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Aménagement du temps scolaire

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Présentation au sujet: "Aménagement du temps scolaire"— Transcription de la présentation:

1 Aménagement du temps scolaire
dans les écoles maternelles et élémentaires Informations et échanges 24 janvier 2013 Les Directeurs d’écoles - Heudebouville

2 Les rythmes scolaires un sujet complexe
Un consensus nécessaire et impossible a priori Nous devons élaborer d’urgence un projet qui convienne à la mairie, à la communauté de communes, aux parents, aux enseignants, à l’inspection, au DASEN, aux autorité religieuses, aux CLSH, aux associations sportives et culturelles, aux professionnels du tourisme… Augmentation de la population de l ’agglomération dans les 10 prochaines années Allez jouer à la console, nous avons à parler entre adultes ! D ’ores et déjà la question de la cohérence des dispositifs éducatifs se pose et est mise au travail

3 nécessaire, passionnant… mais
Un projet politique nécessaire, passionnant… mais un besoin de temps pour : la concertation la réflexion le diagnostic l’étude des moyens humains et matériels disponibles ou à créer l’organisation.

4 Les rythmes scolaires Un débat important, récurrent, complexe avec des décisions à prendre à tous les niveaux politiques, éducatifs et pédagogiques. Les enjeux sont considérables pour les élèves. Les obstacles sont innombrables. Le conseil municipal comme le conseil d’école sont des instances idéales pour mener ce débat. L’intercommunalité peut aider à la mutualisation des projets.

5 L’ordre du jour : Aménagement du temps scolaire
dans les écoles maternelles et élémentaires L’ordre du jour : Un contexte particulier - la refondation de l’Ecole. Des éléments théoriques rapides sur les rythmes de vie des enfants et des élèves. La nécessaire articulation entre les différents temps de vie de l’enfant et de l’élève. L’enjeu du péri éducatif. Le projet de décret. Un échange sur les projets et des questions nombreuses.

6 Un contexte national particulier
Depuis la mise en place de la semaine de quatre jours en 2008, les écoliers français ont le nombre de jours d’école le plus faible des 34 pays de l’OCDE : 144 jours contre 187 jours en moyenne. Ils subissent des journées plus longues et plus chargées que la plupart des autres élèves dans le monde. Selon les scientifiques spécialistes des rythmes de l’enfant, cette extrême concentration du temps est inadaptée et préjudiciable aux apprentissages. Elle est source de fatigue et de difficultés scolaires. La modification de l’organisation de la semaine, en 2008, a aggravé la situation des écoles maternelles et élémentaires.

7 Refondation de l’école de la République
Refondation de la République par l’école Quelles modalités pour créer un nouvel équilibre des temps de l’enfant ? Concevoir un projet éducatif global, avec l’ensemble des partenaires locaux pour mieux articuler le temps scolaire, le temps périscolaire, le travail personnel, les activités culturelles et sportives, la vie de famille en faveur de la réussite et de l’épanouissement des enfants. Tenir compte de l’impact du projet en termes matériels et financiers en proposant des modalités de répartition des charges entre les différentes parties prenantes.

8 Quelques repères essentiels
Trois types de rythmes : ultradiens, circadiens et infradiens Inférieurs à la journée : Périodes courtes dans la journée. La succession des phases de sommeils profond et paradoxal. L’importance pour les aspects physiologiques, psychologiques et pour les apprentissages. Analogues à la journée : Périodicité de réapparition des évènements d’environ 24 heures. On met l’accent sur les pics de vigilance et les différents types de pensée mobilisable. On évoque la pause méridienne… Au-delà de la journée : Portant sur plusieurs jours, rythme hebdomadaire, mensuel, annuel. On évoque ce rythme pour les petites vacances et les périodes où les individus sont plus ou moins performants. Les trois rythmes principaux Rythme ultradien dont la périodicité est courte La première catégorie de rythme est le rythme ultradien avec périodicité plus courte pour lequel on s’intéresse principalement au sommeil. Il présente une succession de cycles d’environ 90 minutes. L’erreur commise est de penser que du moment qu’on a autant de fois 90 minutes successives on aura eu ce qu’il nous faut en sommeil. Or le début de la nuit de sommeil n’a rien à voir avec la fin de nuit de sommeil. Le début de nuit est surtout constitué après la phase d’endormissement, en sommeil profond, qui permet à l’enfant de récupérer de la fatigue physique et de la fatigue musculaire. Il a une importance vitale puisque c’est à ce moment-là qu’est fabriquée l’hormone de croissance. Il existe des cas graves de pathologies de nanisme psychosocial lié au fait que des enfants manquent de sommeil profond et ne grandissent pas. En milieu de nuit, on voit apparaître un autre type de sommeil : le sommeil paradoxal. Paradoxal parce que en même temps que le cerveau se met en éveil le musculaire s’inhibe complètement, le sujet est bien endormi, mais le cerveau est en train de traiter quantité d’informations. Comme suite à multiples travaux de recherches on a montré que ce temps de sommeil paradoxal permet de mémoriser des informations apprises auparavant. On n’apprend pas en dormant. En revanche le cerveau traite bel et bien des informations apprises auparavant. Donc dire aux enfants « apprends tes leçons en fin de journée et révise les avant de te coucher et tu les sauras mieux demain matin » c’est exact plutôt que de les apprendre le lendemain matin à la dernière minute. Chez l’enfant ce sommeil et sa régularité sont quelque chose qui est absolument fondamental du point de vue de son développement. Plus l’enfant est jeune et plus cela est vrai. Ce n’est qu’à partir de 7 / 8 ans que la maturation physiologique permettra aux enfants de faire « la grasse matinée ». Avant cet âge-là, la structure physiologique de l’enfant les en empêche. Chez une population de jeunes adultes, on a montré que l’horloge de l’éveil est la moins plastique, c’est cette horloge qui fait que l’on se réveille spontanément tous les matins à la même heure même si l’on est en vacances. Cela signifie que, lorsque l’on se couche plus tard le soir, les heures de récupération que l’on fait sur le matin n’ont absolument plus la même qualité du point de vue de leur contenu. Il y a toujours un décalage qui s’inscrit. Rythme circadien : Périodicité de réapparition des événements d’environ 24 heures « Le rythme principal du point de vue de notre organisation, le rythme circadien, la périodicité de réapparition des évènements est d’à peu près 24 heures, (circadien qui vient du latin « autour du jour » à peu près une journée). Ce sont donc les rythmes qui portent sur tous les événements qui vont se reproduire de manière identique toutes les 24 h. C’est le cas de l’attention, quand rien n’interfère normalement tous les matins à la même heure. On va avoir un pic attentionnel et un pic qui réapparaît en milieu d’après-midi. C’est le cas du rythme veille-sommeil cet ensemble qui laisse à penser qu’il y a une interaction entre ce qui se passe la veille et ce qui se passe au cours du sommeil, la veille peut-être perturbée par la nuit qui s’est mal passée auparavant mais une mauvaise journée peut entraîner aussi un mauvais sommeil qui suit. Malheureusement souvent cela provoque les cercles vicieux qui aboutissent à l’insomnie. » Rythme infradien dont la périodicité est plus longue « Le plus connu et celui qui a été le plus étudié est le rythme mensuel chez les dames, rythme infradien d’une durée d’environ 28 jours. Au cours de ce rythme infradien des changements qui ne sont pas que des changements hormonaux sont réels y compris des changements du point de vue des performances sur le plan attentionnel et sur le plan mnésique. On a des pics au cours de ce mois et des périodes un petit peu plus difficiles, l’horloge infradienne de la menstruation chez la femme a une incidence forte sur l‘humeur. Il y a des rythmes plus longs que les rythmes mensuels qui sont des rythmes annuels que de plus en plus on appelle rythmes saisonniers parce que l’on s’est rendu compte qu’ils ont une incidence sur la psychologie et le comportement de certains individus et en particulier peuvent provoquer des états dépressifs, ce que l’on appelle la dépression saisonnière. C‘est le fait de personnes qui à un moment donné se sentent ralenties, n’ont plus de goût à rien. Cela arrive en novembre mais généralement quand le printemps revient, ils retrouvent leur dynamisme leur vigueur. Elle est aussi explicable scientifiquement car liée au fait que l’on a moins de soleil, donc moins d’émission de mélatonine.

9 Que retenir pour les enfants et les élèves ?
Quelques repères essentiels Que retenir pour les enfants et les élèves ? L’importance du sommeil et du repos. L’attention portée à la pause méridienne et au repas Une réflexion constante à produire à propos de l’organisation de la journée de classe, de la semaine et du calendrier de l’année scolaire.

10 les différents temps de vie de l’enfant.
Articulation entre les différents temps de vie de l’enfant. L’enjeu du péri éducatif et des loisirs Mieux articuler le temps scolaire, le temps périscolaire, le travail personnel, les activités culturelles et sportives, la vie de famille en faveur de la réussite et de l’épanouissement des enfants.

11 Sur une base de 8760 heures annuelles

12 Des évolutions importantes dans les temps de vie
1900 1850 30 % travail 1938 2013 Scolarité Temps libre 20 % 30 % 70 % 30 % 10 % 1996 travail Une réflexion qui prend en compte les mutations. Apprendre aux enfants à s’orienter dans la compréhension du monde et à saisir l’importance de ces temps qui ne doivent pas être subis. Le temps libre devient un vecteur de développement des apprentissages et du lien social. 10 % Éduquer, c’est permettre l’intégration dans la société, elle-même en mutation. Il faut donc préparer l’enfant et l’accompagner dans la compréhension du nouveau monde et des nouveaux temps de vie à articuler. Il s’agit de lui favoriser l’accès au potentiel éducatif particulier du temps libre, tant dans sa dimension individuelle que collective. De plus, face à la désynchronisation ou au risque de perte du lien social, le temps libre doit devenir le temps libre ensemble, de la créativité collective. Ce schéma éducatif global à reconstruire appelle aussi à s’interroger sur l’apport éducatif des activités péri et extra-scolaires, sur l’accompagnement à l’utilisation éducative des médias, sur la possibilité pour les parents de réinvestir du temps libéré par l’ARTT pour leurs enfants. Autant d’éléments qu’il convient de prendre en compte pour assurer une nouvelle cohérence. De ces analyses découlent trois préconisations Il s’agit d’abord de concilier le temps au niveau des familles. Selon l’UNAF 10 millions de familles françaises sur 12 disent connaître des problèmes d’harmonisation des temps. Les politiques temporelles doivent considérer ce temps dans sa globalité et prendre en compte les effets de système qui jouent surtout sur les femmes et les pénalisent particulièrement. Il faut aussi considérer le temps de l’enfant de manière globale en mettant en réseau l’ensemble des compétences de « la chaîne éducative » et en organisant la mise en cohérence des prescriptions temporelles qui pèsent sur lui. Ceci suppose enfin de situer ces réflexions dans le travail sur les temps de la ville en veillant à une meilleure harmonisation des services à l’usager de la ville : horaires des transports, ouverture des services publics… La démarche de conciliation d’intérêts divergents ou hétérogènes suppose un débat public, un dialogue sociétal autour des questions de l’enfance. Il s’agit de construire collectivement un diagnostic partagé et une nouvelle vision et organisation, sans isoler le temps de l’enfant et de l’éducation dans une bulle. 30 % Temps libre Scolarité 40 %

13 Le projet de décret

14 Les objectifs Un enjeu pour le Pays dépassant le cadre de l’école.
Une attente sociale permettant de réduire la journée de l’écolier français. Une articulation des temps scolaires et périscolaires en vue de développer la curiosité intellectuelle des élèves et de renforcer leur plaisir d’apprendre.

15 Un cadre national Étalement des 24 heures de classe sur 9 demi-journées, incluant le mercredi matin (ou le samedi matin par dérogation). Une journée de classe de 5 h 30 maximum et une demi-journée de 3 h 30 maximum. Une pause méridienne de 1 h 30 au minimum.

16 Un cadre départemental
Sous l’autorité du DASEN (Directeur Académique des Services de l’Education Nationale) Un règlement type départemental modifié. Ce règlement départemental permettra aux communes et aux conseils d’écoles de demander à déroger si besoin.

17 Le règlement type 27 Semaine de 4 jours et demi:
lundi, mardi, mercredi matin, jeudi, vendredi. Amplitude horaire: 8.30/11.30 11.30/13.30 13.30/ 15.45 Pause méridienne de 2 heures

18 Trois choix pour les élus
Un engagement dès la rentrée 2013/2014 et l’application du règlement type départemental. Un engagement dès la rentrée 2013/2014 avec une demande de dérogation portant sur la durée des journées et/ou sur le passage du mercredi au samedi matin. Une demande de report d’engagement à la rentrée 2014/2015

19 Nécessité de proposer des activités à caractère éducatif entre la fin des enseignements et l’heure normale de sortie maintenue à 16 h 30. Une heure/semaine est assurée par les enseignants dans le cadre de leur service. Par ailleurs, les nouveaux rythmes donneront lieu à une meilleure articulation des temps scolaire et périscolaire. L’ensemble des activités proposées aux élèves au cours de la journée seront organisées de façon complémentaire grâce à un dialogue renouvelé avec les collectivités territoriales et aucun enfant ne devra être laissé sans solution de prise en charge avant 16h30. Les élèves pourront accéder sur le temps périscolaire à des activités sportives, culturelles, artistiques qui développeront leur curiosité intellectuelle, leur permettront de se découvrir des compétences et des centres d’intérêt nouveaux et renforceront le plaisir d’apprendre et d’être à l’école. Enfin, la mise en œuvre de la réforme se fera de manière souple puisque différentes déclinaisons seront possibles afin de garantir la prise en compte des particularités, des contraintes et des solutions locales (transports scolaires, diversité des offres d’activités périscolaires, etc.).

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22 FINANCEMENTS ? Le gouvernement a décidé la mise en place d’un fonds exceptionnel visant à aider les communes à redéployer les activités périscolaires existantes – notamment celles du mercredi matin – et à en proposer de nouvelles. Toutes les communes ayant décidé de mettre en œuvre les nouveaux rythmes scolaires à la rentrée 2013 se verront allouer une dotation forfaitaire de 50 euros par élève. Les communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) cible ou à la dotation de solidarité rurale (DSR) cible se verront allouer 40 euros supplémentaires par élève, soit 90 euros par élève au total pour l’année scolaire Elles bénéficieront à nouveau du fonds l’année suivante, à hauteur de 45 euros par élève. Parmi les communes ayant choisi de reporter l’application de la réforme à la rentrée 2014, seules celles éligibles à la DSU cible ou à la DSR cible toucheront ces 45 euros par élève.

23 Un projet éducatif territorial
Le projet de loi pour la refondation de l’École prévoit que les activités périscolaires prolongeant le service public de l’éducation peuvent être organisées dans le cadre d’un projet éducatif territorial (PEDT). Le PEDT est élaboré à l’initiative de la collectivité territoriale et associe à cette dernière l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation : administrations de l’État concernées (éducation nationale, sports, jeunesse, éducation populaire et vie associative, culture, famille, ville...), associations, institutions culturelles et sportives, etc. Son but est de tirer parti de toutes les ressources du territoire et de créer des synergies pour garantir une plus grande continuité éducative entre les projets des écoles et les activités proposées aux élèves en dehors du temps scolaire et offrir à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité.

24 Fin MARS 2013 En l’absence de réponse au DASEN de la part des élus fin mars, l’engagement est effectif dès septembre 2013. La demande de dérogation avec engagement 2013/2014 peut se faire à l’initiative du Maire, du Président de l’EPCI, du conseil d’école mais doit être en tous les cas, après avis de l’IEN, émise avant la fin mars à l’intention du DASEN. La demande de report doit être transmise au DASEN, sans nécessaire justification, avant la fin mars .

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26 Nécessité d’une réflexion après le 1er mars 2013.

27 Vos questions… Vos propositions…

28 Annexes

29 . Comparaisons

30 Comparaisons

31 Comparaisons

32 Présentation de la réforme des rythmes scolaires

33 Présentation de la réforme des rythmes scolaires


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