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FORMER LES FORMATEURS Ligne Aide Abus Aînés CSSS Cavendish-CAU

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Présentation au sujet: "FORMER LES FORMATEURS Ligne Aide Abus Aînés CSSS Cavendish-CAU"— Transcription de la présentation:

1 FORMER LES FORMATEURS Ligne Aide Abus Aînés CSSS Cavendish-CAU
LIEU: DATE: (Mise à jour: )

2 Formation préparée par:
Sarita Israël Coordonnatrice, Service de pointe en abus envers les aînés, CSSS Cavendish-CAU Maryse Soulières, TSP Agente de recherche et formatrice, Ligne Aide Abus Aînés

3 Introduction

4 Contexte de la formation
Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées ( , MFA) Campagne de sensibilisation Chaire de recherche (Sherbrooke) Coordonnateurs régionaux Ligne téléphonique Aide Abus Aînés Services à la population et consultation professionnelle Recherche action Formation aux intervenants des CSSS

5 Objectifs de la formation
À la fin de cette formation, les participants: Sauront reconnaître la maltraitance sous toutes ses formes Seront sensibilisés à l’importance de la dépister Seront familiarisés avec les interventions possibles et les ressources Comprendront les responsabilités et limites des intervenants psychosociaux en maltraitance Seront outillés pour transférer ces connaissances aux intervenants de leur établissement

6 Déroulement de la formation
Horaire de la formation Thèmes abordés Contenu du cahier du participant

7 Présentations Nom et fonction; établissement
Quelle est, selon moi, la principale qualité qui fait de moi une bonne intervenante? Qu’est-ce qui me semble important d’apprendre durant cette formation sur l’intervention en maltraitance?

8 Les règles du groupe Respect entre les participants: processus d’apprentissage, partage Confidentialité: partage dans le groupe Confidentialité des dossiers Cellulaires fermés ou en mode vibration…

9 Quelques statistiques…

10 Quelques statistiques…
Vieillissement de la population (Can) De 2009 à 2061 Population 65 ans et plus = de 14 à 28% Population 80 ans et plus = x 4 D’ici 2021, il y aura plus de personnes âgées (65+) que d’enfants (14-) Avec ce vieillissement important de la population, même si la prévalence de la maltraitance n’augmente pas, le nombre de cas réels augmentera nécessairement car il y aura davantage de personnes âgées Statistiques Canada (2010) Projections démographiques pour le Canada, les provinces et les territoires 2009 à (En ligne)‏

11 Quelques statistiques
Prévalence de la maltraitance Études à l’international Angleterre (2009) = 2,6% Israël (2009) = 26% Espagne (2009) = 29,3% Évaluation au Qc = 6 à 10% (2007) Les statistiques sont à utiliser avec prudence: que reflètent-elles réellement? -Variation du taux de prévalence dans les études, notamment selon les définitions, la méthodologie et les outils de mesure (Angleterre) Biggs et al. (2009). (Israël) Lowenstein et al. (2009). (Espagne) Garre-Olmo et al. (2009). (Qc) Forest et Plamondon (2007). Vieillir sans violence. Les victimes d’abus et de négligence: comment les reconnaître, comment intervenir.

12 La pointe de l’iceberg? Attention aux stats: contexte et objectifs de recherche peuvent influencer les stats… Nous verrons aujourd’hui plusieurs facteurs qui nous laissent penser que ces stats ne montreraient que la pointe de l’iceberg: réticence à la dénonciation, etc. Quand on considère les stats sur la violence conjugale, on arrive à penser que la prévalence de la maltraitance doit être beaucoup plus élevée: -25 % des Québécoises affirment avoir été victimes d'au moins une agression physique ou sexuelle de la part d'un partenaire actuel ou précédent depuis l'âge de 16 ans (Statistique Canada, 1993, Enquête sur la violence envers les femmes)‏ -Victimes canadiennes de violence par un partenaire au cours des 5 dernières années (Statistique Canada, 2004, Enquête sociale générale sur la victimisation): -violence physique et/ou sexuelle: 7 % des femmes; 6 % des hommes -violence psychologique: 18 % des femmes; 17 % des hommes

13 Cadre théorique en maltraitance

14 Mise en contexte de la recherche en maltraitance
Relativement peu de recherche en maltraitance envers les aînés La majorité des recherches reflètent la perspective du modèle médical perte d’autonomie et relation d’aide D’autres perspectives ont alimenté la recherche en maltraitance: La violence familiale et conjugale Les droits des usagers Développement des connaissance en maltraitance ont été alimenté par diverses réflexions sociales et scientifiques ont alimenté la recherche en maltraitance envers les aînés: Les luttes et la recherche en violence familiale, qui ont permis de reconnaître la violence faite aux enfants, puis aux femmes, et enfin aux aînés; Les luttes et la recherche visant l’amélioration de la qualité des soins et services offerts aux usagers du réseau de la santé et des services sociaux (CHSLD, hôpitaux, CLSC, etc.). Perte d’autonomie et relation d’aide:

15 Qu’avons-nous appris des 30 dernières années de recherche?
Toute généralisation est dangereuse en maltraitance: ATTENTION AUX ÉTIQUETTES des ‘victimes’ des ‘abuseurs’ des contextes Les théories sont complémentaires: aucune ne rend compte de toutes les facettes; les intervenants ont besoin de: Plus d’un cadre théorique Plus d’une approche d’intervention Une action concertée avec les partenaires

16 Principales théories en intervention en maltraitance…
Stress de l’aidant Il peut devenir difficile de gérer les responsabilités associées au rôle d’aidant. Un aidant épuisé peut devenir inadéquat. Attention: Un aidant peut vivre beaucoup de stress sans devenir maltraitant. L’aidant peut aussi être la ‘victime’ de la maltraitance. Stress de l’aidant: Une des philosophies les plus répandues pour expliquer la maltraitance à l’endroit des personnes âgées. « À la base de cette théorie se trouve l’impact sur l’aidant des soins prolongés offerts à une personne âgée en perte d’autonomie physique ou cognitive. Cet impact se traduit par un haut niveau de stress qui peut résulter en un aidant épuisé qui s’en prend à la victime » (Bergeron, 2001 : 53; traduction libre). Évidemment, il faut éviter le piège de la généralisation: bon nombre d’aidants peuvent se sentir surchargés ou épuisés sans pour autant devenir maltraitants. Approche féministe en violence conjugale: Les statistiques démontrent que les conjoints sont souvent les ‘abuseurs’ Cette théorie soutient que la cause de la violence familiale se trouve dans « une inégalité de pouvoir où l’abuseur a développé une base de pouvoir et de contrôle plus large que la victime. Ce contrôle se développe avec le temps (…) et peut éventuellement escalader » (Bergeron, 2001 : 54; traduction libre). Maintien des dynamiques de pouvoir au grand âge malgré la perte d’autonomie ou la fragilisation de l’abuseur (impuissance apprise chez la victime, souvenir des abus physiques passés, précarité économique des femmes, intégration du rôle social féminin de maintien de l’unité familiale et des bonnes relations interpersonnelles, etc.) (Bergeron, 2001; Jonson & Akerstrom, 2004; O’Connor et al., 2009; Vinton, 1999). Interdépendance, échanges sociaux, théorie développementale: Famille de théories qui s’intéresse au développement des relations à travers le temps… Interdépendance et échanges sociaux: Porte attention à ce que chacun des individus doit investir dans la relation, mais aussi ce que chacun en retire. Certaines relations peuvent devenir déséquilibrées au niveau des bénéfices pour chacun, et cela devient à risque pour le développement d’une relation abusive. Théorie développementale: la maltraitance représente « la continuation d’une relation abusive qui existait déjà dans le passé entre les deux personnes » (Lithwick, 1999 : 355; traduction libre). S’appuie sur les approches psychologiques reliées à l’apprentissage des comportements à l’intérieur du modèle familial et à la reproduction des comportements violents de génération en génération (Statistique Canada, 2005). Pathologie: Se concentre surtout sur l’abuseur et cherche à identifier chez lui les traits de personnalité ou les conditions pathologiques qui le poussent à utiliser la violence dans ses relations (Lithwick, 1999) (problèmes de santé mentale, toxicomanie, troubles anxieux de l’aidant principal) (Statistique Canada, 2005). D’autres parlent aussi des pathologie qui peuvent mettre les victimes à risque (démence, comportement difficile, toxicomanie, etc.). Âgisme et violence dans la société: Sans être la « cause directe » de la maltraitance, plusieurs soulignent l’influence de l’âgisme dans cette problématique (Bergeron, 2001) : « Un dénominateur commun : les représentations négatives de la vieillesse. La cause des maux serait dans l’exclusion sociale des vieux, de leurs problèmes, et de ceux qui les prennent en charge » (Scodellaro, 2006 : 84). Par ailleurs, la « violence quotidienne » serait banalisée: à moins d’actes criminels, la tendance est plutôt à la banalisation et à l’identification à l’abuseur plutôt qu’à la victime (Griffin & Aitken, 1999). EXERCICE CLINIQUE: Qui est la victime?

17 Principales théories en intervention en maltraitance…
Approche féministe en violence conjugale Une dynamique de violence qui s’est installée dans une relation conjugale se maintiendra généralement à l’âge avancé. Certains événements liés au vieillissement peuvent faire escalader la violence dans le couple (retraite, perte d’autonomie, perte du permis de conduire, etc.) Attention: Les femmes ne sont pas toujours les ‘victimes’ et les hommes ne sont pas toujours les ‘abuseurs’.

18 Principales théories en intervention en maltraitance…
Interdépendance, échanges sociaux Les relations se construisent sur un principe d’équilibre entre les ‘coûts’ et les ‘bénéfices’ de cette relation (niveau psychologique, social, financier, etc.) Une relation déséquilibrée peut entraîner la vulnérabilité de l’une des personnes. Attention: Il peut être difficile pour une personne extérieure d’évaluer les ‘coûts’ et les ‘bénéfices’, qui sont très subjectifs (à valider avec la personne concernée).

19 Principales théories en intervention en maltraitance
Pathologie Cherche à identifier chez les ‘victimes’ et ‘abuseurs’ les caractéristiques personnelles qui peuvent les mettre plus à risque de se trouver en situation de maltraitance. A permis de mieux comprendre l’importance des facteurs de risque dans le dépistage de la maltraitance. Attention: Mal utilisée, cette théorie peut amener les intervenants à des conclusions hâtives et possiblement erronées, ou à étiqueter les individus.

20 À retenir… Les théories nous proposent les questions à poser, elles ne fournissent pas les réponses Les théories sont importantes mais ne jamais perdre de vue l’individu et sa situation unique Réponses versus questions à poser: prendre l’exemple d’une personne et sont aidante -la théorie ne nous donne pas la réponse à savoir s’il y a de l’abus dans cette situation -la théorie nous permet de savoir qu’il sera important de vérifier si la responsabilité d’aidante est volontaire, si la personne ressent un stress face à cela, s’il y a dépendance entre l’aidant et la personne, etc.

21 Définitions

22 Définition de la maltraitance envers les aînés
« Il y a maltraitance quand un geste singulier ou répétitif, ou une absence d’action appropriée, se produit dans une relation où il devrait y avoir de la confiance, et que cela cause du tort ou de la détresse chez une personne aînée » (OMS, 2002 dans Plan d’action MFA, 2010) Geste singulier ou répétitif Absence d’action appropriée (négligence vs violence)‏ Relation de confiance (différent d’un vol de sac à main sur la rue)‏ Tort causé à l’ainé ***L’intention de la personne qui pose le geste n’est pas incluse dans la définition: ce qui fait la maltraitance n’est pas l’intention de ‘l’abuseur’ (ou s’il est gentil ou méchant), mais bien le tort causé à l’aîné.

23 Deux grandes formes de maltraitance
Violence: Le fait de poser un geste cause du tort à la personne aînée Négligence: Le fait de NE PAS poser un geste cause du tort à la personne aînée Négligence active: Action d’omettre consciemment de satisfaire les besoins physiques ou psychologiques d’une personne âgée. Négligence passive: Ne pas satisfaire les besoins sans intention malveillante. Ceci peut être dû à une incapacité ou à un manque de connaissances. L’aidant principal est responsable de la sécurité de la personne âgée qui n’est pas capable de prendre une décision éclairée et qui se met à risque.

24 Maltraitance passive vs active
Maltraitance passive vs active: Quelles sont les intentions de ‘l’abuseur’? Passive: ‘l’abuseur’ ne comprend pas le tort qu’il cause à la personne (manque de connaissances, de temps, etc.) Active: ‘l’abuseur’ comprend le tort qu’il cause à la personne La maltraitance passive est toute aussi importante (implique un tort pour l’aîné), mais les interventions à privilégier pourraient être différentes

25 Types de maltraitance Physique Sexuelle Psychologique Financière
Violation des droits Systémique (institutionnelle) Âgisme

26 À noter… On doit toujours évaluer si les indices notés pourraient avoir une cause autre que l’abus. Différence entre: un indice: fait observable qui nécessite une évaluation pour savoir s’il y a une situation de maltraitance et un indicateur: fait observable qui indique qu’il y a une situation de maltraitance

27 Maltraitance physique
Cause un tort physique à la personne. Actes: Violence: bousculer, serrer, frapper, brûler, battre, tuer, etc. Négligence: ne pas assister pour l’alimentation ou l’hygiène; ne pas accompagner à la toilette, etc.

28 Indices de maltraitance physique
Exemples d’indices possibles: Ecchymoses Blessures Perte de poids Malpropreté de l’environnement Affections cutanées Etc.

29 Maltraitance physique: À RETENIR…
On croit parfois, à tort, que la capacité des personnes d’être agressive physiquement diminue avec l’âge. Les indices de violence physique peuvent être interprétés comme des symptômes de certaines conditions de santé (prise de médicaments, risque de chute, etc.). Dans une étude faite sur l’abus conjugal vécu par les femmes âgées suivies en CLSC, 48.3% des femmes rapportaient être victimes d’abus physique. Dans le contexte des maisons d’hébergements, 71.4% des femmes âgées étaient victimes d’abus physiques.

30 Abus sexuel Acte de nature sexuelle impliquant une personne âgée sans consentement, par l’utilisation de la force ou de la contrainte ou sous la menace implicite ou explicite. Violence: Attouchements, propos ou attitudes suggestives, caresses, relations sexuelles imposées, viol, etc. Négligence: privation d’intimité, déni de la sexualité et de l’orientation sexuelle, etc.

31 Indices d’abus sexuel Exemples d’indices possibles:
Infections ou plaies génitales Angoisse au moment des soins d’hygiène Méfiance envers les autres Désinhibition sexuelle, discours subitement très sexualisé Etc.

32 Abus sexuel: À RETENIR…
On croit, à tort, que les aînés n’ont plus de sexualité et ne sont plus à risque pour ce type d’abus. L'abus sexuel est une forme de contrôle, peu importe l’âge de la victime. Les jeunes et les personnes âgées sont des groupes vulnérables. Les pertes cognitives ou neurologiques peuvent entraîner une désinhibition se traduisant par des actes sexuels abusifs. Dans une étude faite sur l’abus conjugal vécu par les femmes âgées suivies en CLSC, 13,8% des femmes sont victimes d’abus sexuels. Les prédateurs sexuels vieillissent également. Conditions favorables aux abus sexuels: la ‘victime’ ne peut pas se défendre physiquement; ne peut pas dénoncer

33 Maltraitance psychologique
Cause une souffrance émotive ou de l’angoisse à la personne. Actes: Violence: privation de pouvoir, chantage affectif, humiliation, intimidation, surveillance exagérée des activités, dénigrement, menace, infantilisation, etc. Négligence: ignorer, isolement social, etc.

34 Indices de maltraitance psychologique
Exemples d’indices possibles: Symptômes dépressifs Apathie Déclin rapide des capacités cognitives Idéations suicidaires etc.

35 Maltraitance psychologique: À RETENIR…
La maltraitance psychologique est probablement la forme la plus fréquente: Elle accompagne très souvent les autres formes de maltraitance. Elle peut avoir des conséquences tout aussi importantes que les autres formes de maltraitance. Des études soutiennent quelle peut provoquer une mort précoce.

36 Abus financier Exploitation, détournement de fonds ou de biens d’une personne âgée. Actes: Violence: Contraindre un aîné à modifier son testament, utiliser sans son consentement sa carte de crédit ou de débit, demander un prix excessif pour des services rendus, etc. Négligence: ne pas assister dans la gestion des biens ou ne pas fournir l’argent et les biens nécessaires quand on agit comme gestionnaire des biens de la personne, etc.

37 Fraude organisée La fraude est une forme d’abus financier de plus en plus connue. Un individu mise sur le lien de confiance de la ‘victime’ envers lui ou envers une institution pour ensuite lui soutirer de l’argent. Marketing de masse (téléphone, porte-à-porte) Internet Vol d’identité Fraude par méthode de paiement Fraude en matière de placements, etc.

38 Indices d’abus financier
Exemples d’indices possibles: Transactions bancaires inhabituelles Disparition d’objets de valeur Manque d’argent pour les dépenses courantes Etc.

39 Abus financier: Une question…
Les enfants sont en majorité les abuseurs financiers. Est-il acceptable de bénéficier de l’argent de son parent quand on est aidant?

40 Abus financier: Une question… et une réponse
Il est acceptable de bénéficier de l’argent de son parent, si: Le parent est apte et d’accord; Les besoins du parent sont comblés; Le montant est équitable quant aux circonstances de l’aide et aux ressources financières du parent.

41 Abus financier: À RETENIR…
Les abus financiers peuvent avoir des conséquences au-delà de l’aspect monétaire, en influençant la capacité de la personne à assumer ses responsabilités quotidiennes. Les personnes qui présentent une forme de dépendance (physique, émotive, sociale, etc.) envers quelqu’un sont plus à risque d’être victimes d’abus financiers.

42 Violation des droits Ne pas reconnaître à la personne âgée ses droits fondamentaux. Actes: Violence: Empêcher un aîné d’exercer un contrôle sur son droit de vote, sur son droit à l’intimité, sur son droit de recevoir des appels téléphoniques ou de la visite, sur son droit de pratiquer sa religion, etc. Négligence: Ne pas porter assistance à une personne qui en a besoin pour exercer ses droits, etc.

43 Indices de violation des droits
Exemples d’indices possibles: N’est pas consultée pour les décisions qui la concernent traitement médical transaction financière choix du milieu de vie etc.

44 Violation des droits: À RETENIR…
Toute personne conserve pleinement ses droits avec l’avance en âge. Seul un juge peut déclarer une personne inapte et nommer un représentant légal. La personne inapte conserve tout de même ses droits, qu’elle peut exercer dans la mesure de ses capacités.

45 Maltraitance systémique ou institutionnelle
Toute situation préjudiciable créée ou tolérée par les procédures des établissements, qui compromet l’exercice des droits et libertés des usagers. Actes: Abus d’autorité, réduction de la personne à un numéro, manque d’adaptation de l’institution à l’individu, manque de ressources, manque de formation du personnel, etc.

46 Maltraitance systémique ou institutionnelle: À RETENIR…
Nous devons être critiques face aux lacunes du système, qui peuvent brimer les droits de nos clients. Il peut parfois être nécessaire d’adopter un rôle d’advocacy (défense de droits).

47 Âgisme Préjugé contre une personne ou un groupe en raison de l’âge. Regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation, de mépris fondées sur l’âge. Actes: lmposer des restrictions ou normes sociales en raison de l’âge, réduire l’accessibilité à certaines ressources, utiliser des stéréotypes négatifs, etc.

48 Âgisme et abus social: À RETENIR…
Nous sommes tous influencés, à des degrés divers, par les stéréotypes négatifs qui sont véhiculés à l’égard des personnes âgées. Par définition, nous ne sommes pas conscients des préjugés que nous avons (que nous prenons pour des vérités)… 80% des personnes âgées de plus de 65 ans ont un type de maladie chronique mais ces maladies n’ont pas d’impact sur la qualité de leur vie (par exemple, arthrite, thyroïde, HTN, etc.)‏

49 À retenir de tous les types de maltraitance…
Peu importe le type de maltraitance, les conséquences pour la ‘victime’ ne doivent jamais être sous-estimées Honte, humiliation, tristesse, colère; Peur, détresse psychologique; Isolement, marginalisation; Pauvreté, diminution de la qualité de vie; Blessures, maladies, dégradation de l’état de santé général; Dépression, suicide, mort précoce.

50 À retenir de tous les types de maltraitance
Les types de maltraitance ne sont pas mutuellement exclusifs et peuvent se superposer. Nous devons être sensibles aux indices de maltraitance, tout en sachant que ce ne sont pas nécessairement des indicateurs. Éviter les tentatives de consensus sur la catégorisation précise des exemples concrets d’abus: l’important est de comprendre que la maltraitance peut prendre diverses formes…

51 Pourquoi dépister la maltraitance?

52 Ne pas attendre que la personne dévoile la maltraitance d’elle-même
Le dépistage, c’est… Être à l’affût: des indices de maltraitance (voir ‘définitions’) des facteurs de risque Ne pas attendre que la personne dévoile la maltraitance d’elle-même

53 Une forme de violence taboue…
La maltraitance envers les aînés est la forme de violence familiale la plus cachée. Elle se produit rarement au vu et au su d'observateurs ou de témoins. Forme la moins connue de violence familiale Intervenants moins formés au dépistage Potentiel d’invisibilité totale de la personne (perte autonomie, pertes cognitives, retraite, isolement social)‏ Âgisme (stéréotypes influencent l’interprétation des indices d’abus ex. dépression reliée à l’âge et non à la maltraitance)‏

54 Dénonciation difficile pour la ‘victime’
Sentiment de culpabilité ou de honte Croyance que les problèmes familiaux sont privés Difficulté ou impossibilité de communiquer Peurs (souvent fondées) liées à la dénonciation: Placement, perte du lien avec ‘l’abuseur’, représailles, etc. Peurs: -Représailles, abandon, perte du lien; -Perte des services de l’aidant, hébergement; -Conséquences pour ‘l’abuseur’. 3 éléments à faire ressortir pour chacun de ces points: -facteurs liés à la relation de violence -facteurs liés à la perte d’autonomie -facteurs liés au contexte culturel

55 Escalade de la violence
Comme la violence familiale, la maltraitance a tendance à devenir plus fréquente et plus grave avec le temps. Une intervention précoce et adéquate peut prévenir cet escalade de la violence et donc, limiter les conséquences pour la ‘victime’.

56 Les avantages du dépistage
En dépistant, on peut identifier les risques ou la présence de maltraitance sans attendre le dévoilement par la ‘victime’. Cela permet: De faire des interventions de type prévention D’évaluer le niveau de risque De prioriser les interventions à venir

57 Les défis du dépistage…
Avec l’âge, les personnes sont plus susceptibles d’éprouver des pertes d’autonomie sur le plan biologique, psychologique, économique et social. Peut augmenter leur dépendance et donc leur vulnérabilité face à la maltraitance. Complexifie l’évaluation et l’intervention en maltraitance, puisqu’il faut toujours vérifier si les indices peuvent être liés à d’autres problématiques.

58 Les défis du dépistage Il existe plusieurs types de maltraitance, qui ne sont pas mutuellement exclusifs. Chaque type engendre des conséquences spécifiques et des interventions particulières.

59 Les facteurs de risque…
« Un facteur de risque est un élément appartenant à l’individu ou provenant de l’environnement susceptible de provoquer une maladie, un traumatisme ou toute autre atteinte à l’intégrité ou au développement de la personne » (Fougeyrollas et al., 1998: 34) Fougeyrollas P., Cloutier R., Bergeron H., Côté J., St Michel G., Classification québécoise Processus de production du handicap, Québec, Réseau international sur le Processus de production du handicap, 1998, P. 34

60 Rappel: facteur de risque, indice, indicateur…
FACTEURS DE RISQUE INDICES INDICATEURS Si j’identifie des facteurs de risque, cette personne est plus vulnérable à la maltraitance. Je devrai être plus à l’affût d’indices… Si j’identifie des indices, je devrai évaluer s’ils sont reliés à l’abus… Si oui, ce sont des indicateurs.

61 Les facteurs de risque…
Facteurs de risque pour la ‘victime’ et/ou l‘abuseur’ Histoire de violence Liens familiaux tendus ou difficiles Présence de pertes cognitives Problèmes de santé mentale, toxicomanie… Isolement social, insuffisance de ressources Dépendance (financière, AVQ, etc.) Cohabitation entre la ‘victime’ et ‘l’abuseur’ Situation de crise ou de stress intense

62 Les facteurs de risque Spécifiques à la ‘victime’
Âge avancé Problèmes de mobilité, de communication Comportements perturbateurs, réticence aux soins Réticence à dévoiler la maltraitance, peur du système public Méconnaissance des droits et de ce qu’est la maltraitance Spécifiques à ‘l’abuseur’ Être dans une relation d’aide imposée, ne pas être confortable avec certains soins à donner Avoir peu de connaissance par rapport aux soins à apporter Questionnement par rapport au sexe de la victime: certains auteurs soutiennent que les hommes seraient tout aussi à risque que les femmes

63 Facteurs de risque en contexte interculturel

64 Facteurs de risque spécifiques au contexte interculturel…
Être une personne immigrante (immigration récente ou non) ou être membre d’une minorité culturelle peut impliquer des facteurs de risque supplémentaires et une vulnérabilité accrue à la maltraitance.

65 Facteurs de risque spécifiques au contexte interculturel…
Barrière linguistique Contexte de parrainage (forte dépendance financière et sociale) Méconnaissance des droits et recours légaux (peur d’être déporté)‏ Perception différente des services publics de sécurité (police, état, etc.) Sous-utilisation des services sociaux et services de santé

66 Facteurs de risque spécifiques au contexte interculturel
Culture différente de la culture dominante (valeurs, perceptions, priorités, etc.); stéréotypes, préjugés, racisme Conflits intergénérationnels liés au processus d’acculturation Rupture des liens sociaux suite à l’immigration (isolement social, effritement du réseau de support)

67 Approche interculturelle en maltraitance
Ne rien prendre pour acquis et éviter les jugements: demander la signification pour la personne Impliquer les ressources significatives pour la personne (église, famille élargie, etc.) Informer sur les lois canadiennes et rechercher l’équilibre entre celles-ci et les habitudes de la personne

68 Organisations communautaires
Les organisations et associations ethno- culturelles sont des ressources importantes: Prévention, dépistage, consultation Mais elles manquent parfois de ressources, de connaissances sur la maltraitance ou d’habiletés pour intervenir dans les situations complexes…

69 Outils de dépistage

70 Outils de dépistage De nombreux outils ont été développés pour soutenir le dépistage et l’intervention en contexte de maltraitance Des outils de dépistage sont disponibles sur les sites internet suivants: TROUSSE SOS ABUS (AQDR et RQCAA): Réseau canadien NICE:

71 Outils de dépistage Les outils qui suivent ont été validés par la recherche ou la pratique systématique Ne pas déposer au dossier (sans avoir obtenu les autorisations nécessaires) Trouver celui qui convient le mieux (selon la situation, etc.) et avec lequel nous sommes confortable

72 Quelques outils de dépistage…
Aide mémoire des facteurs de risques et soutien au développement du plan d’intervention Outil d’évaluation du risque pour les personnes vivant à domicile (CLSC Métro, 2004) Outil basé sur les facteurs de risques, s’intéressant à tous les individus impliqués. Dépistage de situation à risque élevé pour aînés (CLSC René-Cassin,1991) Outil créé pour les médecins généralistes, identifiant le besoin d’une évaluation plus poussée en psychosocial. Evidence d’Abus Selon des Indicateurs (EASI) (Yaffe, Lithwick and al., 2006) Outil de dépistage et d’intervention utilisé auprès des aidants sous forme d’auto-évaluation. Dépistage de l’Abus Chez les Aidants Naturels (DACAN) (Namiash et Shrier,1992) DACAN: outil développé à partir des théories du stress de l’aidant; visent à évaluer si un aidant est à risque de poser des gestes de maltraitance; l’outil a été construit sous forme d’auto-évaluation (on peut donc poser nous-mêmes les questions à l’aidant ou bien lui laisser le questionnaire pour qu’il en prenne connaissance lui-même). Notez la façon dont les questions sont formulées: les choses sont dites mais de façon non culpabilisante. Dépistage de situation à risque élevé (René-Cassin): pour chaque ligne, évaluer si la situation du client est à risque élevé, moyen ou faible en cochant la case appropriée. Cela nous donne un portrait du risque (niveau de vulnérabilité de la personne face à l’abus) en voyant dans quelle colonne nous avons le plus coché. EASI: Outil créé pour les médecins, donc son utilisation est très rapide! En cinq questions, on fait un survol des principaux types de maltraitance. Une réponse positive demandera une évaluation plus poussée. Outil très intéressant pour un dépistage rapide. Remarquez la façon de poser les questions, de façon non culpabilisante et qui se centre sur les conséquences pour la ‘victime’. Aide mémoire: Permet d’évaluer la vulnérabilité générale de la personne, à partir d’une grille bio-psycho-sociale. La deuxième page nous aide à partir du dépistage pour se rendre jusqu’à l’élaboration du plan d’intervention.

73 DACAN Outil développé sous forme d’auto-évaluation pour les proches aidants. Administration On peut laisser le questionnaire à l’aidant pour en reparler à la prochaine rencontre On peut lire les questions avec l’aidant Interprétation Plus il y a de réponses positives, plus le risque de maltraitance est élevé. Chaque réponse positive devrait être discutée avec l’aidant (intervention proactive et préventive).

74 DACAN: avantages Normalisation des difficultés vécues par les proches aidants Sensibilisation des proches aidants à la maltraitance Création d’une ouverture (non jugeante) pour aborder les interventions possibles en soutien au proche aidant

75 EASI Outil créé pour les médecins de famille, afin d’identifier rapidement les aînés à risque de vivre de la maltraitance. Administration Le md pose les 5 premières questions à la personne; il répond lui-même à la dernière question. Interprétation Chaque réponse positive devrait donner lieu à une évaluation plus poussée (référence par le médecin aux services psychosociaux).

76 EASI: avantages Permet de couvrir les grands types de maltraitance en quelques questions seulement. Propose des mots, une façon d’aborder la maltraitance directement mais respectueusement. Très utile pour les accueils psychosociaux et les équipes d’évaluation.

77 Dépistage de situation à risque élevé pour aînés
Outil développé pour soutenir la priorisation des demandes par l’accueil psychosocial, en fonction des facteurs de risque associés à chaque individu impliqué dans la situation Administration Outil complété par l’intervenant à partir des facteurs de risques connus Interprétation Offre un portrait visuel du niveau de risque Les facteurs de risque qui cotent élevé doivent être priorisés dans l’évaluation.

78 Dépistage de situation à risque élevé pour aînés: avantages
Dirige l’évaluation par niveau de risque et soutient la priorisation du dossier pour la prise en charge Amène l’intervenant à considérer tous les individus impliqués dans la situation

79 Outil d’évaluation du risque pour les personnes vivant à domicile
Outil plus général évaluant le risque à domicile pour les personnes vulnérables, suivant le modèle biopsychosocial Administration Outil utilisé par l’intervenant pour identifier les facteurs de risque présents. Interprétation À partir des facteurs de risque identifiés, l’intervenant analyse le niveau de risque et planifie ses interventions

80 Aide mémoire des facteurs de risques biopsychosociaux: avantages
Soutien l’évaluation du niveau de risque jusqu’à l’élaboration du plan d’intervention Sensibilise l’intervenant aux besoins de protection et à la capacité de consentement de la personne La vulnérabilité à la maltraitance est ici replacée dans un cadre plus large (vulnérabilité globale de la personne)

81 À retenir du dépistage…
L’importance et le temps à accorder au dépistage Prévenir l’escalade et pouvoir intervenir de façon préventive, avant la crise Il existe plusieurs outils de dépistage: il faut trouver celui qui convient à la situation et qui nous convient Attention aux préjugés! Un facteur de risque n’est pas nécessairement un indicateur de maltraitance S’en tenir aux faits dans nos évaluations et notes: parler des actes et non des individus

82 Principes d’intervention

83 Défis de l’intervention en maltraitance
L’intervenant (et les tiers…) veut aider la ‘victime’ mais souvent, celle-ci veut protéger ‘l’abuseur’ Ambivalence et méfiance par rapport à la relation d’aide professionnelle Importance de créer un lien

84 Les valeurs de l’intervention en maltraitance
Respecter les choix et promouvoir la dignité de la personne Toujours favoriser les mesures les moins restrictives de l’autonomie de la personne (apte et inapte) Lorsque possible, favoriser le maintien ou amélioration des liens familiaux Rechercher des solutions humaines, supportées par la loi et l’éthique Réduire l’isolement social Favoriser la concertation interdisciplinaire et intersectorielle

85 Attitudes d’entraide à adopter
Éviter d’être le juge ou le sauveur : Outiller la personne afin qu’elle prenne des décisions éclairées; La soutenir dans ses choix (approche de ‘réduction des méfaits’); La soutenir face à ses peurs, sa colère et ses autres émotions; Renforcer sa confiance en soi. Sauver: Décider ou agir pour le client. Juger: Écouter inadéquatement Blâmer Refuser les choix de la personne Manquer d’empathie et de patience

86 Responsabilités professionnelles…
Au Québec, contrairement à certaines provinces canadiennes ou à certains pays, il n’existe pas de loi spécifique concernant la dénonciation obligatoire des situations de maltraitance envers les aînés (semblable à la Loi de la protection de la jeunesse, par exemple).

87 Responsabilités professionnelles
1) Risque immédiat à la sécurité ou intégrité Contacter les services d’urgence (consentement non nécessaire) Développer l’instinct de penser aussi à notre propre sécurité 2) Capacité décisionnelle de la personne Évaluer l’aptitude de la personne à consentir à notre intervention Apte à consentir: Respecter les choix de la personne Inapte à consentir: aller chercher un consentement substitué; s’assurer de la réponse aux besoins de base de la personne 3) Protocoles, procédures, obligations De notre établissement De notre ordre professionnel

88 Autres éléments à considérer
Particularités ethnoculturelles Ne rien prendre pour acquis, valider votre perception de la situation avec la personne Conséquences potentielles de l’intervention (positives et négatives)‏ À discuter ouvertement avec la personne afin de travailler son ambivalence

89 Objectifs d’intervention
Assurer la sécurité immédiate de la personne Respecter le principe d’autodétermination Offrir assistance et protection à la ‘victime’ Offrir assistance à ‘l’abuseur’, lorsque possible Éviter de causer du tort

90 Objectifs d’intervention selon le type de ‘victimes’
Trois types de ‘victimes’: Reconnaît l’existence de la maltraitance et accepte l’intervention Reconnaît l’existence de la maltraitance mais refuse l’intervention Ne reconnaît pas l’existence de la maltraitance

91 Auprès d’une personne qui accepte l’intervention
OBJECTIFS: Fournir l’assistance en situation d’urgence et élaborer un plan d’urgence. Aider la personne à trouver des solutions pour: Réduire ou arrêter la violence. Réduire l’isolement vécu par l’aîné et la famille. Fournir les services requis ou orienter vers des ressources appropriées (‘victime’ et ‘abuseur’).

92 Auprès d’une personne qui refuse l’intervention (qu’elle reconnaisse la maltraitance ou non)
OBJECTIFS: Rester en contact et maintenir une surveillance Réduire l’isolement de l’aîné, créer un filet de protection Fournir les services requis ou orienter vers les ressources appropriées Fournir l’assistance en situation de crise

93 À RETENIR… L’aîné doit toujours rester au cœur de nos préoccupations: ses choix, sa dignité, sa sécurité Nous avons la responsabilité des moyens et non des résultats Nous informons des possibilités et accompagnons, mais la décision de mettre fin à la maltraitance reste la responsabilité de la personne. Le meilleur outil d’intervention dont nous disposons reste notre empathie et notre capacité à créer un lien de confiance Malgré les pressions de la part de membres de famille inquiets; de notre institutions (protocoles, etc.).: notre responsabilité première est envers l’aîné ‘victime’.

94 Options d’intervention concertée

95 Principes fondamentaux de l'intervention
Interdisciplinaire Mettre à profit l’expertise de chacun des professionnels de l’équipe Intersectorielle Mettre à profit les différents secteurs d’intervention concernés Coordonnée L’intervention doit inclure toutes les parties concernées (avec les consentements nécessaires!) travaillant vers des objectifs communs

96 Le choix du secteur d’intervention
CLSC Milieu communautaire Secteur médical Secteur de l’hébergement Secteur juridique

97 Secteur d’intervention: CLSC
Intervention interdisciplinaire à long terme: développement du lien de confiance, services et soutien à la ‘victime’ services et soutien à ‘l’abuseur’ Accès aux services du réseau formel et références vers le milieu communautaire Assouplissement des protocoles réguliers peut être nécessaire (ex. consignes de fermeture de dossier, etc.)‏

98 Secteur d’intervention: milieu communautaire
Partenaires importants dans la mise en œuvre des plans d’intervention Attention au respect de la confidentialité Soutien à l’intervention en contextes particuliers (ex. interculturel, maltraitance, défense des droits de certains groupes sociaux, etc.) Diminution de l’isolement social et création d’un filet de sécurité Voir certaines ressources dans le cahier du participant

99 Secteur d’intervention: secteur médical
Importance du monitorat de la condition de santé de la ‘victime’ état de santé général évaluation de l’aptitude au besoin évaluation et/ou consultation en psychogériatrie Investiguer les changements de comportement subis de ‘l’abuseur’ agressivité liée à une démence, problème de santé aigu, etc.

100 Secteur d’intervention: secteur de l’hébergement…
Alternative permanente ou temporaire (répit, crise, essai, etc.) face à une situation de maltraitance vécue à domicile Offre un ‘filet de protection’ au quotidien pour les personnes qui sont hébergées La ressource peut-elle gérer les comportements de ‘l’abuseur’?

101 Secteur de l’hébergement: un défi particulier
Défi particulier lié aux milieux de vie collectifs: Respecter le rythme et les choix de la ‘victime’ (ex. volonté de maintenir le contact avec ‘l’abuseur’) VERSUS Assurer la sécurité et l’intégrité des autres personnes vivant dans le milieu (sont-elles des ‘victimes’ potentielles?)

102 Secteur d’intervention: secteur juridique…
Un sondage (2004) auprès de 627 intervenants psychosociaux révèle que ceux-ci sont peu familiers avec les possibilités de recours légaux et inconfortables à les utiliser. Il faut être très clair: c’est excellent que les intervenants psychosociaux ne soient pas très confortables avec le secteur juridique parce que ce n’est pas leur expertise. Ils doivent comprendre les principaux recours juridiques qui existent, mais NE JAMAIS se prendre pour un avocat et donner des conseils aux gens. Comme pour les autres secteurs, il faut référer aux ressources pertinentes… Pierre Noreau, Maxine Lithwick et Daniel Thomas (2004)‏

103 Secteur juridique: responsabilité des intervenants
Les intervenants psychosociaux doivent être confortables avec les différents recours juridiques existants: pour pouvoir identifier quand une personne devrait être référée à ce secteur pour obtenir de l’aide; ATTENTION: les conseils juridiques sont des actes réservés! Il faut être très clair: c’est excellent que les intervenants psychosociaux ne soient pas très confortables avec le secteur juridique parce que ce n’est pas leur expertise. Ils doivent comprendre les principaux recours juridiques qui existent, mais NE JAMAIS se prendre pour un avocat et donner des conseils aux gens. Comme pour les autres secteurs, il faut référer aux ressources pertinentes… Pierre Noreau, Maxine Lithwick et Daniel Thomas (2004)‏

104 Secteur juridique: ressources juridiques
Ressources juridiques vers qui diriger les gens pour du soutien dans leurs démarches: Avocats, notaires Aide juridique Cliniques juridiques (communautaire, universités) Poste de police de quartier CAVAC, CALACS, etc.

105 Secteur juridique: actes criminels
La maltraitance peut impliquer des actes de nature criminelle Selon le cas, une intervention juridique peut être envisagée pour: Protéger la ‘victime’ Faire cesser l’acte en question Apporter compensation à la ‘victime’ Toujours informer des impacts possibles d’une intervention juridique (casier judiciaire, interdiction de contact, etc.)

106 Secteur juridique: la maltraitance dans la loi
Exemples de maltraitance selon le Code criminel: Maltraitance physique = agression physique (sections 244 et 245,3). Abus sexuel = agression sexuelle (sections 246,1 et 246,8). Maltraitance psychologique = menaces, intimidation (sections et 381). Abus financier = vol perpétré par une personne ayant droit de procuration (sections 292 et 293). Négligence = ne pas pourvoir adéquatement aux besoins d’une personne dont on a la charge (section 197). Violence familiale: pas de lois spécifiques, mais une plainte peut être portée en se basant sur le Code criminel. Il est important de reconnaître la nature CRIMINELLE de l’abus envers les aînés afin de ne pas banaliser la situation. En effet, plusieurs aînés vivent des situations de violence sans pour autant être conscients que la situation dans laquelle ils vivent est criminelle. Il faut toujours se poser la question suivante : « si l’acte était commis par un étranger, serait-il considéré comme un acte criminel? » On s’aperçoit plus facilement qu’un acte est criminel s’il est commis par un étranger que s’il est commis par un parent ou un proche. Il importe aussi d’informer le client de ses droits en matière criminelle, et ce, même si le client décide de ne pas porter plainte.

107 Secteur juridique: un éventail de recours possibles
Prévention Information, éducation par rapport à la loi Planification des options juridiques Mesures juridiques Médiation, conciliation Charges criminelles, procès Ordonnance de paix (810) Injonction Mesures d’exception (urgence, crise, etc.) Loi P (Loi pour la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elles-mêmes ou pour autrui)‏ Ordonnance d’évaluation, ordonnance de traitement VOIR ANNEXE JURIDIQUE DU GUIDE D’ANIMATION!!!

108 À retenir… Les intervenants psychosociaux ont besoin de la collaboration de d’autres secteurs d’intervention. Leurs responsabilités sont de: Faire les évaluations et intervention qui relèvent de leur expertise; Prendre conscience des limites de leur expertise; Savoir quels acteurs peuvent pallier ces limites, selon leurs expertises respectives.

109 Ressources spécifiques pour contrer la maltraitance

110 Curateur Public du Québec
‑9020 (les intervenants devraient consulter le ‘pivot’ nommé pour le Curateur Public dans leur CSSS avant de contacter le CP)

111 Curateur Public du Québec
Mission Veiller à la protection des citoyens inaptes par des mesures adaptées à leur état et à leur situation. S’assurer que toute décision relative à leur personne ou à leurs biens est prise dans leur intérêt, le respect de leurs droits et la sauvegarde de leur autonomie.

112 Inaptitude L’inaptitude est évaluée sur le plan médical et social
Inaptitude aux biens, inaptitude à la personne; Inaptitude partielle, inaptitude totale; Inaptitude temporaire, inaptitude permanente. Une personne est considérée apte jusqu’à ce qu’elle soit déclarée légalement inapte (par un juge). Une personne a le droit de refuser une évaluation de son aptitude (sauf en cas de danger imminent pour elle-même ou autrui, ou sous ordonnance de la cour)

113 Ouverture d’un régime de protection
Deux conditions nécessaires (Loi 145) Constatation d’une inaptitude (incapacité à prendre soin de soi-même ou d’administrer ses biens) Besoin de protection (besoin d’être légalement assisté ou représenté dans l’exercice de ses droits civils)

114 Mesures de protection Au privé: le représentant légal est un proche
Mandat d’inaptitude homologué Tutelle privée Curatelle privée Au public: Si aucun proche n’est disponible ou adéquat, le CP assure la représentation de la personne Tutelle publique Curatelle publique La procuration (générale ou bancaire) n’est pas une mesure de protection…

115 Curateur Public: Interventions possibles…
Maltraitance: signalement possible au CP si… La personne bénéficie d’une mesure de protection (tutelle et curatelle privée ou publique; mandat homologué) OU Une évaluation médicale et psychosociale constate l’inaptitude de la personne (le CP pourrait s’impliquer si des mesures provisoires sont nécessaires en attendant le jugement) Exemples de situations où les mesures d’urgence pourraient être demandées: Hydro coupé en hiver; plus de nourriture disponible et aucun accès à de l’argent; évincement prévisible à court terme; etc.

116 Curateur Public: Interventions possibles
Lorsqu’un signalement est retenu, le CP pourra intervenir rapidement (en collaboration avec les ressources appropriées) afin de s’assurer de la sécurité, du bien-être et du respect des droits d’une personne sous régime de protection ou en voie de l’être (inaptitude constatée par les évaluations) Exemples d’interventions possibles: gel du compte bancaire, hébergement d’urgence, réévaluation du régime de protection, etc.

117 «Audi Alteram Partem»: Le droit d’être entendu
Toute forme de protection doit respecter le droit à l’autonomie et à l’indépendance, proportionnellement aux capacités de la personne vulnérable. (art. 257) Le représentant légal devrait toujours consulter la personne représentée et favoriser le respect de ses choix dans la mesure de ses capacités.

118 Consentement aux soins selon la loi
Selon la loi québécoise: Une personne ne peut pas être soumise à des soins sans son consentement (même si ces soins sont nécessaires au maintien de sa vie), à moins d’un ordre de la cour; À moins d’une situation d’urgence, l’équipe médicale doit obtenir le consentement de la personne avant de prodiguer les soins.

119 Consentement aux soins selon la loi
Peu importe le degré d’inaptitude (totale ou partielle), la personne conserve son droit fondamental de consentir ou de refuser des soins (examens, prélèvements, traitements et autres interventions, hébergement) Distinction entre l’aptitude générale dans une sphère (biens, personne) et l’aptitude à consentir à un soin en particulier. Même si une personne est inapte, sous régime de protection ou non, on doit évaluer sa capacité à consentir pour chacun des soins.

120 Évaluation de la capacité de consentir à un soin
Critères de la Nouvelle-Écosse Est-ce que la personne comprend: sa maladie ou son état? la nature et le but du soin proposé? les risques du soin proposé? les risques de refuser le soin proposé? La capacité actuelle de la personne à consentir est- elle affectée par sa maladie ou son état?

121 Refus catégorique d’une personne inapte à consentir
Code civil (article 16) « L'autorisation du tribunal est nécessaire (…) si le majeur inapte à consentir refuse catégoriquement de recevoir les soins, à moins qu'il ne s'agisse de soins d'hygiène ou d'un cas d'urgence » Refus catégorique (Kouri et Philips-Nootens, 2003): ‘Non’ sans équivoque et ferme; Aucun doute quant au refus exprimé; N’est pas le résultat d’un réflexe biologique mais traduit un réel refus. Robert P. KOURI et Suzanne PHILIPS-NOOTENS (printemps 2003). Le majeur inapte et le refus catégorique de soins de santé: un concept pour le moins ambigu, Revue du Barreau, Tome 63 Aucune définition plus détaillée sur le site web du Curateur Public. Mais voir Le POINT, volume 9, no 2, juin 2010 sur le consentement aux soins.

122 Personne inapte qui requiert des soins
Cheminement du consentement aux soins (dans un contexte d’inaptitude) Sous régime de protection Personne inapte qui requiert des soins Apte à consentir selon critères Nouvelle-Écosse Inapte à consentir selon critères Nouvelle-Écosse Pas sous régime de protection Consulter le RL RL accepte et PR ne s’oppose pas RL refuse ou PR refuse catégoriquement Donner les soins NE PAS donner les soins OU Équipe traitante obtient une ordonnance de soins Consulter la personne qui donne le consentement substitué Personne qui consent accepte et PR ne s’oppose pas PR accepte soins PR refuse soins Aviser le RL et donner les soins Code Civil, article 15. Lorsque l'inaptitude d'un majeur à consentir aux soins requis par son état de santé est constatée, le consentement est donné par le mandataire, le tuteur ou le curateur. Si le majeur n'est pas ainsi représenté, le consentement est donné par le conjoint, qu'il soit marié, en union civile ou en union de fait, ou, à défaut de conjoint ou en cas d'empêchement de celui-ci, par un proche parent ou par une personne qui démontre pour le majeur un intérêt particulier. 1991, c. 64, a. 15; 2002, c. 6, a. 1. Personne qui consent refuse ou PR refuse catégoriquement Adapté de Curateur public, 2009 PR = personne représentée RL = représentant légal

123 Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

124 Charte des droits et libertés de la personne du Québec
ARTICLE 48 « Toute personne âgée ou toute personne handicapée a droit d’être protégée contre toute forme d’exploitation. Telle personne a aussi droit à la protection et à la sécurité que doivent lui apporter sa famille ou les personnes qui en tiennent lieu. »

125 Rôle de la Commission des droits
Veiller au respect des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne Plan d’action du Ministère des Aînés (2010): mise en place d’une équipe spécialisée pour les dossiers d’exploitation des personnes âgées (article 48) Services gratuits

126 Exploitation La commission ne s’implique que dans les situations d’exploitation « Profiter de l’état de vulnérabilité et de dépendance de la personne pour satisfaire ses propres intérêts et, en agissant ainsi, lui occasionner un tort » Toutes les situations de maltraitance ne sont pas des situations d’exploitation au sens de la Charte des droits

127 Exploitation: éléments à documenter
Vulnérabilité de la ‘victime’ âgée (dépendance physique, économique, psychologique, etc.) Mise à profit de la situation par une personne en position de force, de pouvoir (avantage monétaire ou autre) Préjudice pour la ‘victime’

128 Démarches de la Commission…
Enquête Suite à une plainte ou à l’initiative de la commission Consentement de la ‘victime’ fortement recherché, mais non obligatoire (ex. inquiétudes pour d’autres victimes potentielles) Pouvoirs légaux élargis (Loi sur les commissions d’enquête) Pouvoirs d’enquête: -interroger les témoins -visiter les lieux -obtenir les documents pertinents (relevés de comptes bancaires, etc.)‏ -etc. Absence de consentement de la victime: la commission prend en compte son droit de disposer d’elle-même, mais peut alors demander l’implication d’organismes divers pour assurer la sécurité de la personne (CSSS, police, etc.).

129 Interventions possibles
Au besoin, requête au Tribunal pour des mesures d’urgence Processus de médiation, entente à l’amiable Formulation de demandes formelles par la Commission Cesser un comportement Prévoir une compensation Requête au tribunal par la Commission pour obtenir les mesures qu’elle juge adéquates

130 Ligne Aide Abus Aînés www.aideabusaines.ca 1-888-489-2287
( )

131 Ligne Info-Abus versus Ligne Aide Abus Aînés
Le CSSS Cavendish opérait la ligne Info-Abus (intervenants bénévoles) depuis 1996 Avec le Plan d’action du Ministère des Aînés (2010), le CSSS Cavendish a obtenu les fonds pour remplacer cette ligne bénévole par une ligne professionnelle, la Ligne Aide Abus Aînés En opération depuis le 1er octobre 2010

132 Services de la ligne Aide Abus Aînés…
Service téléphonique provincial, gratuit et confidentiel 7 jours par semaine, de 8h00 à 20h00 Services par des professionnels Information, écoute, support Intervention ponctuelle (intervention de crise au besoin) Orientation/référence vers les ressources Clientèle Personnes aînées ou autres qui se préoccupent d’une situation de maltraitance possible A NOTER : Cette ligne n’est pas un service d’urgence. Les appels urgents doivent être référés au 911.

133 Services de la ligne Aide Abus Aînés
Service de consultation professionnelle (intervenants impliqués dans des dossiers de maltraitance) Discussions cliniques et éthiques Identification des éléments à évaluer Suggestion de pistes et de priorités d’intervention (à valider avec votre équipe)

134 Liens avec le CSSS Cavendish
Chaque appel de consultation professionnelle est discuté avec la superviseure clinique de la ligne Au besoin, les professionnels de la ligne peuvent se référer à l’équipe de consultation intersectorielle du CSSS Cavendish

135 Avocat en droit criminel
L ’équipe de consultation du CSSS Cavendish Intervenant social Infirmière Gériatre (MD) Curateur public Psychiatre Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse Éthicien Avocate en droit civil Police communautaire Avocat en droit criminel

136 Avantages d’une équipe de consultation intersectorielle
Assure que toutes les pistes d’intervention ont été envisagées. Met à contribution les secteurs d’intervention pertinents (médical, juridique, social) Assure une meilleure compréhension des limites et responsabilités de l’intervenant par rapport aux droits du client.

137 Que retenez-vous de cette présentation sur la maltraitance ?

138 Révision du contenu « Maltraitance »

139 Retour sur le contenu En révisant la présentation Power Point ainsi que le document des ‘points clés’: Y a-t-il des points qui ne sont pas clairs? Y a-t-il des points ou des sections que je serais moins à l’aise de présenter?

140 Retour sur le contenu Quelques statistiques Cadre théorique
Définitions Pourquoi dépister la maltraitance? Facteurs de risque en contexte interculturel Outils de dépistage

141 Retour sur le contenu Principes d’intervention
Choix d’intervention concertée Ressources spécifiques Curateur Public Commission des droits Ligne Aide Abus Aînés

142 Comment devenir formateur?

143 « Suffit-il d’écouter pour apprendre et de parler pour enseigner? »
Michel Saint-Onge

144 Principes d’enseignement

145 Quelques principes de l’enseignement
Planification du contenu et des exercices Organisation logistique Importance de la préparation Révision du contenu Planification de l’animation (Voir le Guide d’animation)

146 Défis de la formation des pairs

147 Défis de la formation des pairs
Nous formons des collègues qui peuvent avoir autant (parfois plus) d’expérience que nous Reconnaître et valoriser l’expertise dans le groupe Présenter la formation comme un moment d’échange et de partage des connaissances

148 Défis de la formation des pairs
Les participants sont des intervenants qui apportent des exemples concrets tirés de leur pratique Les exemples concrets permettent de mieux assimiler le contenu Attention au jugement par les pairs: nous ne sommes pas le superviseur Éviter la consultation clinique pour des dossiers spécifiques

149 Défis de la formation des pairs
Enjeux organisationnels Savoir lire entre les lignes et recadrer durant la formation: ventilation de conflits interpersonnels; ventilation d’insatisfactions par rapport au travail; transfert d’émotions diverses (sentiment de culpabilité ou d’impuissance face à ses interventions, etc.); critique de la structure ou des politiques de l’établissement, etc. Attentes (plus ou moins explicites) que le formateur devienne l’expert en maltraitance

150 Habiletés d’animation

151 Habiletés d’animation
Il faut transposer nos habiletés en tant qu’intervenant pour les mettre à profit du groupe en tant que formateur.

152 Habiletés d’animation
Contrat de groupe Attentes des participants Attentes du formateur (confidentialité, respect, etc.) Déroulement de la formation (pauses, questions, etc.)

153 Habiletés d’animation
Savoir écouter et observer le groupe Il faut savoir adresser les besoins et attentes du groupe S’adapter à la dynamique du groupe Groupe qui participe peu, groupe très participatif, groupe social, etc. Rester en contrôle de la formation attitude non verbale (se placer au centre, se lever, etc.); savoir arrêter les échanges au besoin; garder le temps

154 Habiletés d’animation
Savoir répondre aux questions « Ce n’est pas un aspect abordé dans cette formation » « Nous aborderons cet aspect plus tard » « Je ne connais pas la réponse à cette question » (mais voici où vous pouvez probablement trouver la réponse…) Retourner la question au groupe Éviter les ‘réponses miracles’ (voir Guide d’animation)

155 Habiletés d’animation
Savoir animer un exercice clinique Bien choisir les exercices Contenu à illustrer Temps disponible Niveau de confort personnel Donner des consignes claires et simples Qu’est-ce qu’ils doivent faire? De combien de temps disposent-ils? Animer les échanges en faisant les liens avec le contenu illustré (10% à retenir!) Les pistes de ‘réponse’ et les questions fournies le sont à titre d’exemple seulement: il faut suivre le groupe! (Voir Guide d’animation)

156 À retenir pour vos formations futures…
Préparez-vous adéquatement avant chaque formation Gardez toujours en tête le 10-20% que vous voulez que les participants retiennent Visiter le site web de la Ligne Aide Abus Aînés mises à jour documents de support outils cliniques, etc. Faites-vous confiance!

157 Expérimentation de l’animation!

158 Expérimentation de l’animation
Introduire votre formation Présentation des formateurs Contenu qui sera présenté Contrat de groupe Présentation du contenu et animation d’un exercice clinique Garder le temps!

159 Préparation de l’expérimentation
Révision du contenu et de l’exercice clinique proposé (incluant les points clé à transmettre) Partage des responsabilités entre les formateurs: Qui fait quoi? Qui est responsable du temps? Etc. Précision du temps alloué à chacune des sections Planification de l’animation: questions à poser, ‘brainstorming’, etc.

160 Évaluation de la formation


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