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Evaluation de projets Objet

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Présentation au sujet: "Evaluation de projets Objet"— Transcription de la présentation:

1 Evaluation de projets Objet
Se formaliser à l ’évaluation financière et économique des projets agricoles, et appréhension des différents canevas d’analyse.

2 La notion de projet La notion de projet indique toujours la réalisation d’une activité dans le futur. Deux définitions dans le champs économique: 1. Un projet est un ensemble de moyens mis en œuvre de façon coordonnée dans le but d’atteindre un objectif économique fixé au préalable; 2. « Un projet se définit comme un ensemble d ’activités consommant des ressources allouées pour atteindre un objectif poursuivi ».

3 La notion de projet (micro-macro)
L ’analyse microéconomique vise à rendre compte de la logique de l ’entrepreneur, la notion de projet se rattache alors à celle de l ’investissement. L ’analyse macroéconomique vise à rendre compte de l ’intérêt du point de vue de la collectivité et de celui des différents groupes lors de la réalisation du projet.

4 Notion de projet agricole
Notion de projets Projet productif Satisfaction de la demande intérieure par substitution aux importations Modernisation des techniques Promotion des exportations Projet non directement productif Infrastructure économique et sociale Appui à la production Organisation du crédit ou de coopératives de producteurs Réduction de la pauvreté rurale

5 Notion de projet agricole
Notion de projets Projets techniquement incompatibles Si la réalisation de l’un exclut celle de l ’autre. Les variantes d ’un même projet (technique ou géographique). Deux projets destinés au même besoin (petites meuneries et grands moulins) ou concurrents pour un marché de petite taille. Projets techniquement compatibles. Réalisables simultanément Projets indépendants, techniquement réalisable séparément ou simultanément Projets dépendants, qui ne peuvent être réalisés que conjointement

6 Notion de projet agricole
Notion de projets La réalisation d ’un projet fait intervenir 3 principaux acteurs, l’entrepreneur, l ’Etat et les bailleurs de fonds. La décision de mise en œuvre dépend de l ’appréciation des risques de chacun. 1. L ’entrepreneur: Avoir une production vendable, Etre techniquement réalisable et financièrement rentable 2. L ’Etat (représentant de la collectivité nationale) Il faut que le projet réponde aux priorités de la politique nationale et qu’il soit jugé viable.

7 Notion de projet agricole
Notion de projets 3. Les bailleurs de fonds. La solvabilité constitue le critère fondamental de décision pour l ’obtention d ’un financement. Au total, pour les trois acteurs, les cinq critères d ’aide à la décision des projets agricoles sont les suivants. Le projet peut il être, Vendable? Réalisable? Rentable? Viable? Et solvable?

8 Notion de projets Identifier les acteurs est une nécessité pour que la logique de conception soit en adéquation avec le contexte. Qui sont les porteurs d ’initiatives et de projets ? Où se placent -ils dans le processus global ?

9 Conceptions et formulation des projets :
Notion de projets Conceptions et formulation des projets : La formulation, la mise en œuvre et l ’évaluation des projets sont régies par des règles « dictées » par les différents bailleurs. Aujourd’hui on parle du cycle des projets pour lequel il existe 6 étapes incontournables : identification du contexte; préparation conception; réalisation; fonctionnement achèvement ou prolongement

10 Le schéma du cycle des projets
La conception  Une logique d’intervention  Une stratégie d’action  Une prévision opérationnelle La mise en œuvre L’application de la stratégie, Le management d’une équipe, La mobilisation des moyens, La réalisation des actions Les résultats Les effets des résultats Les effets directs; indirects induits Un contexte local Un contexte global La réalité à transformer Des acteurs Des règles de l’art La phase de mûrissement  Un processus d’identification  L’étude de faisabilité

11 L’évaluation à différentes phases d’un projet
La fin de l’exécution Le démarrage Evaluation “ ex post ” La préparation du projet Evaluation “ ex ante ” ou  identification Evaluation à mi-parcours Evaluation finale Certains auteurs parlent “ d’évaluation ex ante ” pour désigner les études préalables au lancement d’un projet. D’autres préfèrent les termes d’“ identification ” et “ d’études de faisabilité ”. Les premières concernent l’analyse du contexte d’un futur projet et le choix de ses grandes lignes d’intervention. Les secondes aboutissent à la définition précise de son contenu. Le terme “ évaluation ” est alors réservé à l’analyse d’une action en cours ou passée. Les maîtres d’ouvrage des projets de développement mettent souvent en œuvre des “ évaluations à mi-parcours ” qui permettent d’ajuster leur stratégie d’intervention. “ L’évaluation finale ” est, en général, réalisée dans les derniers mois d’un projet pour en faire le bilan et en prévoir les suites. L’appréciation de l’impact d’une action de développement nécessite des délais plus longs. Il faut attendre que ses effets se confirment et se diffusent, que les institutions nouvellement créées fassent leurs preuves, que les nouvelles techniques introduites soient effectivement intégrées par ceux auxquels elles étaient destinées. Certains réservent donc le terme “ d’évaluation ex post ” à des exercices réalisés plusieurs mois, voire années après la fin d’une opération, et généralement destinés à en apprécier l’impact.

12 Les principaux critères utilisés pour l’évaluation de projets
Notion de projets Les principaux critères utilisés pour l’évaluation de projets Les évaluations de projets ou de programmes de développement recourent en général à six grandes familles de critères. Les deux premières, la pertinence et la cohérence visent pour l’essentiel leur conception. L’efficience porte sur leur mise en œuvre. L’efficacité concerne leurs résultats immédiats. L’appréciation de ces derniers demande également l’examen de leur impact et un pronostic sur leur viabilité ou leur reproductibilité.

13 Ce que voulait faire ce projet était-il « intelligent »?
Notion de projets 1. La pertinence Ce que voulait faire ce projet était-il « intelligent »?  Il s’agit, selon le schéma ci-avant, d’apprécier sa “ logique d’intervention ”, sa finalité, ses principaux objectifs et principes, au regard de la réalité qu’il se proposait de transformer. On peut, par exemple se demander : si la finalité et les principaux objectifs correspondent aux priorités des acteurs locaux ; si cette logique est appropriée au contexte local ? Prend-elle en compte ses caractéristiques spécifiques ? Est-elle susceptible de valoriser ses atouts particuliers ou de combler les handicaps majeurs à son développement ? si elle tient suffisamment compte du contexte général (les données macroéconomiques, les politiques nationales et régionales, etc.) ; si elle est en phase avec “ les règles de l’art ” qui prévalent dans ce domaine d’intervention ; si elle est susceptible de s’inscrire dans un processus de développement ; etc.

14 Notion de projets 2. La cohérence La “ manière de faire ” du projet a-t- elle été conçue de façon logique ? L ’appréciation de la cohérence consiste à examiner la stratégie du projet et sa prévision opérationnelle. Au regard: d’une part, de sa logique d’intervention, c’est la cohérence interne ; et d’autre part, en fonction de la réalité et de son contexte, c’est la cohérence externe. n La cohérence interne peut se décliner par le type de questions suivantes : La stratégie prévue permettra-t-elle d’atteindre les objectifs fixés ? Cette stratégie est-elle conforme aux principes d’intervention ? La prévision opérationnelle va-t-elle permettre d’appliquer la stratégie prévue ? Cette prévision est-elle cohérente avec les objectifs ? Les différents éléments de cette prévision sont-ils cohérents entre eux ? etc. Par exemple, on rencontre des projets qui annoncent des principes participatifs et prévoient une programmation détaillée qui n’est plus négociable avec ceux qu’on prétend associer à leur pilotage. Les délais imposés peuvent être trop courts pour atteindre des objectifs qui nécessitent des évolutions sociales très lentes. Les ambitions annoncées sont disproportionnées au regard des moyens prévus. Le projet prévoit la collaboration de nombreux acteurs, sans avoir les moyens de les mobiliser et de les coordonner... n Les questions qui président à l’examen de la cohérence externe peuvent être les suivantes : La stratégie, “ l’ingénierie sociale ” et les solutions techniques préconisées, sont-elles adaptées à leur contexte politique, économique et social et aux contraintes de leur environnement ? Les choix techniques et les méthodes préconisées tenaient-ils compte de “ l’état de l’art ” ? La prévision opérationnelle, (les moyens, le calendrier…) était-elle cohérente avec l’environnement et le milieu d’intervention du projet ?

15 Analyse financière et économique
Notion de projets 3. L’efficience Les moyens mobilisés pour réaliser le projet ont-ils été utilisés de façon optimum ? Cette question peut être interprétée d’une manière très restrictive ou très large. Analyse financière et économique on peut la limiter à l’analyse du rapport entre les coûts des moyens mobilisés, les actions menées et les résultats obtenus ” ; on peut la concevoir comme l’appréciation globale de la mise en œuvre. La notion “ d’efficience-coût ” est assez facile à concevoir pour les volets des projets qui visent des réalisations physiques (bâtiments, aménagements) et pour des actions normées (en soins de santé, en formation). Elle s’applique plus difficilement aux volets des projets- processus qui s’attachent à l’évolution des capacités et de l’organisation des acteurs locaux. L’appréciation plus globale de la mise en œuvre ” renvoie à des grilles d’analyse, à des séries de questions différentes selon la nature et le type de montage des projets évalués. Il peut s’agir, par exemple, d’apprécier le management d’une grosse équipe-projet d’un opérateur, ou d’une petite équipe d’une ONG. Le caractère plus ou moins opérationnel d’un montage entre de multiples acteurs, parfois le fonctionnement d’une association maître d’ouvrage/maître d’œuvre, ou bien encore celui d’un couple siège/équipe terrain d’une ONG…

16 Notion de projets 4. L’efficacité Les réalisations sont-elles conformes aux prévisions ? Ont- elles répondu à ce qu’on attendait d’elles ? Ces deux questions reflètent deux conceptions un peu différentes de l’efficacité. Selon la première, l’examen de l’efficacité se limite à une comparaison prévisions/réalisations. Elle est adaptée aux “ projets ” qui ne prévoient, pour l’essentiel, que des réalisations physiques normées. Son utilisation abusive, strictement quantitative, aboutit parfois à des conclusions paradoxales : un projet serait un “ bon ” projet quand toutes les réalisations physiques programmées ont été réalisées dans les délais voulus et avec le budget prévu… quels que soient la qualité, l’usage, l’appropriation, et l’impact de ces réalisations. Selon la seconde l’efficacité équivaut à la qualité des résultats. Cette qualité s’apprécie non seulement au regard des prévisions opérationnelles, mais aussi de la logique du projet et des critères spécifiques aux types d’activités ou de réalisations visées : les bâtiments à usage social sont-ils appropriés et utilisés, et si oui par qui ? Les aménagements hydro-agricoles peuvent-ils effectivement être mis en valeur comme prévu ? Les services d’appui aux entreprises ou aux organisations locales sont-ils effectivement utilisés ? Les formations servies ont-elles des chances d’avoir les effets escomptés. Mais alors, sexclameront les lecteurs avertis, où finit lappréciation du résultat et où commence celle de limpact (cf. pour les autres le § suivant). Cest une bonne question théorique. En pratique il semble difficile de ne pas inclure dans lanalyse du résultat, des éléments dimpact immédiat. Le résultat peut être défini comme ce qui se voit immédiatement après laccomplissement de laction ou de la réalisation. Il sapprécie donc non seulement en fonction de la prévision opérationnelle (souvent restrictive du point de vue de la qualité), mais aussi au regard de la logique dintervention et de la stratégie qui définissent en général des objectifs plus globaux, donc plus qualitatifs.

17 Notion de projets 5. L’impact Quels sont les effets des réalisations du projet sur la réalité qu’il se proposait de transformer ? Quels sont les changements qu’elles ont directement ou indirectement induits ? Correspondent-ils à la logique de l’intervention et plus particulièrement aux objectifs initiaux du projet ? La notion d’impact est simple à percevoir. Elle est au cœur des projets de développement censés accompagner des dynamiques de changement. Mais elle ouvre un champ particulièrement vaste. Ces changements peuvent être économiques, sociaux, environnementaux, institutionnels, politiques, culturels… 1.On peut distinguer les impacts attendus et les impacts inattendus : Les premiers sont évidemment ceux qui étaient explicitement prévus par les objectifs initiaux du projet, et les effets prévisibles d’un type donné d’intervention dans un contexte donné. Les seconds n’ont pas été prévus ou anticipés. Ils peuvent cependant être tout à fait réels et importants.Il s’agit ensuite de vérifier, d’une part la réalité et l’ampleur de ces changements, et d’autre part surtout, le lien causal qui va du projet aux changements constatés Les projets mal conçus ont souvent des effets à la fois prévisibles du point de vue de lévaluateur, et inattendus du point de vue du document-projet. 2. La mesure de l’impact devrait être en théorie une comparaison de la réalité “ avec projet ”/“ sans projet ”… toutes choses égales par ailleurs : Dans la réalité, presque toujours, rien n’est égal par ailleurs. L’évaluateur travaille donc souvent, soit en comparant “ ici avec projet ”/“ ailleurs sans projet ”, soit “ ici avant projet ”/“ ici après projet ”. Pour faire des comparaisons “ avant/après ”, lors d’une évaluation faite “ après ” le projet mieux vaut avoir des mesures faites “ avant ”… .Elle peut ensuite se développer en distinguant l’impact direct, l’impact indirect, l’impact induit : les impacts directs sont les effets induits directement auprès de ce premier cercle par les seules actions et résultats, dans les domaines explicitement visés par le projet ; les impacts indirects sont le produit des précédents, tel qu’on peut les observer sans quitter ce premier cercle ; les impacts induits sont les effets du projet qui interviennent en dehors du champ de ces bénéficiaires directs.

18 Notion de projets 6. La durabilité ou la reproductibilité La durabilité et la reproductibilité sont des critères particuliers, utilisés pour apprécier la qualité des méthodes, des résultats et des impacts d’un projet. L’appréciation de la durabilité des résultats L’appréciation de la durabilité des résultats d’un projet dépend de leur nature. En simplifiant, on peut les regrouper, de ce point de vue, en cinq grandes familles. La liste qui suit n’est qu’une illustration. Incomplète, elle peut quand même “ donner à penser ” : La construction d’infrastructures et l’installation d’équipements. L’émergence  d’organisations ou d’institutions nouvelles, ou la consolidation d’anciennes. La diffusion de techniques, de connaissances, ou de savoir-faire. L’amélioration de l’accès à des services essentiels aux populations. L’évolution des comportements et des façons de penser.

19 Evaluation financière
L ’analyse financière représente du point de vue du promoteur, un outil d ’aide à la décision qui vise principalement à répondre à deux questions: 1. Le projet est il rentable? 2. Le projet est il solvable? L ’évaluation financière doit éviter deux écueils, d ’un coté celui du simplisme faussant les résultats et risquant d ’aboutir à des décisions erronées, de l ’autre celui d ’une sophistication trop poussée qui lui interdit d ’être un instrument de dialogue. Les démarches varient en fonction des secteurs d ’activités, des objectifs suivis, des instruments jugés importants.

20 Evaluation financière
Rendre compte de la rentabilité et de la solvabilité d ’un projet impose de procéder, en premier lieu, à une délimitation du champs de l ’analyse. Ici nous retiendrons seulement les projets productifs agricoles: ayant une durée de vie déterminée; un niveau de production constant après la phase de montée en puissance.

21 Evaluation financière
Sur la durée de vie d ’un projet il faut distinguer: - la phase d ’investissement, - la phase de montée en puissance, - le régime de croisière, - la fin du projet. Phase d ’investissement Phase de montée en puissance Régime de croisière

22 Evaluation financière
A chaque investissement, défini comme l ’acquisition d ’une technique, correspond un niveau optimal de production. Le régime de croisière traduit donc le niveau optimal de production que l ’on peut attendre d ’un investissement réalisé à une date donnée, dans un contexte déterminé.

23 Evaluation financière
Ce graphique illustre un projet ayant 3 phases d ’investissement correspondant à 3 accroissements de la production Production Prod 1 Prod 2 Prod 3 année

24 Evaluation financière
Deux types d ’instruments sont utilisés en analyse financière: Les flux de trésorerie prévisionnelle, Le principe d ’actualisation.

25 Evaluation financière
Les flux de trésorerie prévisionnelle Le premier bloc conduit de la production à l ’excédent brut d ’exploitation. Le deuxième montre comment s ’estime à partir de l ’EBE les soldes caractéristiques de la gestion financière, capacité d ’autofinancement, résultat d ’exploitation, autofinancement. EBE qui est le solde caractéristique le plus utile pour apprécier la rentabilité d ’un projet avant prise en compte du financement.

26 Evaluation financière
Ventes Vtion Stocks Production C.I V.A Subv F.P I et T E.B.E F.F I.S C.A RGb D.A R net D R A

27 Evaluation financière
Avant la prise en compte du schéma de financement, le flux de trésorerie prévisionnelle, calculé a partir de l ’EBE, est la différence entre l ’ensemble des produits encaissés et l ’ensemble des charges décaissés liés à l ’activités de production, avant paiement des impôts et des frais financiers (rentabilité intrinsèque).

28 Evaluation financière
Après prise en compte du schéma de financement, le flux de trésorerie prévisionnelle, calculé à partir de la capacité d’autofinancement , exprime la même différence mais après paiement des impôts et des frais financiers (rentabilité des capitaux propres).

29 Evaluation financière
C ’est à partir de l ’échéancier des flux de trésorerie prévisionnelle sur la durée de vie du projet que des critères de décisions peuvent être appliqués. C ’est donc cette variable qui conditionne la rentabilité et la solvabilité du projet.

30 Evaluation financière
Le principe d ’actualisation. La construction de l ’échéancier de flux permet de synthétiser l ’ensemble de l ’information financière prévisionnelle en une seule ligne de valeurs (+/-). Il s ’agit en effet de réduire l ’information à un seul indicateur. La technique de base fait intervenir la notion subjective de « préférence pour le présent ». La question des règles du choix de ce taux.

31 Evaluation financière
équivaut à 1 franc actuel (1+i)n franc dans n années Capitalisation PRESENT FUTUR Actualisation (1+i)-n franc valeur actuelle 1 franc dans n années équivaut à

32 Evaluation financière
C ’est grâce à la technique de l ’actualisation, qui prend le temps en compte, que l ’on peut, en raisonnant en termes de valeurs actuelles (ou actualisées): Rapprocher valablement des sommes disponibles à des dates différentes. Comparer deux investissements dont les échéanciers de trésorerie sont différents.

33 Evaluation financière
On appelle valeur actuelle nette (Van) le cumul actualisé des soldes de trésorerie prévisionnelle (Stp) calculés sur toute la durée de vie de l ’investissement, y compris le montant du capital investi. Van =  Stp Ainsi, la valeur actuelle nette positive est le surplus monétaire dégagé par le projet après avoir: remboursé le capital investi et rémunéré le solde de trésorerie encore investi en début de chaque période.

34 Evaluation financière
Un projet est rentable si la valeur actuelle nette est positive. La Van sert de critère de rejet (tout projet dont la Van est négative est rejeté) et de sélection (entre deux projets concurrents, on retient celui dont la valeur actuelle nette est supérieure). La Van ne permet de comparer des projets que si la mise de fonds initiale est la même. On y rajoute souvent un autre critère: indice de rentabilité = V.A.N valeur de l ’investissement

35 Evaluation financière
Nous pouvons noter: 1. Que le choix du taux d ’actualisation est un élément susceptible de favoriser ou d ’éliminer certains types de projets (ex de taux 5/10/15/20) 2. Que les règles de choix d’un tel taux laissent place à une certaine incertitude. C ’est la raison pour laquelle s’est généralisé l ’emploi d ’un critère qui utilise l’actualisation, mais évite le problème du choix et de la justification d ’un taux d ’actualisation particulier: le taux de rendement interne. Traditionnellement, la Banque Mondiale utilise un taux d ’actualisation de 10% (les doigts de la main ou le syndrome du 10%), la Commissariat au plan français 8%, et l ’ONUDI les variantes 5,10 et 15%. L’emploi de ce dernier s ’est généralisé par suite de sa simplicité.

36 Evaluation financière
Le taux de rendement interne est donc le taux de d ’actualisation qui annule la somme des flux financiers actualisés. Le TRI donne ainsi une indication sur le taux maximum d ’intérêt que peut supporter un projet, et donc l ’espace de variation soutenable. Ce critère dispense du choix du taux d ’actualisation dans lequel intervient toujours un minimum de subjectivité « préférence pour le présent ou le futur ».

37 Evaluation financière
Dans la pratique, on l ’obtient par approximation:  des flux financiers actualisés TRI Mathématiquement ce taux correspond à la racine d ’une équation au t ème degré. Taux d ’actualisation

38 Evaluation financière
Tout projet ou toute variante de projet se présente donc de façon synthétique sous la forme d ’un tableau récapitulant d ’année par année les dépenses d ’investissement et de renouvellement, les charges d ’exploitation et les recettes espérées. Ces derniers permettent: la synthèse de tous les éléments techniques et économiques; L ’analyse de l ’impact des points d ’incertitudes; La recherche de variantes.

39 Evaluation financière
Présentation du projet Création d ’une usine d ’égrenage Durée de vie de 7 ans Investissements initiaux de 475 millions de FCFA dont 40% en emprunts à 10%. Recettes année 1, 180 millions de FCFA, puis 360 en vitesse de croisière (2,3,4,5,6,7) Dépenses année 1: 110 puis 220 les autres années.

40 Tableau d ’amortissement de l ’emprunt
Annuité constante = a = K x i 1 - (1 + i) 

41 Tableau du compte d ’exploitation prévisionnelle

42 Tableau emplois-ressources

43 Bénéfice actualisé au taux d’actualisation de 10% est de 70,82
QQ résultats Bénéfice actualisé au taux d’actualisation de 10% est de 70,82 {B=  actualisée 31+84, ,5+81,5+79,5}  355,82 TRI est de 16,2% B Pour un Tri moyen de 16%, on observe: le Tri dans les pays à fortes barrières commerciales est de 13 tandis que celui des pays à faibles barrières est de 19; Le Tri dans les pays à fortes surévaluations des taux de change (plus de 200%) est de 8, tandis que ceux des pays à surévaluation moyenne (de 20 à 200%)et à surévaluation faible (- de 20%)sont respectivement de 14 et 18. Le Tri dans les pays à déficit public élevé (plus de 8% du Pib)est de 13, tandis que ceux à déficit moyen (entre 4 et 8%) et faible (moins de 4%) sont respectivement de 15 et 18. Le tri dans les pays à fortes distorsions des prix des produits échangeables est de 15, tandis que celui des pays à faibles distorsions de prix est de 17. 16,2 i

44 Evaluation économique
Pourquoi est-il si important de bien distinguer évaluation économique et évaluation financière? Différence d’impact et de bénéficiaires Equilibre financier/contribution macroéco Amont / aval; clients/fournisseurs Le nécessaire équilibre financier Du financier à la collectivité. Le pourquoi et le comment Plusieurs divergences apparaissent entre rentabilité économique (collectivité) et rentabilité financière (entrepreneur). D ’où la nécessité de l ’évaluation économique.

45 Evaluation économique
Plusieurs divergences ou des coûts et des avantages différents pour l ’entrepreneur et la collectivité: Certains coûts pour l ’entrepreneur ne sont pas des coûts pour la collectivité mais des transferts. Certains coûts pour la collectivité ne sont pas pris en compte dans les calculs de l ’entrepreneur. ex: 1. Impôts et taxes sur importations transfert de l ’entrepreneur vers l ’Etat 2. Intérêts des emprunts souscrits transfert de l ’entrepreneur vers les Banques Certains investissements complémentaires pris en charge par l ’Etat (route, centrales électriques, infrastructures de base) Si la réalisation du projet génère la disparition d ’activités traditionnelles (projet de modernisation) la perte de production est un coût pour la collectivité Le projet peut provoquer des nuisances ou concurrences qui ne sont pas comptabilisés par l ’entrepreneur et être à la charge de l ’Etat (pollution, variation de prix, etc.)

46 Evaluation économique
Symétriquement, certains avantages pour l ’entrepreneur ne sont pas des avantages pour la collectivité: les subventions sont des transferts de l ’Etat à l ’entrepreneur. Enfin, certains avantages pour la collectivité ne sont pas pris en compte par l ’entrepreneur. De plus des objectifs collectifs non pris en compte par l ’entrepreneur (objectifs globaux). Construction de logement pour le personnel, la formation, création de pôle de consommation, etc. * développement économique/régional * équilibre de la balance des paiements * plein emploi de la M.O et des capacités de production * autosuffisance alimentaire * aménagement du territoire * types de bénéficiaires Deux approches différentes ont tenté d ’apporter des réponses 1. La méthode des effets mise au point par la SEDES et préconisée par la coopération française 2. Les méthodes des prix de référence, préconisées par les institutions internationales (OCDE, BIRD, ONUDI).

47 Evaluation économique
La méthode des effets a pour objet d ’évaluer les projets de production agricole dans un cadre de planification. Elle permet d ’opérer une sélection entre plusieurs projets en recherchant leur influence sur le reste de l ’économie notamment sur la balance des devises et la répartition des revenus. C ’est une méthode de sélection nationale qui tient compte de l ’environnement économique du projet au moment de sa création. Il s ’agit non pas d ’une méthode absolue mais une méthode de comparaison relative de plusieurs situations.

48 Evaluation économique
La méthode des prix de référence (même dans ses variantes) consiste à calculer la rentabilité et la solvabilité d ’un projet suivant l ’analyse financière classique, mais en utilisant des prix fictifs dits « prix de référence » qui s ’instaureraient si la concurrence régnait effectivement sur tous les marchés. prix de référence de la M.O, des devises, des biens et services. Elle estime l ’intérêt d ’un projet d ’une façon aussi objective que possible et comparable d ’un pays à l ’autre.

49 Evaluation économique: Méthode des effets
La méthode des effets a pour objet de mesurer l ’impact propre d ’un projet sur l ’économie nationale, en répondant à deux questions: Quel est le supplément de revenu généré par le projet, pour la collectivité? Quelle est la répartition de ce supplément de revenus entre les différents agents économiques (ménages, entreprises, Etat, etc.). La méthode des effets consiste à mesurer l ’impact d ’un projet à travers ses comptes prévisionnels en restructurant ces données suivant un cadre proche de la Comptabilité Nationale. La perspective est donc différente de l’évaluation financière puisque on s ’intéressera à son efficacité pour l’ensemble des agents économiques. Ou autrement dit Pour ce faire on se pose deux questions Quel est le supplément de richesse crée par le projet et qui reste dans le pays Quels sont les agents économiques qui bénéficient de ce supplément de richesse et pour quels montants?

50 Evaluation économique: Méthode des effets
Les différents types d ’effets: Les effets primaires liés à la formation de la VA.  effets directs qui résultent de la mise en activité du projet lui-même.  effets indirects qui se produisent en amont de cette production pour alimenter ses C.I. On appelle effets primaires les effets d ’entrainements d ’une unité de production sur les autres unites de production du pays sans tenir compte de la distribution de revenus. On se s ’interesse qu ’au compte de production et a sa valeur ajoutée. Direct:où l ’on rend compte que les fournisseurs directs du projet. Indirect: celles des fournisseurs

51 Evaluation économique: Méthode des effets
Les effets secondaires liés à l ’utilisation des revenus ou les effets d entraînements des revenus distribués par une unité de production sur les autres.  effets secondaires au sens strict  effets secondaires au sens large On appelle effets secondaires les effets d entraînements des revenus distribués par une unité de prod sur les autres On ne s intéresse plus cette fois qu ’au compte d ’exploitation. Il s ’agit de ventiler les revenus des différents agents (ménages, adm, entreprises) entre sortie et entrée de devises et utilisation locale. Il s ’agit de prendre en compte l ’effet multiplicateur des revenus. directs: qui sont induits par les agents bénéficiant directement du projet. Indirects: qui sont induits par tous les agents bénéficiant directement ou non du projet. Autres définitions possibles les effets inclus et les effets nets La somme des effets directs et indirects du projet constitue les effets inclus du projet, les effets nets sont définis comme la différence entre les effets primaires inclus du projet et ceux de la situation de reference (sans projet).

52 Evaluation économique: Méthode des effets
Mise en œuvre de la méthode des effets 6 phases:  Analyse du projet (évaluation financière)  Analyse de l ’économie  Insertion du projet dans l ’économie  Analyse de la situation de référence  Mesure des effets nets du projet  Evaluation et sélection

53 Evaluation économique: Méthode des effets
Les conséquences d ’une perturbation initiale (demande nouvelle) sur l ’appareil productif dépendent: de l ’état du système économique local caractérisé par le niveau de la capacité de production de la marchandise dont la demande a augmenté. et de décisions prises par divers agents intérieurs à cette économie.

54 Evaluation économique: Méthode des effets
En définitive pour chaque marchandise concernée par la propagation de la perturbation initiale, il en résulte: soit une augmentation des importations ou une diminution des exportations soit une augmentation de la production locale (effet multiplicateur) soit une augmentation de la capacité de production locale (effet accélérateur).

55 Evaluation économique: Méthode des effets
A ce stade on arrive au partage du CA du projet en 3 grands postes : importations Caf, CIL, VA.

56 Evaluation économique: Méthode des effets
Les importations CAF sont celles qui figurent dans le compte de résultats du projet : importations directes. La VA correspond aux revenus distribués dans le cadre du projet lui-même : valeur ajoutée directe. On désigne par effets directs du projet la ventilation du CA du projet en Importations, CIL et VA. Importations CAF Directes Consommations intermédiaires Valeur ajoutée directe Importations directes CAF CIL VA directe

57 Evaluation économique: Méthode des effets
Importations Importations CIL importations CIL CIL VA VA Fournisseurs des fournisseurs En l’absence de renseignements aussi précis, on peut utiliser les taux d’importations incluses et de VA incluses calculés à partir d’un TES à contenus d’importations pour ventiler les CIL du projet en importations indirectes et VA indirectes. VA Fournisseurs Projet

58 Evaluation économique: Méthode des effets
Compte d’exploitation prévisionnel Produits agricoles Ventes HT CIL Produits artisanaux 2000 Produits industriels 2000 CIM Produits importés VA Impôts Salaires EBE

59 Evaluation économique: Méthode des effets
Directs Importations directes Caf 2000 Effets indirects du projet Il faut ventiler, selon la grille de ces taux, les CIL du projet : Produits agricoles Produits artisanaux Produits industriels CIL 5500 VA directe 4500

60 Evaluation économique: Méthode des effets

61 Evaluation économique: Méthode des effets
Effets directs + effets indirects = effets primaires On obtient finalement le total des effets primaires représentés sur le schéma suivant : Importations incluses 3615 Importations directes CAF 2000 CIL 5500 Importations indirectes 1615 VA indirecte VA incluse 8385 VA directe 4500

62 Evaluation économique: Méthode des effets
Analyse de la situation de référence : mesure des effets nets du fonctionnement du projet. Nous appellerons situation de référence pour un projet, la situation de l’économie sans projet qui permet de satisfaire cette même demande intérieure à terme. Il faut se rappeler que la méthode des effets se situe dans un cadre dans lequel la demande intérieure à satisfaire existe de toute manière avec ou sans projet. Les projets n’ont donc pas d’influence sur cette demande intérieure à terme qui doit être de toute façon satisfaite, qu’ils soient mis en œuvre ou non.

63 Evaluation économique: Méthode des effets
Projets de substitution d’importations Si le projet n’est pas mis en œuvre, la demande sera satisfaite par des importations. Avec projet Sans projet Importations incluses Importations des produits finis CAF Ces imortations CAF de produits finis sont frappés de droits et taxes sur les importations La VA supplémentaire (=a) apportée par le projet peut s’exprimer de deux manières a = gain en devises = importations des produits finis – importations incluses du projet a = VA supplémentaire = VA incluse du projet – Droits et Taxes sur importations Valeur ajoutée incluse gain Droits et Taxes sur Importations

64 Evaluation économique: Méthode des effets
Projets de modernisation technique Si le projet n’est pas mis en œuvre, la demande sera satisfaite par plus d ’importations. Avec projet Sans projet Importations incluses Importations incluses Ces imortations CAF de produits finis sont frappés de droits et taxes sur les importations La VA supplémentaire (=a) apportée par le projet peut s’exprimer de deux manières a = gain en devises = importations des produits finis – importations incluses du projet a = VA supplémentaire = VA incluse du projet – Droits et Taxes sur importations gain Valeur ajoutée incluse Valeur ajoutée incluse

65 Evaluation économique: Méthode des effets
Projet d’exportation Par définition, de tels projets n’affectent pas la demande intérieure ; la situation de référence est donc de ne rien faire. Sans projet Avec projet Importations incluses 3615 Exportations FOB 12000 gain = 8385 Valeur ajoutée incluse = 8385 a = gain en devises = Exportations FOB – importations incluses= – 3615 = 8385 a = Valeur ajoutée supplémentaire = valeur ajoutée incluse du projet. = 8385

66 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
La prise en compte des contraintes qui s’exercent sur le projet se fait en modifiant la valeur des flux. Pour un agent économique, la valeur d’un bien ou d’un service est donnée par le prix auquel il peut l’acheter ou le vendre. Il n’en va pas de même si l’on cherche à apprécier la valeur du point de vue de la collectivité. Et ce pour deux raisons principales  :  Les externalités.  Les distorsions Une bonne application de cette approche demande donc de comprendre l’importance des mécanismes des prix dans le fonctionnement de l’économie. Pour que prix et valeur coïncident, la théorie économique stipule que les prix doivent être établis par le libre jeu de la concurrence pure et parfaite. Sans cette condition, les prix envoient aux agents économiques des signaux leur permettant d’allouer les ressources rares (biens et services, travail, capital, etc.) de façon non seulement à maximiser le revenu global et à induire une régulation optimale spontanée de l’économie. Si les prix ne reflètent pas les vraies valeurs, les décisions des agents se trouvent faussées, et elles ne permettent plus de maximiser le revenu global.

67 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Il existe 4 types principaux de distorsions : 1. Les transferts, c’est à dire l’ensemble des flux financiers effectués sans contrepartie marchande et/ou sans consommation de ressources économiques. 2. L’intervention de l’Etat dans l’économie. Les taxes et subventions constituent évidemment une forme de cette intervention qui déforme les prix affichés puisque les producteurs les répercutent dans leurs prix. 1. Il s’agit de transactions qui n’ont aucune incidence sur le revenu intérieur global, sauf quand elles mettent en jeu un agent étranger non résident dans l’économie nationale. Il y a changement de propriété mais la disponibilité de richesses n’en est pas directement affectée. Si elles constituent bien un coût pour l’agent payeur et un avantage pour celui qui les perçoit, elles ne représentent ni l’un ni l’autre du point de vue de la collectivité. Ce sont des simples transferts, des opérations de l’Etat (taxes, impôts et subventions) ; des opérations financières (emprunts ; service de la dette). 2. Mais l’intervention de l’Etat se réalise également sous d’autres formes qui interfèrent avec le libre jeu des agents économiques. Le contrôle des prix Le contrôle des taux d’intérêt Les quotas et contingentements La production directe (sociétés publiques et parapubliques) Des réglementations Ainsi les prix des biens et services ne reflètent pas la valeur de rareté et d’utilité.

68 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
3. L’imperfection des structures de marché. Les marchés des différents produits peuvent être dominés par quelques vendeurs, voire un seul, ou quelques acheteurs (oligopole, monopole , oligopsone, monopsone). 4. La surévaluation (ou sous évaluation) du taux de change de la monnaie nationale. Toutes ces distorsions introduites dans les économies modifient le système général des prix. Ceux ci mesurent qu’imparfaitement la rareté des biens et services d’ou les corrections indispensables à faire. 3. Ces acteurs contrôlent alors certains mécanismes du marché : fixation des prix, transmission de l’information, accès de nouveaux concurrents, etc. L’absence de transparence ou la myopie génèrent des dysfonctionnements préjudiciables à l’efficience de l’allocation des ressources. D’ou l’existence de rente ou de surprofits. 4. Le taux de change est le prix international de la monnaie. Les taxes et droits de douane appliqués aux imortations et aux exportations constituent des primes implicites majorant le taux de change nominal. Le taux de change devrait théoriquement tendre à l’équilibre entre recettes et dépenses en devises du pays . La surévaluation est largement pratiquée par les pouvoirs publics à l’aide d’une variété de moyens allant du contrôle des changes limitant l’accès aux devises à l’imposition de tarifs sur certains types de biens ou services et/ou maintien administratif de la parité par rapport à une ou plusieurs devises. Cette surévaluation rend moins cher les importations et plus chères les exportations.

69 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Méthode appliquée : les prix de parité internationaux. Puisque les prix de marché ne sont pas des prix d’équilibre (reflètent pas leur valeur économique réelle pour la collectivité), les bilans financiers et le compte consolidé ne reflètent que les bilans nets des agents et non pas le bilan global “ réel ” du projet pour la collectivité. L’analyste va donc entreprendre d’établir un bilan économique véritable en substituant au prix de marché constatés des prix de référence, prix théorique devant refléter les valeurs réelles pour l ‘économie nationale. En dehors de cet ajustement des prix, la définition des coûts et avantages bruts et la mécanique du calcul de l’avantage net sont similaires à ceux de l’analyse financière.

70 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Les prix de référence Il existe deux grandes catégories de prix de référence : Les prix d’efficience qui devraient traduire : Pour les intrants utilisés : leur coût marginal de production ou leur coût d’opportunité Pour les biens et services produits : leur coût d’opportunité ou la disposition à payer des consommateurs. Les prix sociaux qui devraient intégrer : L’estimation de l’impact des revenus des différents agents sur la consommation et l’épargne Les objectifs de la politique économique en matière de répartition des revenus (afin, par exemple de favoriser l’épargne plutôt que la consommation). En pratique on retient : Le prix de référence du flux considéré son prix de parité, cad le prix de l’alternative possible que constitue le recours à l’importation ou à l’exportation. Le taux de change de référence, c’est à dire le prix de référence de la monnaie nationale, pour convertir les prix internationaux en prix exprimés en monnaie nationale. La valeur locale des facteurs de production et des CI qui ne peuvent donner lieu à échange international (les salaires, la terre). La démarche consiste alors à remplacer dans le compte du projet, les prix de marché par les prix de référence. Ceci revient à : Eliminer tous les flux de transfert ; Estimer les prix de référence à partir du recours possible au marché international; Corriger éventuellement l’ensemble des prix internationaux utilisés par un prix de référence de la monnaie nationale.

71 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Biens et services internationalement échangeables en prix de parité Production échangeable en prix de parité Coûts Biens et services non échangeables en prix de marché Rémunération du travail au prix de marché Ceci consiste à : Calculer l’avantage économique net crée par le projet dans le contexte du marché international et compte tenu du niveau de rémunération local des facteurs de production ; Evaluer l’éfficience globale du projet ; Estimer l’importance des transferts résultant des politiques économiques ; Mesurer la protection dont les activités du projet font l’objet ainsi que sa compétitivité. Solde Avantage net

72 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Produits mesurés en prix parités internationaux (BSE) et en prix locaux (BSNE) Avantages bruts Charges excluant les transferts (taxes et subventions, et frais financiers) et mesurés en prix parités internationaux (BSE) et en prix locaux (BSNE, travail) et immobilisations mesurées en prix de parité Coûts Solde net mesuré en prix de référence (solde des flux) Avantage net (solde) BSE Biens et services faisant l’objet d’échanges internationaux BSNE Biens et services ne faisant pas l’objet d’échanges internationaux

73 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Les bilans aux prix du marché et en prix de référence permettent de juger de l’intérêt et de la viabilité du projet. L’analyse de l’efficience avec laquelle le projet utilise les ressources qui lui sont consacrés indique à quel coût ces avantages nets sont obtenus : Le coût du projet est donné par les ressources rares additionnelles qu’il immobilise (investissement) L’avantage net du projet est donné par la création additionnelle de richesse (avantage net de fonctionnement). Sur ces bases, on mène les calculs de rentabilité qui synthétisent en un indicateur les chroniques de couts et avantages. Puis une synthèse économique générale permet d’étudier en quoi les résultats économiques du projet contribuent aux politiques économiques structurelles menées par le pays. Au total, ceci consiste à : Calculer la rentabilité économique du projet dans la perspective du revenu intérieur sous contrainte de rareté en devises, et du point de vue de l’économie internationale ; Apprécier les risques économiques courus ; Examiner la pertinence économique du projet pour les politiques et les réformes structurelles menées Principe : maximiser les avantages globaux exprimés en terme de consommation. Tous les éléments du projet sont évalués en fonction de la consommation globale actualisée. Evaluation financière : veille à la rentabilité des capitaux investis par les entreprises. Evaluation économique : vise à aider à préparer et sélectionner les projets apportant la plus grande contribution au développement économique.

74 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Tous les biens et services sont donc valorisés en monnaie locale à l ’aide d ’un système de prix qui combine prix internationaux et prix du marché local eventuellement corrigés.

75 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Le déroulement de l’analyse se fait par ajustements successifs Evaluation financière : donne la valeur du projet au prix du marché en terme de consommation agrégée. Ajuster les prix du marché à cause des imperfections du marché. Ajuster les prix du marché des ressources spécifiques (devises/main d’œuvre). Ajuster en tenant compte de la répartition des bénéfices entre consommation et investissement (effets indirects). Plutôt que d’essayer de mesurer un ensemble d’effets liés au projet il peut apparaître plus efficace d’essayer d’agréger ces effets afin de saisir l’intérêt économique du projet à partir du coût pour la collectivité de l’emploi de certaines ressources rares et de la valeur pour la collectivité des biens et services qu’il produit. Les prix de référence tentent d’exprimer la valeur des biens et services en fonction de leur plus ou moins grande rareté.

76 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Ajustement 1. Estimation des bénéfices et coûts par correction des imperfections du marché pour les biens et services produits et consommés par le projet. 1. Prix de référence des B et S produit par le projet. Estimation des benefices et couts, reflet des possibilités de cons de c epays a sacrifié pour permettre ce projet La variable essentielle est la susceptibilité du bien considéré à faire l’objet de transactions internationales : nature du bien et transportabilité (mobilité).

77 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
2. Prix de référence des B et S consommés par le projet.

78 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Ajustement 2. Prix de référence de la main d’œuvre, du capital financier et des devises 2.1. Prix de référence de la main d’œuvre non qualifiée Au plan économique le prix de référence de la MO va tenter de chiffrer le coût pour la collectivité de l’emploi de la MO sur un projet déterminé. Ces ajustements implique l’ajustement des prix du marché des ressources spécifiques là ou ces prix ne reflètent pas la contribution réelle de ces ressources à l’objectif de la consommation globale. Dépend : de la plus ou moins grande rareté ou abondance de la MO de la politique gouvernementale de l’emploi. A l’équilibre le salare est egale au coût marginal. (cf o = d). Mais 3 questions pour les moduler , origine de la MO, son affectation ou transfert d’un secteur à un autre d’une zone à une autre (perte éventuelle) et comment mesurer cette perte (calcul du coût d’opportunité). Dans la pratique on exprime la productivité marginale du travailleur de son ancien emploi en rapport avec la productivité de son nouvel emploi. Ex : productivité marginale dans l’ancien emploi= 50% de la production marginamle dans le projet. Taux de salaire de référence = 0,5. Cad sur 100 euro de salaires distribués par le projet, il n’en coûte réellement que valeur de la production qui aurait été produite par le travailleur s’il était resté dans son ancien emploi.

79 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
2.2 Prix de référence du capital financier. Il faut estimer la rareté effective du capital. Dans la pratique on suppose toujours que le taux d’intérêt réel est inférieur aux coûts réels du capital et on réévalue les taux d’intérêts (cf bonification des taux d’intérêt par l’Etat). 2.3 Le prix de référence des devises est égal au taux de change officiel multiplier par le taux des droits de douane ou taxes.

80 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
Ajustement 3. Cette évaluation se fonde sur le fait que la valeur sociale des fonds destinés à la consommation est inférieure à celle destinées à l’investissement. Il faut d’abord répertorier les acteurs du projet : le projet, les sous-traitants, l’Etat, les salariés, les consommateurs et l’extérieur. Cette évaluation se fonde sur le fait que la valeur sociale des fonds destinés à la cons est inférieure à celle destinés à l ’investissement (présuppossé neo classique). On dresse ensuite un tableau des gains / coûts pour chaque acteur. Ensuite on mesure les conséquences sur l’épargne des gains et coûts supportés par chaque acteur. On attache pas la même valeur à la consommation et à l’épargne

81 Evaluation économique: Méthode des pris de référence
On retombe bien sur un taux de rentabilité mais ici pas financier mais économique.


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