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A- la question de l’origine des espèces : 1-le créationnisme

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1 Question 5- La raison et la croyance religieuse sont-elles compatibles ?

2 A- la question de l’origine des espèces : 1-le créationnisme
I-foi et raison sont-elles compatibles lorsqu’il s’agit d’expliquer l’homme et la nature ? A- la question de l’origine des espèces : 1-le créationnisme Le créationnisme Le créationnisme est le courant de pensée qui se base exclusivement sur le texte biblique de la Genèse pour penser quand et comment se sont formés l’univers, la terre, et les êtres vivants. Le 1er chapitre de la Genèse raconte comment Dieu a créé le monde, puis les animaux, avant de dire, à la fin du sixième et dernier jour : « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance! Qu’ils aient autorité sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, sur les bestiaux, sur toutes les bêtes sauvages et […] sur tout vivant qui remue sur la terre! » (I, 2-6) … la terre et l’univers aurait approximativement 4000 ans. ... Le monde minéral, le monde vivant et l’homme aurait été crée en 6 jours … tous seraient présents dès l’origine. Ainsi, les dinosaures et les hommes ont forcément cohabité. Le seul critère de vérité des créationnistes est la Bible et/ou le Coran, dont ils pensent qu’il doit contenir toute vérité, y compris concernant le monde naturel. L'entrée dans l'Arche de Noé. Enluminure de Jacquemard de Hesdin, XVe s., France.

3 Créationnisme : théorie se basant exclusivement sur le texte biblique de la Genèse (ou ses reprises coraniques) pour penser quand et comment se sont formés l’univers, la terre, les êtres vivants, l’homme. -âge de la Terre et de l’univers ≈ 4000 ans. -le tout crée en 6 jours tous seraient présents dès l’origine les espèces sont fixes

4 La scala naturae est la représentation classique de l’ordre de la création, supposé être hiérarchique et immuable. En haut culmine le créateur, en dessous les anges, puis l’homme, puis le monde animal, le monde végétal, enfin le minéral. Gravure de 1579

5 Les naturalistes au XVIIIe siècle sont créationnistes
« Il y a autant d’espèces différentes que l’Être infini en a créées au départ » Buffon ( ) Carl von Linné ( )

6 2. l’évolutionnisme de Darwin
Charles Darwin ( ) (1859)

7 « Le voyage à bord du Beagle  (1831-1836 ) »
- observation en Argentine : similitudes entre espèces fossiles disparues et les espèces présentes sur le même continent et seulement là. observation des Galápagos : similitudes et variations entre les espèces de Pinsons. Chaque espèce est adaptée à son milieu. (gros bec grosses graines)

8 La sélection naturelle
Les grands principes de la théorie de Darwin Le rôle du hasard L’évolution peut être expliquée sans avoir recours à l’idée d’intelligence divine à l’œuvre dans la nature La sélection naturelle Elle est la cause principale de la diversité, elle produit l’adaptation de chaque espèce à son milieu La transmission héréditaire Une modification sélectionnée se développe jusqu’à gagner toute une population, qui va s’éloigner progressivement de l’espèce-mère, jusqu’à former une autre espèce. « Si, au milieu des conditions changeantes de la vie, les êtres organisés offrent, dans toutes les parties de leur conformation, des différences individuelles, fait qu’on ne saurait contester; si la raison géométrique de son augmentation expose chaque espèce à une lutte sévère pour l’existence, à un âge, une saison, ou une période quelconque de sa vie, point qui n’est pas moins certainement incontestable ; alors, en tenant compte de la complexité infinie des relations réciproques qu’ont entre eux et avec leurs conditions d’existence tous les êtres organisés, causes déterminantes d’une diversité infinie de constitutions, de conformations et de mœurs qui peuvent leur être avantageuses, il serait extraordinaire qu’il ne dût jamais survenir de variations utiles à leur prospérité, comme il s’en est tant présenté que l’homme a utilisées. Si des variations utiles à un être organisé apparaissent, les individus affectés doivent assurément avoir une meilleure chance de l’emporter dans la lutte pour l’existence, de survivre et, en vertu de l’hérédité, de produire des descendants semblablement caractérisés. C’est ce principe de conservation, de survivance du mieux adapté, que j’appelle sélection naturelle. Il conduit à l’amélioration de chaque être dans ses rapports avec les conditions organiques et inorganiques dans lesquelles il vit et, par conséquent, vers ce qu’on peut, dans la majorité des cas, considérer comme un état progressif d’organisation. Néanmoins, des formes inférieures et simples pourront durer longtemps, lorsqu’elles seront bien adaptées aux conditions peu complexes de leur existence… » Darwin, L’Origine des espèces au moyen de la sélection naturelle, ou la lutte pour l’existence dans la nature, p. 148.

9 Les variétés sont des espèces naissantes!

10 Un exemple d’évolution : la couleur des phalènes du bouleau
Évolution des bouleaux : noircissent du fait de la pollution en milieu industrielle depuis le 19ème. Le phalène noir est donc plus adapté en milieu industriel.

11 La théorie évolutionniste explique les similitudes et les variations entre les espèces proches :
Proailurus, ancêtre le plus probable des félins, vivait il y a 25 millions d’années

12 Ou entre les espèces éloignées :
L’archeopteryx Patte de lézard Patte de poule

13 La théorie et l’observation montrent que toutes les espèces vivantes sont parentes : elles ont un ancêtre commun À l’année de la publication de De l’origne des espèces, on ignorait la nature du support des caractères morphologiques héréditaires. On ignorait également la cause des variations morphologiques aléatoires postulées dans le principe de variation. La découverte de Mendel (1865) des lois de l’hérédité répondit à la question des principes gouvernant la transmission des caractères morphologiques héritables. Il fallu toutefois attendre les travaux de  Watson et Crick (1953) pour savoir que le support des caractères héréditaires (les gènes) sont de grosses molécules (molécules d’ADN) logées sur les chromosomes. Les facteurs susceptibles d’engendrer des mutations (modifications des chaînes d’ADN) sont : (1) les erreurs dans la duplication de la molécule d’ADN ; (2) les agents chimiques ; (3) les agents radiologiques. La théorie synthétique de l’évolution La théorie synthétique de l’évolution, appelée aussi « théorie moderne de l’évolution » ou « néo-darwinisme », a été élaborée dans les années 1970 sur la base de la théorie de l’évolution de Darwin en y ajoutant et intégrant les connaissances acquises depuis en génétique, en génétique des populations, en biologie moléculaire, en écologie et en éthologie. Trois principes forment l’ossature de cette théorie : 1. Principe de variation Dans toute population, il se produit des mutations génétiques aléatoires, pouvant s’exprimer par des traits phénotypiques particuliers chez les individus porteurs de ces gènes mutants. 2. Principe de sélection Les individus porteurs de traits favorables par rapport au milieu de vie bénéficient d’un plus grand succès reproducteur au sein de leur population. 3. Principe de spéciation La scission d’une population en deux sous-populations isolées conduit au fil des générations à l’incompatibilité sexuelle entre ces sous-populations. (Donnant ainsi naissance à une nouvelle espèce.)

14 Dans ce cadre, l’homme n’a pas de place singulière dans l’ordre de la création
- son apparition résulte du concours du hasard et des mécanismes de l’hérédité. Rien ne montre qu’il est le but de la création , ni l’étape ultime de l’évolution. C’est dans son ouvrage La descendance de l’homme et la sélection sexuelle (1871) que Darwin affirme explicitement que l’homme serait une espèce parmi les autres qui entretiendrait avec ces dernières des liens de parenté qui remonterait ultimement à une forme de vie primitive. Cette affirmation a des conséquences philosophiques considérables : l’homme dans son état actuel serait une forme de vie résultante des principes aveugles de la variation et de la sélection ; son espèce ne serait ni meilleure ni pire que les autres, dans la mesure où toutes les espèces actuelles seraient les termes adaptés d’un vaste processus évolutif régi par les lois de sélection naturelle. Théorie de Darwin confirmée ensuite par les progrès de la génétique récuse définitivement les conceptions polygénistes à la base du racisme. Tous les être humains appartiennent à une même espèce (monogénisme) La filiation de l'homme (1871)

15 « On ne peut plus croire que l'homme soit l'œuvre d'un acte séparé de création »
Extraits de La filiation de l’homme, 1871« avec toutes ses capacités sublimes, l'homme porte toujours dans sa construction corporelle l'empreinte indélébile de sa basse origine. »

16 - Toutes les espèces d’hominidés (homo sapiens, homo erectus…) et tous les autres primates (singes compris) ont un ancêtre commun L’évolution humaine Selon l’anthropologie physique contemporaine, l’espèce humaine actuelle (Homo sapiens sapiens) est apparue il y a seulement 100,000 ans environ (± 50,000 ans). Elle appartient à la lignée des hominidés, formée des genres Homo et Australopithecus, qui sont les primates bipèdes fossiles et actuels. Homo sapiens sapiens ne représente plus que la seule espèce de cette lignée. Le genre Homo dérive du genre Australopithecus, qui comportait plusieurs espèces, dont A. afarensis constitue vraisemblablement le tronc commun. L’apparition du genre Homo remonterait à deux millions d’années environ, à l’est du grand rift africain. L’arbre généalogique ci-dessous, très simplifié, est toujours en cours d’élaboration et des incertitudes demeurent, tellement les découvertes s’accumulent rapidement. On constate de toutes façons l’effarant développement de la culture chez Homo sapiens sapiens. Depuis que nous existons, hommes et femmes Homo sapiens sapiens, notre évolution est culturelle et non biologique. (N.B. : Les temps sont approximatifs et les volumes cérébraux sont moyens.) (Problème) Comment expliquer les différences entre les humains s’ils possèdent tous la même nature biologique? Le problème du biologisme est de considérer chaque individu comme entièrement déterminé par son état biologique, alors qu’il l’est au moins autant par son histoire. Un grand nombre de facteurs de différenciation sont acquis, c’est-à-dire semblent dépendre de ce que l’on apprend : n’importe quel être humain éduqué dans un certain contexte peut apprendre une langue comme n’importe quel autre système culturel. La diversité humaine ne peut s’expliquer en termes biologiques mais seulement en termes culturels.

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18 Croquis de l’évolution supposée des espèces ancêtres de l’homme
Crâne d’homo habilis (conservé au Museum d’histoire naturelle) daté de 1,4 millions d’années Le long processus d’hominisation, commencé il y a plus ou moins quinze millions d’années a consisté fondamentalement à passer d’une adaptation génétique à l’environnement naturel à une adaptation culturelle. Au cours de cette évolution, qui a abouti à Homo Sapiens Sapiens, le premier homme, s’est opérée une formidable régression des instincts, « remplacés » progressivement par la culture, c’est-à-dire par cette adaptation imaginée et contrôlée par l’homme qui se révèle beaucoup plus fonctionnelle que l’adaptation génétique, car beaucoup plus souple et plus rapidement transmissible. La culture permet à l’homme non seulement de s’adapter à son milieu, mais aussi d’adapter celui-ci à lui-même, à ses besoins et à ses projets, autrement dit la culture rend possible la transformation de la nature. Squelette de Lucy, australopithèque de plus de 3 millions d’années découvert en Ethiopie

19 •La théorie créationniste ne repose que sur la CROYANCE en l’autorité de textes sacrés, dont elle affirme, sans preuve, que ceux-ci contiennent la Vérité : toute vérité, et que la vérité. •La théorie évolutionniste repose sur la RAISON : elle est justifiée par des arguments décisifs, des preuves, basées sur l’expérience (l’observation) et sur le raisonnement logique (construire une explication cohérente des données observées).

20 La raison : terme équivoque.
• sens ordinaire : -avoir raison : être dans le vrai -une raison : un motif, un argument, une cause -la raison: connotation morale : suivre la raison = être raisonnable (ex : ne pas boire ou avec modération) • Sens philosophique : presque synonyme de l’intelligence, mais nuance : capacité d’user de son intelligence de manière correcte. Bref : capacité de l’homme de justifier correctement une idée, une décision ou une action.

21 Problème : pour l’explication de la nature ou de l’homme, certains soutiennent que la raison peut et doit s’appuyer sur certaines croyances issues de la religion, à titre d’hypothèse explicative.

22 1-l’argument du dessein intelligent •l’organisation du cosmos
B- la complexité de l’homme et de la nature suppose-t-elle une explication religieuse ? 1-l’argument du dessein intelligent •l’organisation du cosmos cet arrangement aussi extraordinaire du Soleil, des planètes, et des comètes, n’a pu avoir pour source que le dessein et la seigneurie d’un être intelligent et puissant. (…). Cet Etre gouverne tout, en tant que Seigneur de tout ce qui est. A cause de sa seigneurie, on a coutume d’appeler le seigneur Dieu « Pantocrator » [tout puissant] Newton ( ) est physicien et théologien

23 «  cet arrangement aussi extraordinaire du Soleil, des planètes, et des comètes, n’a pu avoir pour source que le dessein et la seigneurie d’un être intelligent et puissant »

24 • L’organisation des êtres vivants
Il ne peut y avoir de dessein (design) sans quelqu’un pour le former (a designer) ; d’invention sans inventeur ; d’ordre sans choix ; d’arrangement sans être capable de ranger ; d’utilité et de relation à un but, sans quelque être qui puisse se fixer un but ; de moyens convenant à une fin, sans que la fin n’ait jamais été envisagée, et que les moyens ne lui aient été ajustés. Ajustement, disposition des parties, utilité de moyens en fonction d’une fin, rapports des instruments à un usage impliquent la présence d’une intelligence et d’un esprit. William Paley, Théologie naturelle, 1803

25 Ces penseurs soutiennent que Dieu gouverne l’ordre du monde.
Ils ne s’appuient pas directement sur la croyance, mais bien sur des arguments : il y a des raisons de croire. Mais ces raisons sont-elles correctes ?

26 2/ contre l’explication religieuse du monde : les raisons avancées sont ou discutables ou inutiles.
• il y a des accidents dans la nature : des désastres naturels

27 En l’an 64, un grand incendie détruit Rome
En l’an 64, un grand incendie détruit Rome. Les premiers chrétiens l’interprètent comme le signe de la venue imminente de la fin des temps et du jugement dernier. Nombre d’islamistes ont interprété les inondations de la Nouvelle-Orleans (2007) comme un signe divin : Dieu punit les impies et par ce présage annonce la venue du jugement dernier

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29 des individus monstrueux
John Merrick, dit Elephant Man -tous les organes ne sont pas bien ajustés : appendice; dents de sagesse

30 •on a pas besoin de faire appel à Dieu pour expliquer l’ordre :
l’astrophysique explique la formation de l’ordre cosmique par des mécanismes naturels et une part de hasard la sélection naturelle explique très bien la formation des organismes vivants et leur adaptation au milieu

31 Bien qu’un organe ait pu, à l’origine, ne pas être formé dans un but bien précis, s’il remplit à présent cette fonction, nous pouvons dire, à juste titre, qu’il a été spécialement conçu pour cela. Selon le même principe, si un homme a fabriqué une machine dans un but bien précis, mais a utilisé pour sa construction de vieilles roues et poulies, des ressorts usagers, en ne leur faisant subir que de légères modifications, on doit dire de cette machine, dans son ensemble, avec toutes ses pièces constitutives, qu’elle a été spécialement conçue dans le but visé. Ainsi dans la nature toute entière, presque tous les organes de chaque être vivant ont probablement servi, dans des conditions légèrement modifiées, à des buts divers, et ont joué un rôle dans la machinerie vivante de nombreuses formes spécifiques anciennes, distinctes des formes actuelles.

32 C- concilier la foi et la raison
1- les positions extrêmes Le conflit pousse les partis à radicaliser leur position. •le scientisme : courant de pensée soutenant que les sciences de la nature peuvent seules -établir des vérités -guider l’homme et la société vers le progrès et le bonheur. La croyance religieuse est assimilée à la superstition : entièrement fausse.

33 Il est préférable d’adopter une position conciliante.
•l’intégrisme (ou fondamentalisme) : tout courant religieux soutenant que toute vérité est contenue dans les textes sacrés et qu’il faut suivre à la lettre les règles religieuses établies par la tradition. Mgr Lefebvre, fondateur de la confrérie Saint-Pie-X, qui refuse toute modernisation de l’Eglise. Il est préférable d’adopter une position conciliante.

34 « Deux excès : exclure la raison, n’admettre que la raison »
2- séparer les domaines de la foi et de la science. •elles ne procèdent pas selon les mêmes principes: -La science se sert de la raison (raisonnement logique et mathématique) et des expériences (observation et expérimentation) -La foi se base sur le « coeur » (Pascal), c’est-à-dire l’intuition : une connaissance sensible et immédiate « Deux excès : exclure la raison, n’admettre que la raison »

35 Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point; on le sait en mille choses.

36 •elles ne portent pas nécessairement sur les mêmes objets:
-La science s’occupe de connaître les faits et la manière dont le monde est agencé La foi porte sur ce qu’il y a « au-delà » du monde matériel La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il y a une infinité de choses qui la surpassent; elle n'est que faible, si elle ne va jusqu'à connaître cela. Que si les choses naturelles la surpassent, que dira-t-on des surnaturelles ?

37 •elles n’ont pas nécessairement les mêmes buts :
-La science ne s’occupe que de connaissance La foi a pour but premier un but moral : plaire à Dieu (culte, prière) et assurer notre salut. L’intention du Saint-Esprit est de nous enseigner comment on va au ciel, et non comment va le ciel

38 3- la notion de foi éclairée
•Les philosophes des Lumières (18ème siècle) ont appelé l’humanité à sortir de l’obscurantisme : cesser de refuser les connaissances rationnelles, en particulier scientifiques. Voltaire •Cela n’implique pas de renoncer à la foi : simplement, -la foi ne doit pas entrer en contradiction avec la raison -La foi peut être assistée de la raison, qui peut l’éclairer sur certains points. Remarque : 12ème siècle en Andalousie : « les lumières andalouses ». Développement des connaissances et d’un esprit de tolérance entre les religions, les sciences, la philosophie.

39 Le philosophe musulman Ibn Rush dit Averroës affirme ainsi que la Révélation (coranique) ne peut être en contradiction avec ce que découvre la raison humaine, car: -la raison est un don de Dieu -elle ne cherche qu’à connaître la création de Dieu. Si une contradiction apparaît, alors il faut interpréter le texte religieux, en s’appuyant sur la connaissance de la langue et du contexte historique de la révélation

40 II-foi et raison entre-elle nécessairement en conflit en ce qui concerne les principes de vie ?
1- les principes essentiels de la foi sont d’accord avec la raison Exemple : « l’amour du prochain », valeur morale de bienfaisance, prônée d’abord par le christianisme, peut être aussi soutenue par la raison (la réflexion)

41 • la « règle d’or » : il faut aimer son prochain comme soi-même.
justification de Jésus : telle est la volonté de Dieu. « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes »

42 • la théorie morale de Mill justifie la même règle de vie,
en se basant sur deux principes rationnels (= élaborés par la réflexion). -« principe d’égale considération des intérêts » : pour juger de la meilleure manière d’agir dans nos conduites, il faut être impartial « Entre son propre bonheur et celui des autres, l’utilitarisme exige de l’individu qu’il soit aussi rigoureusement impartial qu’un spectateur désintéressé et bienveillant »

43 - Le « principe d’utilité » :
Pour savoir si notre action est bonne, il faut estimer la somme de bonheur qu’elle est capable d’engendrer (à terme) Or, être bienfaisant accroît le bonheur de l’autre sans forcément entraver le mien

44 « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes » Dans la règle d’or de Jésus de Nazareth, nous retrouvons tout l’esprit de la morale de l’utilité. Faire ce que nous voudrions que l’on nous fît, aimer notre prochain comme nous-mêmes : voilà qui constitue la perfection idéale de la moralité utilitariste.

45 2- des conflits persistants entre raison et foi
•Certains intégristes prônent la violence contre les non croyants, violence qui est injustifiable.

46 • mais croyance fanatique, irrationnelle ≠ foi éclairée par la raison :
il faut interpréter les textes religieux qui semblent appeler à l’usage de la violence (Averroès) dans le sens des passages pacifiques.

47 Conclusion : la croyance religieuse est compatible avec la raison si elle ne s’enferme pas dans l’obscurantisme et qu’elle accepte une lecture critique, nécessaire pour son propre bien.


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