Dedicated Research Avenue Brugmann 216Tel: +32 2 344 00 88www.dedicated.be B-1050 Brussels - BelgiumFax: +32 2 343 92 Les maraîchages.

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1 Dedicated Research Avenue Brugmann 216Tel: +32 2 344 00 88www.dedicated.be B-1050 Brussels - BelgiumFax: +32 2 343 92 22info@dedicated.be Les maraîchages urbains, écologiques: freins, leviers à la réalisation et état des lieux Mai 2011 Phase qualitative

2 2© Dedicated Research 1. Présentation de l’étude 3 1.Contexte et objectifs de l’étude 4 2.Méthodologie 6 3.Description de l’échantillon 9 2. Résultats10 1.Démarrage11 1.1.Motivations11 1.2.Outils17 1.3.Freins21 2.Entretien27 2.1.Motivations 27 2.2.Outils 34 2.3.Freins 42 3.Utilisation des produits48 3.1.Motivations 48 3.2.Outils 53 3.3.Freins 57 4.Spécificités liées aux vergers63 3. Synthèse65 Table des matières

3 3© Dedicated Research 1. Présentation de l’étude

4 4© Dedicated Research 1. Contexte et objectifs de l'étude  Le maraîchage, c’est-à-dire la culture de vergers et/ou de potagers, est fort peu pratiqué en Région de Bruxelles-Capitale. Le département Consommation durable et Eco-consommation de l’IBGE a pour objectif de faire évoluer les comportements de la population bruxelloise en cette matière, et ce dans une double perspective:  promouvoir une autonomie alimentaire urbaine, même si celle-ci ne pourra évidemment se faire qu’à échelle réduite,  reconnecter la population bruxelloise au cycle naturel de sa consommation alimentaire (fruits et légumes d’ici et de saison, etc.), à la terre, à la nature et à la valeur des aliments.  Avant d’initier ses réflexions et ses plans d’action, la direction du Département Eco-consommation a souhaité réaliser une étude auprès de la population de la Région de Bruxelles-Capitale.  Les principaux objectifs de cette étude sont donc les suivants :  de faire un bilan / un état des lieux des opinions et comportements de la population bruxelloise en matière de culture maraîchère,  d’identifier précisément et de hiérarchiser les freins et les motivations à la pratique de la culture maraîchère, ainsi que l’état des intentions actuelles de démarrer un potager et/ou un verger  d’identifier les moyens (messages, supports de ces messages, ciblages, etc.) à mettre en œuvre pour stimuler la culture maraîchère en Région de Bruxelles-Capitale.

5 5© Dedicated Research [Contexte et objectifs de l'étude]  Les informations collectées dans cette phase de l’étude étaient entre autres les suivantes :  les informations générales et descriptives des répondants: – la description de l’habitat – la proximité d’espaces cultivables aux alentours (ou non) du lieu de résidence des répondants, – la disponibilité d’espaces cultivables dans l’entourage des répondants, – …  la connaissance du maraîchage: – définition, – association d’idées, – expériences, – …  les pratiques actuelles: – types de maraîchages pratiqués, – les produits cultivés, – évolution des comportements, – …  les freins et motivations à effectuer du maraîchage,  les conditions auxquelles davantage de maraîchage pourrait être pratiqué

6 6© Dedicated Research Cette étude s’articule autour de deux phases successives et complémentaires :  Une première phase exploratoire qualitative : Il s’agit de consulter un nombre restreint de Bruxellois de manière très approfondie. Lors de cette phase, il est convenu que 5 groupes de discussion soient organisés. Les modalités de réalisation et la méthodologie mise en place pour cette première phase sont décrites plus précisément dans les pages suivantes de ce présent rapport.  La seconde phase, qui débutera par la suite (juin 2011) permettra une validation quantitative des données : Cette phase sera réalisée via des enquêtes téléphoniques auprès de 800 Bruxellois. 2. Méthodologie Le présent document rapporte les résultats de la phase qualitative de cette étude

7 7© Dedicated Research L’analyse se base sur les informations collectées lors des groupes de discussion, plus précisément :  il y a eu 5 groupes de discussion d’environ 8 participants à chaque groupe ; la segmentation des différents groupes était la suivante :  1 groupe de Bruxellois qui ont un jardin, font du maraîchage (potager et/ou verger) et qui utilisent / consomment leurs produits,  1 groupe de Bruxellois qui ont un jardin, font du maraîchage (potager et/ou verger) et qui n’utilisent pas leurs produits,  1 groupe de Bruxellois qui ont un jardin et ne font pas de maraîchage,  1 groupe de Bruxellois qui ont une terrasse ou une toiture plate et font du maraîchage (potager et/ou verger),  1 groupe de Bruxellois qui ont une terrasse ou une toiture plate et ne font pas du maraîchage. Rem : Les répondants qui ne cultivaient que des plantes aromatiques ont été considérés comme des Bruxellois ne faisant pas de maraîchage.  le questionnaire, composé de questions ouvertes (sans suggestion de réponses) et intégrant les différents objectifs, a été soumis à l’approbation de Bruxelles Environnement, [Méthodologie]

8 8© Dedicated Research  les répondants ont été sélectionnés aléatoirement à partir des annuaires téléphoniques,  les répondants ont été recrutés par un entretien téléphonique via notre call center,  les groupes ont été réalisés entre le 3 mai et le 12 mai 2011, les responsables de l’étude de Bruxelles Environnement qui le souhaitaient on pu assister, via une retransmission vidéo simultanée, aux différents groupes de discussion,  afin de ne pas influencer les résultats, il n’était pas fait mention du commanditaire de l’étude, bien qu’ils pouvaient évidemment le deviner en fin de discussion,  les répondants qui ont participé à l’étude ont été rémunérés,  les enregistrements sur DVD de ces différents groupes de discussion sont disponibles sur simple demande,  la structure du présent rapport est celle que vous aviez préconisée et expressément demandée, à savoir un récapitulatif à 9 entrées :  grâce à cette structure, chacun des chapitres peut être considéré séparément des autres ; parallèlement, cela engendre naturellement certaines redondances. [Méthodologie] DémarrageEntretienUtilisation Motivations147 Outils258 Freins369

9 9© Dedicated Research L’échantillon analysé peut être décrit comme suit : 3. Description de l’échantillon

10 10© Dedicated Research 2. Résultats

11 11© Dedicated Research  Du côté des maraîchers comme du côté des personnes qui ne cultivent pas, de nombreuses motivations à démarrer un potager ou verger existent. En effet, de nombreuses personnes possèdent une image assez positive du maraîchage et celle-ci porte sur différents critères : 1.Qualité des produits :  des produits sains : les répondants ont le sentiments que les produits qui ont été cultivés « chez eux » et « par eux » sont significativement plus sains que les mêmes produits qui peuvent être achetés en magasins « ce sont des produits frais contrairement aux fruits et légumes surgelés » « ce sont des produits biologiques et non des fruits et légumes qui ont été traités avec des pesticides et engrais chimiques » « on en a ras le bol de la mauvaise bouffe »  la possibilité de traçabilité des produits : ces produits cultivés ont une origine connue, ils viennent d’un endroit qui n’est pas quelconque « on connait l’origine de nos produits » 1.1. Motivations 1. Démarrage Le plus cité Le moins cité 1.1.1. Motivations générales

12 12© Dedicated Research 2.Bénéfices directs et personnels perçus :  une satisfaction personnelle : ces produits offrent une certaine image positive de soi, une réussite accomplie « c’est une fierté personnelle d’obtenir des résultats »  un avantage économique : cultiver ses propres produits engendre un avantage financier, le prix des mêmes produits achetés en magasin étant indéniablement supérieur « c’est une économie d’argent » « les graines c’est mieux cher que les légumes qu’on achète en magasin » 3.Tendance écologique : cultiver personnellement ses fruits et légumes s’inscrit clairement dans la ligne de conduite dictée par les tendances écologiques actuellement très présentes « les produits du maraîchage respectent le cycle naturel des saisons » « ces produits ont l’avantage de ne pas produire de déchets d’emballages » Le plus cité Le moins cité [Motivations générales] [Démarrage]

13 13© Dedicated Research  Logiquement, les répondants habitués à la culture des fruits et légumes « à domicile » citent spontanément encore d’autres motivations à la pratique du maraîchage :  La tradition : Si les Bruxellois possèdent un potager ou verger à leur domicile c’est souvent par tradition : ils ont été habitués à ces comportements dans leur enfance par leur parents ou grands-parents qui pratiquaient déjà le maraîchage ; ce n’est donc pas quelque chose de complètement nouveau pour eux « j’ai été initiée à ça depuis mon enfance » « c’est un retour aux sources » « j’ai toujours vu mes grands parents dans leur potager »  Le contact avec la nature : Une motivation évidente pour les répondants adeptes du maraîchage urbain est le besoin vital d’être en contact avec la nature : la ville n’est pas suffisante, ils doivent pouvoir garder un contact avec des éléments plus ruraux « j’ai besoin de toucher la terre » « je veux respirer de l’air frais » « nécessité de m’activer » [Démarrage] Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »... 1.1.2. Motivations spécifiques des utilisateurs

14 14© Dedicated Research  Le phénomène de mode : Cultiver ses fruits et légumes en ville est une tendance qui s’observe actuellement, particulièrement parmi les milieux plus favorisés « c’est tendance » « c’est bobo »  L’esthétique : Les potagers et vergers ne sont pas appréciés ou envisagés que pour leur « utilité » : en effet, ils offrent également un effet décoratif aux jardins et terrasses bruxelloises « les potagers et vergers fleurissent également et créent dès lors un effet ornemental »  La curiosité : C’est par curiosité et suite à une envie d’expérimenter de nouvelles idées que le maraîchage urbain s’organise « on a envie d’essayer des choses nouvelles »  Les « encouragements » externes : Les enfants ont une influence indéniable : s’il le demandent spontanément (suite à une sensibilisation à l’école, chez des amis, dans les médias,...), les parents seront davantage enclins à se lancer dans le maraîchage urbain « à l’école, ils ont appris à planter des fruits et légumes et maintenant ils veulent faire pareil à la maison » [Démarrage] Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »... - suite - [Motivations spécifiques des utilisateurs]

15 15© Dedicated Research  Lors des différents groupes de discussion, il est clairement apparu que les Bruxellois sont convaincus que certains profils sont plus aptes que d’autres à posséder un potager ou un verger, et ceci tant du point de vue des « maraîchers » que de ceux qui ne le sont pas. En effet, il faut selon eux:  Avoir suffisamment de temps : –avoir du temps disponible : une personne qui n’a aucun moment à consacrer à son verger ou à son potager ne sera jamais tentée de se lancer dans le maraîchage « c’est quelqu’un qui a un boulot qui ne lui prend pas tout son temps » « les pensionnés sont des personnes qui ont plus de temps » –avoir de la patience : avoir son potager ou son verger signifie que l’on accepte de ne pas avoir des résultats directs suite aux différentes actions qui sont lancées « ça prend du temps avant d’avoir un résultat, ça ne pousse pas en un jour »  être curieux et aimer expérimenter : Plusieurs tentatives sont régulièrement nécessaires pour arriver à un résultat concluant, que ce soit en termes d’endroit de plantation, d’orientation, de choix de semences, d’entretien,...  avoir un intérêt pour la nature : –avoir une certaine tendance « écolo » : il faut y être sensibilisé pour vouloir se lancer dans un potager ou un verger –avoir une attirance pour le bio, pour le naturel [Démarrage] 1.1.3. Le profil du maraîcher

16 16© Dedicated Research  être un fin gourmet : Les produits issus du maraîchage urbain sont destinés à être consommés personnellement, ainsi les personnes n’ayant aucun attrait pour la cuisine ne pourra pas apprécier la valeur de ces produits et n’aura pas tendance à démarrer un verger ou un potager  être solitaire : Faire du maraîchage en ville implique une activité relativement solitaire : –être assez solitaire / marginal « c’est une activité assez individuelle à Bruxelles, tout le monde travaille seul dans son jardin » –être plutôt casanier/aimer rester chez soi  être originaire de la campagne :  avoir une bonne santé physique : « il faut être un homme parce que c’est une activité assez physique, les femmes s’occupent plus des plantes aromatiques »  être attiré par les activités à la mode : « les jeunes de même que les personnes issues des milieux plus favorisés aiment bien suivre la tendance »  résider en dehors du centre : « c’est moins vert dans le centre » [Démarrage] [Le profil de l’utilisateur]

17 17© Dedicated Research 1.2. Outils  Pour amener le public à démarrer un potager ou un verger, certains outils semblent nécessaires. De même, pour avoir un meilleur accès à ces outils, certaines actions concrètes ont été proposées.  L’envie Tout d’abord, les personnes ont besoin d’une envie, d’une motivation pour se lancer dans le maraîchage.  Actions concrètes proposées :  développer un incitant dès l’enfance « donner un cours de maraîchage à l’école et mettre un terrain à leur disposition pour leur donner la main verte »  communiquer, faire de la publicité pour sensibiliser, inciter le citoyen « il faudrait faire de la publicité de manière aussi constante et compréhensible que le Ministère de la santé fait en France pour conscientiser les habitants de l’importance de manger 5 fruits/légumes par jour » « il faudrait organiser des journées vertes comme on organise les journées sans voiture » [Démarrage]

18 18© Dedicated Research [Outils]  Le temps Ensuite, les répondants reconnaissent qu’il est indispensable de disposer d’un minimum de temps pour la pratique du maraîchage. Ce temps à consacrer semble par contre souvent surévalué ; il est donc essentiel de pouvoir d’expliquer très clairement et honnêtement aux Bruxellois que pour cultiver certains fruits et légumes, cela ne leur prend que x heures par semaine afin de pouvoir les convaincre. « il faut réorganiser son temps libre » « il faudrait expliquer aux individus que l’entretien d’un potager ne demande pas autant de temps que ce à quoi ils s’attendent »  L’espace Un plus grand espace semble aussi être primordial pour réaliser du maraîchage.  Action concrète proposée :  la création de parcelles et jardins communs accessibles aux Bruxellois : ceux-ci auraient pour objectif principal de pallier au manque d’espace auquel est confrontée la majorité des Bruxellois. Néanmoins, on peut leur accorder une seconde fonction, celle d’augmenter le « rôle social » des potagers et des vergers qui fait défaut au niveau urbain alors qu’il est très présent dans les milieux ruraux. Bien que cette option sorte du cadre initial de notre étude, il était important de noter cette remarque étant donné qu’elle est apparue spontanément dans l’ensemble des différents groupes. « il faudrait mettre des parcelles à disposition des Bruxellois en leur proposant par exemple des jardins non utilisés » « il faudrait créer des jardins communs » [Démarrage]

19 19© Dedicated Research [Outils]  L’information Puis, les Bruxellois reconnaissent qu’ils ont besoin d’information concrète ou de formations sur les techniques à mettre en œuvre. Deux positions s’observent ici :  d’une part les répondants qui ignorent l’existence d’information « comment faut-il semer? » « comment mon potager ou mon verger devrait être exposé idéalement? »  d’autre part, les répondants qui se sentent dépassés par la masse d’information (sur Internet, dans les livres, les magazines,...) déjà disponible : ils ne savent dès lors plus vers laquelle se tourner pour être certains d’avoir une information fiable « c’est facile de trouver ce qu’on peut faire dans un jardin, il y a plein d’ouvrages, mais on ne sait pas quoi croire pour les cultures sur un balcon »  Action concrète proposée :  clarifier les informations disponibles afin que les informations deviennent « évidentes », et ce de deux points de vue :  d’un point de vue « oral » : organiser des séances d’informations, des formations,... avec des professionnels ou des personnes suffisamment expérimentées « solliciter des conseils auprès de notre entourage, d’ami(e)s potager(ères), de potager(ère)s professionnels, directement aux commerçants, au marché, etc. » « organiser des espaces de rencontres / des cours avec des personnes assez expérimentées dans le domaine (comme à la ferme tournesol) » « des formations gratuites »  d’un point de vue « littéraire » : regrouper et clarifier les informations disponibles « donner des brochures explicatives » « un bon livre, par exemple le potager pour les nuls » [Démarrage]

20 20© Dedicated Research [Outils]  Le matériel Les Bruxellois ont également besoin de matériel pour pouvoir jardiner ainsi que de bonnes conditions de travail « il faut une terre fertile » « du matériel bon marché »  Action concrète proposée :  le matériel étant souvent relativement cher, certaines actions ont été proposées afin de réduire le coût des achats :  un système de primes, d’éco-chèques pour les Bruxellois ayant réalisé un verger ou un potager à leur domicile  un distribution de matière première : des graines, des plants, des pots,...  l’installation par la commune d’un système de récupération d’eau (citernes par exemple) pour réduire le coût de l’eau  L’administratif Une simplification des démarches législatives et administratives relative à la demande des permis « rendre les permis automatiques afin de créer des potagers/vergers sur les toitures plates » [Démarrage]

21 21© Dedicated Research 1.3. Freins  Les Bruxellois, qu’ils cultivent ou non, mettent en évidence différentes raisons qui les freinent dans leur développement d’un potager ou d’un verger : 1.Superficie des espaces disponibles  la superficie des terrasses et des jardins à Bruxelles est très régulièrement trop petite, il est très rare d’avoir accès à un espace relativement spacieux ; si une partie de ces espaces doivent être dédiés à un potager ou un verger, il n’y a plus assez de place pour quoi que ce soit d’autre « les mots ’’potagers’’ et ’’vergers’’ sont incompatibles avec le mot ’’urbain’’, les jardins sont trop petits à Bruxelles » « je n’aurai plus de place pour mettre une table et deux chaises » « mes enfants et mes chats ont aussi besoin d’espace » 2.Manque de temps « j’ai d’autres priorités et en plus, quand je rentre du boulot, il fait noir » « quand je rentre du boulot, je dois aller faire des courses et faire à manger donc je n’ai pas le temps de faire autre chose » 3.Lacunes techniques  les répondants admettent le manque de connaissances qu’ils peuvent rencontrer : ils ne savent pas comment faire, par quoi commencer,... « j’ai peur de mal faire » « ça semble inabordable car je n’ai vraiment pas la main verte » [Démarrage] Le plus cité Le moins cité 1.3.1. Freins généraux

22 22© Dedicated Research 4.Environnement  le maraîchage urbain n’est pas toujours conciliable avec le style de vie « avec des enfants et des animaux c’est impossible, ils abîment tout »  la pollution et les insectes ne facilitent pas la culture des fruits et des légumes, il faut y être particulièrement attentif « à Bruxelles, il y a de la pollution donc les produits qui poussent dans les jardins ou sur les terrasses sont quand même pollués » « les potagers et les vergers attirent les insectes » « les insectes, les limaces, les oiseaux mangent ou saccagent tout » 5.Budget « le coût des graines et des plants » « le coût du matériel » « le coût de l’eau » 5.Saisonnalité « on ne peut pas faire les légumes qu’on veut toute l’année » 5.Absences « qui va venir s’occuper de mon potager quand je serai en vacances » [Démarrage] [Freins généraux] Le plus cité Le moins cité

23 23© Dedicated Research  Les personnes qui ne cultivent pas ont d’autres raisons spécifiques qui les démotivent à démarrer un potager ou un verger :  Le manque de besoin : Cette cible de répondants d’accorde à penser que l’offre proposée en magasin est déjà largement suffisante, il n’y a dès lors pas de réel besoin de créer son propre potager ou verger ; de plus, l’offre de produits « frais » est également déjà très diversifiée « on a déjà suffisamment de produits disponibles (que ce soit via les paniers « bio », les marchés,...) donc on en a pas besoin »  La durabilité : Lorsque la décision a été prise de créer son propre verger (ou tout de moins de planter ne serait- ce qu’un seul arbre fruitier), il faut accepter qu’il s’agit d’une décision sur le long terme : les choix qui ont été faits resteront les mêmes sur un certain laps de temps « si on fait des aménagements, ce n’est pas pour changer d’idée chaque année »  Le manque d’esthétique des produits : « les légumes dans les potagers sont atrophiés »  Le statut de locataire : Les choix d’aménagement des terrasses et principalement des jardins ne sont pas vraiment évident lorsque l’on est locataire « en tant que locataire je ne peux pas faire ce que je veux dans mon jardin » [Démarrage] Les freins spécifiques des répondants « non maraîchers »... 1.3.2. Freins spécifiques des non utilisateurs

24 24© Dedicated Research  Du côté des maraîchers, les freins suivants ont également spécifiquement été relevés ; il s’agit de freins plus concrets que ceux relevés par les non maraîchers étant donné qu’il y sont personnellement confrontés :  Le climat : Le climat belge n’est pas le climat le plus propice pour la culture de certains fruits et légumes : le soleil n’est pas assez présent « il faudrait plus de soleil »  Le manque de variété : Les vergers et potagers urbains ne permettent pas d’avoir autant de variétés que celles disponibles en magasin  la disparition des terrains cultivables : « de nombreux terrains sur lesquels il y avait des potagers et vergers ont été démolis »  L’image du maraîchage : « c’était le paysan qui cultivait avant donc j’ai un peu peur d’avoir cette image » « certains amis trouvent cela ridicule, ils pourraient se moquer » [Démarrage] Les freins spécifiques des répondants « maraîchers »... 1.3.3. Freins spécifiques des utilisateurs

25 25© Dedicated Research  Selon les répondants, les individus qui seraient moins intéressés par les potagers ou vergers sont relativement identifiables. Il s’agirait des profils suivants :  les personnes manquant de temps : Lorsque l’on travaille trop ou que l’on est particulièrement pressé, il est impossible de gérer un potager ou un verger. De même, les tempéraments impatients ne profiteront jamais des avantages du maraîchage.  les personnes qui ne sont pas sensibilisées à la cuisine ni à l’alimentation biologique « les gens qui ne recherchent pas les produits sains, qui mangent mal » « ceux qui n’ont jamais goûté à de tels produits »  les personnes qui ne sont pas touchés par l’écologie  les personnes qui n’aiment pas la nature « ceux qui ont la phobie des mains sales »  les personnes qui sont satisfaits des produits de grandes surfaces Ils n’en ressentent donc pas le besoin. [Démarrage] 1.1.4. Le profil du non utilisateur

26 26© Dedicated Research Principaux enseignements sur la phase de démarrage sains  produits d’origine connue fierté personnelle  bien-être avantageux économiquement  mode « écolo » POURQUOI...  motivation  temps  espace  Jardins communs ?  informations concrètes  Formations, rencontres ?  matériel Pour les maraîchers...  climat peu propice  peu de variétés de produits disponibles  suppression d’espaces cultivables  image négative Pour les non maraîchers...  absence de besoin  durabilité  manque d’esthétique  statut de locataire Globalement...  environnement  budget  absences BESOINS...FREINES PAR...

27 27© Dedicated Research 2.1. Motivations 2. Entretien  En ce qui concerne l’entretien des potagers et des vergers, les maraîchers bruxellois ainsi que ceux qui ne cultivent pas citent différentes catégories de motivations : 1.Bénéfices procurés par l’activité du maraîchage:  le plaisir de pratiquer le maraîchage : le maraîchage est réellement une activité que les répondants prennent du plaisir à pratiquer, certains s’estiment même passionnés par l’entretien de leur potager et/ou verger « tous les après-midi quand je rentre de mon boulot je vais dans mon jardin » « mon potager c’est mon échappatoire » « j’aime voir pousser mes fruits et mes légumes »  les vertus thérapeutiques du maraîchage : les répondants affirment que le fait de s’occuper de leur potager et/ou de leur verger peut avoir un rôle thérapeutique. En effet, ils considèrent que le maraîchage peut jouer positivement sur leur état physiologique et sur leur moral « ça me relaxe de travailler dans mon jardin » « ça doit jouer sur l’humeur d’être à l’extérieur dans son potager ou son verger » Le plus cité Le moins cité 2.1.1. Motivations générales

28 28© Dedicated Research 2.Confirmation des bénéfices directs perçus: les répondants considèrent que produire soi-même ses fruits et légumes coûte moins cher que de les acheter en grandes surfaces surtout que certains se renouvellent constamment « je fais pousser de la roquette chez moi car en magasin c’est horriblement cher alors que c’est hyper facile à faire cultiver et ça pousse vraiment vite » « en ce qui concerne les plantes aromatiques, ça me coûte beaucoup moins cher de les faire pousser chez moi car elles se renouvellent » 3.Vérification de la tendance écologique: les répondants estiment qu’en produisant eux-mêmes leurs fruits et légumes, ils peuvent à la fois agir en faveur de l’environnement et s’aligner sur la tendance biologique actuelle « en cultivant nos fruits et légumes dans notre jardin, on évite d’importer des produits de l’étranger et donc on réduit la pollution due aux transports » « on utilise pas de pesticides ou d’engrais chimiques pour nos produits » Le plus cité Le moins cité [Entretien] [Motivations générales]

29 29© Dedicated Research 4.Convivialité: le maraîchage est une activité sociale de par le sujet de discussion qu’il peut offrir et l’échange de conseils et d’informations des maraîchers/ères qui peut en découler « on en discute ensemble » « on partage des conseils, des informations de jardin en jardin » « c’est une activité conviviale » 5.Activité extérieure: le maraîchage se pratique dehors et permet dès lors que nous effectuons des activités en contact avec la nature « on serait dehors au lieu d’être tout le temps devant la télévision » « ça permet de voir de la verdure » Le plus cité Le moins cité [Entretien] [Motivations générales]

30 30© Dedicated Research [Entretien] Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »...  Naturellement, les répondants familiers à la culture des fruits et légumes « à domicile » citent spontanément encore d’autres raisons qui les encouragent à entretenir les potagers et vergers :  La facilité Si les maraîchers entretiennent leur potager et/ou leur verger, c’est parce qu’ils considèrent qu’il s’agit d’une activité assez simple et qu’il n’y a pas grand-chose à faire. De plus, ils ont ce qu’ils ont besoin pour cuisiner chez eux, plus besoin de se déplacer au magasin pour s’approvisionner « on a ce qu’il faut sous la main donc on ne doit pas aller faire de courses » « il y a des légumes qui poussent vraiment tout seuls, il suffit de les arroser » « les plantes se renouvellent contrairement à la plante de basilic que j’achète en grande surface et que je jette quand il n’y a plus rien dessus » « les arbres de mon verger recommencent automatiquement à bourgeonner et à me donner des fruits chaque année à la même période »  La curiosité Les répondants ont pris goût à l’activité et souhaitent essayer de nouvelles choses soit parce qu’ils ne trouvent pas ça dans les grandes surfaces soit parce que ça sort du commun « on mange ce qu’on trouve dans notre jardin » « je cultive des carottes rouges car ça ne se trouve pas en grandes surfaces » « maintenant que j’ai réussi à faire pousser certains produits j’ai envie d’en faire d’autres pour varier les saveurs » 2.1.2. Motivations spécifiques des utilisateurs

31 31© Dedicated Research [Entretien]  La qualité Les maraîchers considèrent que les produits qu’ils cultivent à domicile sont plus sains/naturels, ont une saveur plus intense et sont plus attrayants que les produits qui sont présents en grandes surfaces « je fais pousser mes tomates dans mon potager pour une question de saveur car quand je les achète en magasin, généralement ça goûte l’eau » « ça me permet de manger plus sain plus souvent » « les produits vendus en grandes surfaces ont perdu leur saveur réelle à cause de tous les produits qu’ils contiennent » « ces produits ont du charme de par leur taille et leur couleur qui se distinguent des fruits et légumes vendus en grandes surfaces »  L’esthétique Les potagers et les vergers ont aussi l’avantage de décorer les jardins et les terrasses mais également de leur donner un aspect ornemental « mon potager et mon verger rendent mon jardin beau » « mon potager décore ma terrasse » Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »... - suite - [Motivations spécifiques des utilisateurs]

32 32© Dedicated Research [Entretien]  La satisfaction C’est une fierté personnelle d’arriver au bout des choses, c’est-à-dire de parvenir à obtenir des fruits et légumes. « la fierté de l’avoir fait moi-même »  L’autosuffisance Les maraîchers souhaiteraient pouvoir se suffire à leur production et non plus acheter les fruits et légumes qu’ils produisent en grande surface et décident dès lors d’augmenter leur volume de production « maintenant que j’ai goûté à mes produits et qu’ils me plaisent j’ai envie d’en faire plus pour pouvoir me suffire à moi-même » Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »... - suite - [Motivations spécifiques des utilisateurs]

33 33© Dedicated Research  Toutefois, les Bruxellois qui ne cultivent pas citent eux aussi d’autres raisons qui les inciteraient à entretenir un potager et/ou un verger :  La verdure Les répondants auraient l’impression d’être à la campagne tout en étant en ville du fait de posséder un potager et/ou un verger dans leur jardin ou sur leur terrasse « on serait entouré de nature en ville »  L’activité physique Le maraîchage est une activité qui nécessite selon les répondants de l’énergie et de la force et qui aurait dès lors l’avantage d’être considérée comme une activité physique « le maraîchage est une activité physique donc j’aurais l’impression de faire de l’exercice en travaillant dans mon potager et mon verger au lieu de rester chez moi à ne rien faire » [Entretien] Les motivations spécifiques des répondants « non maraîchers »... 2.1.3. Motivations spécifiques des non utilisateurs

34 34© Dedicated Research  Pour inciter les Bruxellois à entretenir un potager et/ou un verger différents outils semblent nécessaires et pour mieux accéder à ces outils, certaines actions ont été suggérées.  Tout d’abord certains outils cités pour l’entretien sont communs à ceux mentionnés pour le lancement des potagers et vergers, à savoir:  Le temps Les répondants considèrent qu’il est nécessaire d’avoir du temps pour entretenir un potager et/ou un verger, cependant, c’est assez variable en fonction des répondants. Cela dépend tout d’abord si les Bruxellois disposent d’un jardin ou d’une terrasse. A savoir, une heure par semaine suffirait pour l’entretien d’une terrasse alors que pour un jardin, un minimum de 2 heures par semaine seraient utiles. « ça dépend de la superficie, moi avec ma petite terrasse, ça ne nécessite pas nécessairement de temps » Ensuite, c’est lié à l’implication de chacun vis-à-vis de son potager. En effet, certains peuvent y passer tous leurs après-midi ou en tous cas quelques heures tous les jours alors que d’autres ne s’en occuperont que 2-3 fois par semaine maximum.  L’espace Un plus grand espace semble à nouveau être un besoin essentiel pour les répondants mais cette fois dans le cadre de l’entretien des potagers et/ou vergers « je voudrais me suffire à moi-même en cultivant donc j’ai besoin de plus d’espace » [Entretien] 2.2. Outils 2.2.1. Outils généraux

35 35© Dedicated Research [Outils généraux]  L’information Les répondants auraient encore une fois besoin d’informations concrètes, de conseils ou de « trucs de grands-mères » pour entretenir les potagers et vergers: « j’ai peur de mal faire car je n’y arrive déjà pas avec mes plantes donc j’aurais besoin d’une démarche à suivre » « quand est-ce qu’il faut planter et récolter idéalement? » « quels sont les différents types de produits que je peux planter et à côté de quels produits puis-je ou ne puis-je pas les placer? » « quels sont les autres produits qu’il serait possible de planter? » « comment se débarrasser des nuisibles? » « quelles sont les tournantes à faire et quand? » « comment dois-je exposer mes produits par rapport au soleil? »  Actions existantes: →aller sur Internet « il y a pas mal sites qui existent et des forums » →acheter un bon livre →des émissions d’informations à la télévision →demander des conseils aux commerçants (fleuristes, etc.), à la famille, aux amis, aux voisins qui possèdent un potager et/ou un verger, etc., →il est possible de rencontrer des passionnés qui partagent leur savoir-faire « on peut se rendre chez Natagora », « à Evere, on fait des réunions 1 fois par mois pour parler des plantes » [Entretien]

36 36© Dedicated Research  Actions concrètes proposées: →organiser des forums vivants par quartiers « comme pour les alcooliques anonymes mais dans le cadre des potagers et vergers » →l’IBGE devrait ouvrir un info kiosque →des magasins spécialisés →des fiches techniques « comme il y a déjà parfois sur les plants et graines qu’on achète mais en plus détaillé »  Le matériel Les Bruxellois ont également besoin de matériel de qualité et bon marché et des matières premières adaptées aux petites surfaces pour pouvoir entretenir leurs potagers et vergers. « des plants de petite taille »  Actions concrètes proposées: →Il faudrait un plus grand nombre de magasins qui fourniraient du matériel « des points éco » →une information sur les points de vente existants « où est-ce que je pourrais trouver des graines et des plants de qualité? » [Entretien] [Outils généraux]

37 37© Dedicated Research  Ensuite, d’autres outils spécifiques à l’entretien des potagers et des vergers ont été cités :  Le climat Les répondants considèrent que le climat belge n’est pas adapté à l’entretien des potagers et des vergers. « quand il pleut je n’ai pas envie d’aller dehors pour m’occuper de mon potager »  Une bonne santé physique Les répondants affirment que l’entretien d’un potager et/ou d’un verger demande de la force et de l’énergie c’est pourquoi cette activité n’est pas donnée à tout le monde. « pour entretenir un potager et/ou un verger il ne faut pas avoir de problèmes physiques et il faut disposer d’énergie »  La patience L’entretien des potagers et des vergers est une activité qui requiert de la patience puisque les résultats ne sont instantanés « ça prend du temps avant d’avoir des résultats » [Entretien] [Outils généraux]

38 38© Dedicated Research  La pratique Les répondants reconnaissent qu’il est nécessaire d’obtenir un apprentissage pratique en vue d’entretenir un potager et/ou un verger de manière adéquate.  Actions concrètes proposées: →Des formations / rencontres avec des professionnels « avoir des formations gratuites données par des ASBL » « une opportunité d’avoir des cours avec des jardiniers » « faire une analyse de la terre » →Une aide et un apprentissage de la part de personnes passionnées qui ont le temps « une possibilité que des pensionnés, qui ont donc le temps, passionnés par les potagers et vergers viennent nous apprendre à entretenir notre potager » →Un professeur personnel « un coach via webcam » →Des espaces de professionnels ouverts au public « l’existence de potagers dans lesquels on peut se promener et regarder comment il faut faire » →Des émissions télévisées animées par des professionnels « avoir plus d’émissions à la télévision qui nous permettent de voir comment font les professionnels » [Entretien] [Outils généraux]

39 39© Dedicated Research  Les répondants qui ne possèdent pas de potager ni de verger à leur domicile reconnaissent également un autre besoin  La facilité Ils auraient besoin qu’on leur prouve que l’entretien d’un potager et/ou d’un verger ne requiert pas énormément de temps et qu’il n’est pas compliqué d’obtenir des résultats. « moi il faudrait qu’on me certifie que je pourrais entretenir mon potager et obtenir des résultats rapidement » « pour les vergers, en été il suffit de ramasser les fruits et en hiver il suffit de ramasser les feuilles mortes et pour les potagers, en été il suffit d’arroser et de couper les pousses mortes et en hiver il n’y a rien à faire » [Entretien] Les outils spécifiques des répondants « non maraîchers »... 2.2.2. Outils spécifiques des non utilisateurs

40 40© Dedicated Research  Les maraîchers désignent eux aussi d’autres outils qui leur seraient utiles à l’entretien de leurs potagers et/ou vergers:  Les absences Les répondants auraient besoin qu’on leur propose des solutions concrètes pour les périodes durant lesquelles ils s’absentent pour leurs vacances « quand je pars en vacances, il n’y a personne pour s’occuper de mon potager donc quand je reviens, je dois tout recommencer »  L’audace Les répondants sont conscients qu’il faut oser expérimenter s’ils veulent s’améliorer et acquérir de l’expérience « il faut oser tenter de nouvelles choses »  Le soutien Les répondants admettent qu’ils ont besoin d’être soutenus par leurs conjoints pour avoir envie d’entretenir leur potager et/ou verger [Entretien] Les outils spécifiques des répondants « maraîchers »... 2.2.3. Outils spécifiques des utilisateurs

41 41© Dedicated Research  De l’organisation matérielle Il est nécessaire que le matériel soit organisé de manière à faciliter l’entretien des potagers et vergers « je n’ai pas de robinet à l’extérieur et pour atteindre le robinet d’eau le plus proche, je dois traverser toute la maison »  Le compost Les répondants considèrent qu’il faudrait amener les Bruxellois à faire du compostage car il s’agit d’un engrais naturel pour leurs plantes et cela faciliterait donc l’entretien de leurs potagers et vergers « le compost c’est de l’engrais naturel pour les potagers et vergers »  Le challenge Les répondants ont besoin de montrer aux autres ce qu’ils sont capables de faire « il faudrait mettre en place des concours de jardinage: celui qui a le plus beau potager/verger, celui qui produit le plus de fruits et légumes, etc. » [Entretien] [Outils spécifiques des utilisateurs] Les outils spécifiques des répondants « maraîchers »... - suite -

42 42© Dedicated Research  Les maraîchers de même que ceux qui ne cultivent pas relèvent différentes raisons qui les freinent dans l’entretien des potagers et des vergers: 1.La durée Si certains considèrent que l’entretien des potagers et vergers ne demande pas beaucoup de temps, certains estiment au contraire que l’entretien nécessite beaucoup de temps et certains ont d’autres priorités « il faut au moins 2 heures par jour et surtout en été » « j’ai envie de faire parfois autre chose que de toujours m’occuper de mon jardin » 2.L’espace Les cultures prennent vite trop d’espace dès qu’elles se développent et il est difficile de les confiner dans un espace réduit « les arbustes de fruits rouges s’essoufflent vite » « je ne plante pas de potirons car c’est trop grand » « je ne plante pas de cornichons car ça rampe et je n’ai pas la place pour ça » Par ailleurs, étant donné que l’espace est limité, il est impossible d’obtenir des grandes quantités de fruits et légumes « je peux planter tellement peu de légumes que j’aurai à peine l’occasion d’y goûter » [Entretien] Le plus cité Le moins cité 2.3. Freins 2.3.1. Freins généraux

43 43© Dedicated Research [Freins généraux] 3.Le climat Les répondants prétendent à la fois que le climat de la Belgique n’incite pas les Bruxellois à l’entretien des potagers et vergers et qu’il n’est pas favorable au bon développement des fruits et légumes « soit il y a trop de sécheresse soit il y a trop de pluie et dans les deux cas ce n’est pas idéal à la bonne culture des fruits et légumes » « on manque de soleil car les fruits et légumes en ont besoin pour bien pousser » « on ne pourra jamais faire pousser des bananes en Belgique » « quand il pleut ou qu’il fait froid on a pas envie d’aller dehors » 4.Les nuisibles Les répondants affirment que les insectes et les oiseaux qui mangent et détruisent les fruits et légumes est un élément qui les freine dans l’entretien des potagers et des vergers. « les oiseaux viennent manger tous les fruits sur les arbres » « les limaces viennent manger tous les légumes » [Entretien] Le plus cité Le moins cité

44 44© Dedicated Research 5.Le manque de connaissance/ de résultats Sans connaissance, il est difficile d’arriver à un résultat probant. De plus, même en ayant les connaissances de base, il n’est pas toujours garanti d’obtenir de bons et beaux fruits et légumes « j’ai déjà essayé pas mal de fois de faire pousser des asperges vertes mais ça ne fonctionne pas » « quels sont les produits qu’on ne peut pas mettre les uns à côté des autres? » 6.Le coût Le matériel (pelles, seaux, arrosoirs, etc.) et les ressources nécessaires (eau, engrais, etc.) pour un bon entretien des potagers et vergers s’avère rapidement couteux. En effet, même si le produit s’avère moins coûteux qu’en grandes surfaces, certains investissements doivent tout de même être faits « des jardinières ou des pots chez Brico ça coûte cher » « l’eau coûte tellement cher » [Entretien] Le plus cité Le moins cité [Freins généraux]

45 45© Dedicated Research 7.L’effort Entretenir un verger ou un potager demande des efforts physiques considérables, principalement dans les jardins (porter, être accroupi, etc.) « c’est un travail lourd » « il faut beaucoup d’énergie pour faire ça » 8.La mauvaise orientation des terrasses ou jardins Les espaces dont disposent les répondants sont rarement « idéalement » orientés pour les vergers et potagers, particulièrement lorsque ceux-ci sont de petite taille (ce qui est souvent le cas), les fruits et légumes ne se développent donc pas idéalement « souvent les petites terrasses sont peu ensoleillées » 9.Le manque d’esthétique des produits Les produits issus du maraîchage ne sont rarement pas aussi « beaux » que ceux qui peuvent être vendus en magasin « les produits des potagers sont généralement pleins de pucerons » « les fruits et légumes des potagers et vergers ont souvent des formes et couleurs inhabituelles » [Entretien] Le plus cité Le moins cité [Freins généraux]

46 46© Dedicated Research  les Bruxellois qui ne cultivent pas relèvent encore le manque d’utilité du potager et du verger l’hiver comme étant une raison qui pourrait les freiner à entretenir ces espaces. Ils ne perçoivent pas la possibilité ou l’existence de fruits et légumes à d’autres périodes que quand il fait beau. [Entretien] Les freins spécifiques des répondants « non maraîchers »...  les maraîchers soulèvent eux aussi encore d’autres éléments démotivants pour l’entretien des potagers et vergers:  l’absence de services de ramassage des déchets verts dans certaines communes  les absences (vacances, etc.)  la difficulté de l’activité du maraîchage sur les terrasses « on a pas de profondeur sur les terrasses donc je ne peux pas produire certains légumes comme les potirons »  la dispersion des graines d’autres plantes « les liserons rampent et donc se dispersent partout et puis ils croissent très rapidement » Les freins spécifiques des répondants « maraîchers »... 2.3.2. Freins spécifiques des non utilisateurs 2.3.3. Freins spécifiques des utilisateurs

47 47© Dedicated Research Principaux enseignements sur la phase d’entretien plaisir  activité bienfaisante thérapie  avantage économique  penchant « écolo »  collectivité  nature POURQUOI... comme pour le lancement (temps, espace, informations et matériel) +  climat  santé physique  patience  pratique  cours, formations? Pour les maraîchers...  absence de services de ramassage  absences  difficultés sur les terrasses  dispersion d’autres plantes Pour les non maraîchers...  manque d’utilité l’hiver Globalement... BESOINS... FREINES PAR...  nuisibles  coût  absences  manque de résultats  effort  esthétique

48 48© Dedicated Research 3.1. Motivations 3. Utilisation des produits  Différents motifs peuvent encourager les maraîchers et pourraient inciter ceux qui ne cultivent pas à utiliser les produits issus de leur propre potager et/ou verger: 1.L’usage personnel Ils consommeraient essentiellement leurs produits eux-mêmes soit directement soit en surgelant une partie pour en avoir toute l’année « fierté de manger ce qu’on a fait » « c’est tellement agréable de cuisiner les produits du jardin » « on surgèle les produits (les haricots, etc.) pour en avoir toute l’année » 2.La satisfaction Les répondants seraient fiers de parvenir à cultiver leurs fruits et légumes dans leur jardin ou sur leur terrasse « c’est chouette de se dire que ça vient de son jardin » « c’est un vrai défi en ville! » 3.Le goût Les fruits et légumes du potager et du verger ont plus de saveur que les produits que l’on peut acheter en grandes surfaces « je n’achète plus jamais de fraises maintenant car les miennes sont meilleures » Le plus cité Le moins cité 3.1.1. Motivations générales

49 49© Dedicated Research [Motivations générales] 4.Le partage Le plaisir de pouvoir les partager les récoltes avec les voisins, les amis, les collègues mais uniquement quand il y a surproduction. En effet, la quantité qu’il est possible de produire dans les jardins et sur les terrasses à Bruxelles est tellement faible que les répondants préfèrent conserver leurs fruits et légumes pour leur consommation. Cependant, quand les Bruxellois reçoivent des invités, ils apprécient de leur faire goûter les produits du jardin. « c’est meilleur à plusieurs » 5.L’échange Echanger / troquer les fruits et légumes contre d’autres variétés « du basilic contre des courgettes » 6.L’avantage économique Les répondants considèrent que produire eux-mêmes leurs fruits et légumes coûte moins cher « au prix de la barquette de fraises, il vaudrait mieux que je les cultive moi-même » « à partir du moment où l’on produit beaucoup ça peut être plus avantageux » Le plus cité Le moins cité [Utilisation ]

50 50© Dedicated Research  Les Bruxellois qui ne cultivent pas citent encore d’autres raisons qui pourraient les inciter à utiliser les fruits et légumes de leur jardin s’ils avaient un potager et/ou un verger:  La santé Les personnes qui ne cultivent pas sont tout de même convaincues que les fruits et légumes du potager et du verger sont de qualité supérieure à ceux vendus en grandes surfaces car ils sont plus sains « les fruits et légumes du jardin sont plus sains car ils sont traités avec moins de pesticides »  La tendance écologique Produire soi-même ses fruits et légumes respecte la tendance écologique actuelle « on consomme la production locale » [Utilisation ] Les motivations spécifiques des répondants « non maraîchers »... 3.1.2. Motivations spécifiques des non utilisateurs

51 51© Dedicated Research  Les Bruxellois qui possèdent un potager et/ou un verger mentionnent quant à eux différents motifs qui les poussent à utiliser les fruits et légumes qu’ils produisent:  La facilité Quand on possède un potager et/ou un verger, il n’est pas nécessaire de faire des courses, on a ce qu’il faut dans le jardin, il suffit d’aller chercher ce qu’on veut et de le couper « on gagne du temps car on ne doit pas nécessairement aller au magasin pour faire des courses de nourriture » « quand j’ai besoin de quelque chose, je vais dans mon jardin, je coupe ce que je veux et je le prépare »  Pas de gaspillage Cultiver soi-même ses fruits et légumes permet d’éviter le gaspillage des produits puisqu’on prend uniquement la quantité que l’on a besoin au moment où on en a envie « on prend juste la quantité dont on a besoin au moment où on en a envie, si j’ai envie d’une tomate, je ne prend qu’une seule tomate et on laisse le reste sur la plante »  Vendre En cas de grande production, les répondants seraient intéressés de vendre les fruits et légumes qu’ils produisent à un prix inférieur à celui auquel ils sont vendus en grandes surfaces « on vend seulement les beaux fruits » « les fruits que j’ai souvent en grande quantité et que je peux dès lors vendre sont les fraises et les groseilles » [Utilisation ] Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »... 3.1.3. Motivations spécifiques des utilisateurs

52 52© Dedicated Research [Motivations spécifiques des utilisateurs]  Le respect des saisons Respecter les cycles naturels des produits et ne consommer que les produits de saison cuisinés de diverses manières « on consomme les produits de saison »  La fraicheur Il s’agit de manger des fruits et légumes frais au lieu de produits surgelés « on évite les produits congelés »  La décoration Décorer la maison avec certains fruits et légumes du potager et du verger « des citrons en tranches séchés »  Vue et odorat Les répondants considèrent les fruits et légumes de leur potager et/ou de leur verger comme étant un plaisir visuel et possédant une senteur incomparable avec les produits vendus en grandes surfaces  Les insectes agréables Les potagers et vergers permettent d’attirer certains insectes qu’il est agréable d’avoir dans le jardin ou sur la terrasse contrairement aux nuisibles « les papillons» [Utilisation ] Les motivations spécifiques des répondants « maraîchers »... - suite -

53 53© Dedicated Research 3.2. Outils  Pour amener le personnes qui ne cultivent pas à utiliser les produits issus des potagers et/ou des vergers et les maraîchers à les employer davantage, certains outils semblent nécessaires. De même, pour avoir un meilleur accès à ces outils, certaines actions concrètes ont été suggérées.  L’information Il s’agit d’informations concrètes en vue d’enrichir les connaissances D’abord, du point de vue des non maraîchers, il s’agit d’informations sur la manière de bien cultiver, les moments de récolte, le matériel existant pour protéger la production, etc. « cultiver des fruits et légumes bons et savoureux » « si tous mes fruits sont mangés par les oiseaux avant la récolte, ça ne va pas me plaire » Ensuite du côté des maraîchers, il s’agit plutôt d’informations sur les magasins où les graines et plants peuvent être trouvés, sur les maladies des plantes et la manière de les traiter, etc. « où peut-on trouver les anciens légumes? » « où peut-on trouver les graines de qualité? » « moi je préférerais pouvoir directement acheter en plants plutôt qu’en graines » [Utilisation ] 3.2.1. Outils généraux

54 54© Dedicated Research [Outils généraux]  Des solutions pour la surproduction En cas de surproduction, les répondants auraient besoin de solutions pour éviter qu’ils gaspillent  Actions concrètes proposées : →ouvrir une foire / bourse qui permettrait d’échanger le surplus de production « le principe ressemblerait à ebay » →faire un marché 1 fois par mois pour échanger les produits ou bien pour les vendre  Montrer leur production Les maraîchers sont fiers de ce qu’ils produisent, ils aimeraient donc montrer ce qu’ils produisent et entrer en concurrence avec les autres maraîchers Actions concrètes proposées : Organiser des événements →montrer la production des maraîchers sur leur trottoir et permettre aux passants qui le veulent de goûter →organiser des concours entre maraîchers « le concours des plus beaux fruits et légumes » [Utilisation ]

55 55© Dedicated Research  De l’inspiration – D’une part les répondants qui ignorent toutes les différentes variétés de fruits et légumes qu’il est possible de cultiver chez soi « j’en ai marre de manger toujours la même chose » – D’autre part, les répondants ne sont pas conscients de toutes les différentes recettes, mix, qu’il est possible de créer avec les produits du potager et du verger  Action concrète proposée : →proposer des recettes « j’aurais besoin de nouvelles recettes » [Utilisation ] [Outils généraux]

56 56© Dedicated Research  Les Bruxellois qui cultivent sur leur terrasse ou dans leur jardin mais qui n’utilisent pas (tous) leurs produits relèvent encore d’autres outils qu’ils auraient besoin pour employer (plus) leurs produits :  La motivation Ils apportent beaucoup de plaisir à essayer de faire pousser des fruits et légumes chez eux et à les regarder pousser mais une fois qu’il s’agit de les récolter, la rigueur n’y est plus et ce n’est plus une priorité dans le temps qu’ils consacrent à leur potager et/ou leur verger « il faut du courage pour aller ensuite récolter nos produits »  Le climat En Belgique, le climat n’est pas optimal pour avoir les meilleurs fruits et légumes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas assez de soleil pour donner la meilleure saveur aux produits « le goût serait plus intense si on avait plus de soleil » [Utilisation ] Les outils spécifiques des répondants « maraîchers qui n’utilisent pas (tous) leurs produits »... 3.2.2. Outils spécifiques des utilisateurs partiels

57 57© Dedicated Research 3.3. Freins  En termes de freins à utiliser les fruits et légumes issus du potager et/ou du verger, certains arguments s’avèrent décourager les personnes qui ne cultivent pas et les maraîchers à utiliser les produits: 1.Le climat En Belgique, le temps ne permet pas d’avoir des produits qui poussent de manière optimale et qui se développent au maximum « les produits ne sont pas mûrs » « trop de pluie ça donne des champignons » « les produits sont pourris » « ce sont des légumes de taille réduite » 2.Les nuisibles Les limaces et les oiseaux abîment et mangent tous les légumes et fruits des potagers et des vergers et donc ne rendent pas ces produits attrayants « les produits sont à moitié mangés par les oiseaux/insectes » [Utilisation ] Le plus cité Le moins cité 3.3.1. Freins généraux

58 58© Dedicated Research [Freins généraux] 3.La quantité limitée A Bruxelles, dans les jardins et sur les terrasses, il n’est pas possible de faire pousser beaucoup de produits, l’activité du maraîchage urbain demande donc beaucoup de travail pour peu de récoltes « on ne peut se nourrir exclusivement de nos produits » 4.Le goût Certains répondants considèrent que les produits du potager et/ou du verger sont moins bons que les produits vendus en grandes surfaces « on est habitués au goût de l’industriel » [Utilisation ] Le plus cité Le moins cité

59 59© Dedicated Research  Plus spécifiquement aux Bruxellois qui ne cultivent pas, les freins suivants ont également été relevés:  Le manque de propreté Les légumes et fruits du jardin ou de la terrasse sont remplis d’insectes, il est donc nécessaire de laver davantage ces produits comparé aux produits de grandes surfaces et certains répondants ne désirent pas perdre de temps à cela « je devrais laver la salade feuille par feuille et je n’ai pas le temps de faire ça » « on est habitués aux facilités de l’industriel comme les salades en sachets »  La pollution Les répondants considèrent qu’il y a plus de pollution en ville qu’à la campagne et que dès lors les fruits et légumes qui poussent sur les terrasses et dans les jardins en ville sont eux aussi pollués  La saisonnalité Essentiellement du côté des fruits, on ne peut pas planter les variétés que l’on désire au moment où l’on en a envie, on doit respecter les saisons « si j’ai envie de cerises en hiver, ce ne sera pas possible car les cerisiers ne donnent des cerises qu’en été »  Le manque de connaissances Comme les répondants ne s’y connaissent pas, ils risquent de ne pas planter la bonne variété de légumes ou de fruits et donc ce ne serait pas bon [Utilisation ] Les freins spécifiques des répondants « non maraîchers »... 3.3.2. Freins spécifiques des non utilisateurs

60 60© Dedicated Research  Plus spécifiquement aux répondants qui possèdent un potager et/ou un verger, les motifs suivants ont également été mentionnés comme pouvant les décourager dans l’utilisation des produits qu’ils cultivent:  Les maladies Certaines plantes pourraient être malades ou mourir et donc ne pourraient pas produire les fruits ou légumes attendus le manque de connaissance pose également un problème à ce niveau car nombreux répondants affirment ne pas savoir comment réagir en cas de maladie d’une plante  L’inaccessibilité Plus spécifiquement aux vergers, certaines branches pourraient être trop hautes et donc il serait impossible de récolter les fruits se trouvant sur ces branches [Utilisation ] Les freins spécifiques des répondants « maraîchers »... 3.3.3. Freins spécifiques des utilisateurs

61 61© Dedicated Research  Les maraîchers qui n’utilisent pas (tous) leurs produits notent encore d’autres raisons qui les empêchent de consommer (plus) leurs produits:  La courte durée de vie Certains répondants considèrent que les produits qui proviennent du potager et/ou du verger pourrissent plus vite que les fruits et légumes des grandes surfaces « pas comme les tomates du Colruyt qui restent bonnes 3 semaines car elles sont pleines de pesticides »  Le manque de rigueur Comme cité dans les outils de l’utilisation des produits, certains Bruxellois apprécient d’entretenir leur potager et/ou leur verger mais une fois leurs fruits et légumes à maturité, ils n’ont pas la rigueur de récolter leurs produits [Utilisation ] Les freins spécifiques des répondants « maraîchers qui n’utilisent pas (tous) leurs produits »... 3.3.4. Freins spécifiques des utilisateurs partiels

62 62© Dedicated Research Principaux enseignements sur la phase d’utilisation  informations concrètes  solutions surproduction  montrer la production  inspiration Pour les maraîchers...  maladies  inaccessibilité...qui ne cultivent pas (tous) les produits  courte durée de vie  manque de rigueur Pour les non maraîchers...  « pas propres »  pollution  saisonnalité  manque de connaissances Globalement... BESOINS...FREINES PAR...  climat  quantité limitée  nuisibles  goût Pour les maraîchers...  facilité  ne pas gaspiller  vendre  respect des saisons  fraicheur  décoration  vue et odorat  insectes agréables POURQUOI... Globalement...  usage personnel  goût  échange  satisfaction  partage  avantage économique variétés recettes

63 63© Dedicated Research  Globalement, les motivations, outils et freins restent fort identiques que cela concerne les potagers ou les vergers. En effet, les répondants ne les considèrent pas comme deux pôles tout à fait indépendants.  Les répondants assimilent néanmoins difficilement le verger à la ville, ils estiment que les notions « verger » et « urbain » sont incompatibles, principalement en termes d’espace. Quand les répondants pensent à un verger, ils imaginent de grands arbres fruitiers dans un jardin, ce qui implique un réel besoin de place.  Cependant, certains plants de fruits rouges ou encore des mini-arbustes ou arbustes-nains semblent éventuellement envisageables sur les terrasses ou dans les jardins bruxellois. 4. Spécificités liées aux vergers

64 64© Dedicated Research  Certains éléments sont tout de même bien spécifiques aux vergers:  La durabilité: il s’agit de la durabilité des aménagements nécessaires pour les vergers. La mise en place des vergers repose sur une décision réfléchie puisque les arbres fruitiers ont besoin de temps pour se développer et produire leurs premiers fruits, c’est pourquoi, contrairement aux potagers, on ne peut choisir d’avoir des fruits différents chaque année.  La difficulté liée au climat: le climat belge n’est pas favorable aux vergers et cela est essentiellement dû au manque de soleil. Tout d’abord, les répondants considèrent qu’il faut beaucoup de soleil avant de réussir à faire pousser des fruits. Ensuite, un ensoleillement important est également nécessaire pour développer le goût des fruits. Finalement, le climat belge ne permet pas de faire pousser tous les fruits que l’on désire (bananes, oranges, etc.).  La difficulté de la récolte  liée à l’accessibilité: certaines branches son trop hautes, il est donc difficile de les atteindre.  la protection nécessaire des vergers: les oiseaux abîment et mangent une grande partie des fruits avant la récolte. Nombreux sont les répondants à penser que les oiseaux nuisent à l’esthétique des fruits et qu’il les empêchent de manger eux-mêmes les fruits cultivés. Il est donc important de mettre en place certains dispositifs (un filet par exemple) afin de protéger les vergers. [Spécificités liées aux vergers]

65 65© Dedicated Research 3. Synthèse

66 66© Dedicated Research DémarrageEntretienUtilisation utilisation personnelle qualité des produits des produits sains origine des produits connue qualité des produits des produits sains meilleur goût des produits qualité des produits meilleur goût des produits fraîcheur des produits* bénéfices personnels perçus satisfaction personnelle avantage économique-financier bénéfices personnels perçus satisfaction personnelle* avantage économique-financier plaisir de jardiner vertus thérapeutiques, bien-être activité physique** bénéfices personnels perçus satisfaction personnelle avantage économique-financier tendance écologique tendance écologique** environnement joli, esthétique* contacts avec la nature* traditions familiales* encouragement des enfants* environnement joli, esthétique* contacts avec la nature, activité ext. convivial environnement joli, esthétique (objet de décoration)* convivial (partage, échange) réalisation expérimentations, curiosité* effet de mode* réalisation découvertes, originalités* facilité* autosuffisance* réalisation facilité* pas de gaspillage* vente* respect de la saisonnalité* - Motivations - * uniqu. cité par maraîchers - ** uniqu. cité par les non maraîchers - *** uniqu. cité par maraîchers n’utilisant pas tous leurs prod.

67 67© Dedicated Research DémarrageEntretienUtilisation envie réelle motivation challenge « regardez de quoi je suis capable » motivation inspiration temps quid pendant les absences* espace informations à créer à clarifier informations concrètes sur la facilité et le temps réels*** informations concrètes matériel bonnes conditions de travail matériel bon marché terre adaptée matériel bonnes conditions de travail matériel bon marché matériel de qualité matériel adapté aux petites surfaces matériel organisé* meilleur climatmeilleur climat*** santé physique patience pratique, apprentissage audace soutien, aide familiale convivialité, partage - Outils -

68 68© Dedicated Research DémarrageEntretienUtilisation espace disparition des terrains* espace prend de la place mauvaise orientation temps absences temps absences* manque de connaissances manque de résultats probants manque de connaissances** manque de rigueur*** environnement présence d’enfants, d’animaux dom. nuisibles (pollution et insectes) manque d’esthétique** durabilité** environnement nuisibles (insectes et oiseaux) terrasses non adaptées* pas de ramassage de déchets verts* dispersion des graines* environnement nuisibles (pollution et insectes)** produits peu de variétés* pas de besoin** produits manque d’esthétique des produits produits manque d’esthétique des produits** maladies de certains plants* courte durée de vie des produits quantités limitées goût pas habituel accessibilité limitée à certains plants* climat* saisonnalité climat pas de perception d’utilité en hiver** climat saisonnalité** - Freins -

69 69© Dedicated Research DémarrageEntretienUtilisation budget locataire image négative efforts physiques - Freins suite -