise en place le 1er octobre 2001 A remplacé les procédures BRAM et ALARME en vigueur depuis 1993 Deux volets : La carte de vigilance météorologique Bulletins de suivi en cas de phénomène dangereux Pour qui ? Médias Grand public Services institutionnels

26 Les paramètres canicule et grand froid ont été intégrés en 2004
Phénomènes concernés Vent violent Fortes précipitations Orages Neige / Verglas Avalanches (1er novembre-15 juin) Canicule (1er juin – 31 août) Grand froid (15 octobre – 31 mars) Choix du picto correspondant au phénomène prédominant (intensité) Double picto possible pour avalanches et grand froid. Les paramètres canicule et grand froid ont été intégrés en 2004 Et bientôt : « Pluie-inondation »

27 Plusieurs niveaux de risque : les couleurs de la vigilance
Rouge : Une vigilance absolue s’impose ; des phénomènes météorologiques dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus, tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution météorologique et conformez-vous aux conseils ou consignes émis par les pouvoirs publics. Orange : Soyez très vigilant ; des phénomènes météorologiques dangereux sont prévus, tenez-vous au courant de l’évolution météorologique et suivez les conseils émis par les pouvoirs publics. Jaune : Soyez attentif si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique ; des phénomènes habituels dans la région, mais occasionnellement dangereux (ex. mistral, orages d’été) sont en effet prévus : tenez-vous au courant de l’évolution météorologique. Vert : Pas de vigilance particulière.

28 Critères de choix des couleurs
Critères de choix des couleurs Phénomène Jaune Orange Rouge Vents violents Rafales généralisées ~80 à 100 km/h dans les terres / en plaine ~100 à 130 km/h dans les terres / plaine >130 km/h dans les terres / plaine Fortes précipitations Selon régions (20 à 60 mm / 24h ) (40 à 100 mm / 24h ) Selon régions (> 80 à 140 mm/24h, 300 mm /24h sur Cévennes) Orages Orages d’évolution diurne Orages généralisés et organisés Exceptionnel – pas de critère standard Neige/Verglas Neige tenant au sol localement en plaine Pluies verglaçantes localisées et temporaires. Selon régions (quelques cm au sol en plaine, >10cm sur NE et CE) Verglas généralisé Episode neigeux de forte intensité Verglas généralisé et durable Avalanches (1er nov-15 juin) Risque 3 ou 4 (15 déc – 30 avril ) Risque 5 (échelle européenne) Risque 5 + (expertise point focal) Mis à part les avalanches, la carte n'est pas prévue pour la montagne Deux pictos en cas d'orange ou rouge et deux phéno dont un =avalanches

29 Il existe également une version noir et blanc de la carte
La carte de vigilance En cas d’orange ou rouge : - Picto+bulletins - Commentaires - Conseils Texte clair et concis sur le phénomène Conseils de comportement en fonction du phénomène, élaboré par les pouvoirs publics Lorsqu’au moins un département est en orange ou rouge, le chef prévisionniste renseigne les rubriques suivantes : Commentaires Météo-France : Texte clair et concis sur le phénomène, par exemple : «  Une forte activité pluvio-orageuse concerne aujourd’hui et durant la nuit à venir les régions du pourtour méditerranéen et la Corse. » Conseils des pouvoirs publics : Texte de conseil de comportement en fonction du phénomène, élaboré par les pouvoirs publics, par exemple en cas de précipitations/orange : Il existe également une version noir et blanc de la carte

30 Elaboration de la carte
QUI ? Les 7 CMIR et les 2 Points Focaux (avalanches) : saisie des couleurs par phénomène sur leur zone CNP : validation et diffusion par le chef prévisionniste QUAND ? 2 fois par jour (6 h et 16 h locales) Préparation aux conférences téléphoniques CNP/CMIR de 9 h et 21 h locales + téléconférences spéciales si nécessaires ACTUALISATIONS En aggravation (vers orange ou rouge) Sur phénomène observé si durée de vie supérieure à une demi-heure (sauf phénomènes cumulatifs) Mise en cohérence avec fin de suivi Outil en Cmir provisoire (tableaux ) – remplacé à terme par le logiciel carte Nouveau système de production « V2 Vigilance » depuis le 10 mai 2007

31 Les bulletins de suivi BULLETIN NATIONAL Orange ou Rouge
1 premier bulletin diffusé avec la carte Mis à jour au moins toutes les 6 heures Type synthèse + conseils comportementaux Si risque avalanches, bulletin fourni par les points focaux avalanches, sinon CNP BULLETIN REGIONAL Orange ou Rouge 1 premier bulletin diffusé avec la carte Bulletin réactualisé au moins toutes les 3 heures à partir du moment où le phénomène touche la région Données chiffrées incluses Si risque avalanches, bulletin émis par les points focaux, sinon par le CMIR Dès que Or

32 Exemple d’un bulletin régional (1)
WFRN35 LFRN Bulletin Régional de Suivi CENTRE METEOROLOGIQUE INTERREGIONAL DE RENNES Bulletin émis le dimanche 27 mai 2007 à 11h00 Date et heure du prochain message : dimanche 27 mai 2007 à 16h00 Numéro : 2705O03 Evènement type: Vent violent Début d'évènement prévu le dimanche 27 mai 2007 à 12h00 Fin d'évènement prévue le lundi 28 mai 2007 à 10h00 Début de suivi pour : Ille-et-Vilaine, Manche Maintien de suivi pour : Côtes-d'Armor, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée Situation actuelle et données observées : La dépression évaluée à 983 hPa en son centre se situe actuellement en entrée de Manche, elle se déplace lentement vers le littoral du Léon et du Trégor. Le vent de secteur ouest au sud de cette dépression se renforce. On observe à 10 heures locales 91 km/h à Ouessant, 80 km/h à la Pointe du Raz, 72 km/h à Penmarc'h et sur l‘île de Groix et on a observé 100 km/h à Belle-Ile à 08 heures.

33 Exemple d’un bulletin régional (2)
Evolution prévue : Le vent le plus fort est attendu à la mi-journée et cet après-midi au sud et à l'ouest de cette dépression lors de la bascule du vent au nord-ouest . Des rafales de 80 à 90 km/h sont prévues dans les terres, et de 100 à 110 km/h sur la frange littorale du Finistère et du Morbihan. Les départements de la Loire Atlantique et de la Vendée connaîtront des valeurs de rafales similaires à partir de 17 h environ et durant la nuit prochaine. Après une légère accalmie de quelques heures, la rotation du vent au secteur nord entraîne un nouveau renforcement du vent de 2 à 3 heures en seconde partie de nuit sur le Finistère, les Côtes d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, puis la Manche. Les rafales sur ces départements atteindront aussi 100 à 110 km/h sur le littoral et 80 à 90 km/h dans les régions intérieures (c'est surtout la frange littorale d'une cinquantaine de km qui sera la plus touchée). La prise au vent des arbres feuillus en cette saison, le déclenchement d'orages dans l'après-midi, et les déferlantes sur le littoral sont des facteurs aggravants. Qualification de l'évènement : Tempête classique mais inhabituelle en cette saison demandant une vigilance extrême en ce week-end où de nombreuses manifestations ont lieu, en particulier près du littoral.

34 Exemple d’un bulletin régional (3)
Conséquences possibles : Vent/Orange. Des coupures d'électricité et de téléphone peuvent affecter les réseaux de distribution pendant des durées relativement importantes. Les toitures et les cheminées peuvent être endommagées. Des branches d'arbre risquent de se rompre. Les véhicules peuvent être déportés. La circulation routière peut être perturbée, en particulier sur le réseau secondaire en zone forestière. Conseils de Comportement : Limitez vos déplacements. Limitez votre vitesse sur route et autoroute, en particulier si vous conduisez un véhicule ou attelage sensible aux effets du vent. Ne vous promenez pas en forêt et sur le littoral . En ville, soyez vigilants face aux chutes possibles d'objets divers. N'intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol. Rangez ou fixez les objets sensibles aux effets du vent ou susceptibles d'être endommagés.

35 Rôle des trois échelons de MF
Centre Météorologique InterRégional (CMIR) et PF Proposition de la couleur de vigilance sur sa zone Emission de bulletins régionaux de suivi Contacts avec COZ Centre National de Prévision (CNP) Cadrage de la prévision à l’échelle nationale Cohérence de la carte de vigilance et diffusion (téléconférences supplémentaires si nécessaire) Emission de bulletins nationaux de suivi Contacts avec le COGIC et le SCHAPI Centre départemental de Météo-France (CDM) Rôle primordial d’interface avec ses interlocuteurs (préfets, CODIS, clients, médias).

36 Diffusion de la production vigilance
Diffusion de la carte : Site WEB de Météo-France : Site de secours pour la Sécurité Civile Envoi par FAX ou à tous les partenaires de la procédure Diffusion par RETIM à tous les centres et stations de Météo-France Accès Web interne : Diffusion des bulletins de suivi Les services nationaux reçoivent tous les bulletins de suivi Les services régionaux ou zonaux reçoivent les bulletins nationaux, ainsi que les bulletins régionaux concernant leur zone de responsabilité ou un département limitrophe Les services départementaux reçoivent les bulletins régionaux concernant leur département Les partenaires santé reçoivent la carte et les bulletins nationaux durant la période où le phénomène canicule est suivi.

37 Partenaires institutionnels de la vigilance
Vigilance pluie-inondation Vigilance canicule Hydrologie Météo-France Sécurité Civile Routes Santé Direction de l’Eau D2I/MI (Missions institutionnelles) DDSC (Bureau des risques majeurs) DSCR (Sécurité et Circulation Routières) DGS (Direction Générale de la Santé) SCHAPI (Service Central d’Hydrométéo-rologie et d’Appui à la Prévision des Inondations) CNP (Centre National de Prévision) COGIC (Centre Opérationnel de Gestion Intermi-nistérielle des Crises) CNIR (Centre National d’Information Routière) InVS (Institut de Veille Sanitaire) SPC (Services de Prévision des Crues) CMIR (Centre Météorologique Interrégional) COZ (Centres Opérationnels de Zone) CRICR (Information et Circulation Routières) DRE (Directions Régionales de l’Equipement de zone) CIRE (Cellules Interrégionales d’Epidémiologie) DRASS (Action Sanitaire et Sociale) CDM (Centre Départemental de la Météorologie) Préfectures, SIDPC SDIS / CODIS, (Incendie et Secours) DDE, CDES (Exploitation et Sécurité), CIGT (Ingénierie et Gestion du Trafic) DDASS Autres partenaires : DPPR (Direction de la Prévention des Pollutions et des Risques), MEDAD/SDS (Mission Risques Civils), Ministère du Logement et de la Ville (grand froid)

38 Information du grand public
Le grand public est prévenu par les médias Les médias habituels (TV et radios) sont destinataires de la carte de vigilance Ils diffusent une information spéciale en cas de situation orange ou rouge Information disponible en permanence sur le site de Météo-France : Carte de vigilance accessible depuis la page d’accueil Bulletins de suivis disponibles en cliquant sur les départements en orange ou rouge Information sur les kiosques téléphoniques de MF Information en début de message lorsque vigilance de niveau orange ou rouge.

39 Dispositif d’Avertissement Canicule Santé 2007

40 Le Plan National Canicule (PNC)
3 niveaux d’activation du plan (depuis 2006) qui s’appliquent à l’échelle du département, avec un objectif de définition des moyens mis en œuvre selon l’importance des actions à mettre en oeuvre : Niveau de veille saisonnière  : du 1er juin au 31 août, vérification des dispositifs opérationnels, veille quotidienne de l’activité sanitaire. Niveau de Mise en garde et actions (MIGA)  : Risque de canicule prévue ou canicule en cours. Mise en œuvre des actions adaptées au phénomène et aux informations d’activité sanitaire. La décision du déclenchement du niveau MIGA est du ressort des préfets. Niveau de Mobilisation maximale : Canicule avec impact sanitaire important, étendue sur une grande partie du territoire et compliquée d’effets collatéraux (délestages ou pannes électriques, sècheresse …). La décision du déclenchement de ce niveau relève du 1er ministre. Le plan est en ligne sur le site du ministère de la santé :

41 Vigilance canicule Vigilance bio-météo liée à l’appréciation du risque sanitaire pour J+1 Choix de la couleur Le choix de la couleur résulte d’une concertation entre Météo-France et l’InVS dont le but est d’intégrer l’expertise météo et l’expertise sanitaire Cette expertise repose sur la comparaison d’indicateurs bio-météorologiques à des seuils d’aide à la décision Elle prend aussi en compte divers critères qualitatifs à la fois météo (vent, humidité, durée du phénomène), de qualité de l’air (ozone), conjoncturels (départs en vacances, par exemple) et sanitaires (passages aux urgences…) L’appréciation globale de l’ensemble des facteurs est nécessairement nationale, dans le cadre de la discussion CNP-InVS Heures de production : L’évaluation des risques se fait en début d’après-midi et débouche, après la réunion du PC-Santé, sur la carte de vigilance de 16h00 qui rend compte du niveau d’intensité et de risque pour les 24 heures à venir Possibilité d’actualisation lors de la carte de 6h00 le lendemain, en particulier en cas d’aggravation (par ex. sur les TN observés) ou pour une fin d’événement. Il faut rédiger autrement car on ne comprend pas bien le 1er cas et le 3ème est absurde. D2I MI peut peut être se pencher là dessus ? La tranche J J+1 s’entend je suppose comme la période couverte par la vigilance( ce serait plus simple de le dire comme cela)

42 Liens entre le PNC et la vigilance canicule
Déclenchement des niveaux du PNC : Entre 11h45 et 12h45, contacts Météo-France/INVS : évaluation des risques sanitaires Pour 15 h, diffusion par l’ INVS d’une proposition de message d’alerte « canicule et santé » (MACS) présentant une synthèse du risque météo et sanitaire et faisant une recommandation de déclenchement de niveaux du PNC. A 15h, téléconférence « canicule et santé » avec le PC Santé, les acteurs concernés (Santé et Sécurité Civile) et Météo-France Pour 16 h : validation du MACS par le PC Santé et transmission de ce message aux préfets et acteurs santé des départements concernés. Avant 17h, prise de décision par le préfet sur le classement de son département en niveau MIGA Cohérence entre PNC et vigilance En cas de vigilance Orange, le niveau du PNC recommandé par le PC Santé est MIGA En fin d’événement (passage de l’orange au jaune ou vert), un préfet peut décider de maintenir son département en niveau MIGA, car les impacts sanitaires peuvent se prolonger plusieurs jours après la fin de la canicule Météo-France peut publier un Communiqué Météorologique de Presse (CMP) pour signaler un risque de canicule à une échéance lointaine. Il faut rédiger autrement car on ne comprend pas bien le 1er cas et le 3ème est absurde. D2I MI peut peut être se pencher là dessus ? La tranche J J+1 s’entend je suppose comme la période couverte par la vigilance( ce serait plus simple de le dire comme cela)

43 Les indicateurs biométéorologiques
Indicateurs biométéorologiques (IBMn,IBMx) calculés sur 3 jours consécutifs, définis ainsi pour un jour J : IBMn = moyenne des températures mini des jours J, J+1 et J+2 IBMx = moyenne des températures maxi des jours J, J+1 et J+2 Seuils biométéorologiques (Sn, Sx) définis par l’InVS pour chaque ville de référence/département à partir de données climatologiques fournies par Météo-France : Pour Paris, le Rhône (Lyon) et les Bouches-du-Rhône (Marseille) sur la base des conclusions des études de l’InVS sur les liaisons températures/mortalité Pour les autres départements, en général, à partir des percentiles 99,5 des indicateurs bio-météo calculés sur les mois de juin à août des années 1973 à 2002 (ajustements sur certains départements).

44 Vigilance « ORANGE » Elle doit être associée à la simultanéité de Tn et Tx élevées, ainsi qu’à la persistance de la situation sur une période d’au moins 3 jours L’appréciation du caractère « températures élevées » se fait par référence aux seuils INVS Une cohérence météorologique de la carte sera recherchée Les autres éléments de contexte doivent être également pris en compte (qualité de l’air, activité sanitaire, contenu du message de mise en garde … cf concertation avec l’INVS et retours transmis lors du PC Santé) Une montée en vigilance Orange s’accompagnant d’un passage au niveau MIGA, donc d’un déclenchement de moyens, pour les cas tangents l’INVS pourra recommander de ne pas passer en Orange. Le 3ème point mérite d’être clarifié : quels pourraient être les éléments de contexte et ne faut-il pas préciser alors que c’est le CNP qui les transmet aux CMIR car il les connaît sans doute grâce à la conf téléphonique quotidienne avec l’INVS

45 Vigilance « JAUNE » Au cas par cas notamment pour harmonisation en cas d'orange ou lorsque les températures sont proches des seuils ou lorsque le département est en niveau MIGA et Météo-France n’est pas en orange Le pictogramme canicule n’apparaît que sur l’orange. En cas de multi-phénomènes orange (canicule + autres phénomènes), 2 pictogrammes seront affichés dont la canicule (ex. canicule + orages) La signalisation d’un jaune canicule dans la zone « commentaires » figurant sur la carte de vigilance est obligatoire En cas d’orange, les bulletins de suivi régionaux mentionneront l’éventuelle existence de départements en jaune sans donner les détails des températures comme pour les départements en orange. Le bulletin de suivi national en fera de même sans lister exhaustivement les départements concernés par le jaune.

46 Vigilance « ROUGE » La vigilance « rouge » pour J+1 correspond à un risque sanitaire sévère après plusieurs journées au cours desquelles le risque sanitaire justifiait d’une vigilance « orange » Le passage en vigilance « rouge » doit aussi prendre en compte l’extension géographique de la zone concernée et d’éventuels éléments aggravants. C’est une décision au cas par cas à partir d’une évaluation de risque sévère prise en liaison avec le PC Santé. Mêmes commentaires pour le 2ème point qu’à la diapo 17

47 Données techniques fournies par Météo-France
Nécessité de fournir aux décideurs et aux acteurs une information synthétique sur l’ensemble du risque, afin de leur permettre de s’affranchir d'une vision « à seuil » (- 0,1°/0,1°C) qui a été très gênante à plusieurs reprises pendant l’été 2006 Produits fournis aux partenaires en 2007 (aide à la décision) : Une information synthétique sur le risque biométéorologique : probabilité de dépassement effectif des seuils d’IBM (à partir de l’analyse statistique des erreurs passées) Pour les préfectures et les DDASS, cette information remplace les prévisions déterministes ponctuelles de température qui leur étaient fournies jusqu’en 2006 La carte de vigilance, et les bulletins de suivi le cas échéant Une information graphique sur la vague de chaleur en cours. Diffusion des produits : par mise à disposition sur un mini-site INVS/CIRE protégé par mot de passe mise à disposition sur un mini-site DDASS

48 Exemple de carte de risque bio-météorologique : risque de dépassement de seuil de l’IBM max du 20/07/06 Echelle de risque Très élevé élevé moyen faible quasi nul Le risque est indiqué à l’aide d’une échelle de couleur en cinq classes Il est évalué soit pour la « nuit » (calcul pour les IBM min) soit pour le « jour » (calcul pour les IBM max) soit en regroupant la nuit et la journée suivante (probabilité minimale des 2 risques jour / nuit). Il est calculé jusqu’à l’échéance J+5 avec les AS de températures ARPEGE jusqu’à J+3 avec les AS de l’EPS au-delà Un lissage spatial est effectué pour plus d’homogénéité : surtout parce que les seuils sont inhomogènes. Avant lissage Après lissage Règle retenue pour le lissage spatial : si un département est de couleur N, on met au moins à la couleur N-1 ses départements voisins, sauf dans certains cas particuliers (grandes métropoles, arc méditerranéen, frontière commune petite).

49 Vigilance grand froid

50 Paramètre « Grand Froid »
Contexte : Extension de la carte de vigilance au phénomène de canicule depuis le 1er juin 2004 Depuis l’hiver 2002/2003, Météo-France participe à la protection des personnes sans abri contre les risques d’hypothermie Vigilance grand froid : Il s’agit d’alerter l’ensemble de la population en cas de vague de froid intense, afin de la sensibiliser sur les risques sanitaires associés (risques cardio-vasculaires et pulmonaires en particulier) Intégration du paramètre grand froid à la vigilance météo à partir de l’hiver 2004/2005, en partenariat avec les services de santé (InVS, INPES et DGS) et la DDSC Indicateur pour le grand froid : « Température ressentie » (TR) traduisant la sensation de refroidissement perçue par un individu en présence de vent TR est calculée à partir de la température sous abri et de la vitesse du vent moyen à 10 m ; elle a été calibrée pour traduire la sensation du visage nu exposé à l’atmosphère en présence de vent. Depuis l’hiver 2002/2003, dans le cadre d’une convention avec le Ministère Délégué à la Lutte contre la Précarité et l’Exclusion, Météo-France participe à la protection des personnes sans abri contre les risques d’hypothermie en fournissant aux pouvoirs publics des prévisions adaptées à cette population particulièrement vulnérable au froid. La vigilance « Grand Froid » vise à alerter l’ensemble de la population en cas de vague de froid intense, afin de la sensibiliser sur les risques sanitaires liés à ces conditions météorologiques (risques cardio-vasculaires et pulmonaires en particulier) et de lui recommander de prendre les précautions de nature à réduire ou éliminer ces risques. Pour les grands froids, l’occurrence de mortalité intervient avec un décalage d’environ 3 jours et dure au moins 2 semaines. Elle dépend des pathologies considérées et peut être fortement brouillée par exemple par des épidémies de grippe.

51 Couleurs de la vigilance grand froid (1)
La couleur de la carte de vigilance est déterminée par la prévision à heures de la « température ressentie » Pour chaque département, les prévisionnistes de Météo-France comparent les valeurs prévues de la température ressentie à des seuils prédéfinis (à l’échelle nationale) : La condition TRmax < 0 est nécessaire pour un niveau de vigilance au moins égal à jaune Jaune : TRmin <= –10 Orange : TRmin <= -18 Rouge : TRmin <= –25 (+ contexte) Ces seuils nationaux ont été validés par des analyses portant sur les 20 dernières années qui ont permis de valider la pertinence de la vigilance « Grand Froid » pour les phénomènes marquants (durant cette période). Valeurs journalières TRmin et TRmax établies à partir des valeurs tri-horaires

52 Couleurs de la vigilance grand froid (2)
Les calculs des températures ressenties pour les prochaines 24h servent d’aides à la décision pour le choix des niveaux de vigilance

53 Aide à la décision TRmin et TRmax du lendemain accessibles via le WEB à 14h45 légales (cartes anticipées à 14h sans l’expertise CDM) sur

54 Evaluation vigilance - Quelques épisodes marquants - Enquêtes auprès du grand public

55 Evaluation de la procédure
Comité de suivi vigilance : Retour sur tous les épisodes de vigilance orange et événements significatifs hors vigilance Mise en place d’outils d’évaluation de la procédure Trois cas de vigilance rouge : Le 9 septembre 2002 dans le Gard Le 3 décembre 2003 dans l’Hérault Les 6/7 septembre 2005 dans le Gard et l’Hérault Un nombre annuel de cas de vigilance orange très variable : Vigilance orange 2002 2003 2004 2005 2006 Nombre d’épisodes 35 54 31 45 46 Nombre de journées 62 90 57 91 97

56 Enquêtes auprès du grand public
Pour évaluer : Compréhension Attente des gens Le produit lui-même Depuis 2002, la D2C fait réaliser chaque année une étude pour évaluer la notoriété de la vigilance : Enquête spécifique vigilance de 2002 à 2004 Enquête plus générale depuis 2005 Grandes villes Marseille Petite ville rurale

57 Connaissez-vous la carte de vigilance météorologique qui présente, avec des couleurs, les niveaux de dangers pouvant survenir dans les 24 h ? OUI : 2002 : enquête CSA 2003 : enquête L. Harris 2004 : enquête L. Harris Depuis 2005 : enquête Credoc

58 Où avez-vous déjà pris connaissance
: Où avez-vous déjà pris connaissance de la carte de vigilance météorologique ? Nb : Questions un peu différentes : Comment avez-vous connu la carte de vigilance météorologique ? Où avez-vous vu la carte de vigilance météorologique pour la dernière fois ?

59 Si vous apprenez que votre département est passé en vigilance orange ?
: Si vous apprenez que votre département est passé en vigilance orange ? 2003 : enquête L. Harris 2004 : enquête L. Harris Depuis 2005 : enquête Credoc

60 Vigilance pluie-inondation

61 Vigilance fortes précipitations et inondations
Actions suite à l’épisode du Gard de septembre 2002 : Création du SCHAPI : Service Central d’Hydrométéorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations (2003) Réforme du système d’annonce des crues ( ) Services de prévision des crues (SPC) Mise en place de la procédure de vigilance crues (2006) Actions suite à l’épisode du Gard de septembre 2005 : Demande du Ministre de l’Intérieur d’une meilleure articulation entre la prévision des fortes précipitations et des inondations Vœu du Conseil Supérieur de la Météorologie pour 2006 : information sur le danger hydro-météorologique depuis la carte de vigilance météo Mise en place d’une vigilance intégrée pluie-inondation prévue pour décembre 2007 (voir plus loin)

62 Services de Prévision des Crues (SPC)
Création de 22 SPC : Compétences interdépartementales Moyens renforcés Outils de prévision Respectant mieux la logique de bassin versant

63 Vigilance intégrée « pluie – inondation »
Objectif : rendre compte des risques de fortes pluies et d’inondations de façon combinée Pour améliorer l’efficacité de la chaîne d’alerte Pour améliorer la communication sur les risques : ces risques sont perçus comme un tout par le grand public Pour éviter le « syndrome Nîmes 2005 » : passage du rouge météo à l’orange météo précédant une amplification des inondations

64 Prévision des crues L’inondation peut-être due
à des crues de cours d’eau (même s’il ne pleut plus) - les crues ont des causes plus ou moins complexes : généralement un cumul de pluies éventuellement associé à de la fonte nivale, mais parfois les marées ou encore les remontées de nappe ou à des précipitations très intenses sur des durées courtes (inondations en zone urbaine, petits ruisseaux ou torrents en zone rurale ou en montagne, bassins versants à réaction rapide) La prévision des crues sur le « réseau réglementaire » est de la responsabilité de la Direction de l’Eau (MEDAD) – vigilance crues Hors réseau réglementaire, en principe, soit les crues sont assez directement liées aux pluies soit les enjeux sont faibles soit encore les enjeux sont très particuliers (barrage, centrale nucléaire, agglomération avec bassins de rétention,…) et, dans ce cas, font l’objet d’un système de prévision/gestion spécifique. Remarque : le réseau réglementaire peut être étendu en fonction de l’évolution du contexte.

65 La carte de vigilance crues nationale
Mise en œuvre opérationnelle le 11 juillet 2006 Carte de vigilance crues consultable :

66 Principe de la vigilance pluie-inondation
La carte de vigilance météorologique devient une carte hydro-météorologique « intégrée » Qualification conjointe du risque pour les phénomènes fortes précipitations et/ou inondations, le pictogramme « fortes précipitations » étant remplacé par un pictogramme « pluie – inondation » La vigilance intégrée ne prend ainsi en compte que les risques liés à des phénomènes pouvant survenir dans les 24 heures Un seul picto « pluie – inondation », prenant la couleur la plus pessimiste des deux couleurs issues des productions actuelles de Météo-France et du SCHAPI En cas de double-phénomène « pluie - inondation » et « orages » sur la carte de vigilance météorologique, le pictogramme prépondérant sur la carte sera le pictogramme « pluie – inondation » Impacts : Nécessité de concertations entre Météo-France et la Direction de l’Eau pour assurer la cohérence spatiale de la carte Modifications des modes et outils de production. Mise en opérationnel le 15 octobre 2007

67 Articulation Météo-France / SCHAPI-SPC
Echange d’expertise SCHAPI CNP Fichier donnant la correspondance départements / niveaux de vigilance crues SPC CMIR Echange d’expertise Chaque service conserve sa production actuelle de bulletins (à partir du niveau orange)

68 L’outil de production de la vigilance intégrée
Paramètre crues Tableau établi par le Schapi : département – couleur ‘crues’ Initialisation SIV dep Heure applicat. couleur 01 10h vert 57 10 h orange 58 67 Orange Fusion avec autres paramètres

69 Diffusion de cartes de vigilance intégrée
Diffusion des cartes de vigilance : Cartes de vigilance météo régulières à 6h et 16h Cartes de vigilance crues régulières à 10h et 16h Règles retenues pour la vigilance intégrée en cas d’aggravation : Diffusion d’une carte en dehors des créneaux de 6h et 16h pour toute aggravation y compris pour un passage du vert au jaune Règle retenue en cas d’amélioration : Diffusion d’une carte en dehors des créneaux de 6h et 16h pour toute amélioration avec la restriction suivante : Pour un passage de jaune à vert crues, seulement lorsqu’il s’agit de la production de la vigilance crues de 10h le matin.

70 Présentation de la carte sur Internet (projet)

71 Phénomènes météo dangereux à La Réunion

72 Le risque météorologique à La Réunion
Les aléas météorologiques sont plus limités en nombre qu’en métropole, mais peuvent revêtir un caractère extrême : Phénomènes de vents forts Pluies intenses ou forts cumuls de précipitations Orages violents Fortes houles (Sécheresse) Tempêtes et cyclones tropicaux. Vents forts Pluies Fortes houles et marée de tempête

73 Le risque cyclonique à La Réunion

74 Tempêtes et cyclones à moins de 100 km de La Réunion (1967-2004)

75 Cyclones et tempêtes mémorables à La Réunion (1948-2007) (1)

76 Cyclones et tempêtes mémorables à La Réunion (1948-2004) (2)

77 Records mondiaux de précipitations (1)
A titre de comparaison, la hauteur des précipitations à Paris s’élève à 640 mm par an …

78 Records mondiaux de précipitations (2)
A titre de comparaison, la hauteur des précipitations à Paris s’élève à 640 mm par an …

79 GAMEDE : des précipitations exceptionnelles…
Quelques valeurs remarquables : en 24h : 1625 mm au Cratère Commerson (approchant le record mondial de 1825 mm mesuré à Foc-Foc avec le passage de DENISE en 1966), 1489 mm à Hell-Bourg; En 48h : 2463 mm au Cratère Commerson (égalant presque le record mondial de 2467 mm d’Aurère datant de 1958), 2358 mm à Hell-Bourg En 72h : 3929 mm au Cratère Commerson et 3264 mm à Hell-Bourg (dépassant le précédent record mondial de 3240 mm établi à Grand-Ilet lors de l’épisode HYACINTHE en 1980) En 96h: 4869 mm au Cratère Commerson et 3633 mm à Hell-Bourg (contre "seulement" 439 mm à St- Denis…)

80 La prévention des risques cycloniques : la gestion des alertes cycloniques à la Réunion
Intervention concertée des 3 acteurs : Météo-France (en charge de la prévision cyclonique) La Préfecture (en charge de la prévention et de la sécurité publique) Les médias (en charge de l’information du public) L’efficacité globale du système dépend de celle de chacun des maillons Le système est basé sur un Plan de Secours Spécialisé Cyclone en place depuis plus de nombreuses années qui a fait ses preuves et est bien connu du public basé sur des niveaux d’alerte décidés par le Préfet sur proposition du Directeur Interrégional de Météo-France Ce dispositif est réservé exclusivement à l’alerte cyclonique Le système d’alerte cyclonique est basé sur le risque d’occurrence de rafales maximales de vents supérieures à 150 km/h.

81 Le système d’alerte cyclonique à La Réunion
Vigilance cyclonique: mise en garde contre le péril cyclonique. Une perturbation tropicale évolue dans la zone et représente une menace potentielle pour La Réunion dans les jours qui viennent (au-delà de 24 h). Alerte orange: la menace cyclonique se précise. Il peut y avoir danger pour le département dans les 24 heures à venir. Les établissements scolaires et les crèches ferment, mais la vie économique continue. Alerte rouge: le danger cyclonique est imminent. Le phénomène affectera La Réunion dans les heures qui viennent Il est alors interdit de circuler. Le passage en alerte rouge est annoncé avec un préavis de 3 heures pour permettre à la population de se mettre à l’abri. Phase de prudence: la menace cyclonique est écartée, mais des dangers subsistent Etablissements scolaires et crèches restent fermés, mais la vie économique reprend.

82 Fin d’alerte rouge retour vigilance cyclonique Levée de vigilance
20/01 à 13 h locales (9 h UTC) Alerte rouge 22/01 à 8 h locales (4 h UTC) Alerte orange 21/01 à 13 h locales (9 h UTC) Fin d’alerte rouge retour vigilance cyclonique 23/01 à 12 h locales (8 h UTC) Levée de vigilance cyclonique 24/01 à 8h locales (4 h UTC)

83 Synthèse des alertes cycloniques à La Réunion depuis 1980
Bilan sur 28 saisons : 63 vigilances cycloniques ou alerte 1 27 alertes orange ou alertes 2 17 alertes rouge ou alerte 3

84 Plan « Evènements météorologiques dangereux »
Indépendant du PSS « cyclones »… …Mais pouvant être activé simultanément Remplace le PSS « fortes pluies » Fixe les modalités d’alerte des services et des collectivités Précise les modalités d’information de la population Deux niveaux : la « Vigilance météorologique » et la « Phase de sauvegarde » Phénomènes météorologiques concernés : Fortes pluies Orages Vents forts Fortes houles Mis en service le 29 mai 2007, ce plan a pour but de : pallier les insuffisances du PSS « Fortes pluies » (seuils, communication) combler les lacunes en matière de gestion de risque météorologique : vents forts, fortes houles, orages améliorer la communication vers la population par rapport à ces situations de risque météorologique

85 La caractérisation des évènements météorologiques dangereux
Les fortes pluies seuils associés 70 mm en 3 heures 100 mm en 6 heures 150 mm en 12 heures 200 mm en 24 heures 5 zones géographiques 2 niveaux de risques risque de fortes pluies 20 à 50% Risque important de fortes pluies > 50%

86 La caractérisation des évènements météorologiques dangereux
Les vents forts seuil associé Rafales entre 100 et 150 km/h 5 zones géographiques 2 niveaux de risques risque de vents forts 20 à 50% Risque important de vents forts > 50%

87 La caractérisation des évènements météorologiques dangereux
Orages 5 zones géographiques 2 niveaux de risques Risque d’orage: 20 à 50% Risque important d’orage: > 50%

88 La caractérisation des évènements météorologiques dangereux
Les fortes houles 7 zones géographiques Un seul niveau de risque Seuils associés Houle cyclonique: néant Houles polaires H1/3  4 m Houles d’alizés H1/3  4m

89 Zonage pour les fortes pluies, les orages et les vents forts
Ce découpage tient compte : de la géographie de l’île du respect des limites des communes de la répartition moyenne des pluies d’autres facteurs tels que les concentrations urbaines, les réseaux d’assainissement, les projets.

90 Un plan avec deux niveaux de mise en garde
La « Vigilance météorologique » (fortes pluies, orage, vents forts, fortes houles) déclenchée par Météo-France   La phase de sauvegarde déclenchée par le préfet

91 Schéma général de diffusion de l’information météorologique
Informe MEDIAS LOCAUX SOUS-PREFECTURES CONCERNEES METEO-FRANCE Alerte PREFECTURE LES MAIRIES CONCERNEES et LES SERVICES PUBLICS Météo-France Informe la préfecture (EMZPCOI), les sous-préfectures et les médias locaux Assure régulièrement par des bulletins l’information de la préfecture,…. la population via les médias répondeurs téléphonique son site internet

92 Consignes individuelles aux populations transmises avec chaque bulletin de vigilance
Fortes pluies: exemple « ne tentez jamais de franchir, à pied ou en voiture, les ravines ou rivières en crue ainsi que les radiers submergés. » Orage: exemple: « évitez d’utiliser le téléphone et les appareils électriques ». Vents forts: exemple: « Soyez vigilants face à l’envol et aux chutes possibles d’objets divers tels que branches, tôles, panneaux … » Fortes houles: exemple « ne prenez pas la mer et protégez les embarcations en les mettant à l’abri ».

93 La phase de sauvegarde (déclenchée par le préfet)

94 Mesures collectives possibles pendant la phase de sauvegarde
Tous les établissements scolaires, crèches, centres de vacances, de loisirs … doivent fermer sur tout ou partie de l’île. Tous les axes routiers présentant des risques pour les usagers sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Les municipalités activent les centres d’hébergement. Tous les sentiers de randonnées présentant des risques sont fermés jusqu’à nouvel ordre…

95 FIN


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