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LA DOULEUR CHEZ LA PERSONNE ATTEINTE DE PATHOLOGIE CANCEREUSE DARDE Mélanie POULLIN Clément QUENNESSON Morgan REVARDEL Amélie SOUCHE Cécile.

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1 LA DOULEUR CHEZ LA PERSONNE ATTEINTE DE PATHOLOGIE CANCEREUSE DARDE Mélanie POULLIN Clément QUENNESSON Morgan REVARDEL Amélie SOUCHE Cécile

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3 ¤ Pré-requis ¤ - Module drôle - Pharmacologie - Sciences humaines - Apport théorique sur la douleur en 1 ère année - Exposés du 10 février 2011 - Les stages - Expériences personnelles et professionnelles de chacun

4 ¤ Objectifs ¤ - Apporter des connaissances théoriques sur la prise en charge de la douleur. - Appréhender la prise en charge de la douleur concernant les pathologies cancéreuses. - Echanger avec vous sur vos expériences. - Apprécier le travail effectué par les étudiants de 1 ère année.

5 ¤ Introduction ¤ En France, le cancer est la 1ère cause de mortalité. En terme de santé publique, les plans cancer 2003-2007 et 2009-2013 permettent d’améliorer la qualité de vie des patients pendant le cancer, et après le cancer pour un retour à la vie sociale. Le cancer est à l’origine de douleurs pour les patients atteints de cette maladie.

6 ¤ Introduction ¤ Chaque être humain réagit et supporte la douleur différemment en fonction de son expérience, de son sexe, son âge, son origine ethnique et religieuse… Il faut alors prendre en compte chaque élément composant l’individu. L’évaluation et la prise en charge de toutes formes de douleur doivent être une priorité quotidienne en tant que soignant. Différentes actions peuvent être mises en place par l’équipe pluridisciplinaire. En tant qu’infirmière selon les articles 4311-5 et 7 du décret de compétences du 29 Juillet 2004.

7 ¤ PLAN ¤ I – Rappel : Qu’est ce que le cancer ? Qu’est ce que le cancer ? Qu’est ce que la douleur ? Qu’est ce que la douleur ? II- Douleur somatique chez la personne atteinte d’un cancer : A quoi sont dues ces douleurs ? A quoi sont dues ces douleurs ? Comment les traiter ? Comment les traiter ? III- Souffrance psychique et sociale IV– Témoignage

8 I) Rappels :

9 Qu’est ce que le cancer ???

10 ¤ Qu’est ce que le cancer ? C’est une maladie qui a pour mécanisme une prolifération cellulaire anarchique, incontrôlée et incessante. C’est une maladie qui a pour mécanisme une prolifération cellulaire anarchique, incontrôlée et incessante. Définition du Larousse médical Définition du Larousse médical

11 Cette population de cellules agresse et détruit l’organe dans lequel elle est implantée et peut migrer dans d’autres parties du corps (on parle alors de métastases). Cette population de cellules agresse et détruit l’organe dans lequel elle est implantée et peut migrer dans d’autres parties du corps (on parle alors de métastases). La cellule cancéreuse est une cellule déréglée qui se multiplie sans contrôle avec une absence de mort cellulaire. La cellule cancéreuse est une cellule déréglée qui se multiplie sans contrôle avec une absence de mort cellulaire. Si la prolifération n’est pas stoppée, le cancer se généralise plus ou moins rapidement. Si la prolifération n’est pas stoppée, le cancer se généralise plus ou moins rapidement.

12 ¤ Les différents traitements : - La chirurgie (ex : la mastectomie) ‏ - La chirurgie (ex : la mastectomie) ‏ - La radiothérapie : méthode utilisant les rayons qui détruisent les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier - La radiothérapie : méthode utilisant les rayons qui détruisent les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier

13 - La chimiothérapie : prise de médicaments qui vont s'attaquer aux cellules cancéreuses, en les détruisant ou en stoppant leur croissance - La chimiothérapie : prise de médicaments qui vont s'attaquer aux cellules cancéreuses, en les détruisant ou en stoppant leur croissance - L’ hormonothérapie : traitement par les hormones (principalement pour le cancer du sein et la prostate) - L’ hormonothérapie : traitement par les hormones (principalement pour le cancer du sein et la prostate)

14 Qu’est-ce que la douleur ???

15 ¤ Qu’est - ce que la douleur ? ¤ Qu’est - ce que la douleur ? La douleur c’est « avoir mal » La douleur c’est « avoir mal » La douleur est une sensation pénible se manifestant sous différentes formes (brûlures, piqûres, crampes, pesanteurs, étirements…), d’intensité et d’extension variable. La douleur est une sensation pénible se manifestant sous différentes formes (brûlures, piqûres, crampes, pesanteurs, étirements…), d’intensité et d’extension variable.

16 La douleur est subjective, il est donc difficile d’en proposer une définition satisfaisante, et de l'évaluer avec précision. La douleur est subjective, il est donc difficile d’en proposer une définition satisfaisante, et de l'évaluer avec précision.

17 Une douleur durant plus de 3 mois est une douleur chronique. Une douleur durant plus de 3 mois est une douleur chronique. Elle va retentir sur la qualité de vie de la personne et sera un facteur de souffrance psychologique. Elle va retentir sur la qualité de vie de la personne et sera un facteur de souffrance psychologique.

18 II) Douleurs somatiques chez la personne atteinte d’un cancer :

19 Le cancer ne fait pas mal. Le cancer ne fait pas mal. La cellule tumorale pourra donc naître et se développer sans faire souffrir jusqu’à la formation d’une tumeur importante. La cellule tumorale pourra donc naître et se développer sans faire souffrir jusqu’à la formation d’une tumeur importante.

20 La douleur est due : - aux complications du cancer - aux complications du cancer (ex : métastase venant comprimer un nerf) ‏ - aux gestes thérapeutiques ( ex : biopsie) ‏ - aux gestes thérapeutiques ( ex : biopsie) ‏ - aux effets secondaires des traitements - aux effets secondaires des traitements (de la chimiothérapie, de la radiothérapie, de la morphine) ‏ (de la chimiothérapie, de la radiothérapie, de la morphine) ‏

21 Que faites vous pour identifier la douleur ??? Que faites vous pour identifier la douleur ???

22 ¤ Savoir identifier la douleur : - Depuis combien de temps la douleur est présente - Localiser la douleur - Identifier le caractère : brûlure, torsion, arrachement… - Connaître les circonstances : comment elle se déclenche ? Qu’est ce qui l’augmente (mouvements, alimentation). - Savoir s’il y a des moments plus intense dans la journée

23 Attention!!! Attention!!! L’évaluation de l’intensité de la douleur est personnelle !!! L’évaluation de l’intensité de la douleur est personnelle !!!

24 ¤ Evaluer la douleur : ¤ Evaluer la douleur : Il est de notre rôle propre d’évaluer cette douleur : article 4311-5 du décret du 29 juillet 2004 relatif à la profession d’infirmier(e) ‏.

25 ¤ Evaluer la douleur : L’ échelle numérique (0 à 10) et l’ échelle visuelle analogique sont les outils les plus souvent utilisés pour évaluer la douleur. La communication avec le patient reste une chose très importante, à prendre en considération pour parfaire notre évaluation.

26 La collaboration avec les aides soignantes est essentielle pour apprécier cette douleur dans tous les moments de la vie quotidienne. La collaboration avec les aides soignantes est essentielle pour apprécier cette douleur dans tous les moments de la vie quotidienne.

27 ¤ Les traitements de la douleur : *Agir sur la douleur *Agir sur la douleur - Par des traitements médicamenteux Tout traitement médicamenteux est à administrer sur prescription médicale : article 4311-7 décret du 29 juillet 2004 relatif à la profession d’infirmier(e) ‏ Tout traitement médicamenteux est à administrer sur prescription médicale : article 4311-7 décret du 29 juillet 2004 relatif à la profession d’infirmier(e) ‏

28 Les antalgiques - Classe I : douleurs faibles à modérées (ex : Paracétamol)

29 - Classe II : douleurs modérées à fortes (ex : Codéine, Tramadol) ‏

30 - Classe III : douleurs fortes à intenses (ex : morphine) ‏

31 Les anti-inflammatoires Pour lutter contre l’inflammation (ex : Profénid) ‏

32 Les anti-spasmodiques Pour les douleur de type colique (ex : spasfon) ‏

33 Les anti épileptiques et antidépresseurs Pour les douleurs neuropathiques (ex : rivotril) ‏

34 La morphine La morphine et ses analogues sont des médicaments majeurs dans le traitement de la douleur du cancer. La morphine et ses analogues sont des médicaments majeurs dans le traitement de la douleur du cancer. Ils sont prescrits lorsque les autres classes d’antalgique ne soulagent pas/plus le patient. Ils sont prescrits lorsque les autres classes d’antalgique ne soulagent pas/plus le patient.

35 > à prise antalgique, elle n’induit pas de dépendance > à prise antalgique, elle n’induit pas de dépendance > prescrite à des doses adaptées, elle n’entraîne pas de troubles de la conscience > prescrite à des doses adaptées, elle n’entraîne pas de troubles de la conscience > il n’y a pas de dose « plafond », donc les posologies peuvent être augmentées si le patient n’est pas soulagé (selon la tolérance du patient) ‏ > il n’y a pas de dose « plafond », donc les posologies peuvent être augmentées si le patient n’est pas soulagé (selon la tolérance du patient) ‏

36 - Par voie orale : - A libération immédiate : délai d’action de 30 à 45min avec une durée d’action de 4h - A libération immédiate : délai d’action de 30 à 45min avec une durée d’action de 4h > forme liquide (Oramorph*) ‏ > forme liquide (Oramorph*) ‏ > forme gélule (Actiskenan*) ‏ > forme gélule (Actiskenan*) ‏ >forme comprimé (Sévrédol*) ‏ >forme comprimé (Sévrédol*) ‏ - Formes retard : agissent pendant 12h (donc 2 prises par jour) ‏ - Formes retard : agissent pendant 12h (donc 2 prises par jour) ‏

37 - Par voie injectable : Intraveineuse ou sous-cutanée : agit plus rapidement (10 à 20min) et est efficace pendant 4h

38 - Contre-indications : - insuffisance respiratoire - insuffisance respiratoire - traumatisme crânien - traumatisme crânien - état convulsif, intoxication éthylique, DT - allergie - état convulsif, intoxication éthylique, DT - allergie - insuffisance hépatique sévère - insuffisance hépatique sévère

39 Quels sont les effets secondaires de la morphine???

40 - Effets secondaires : Digestifs : constipation, nausées, vomissements Neurologiques : sédation/somnolence, confusion mentale, vertiges, hallucination, excitation Urinaires : rétention urinaire

41 - Signes de surdosage : Dépression respiratoire Dépression respiratoire Myosis Myosis Hypotension Hypotension Hypothermie Hypothermie Les effets comme nausées et somnolence sont souvent présents en début de traitement mais disparaissent ensuite. Les effets comme nausées et somnolence sont souvent présents en début de traitement mais disparaissent ensuite.

42 Quel est l’antidote de la morphine???

43 L’antidote est le Naloxone (Narcan*) ‏ L’antidote est le Naloxone (Narcan*) ‏

44 Pour délivrer un dérivé morphinique une ordonnance sécurisée est obligatoire : >Ordonnance délivrée pour une durée de 7 à 28 jours >Ordonnance délivrée pour une durée de 7 à 28 jours > Le traitement doit avoir été chercher dans les 72 heures après la prescription

45 Les traitements de la classe III les plus utilisés en service d’oncologie au CHRO sont: Le Skenan* (morphine) : forme libération prolongée Le Skenan* (morphine) : forme libération prolongée L’ Actiskenan* (morphine) : libération normale L’ Actiskenan* (morphine) : libération normale L‘ Oxycontin* (oxycodone) : forme orale, action identique à la morphine L‘ Oxycontin* (oxycodone) : forme orale, action identique à la morphine Le Durogésic* (fentanyl) : patch à changer tous les trois jours Le Durogésic* (fentanyl) : patch à changer tous les trois jours

46 Le choix du traitement se fait en fonction des caractéristiques de la douleur, des effets secondaires et de la tolérance du patient, par le médecin. Le choix du traitement se fait en fonction des caractéristiques de la douleur, des effets secondaires et de la tolérance du patient, par le médecin.

47 Dans la majorité des cas, il y a une douleur continue, avec des épisodes douloureux plus intenses spontanés ou déclenchés à la mobilisation, ou lors d’un soin. Dans la majorité des cas, il y a une douleur continue, avec des épisodes douloureux plus intenses spontanés ou déclenchés à la mobilisation, ou lors d’un soin. On cherchera donc à traiter la douleur « de fond » avec un antalgique à libération prolongée, celui associé à un antalgique à libération immédiate pour les pics douloureux ou pour anticiper une douleur (ex : avant la toilette) On cherchera donc à traiter la douleur « de fond » avec un antalgique à libération prolongée, celui associé à un antalgique à libération immédiate pour les pics douloureux ou pour anticiper une douleur (ex : avant la toilette)

48 Il ne faut pas attendre que le patient ait mal pour traiter la douleur !!! Il ne faut pas attendre que le patient ait mal pour traiter la douleur !!! Le but est que le patient ait, ou retrouve une qualité de vie acceptable… Le but est que le patient ait, ou retrouve une qualité de vie acceptable…

49 ¤ Les traitements de la douleur : * Agir sur la cause de la douleur : * Agir sur la cause de la douleur : - Par un geste médical: Une intervention chirurgicale permet d’enlever un ganglion ou un nodule tumoral, ou peut lever une compression. Une intervention chirurgicale permet d’enlever un ganglion ou un nodule tumoral, ou peut lever une compression. Une ponction d’épanchement liquidien peut permettre de soulager (dans plèvre : pleurésie, ou abdomen : ascite) ‏ Une ponction d’épanchement liquidien peut permettre de soulager (dans plèvre : pleurésie, ou abdomen : ascite) ‏

50 * Agir sur la cause de la douleur : * Agir sur la cause de la douleur : - Par les traitements du cancer: La radiothérapie et la chimiothérapie : elles font régresser la masse tumorale, donc sont bénéfiques (mais il faut souvent plusieurs semaine avant que cela agisse) ‏ La radiothérapie et la chimiothérapie : elles font régresser la masse tumorale, donc sont bénéfiques (mais il faut souvent plusieurs semaine avant que cela agisse) ‏

51 ¤ L’équipe de la douleur : Composé de : Infirmières et médecins Composé de : Infirmières et médecins Son rôle : apporte un avis consultatif à l’équipe soignante du service mais il a tout de même un droit de prescription. Son rôle : apporte un avis consultatif à l’équipe soignante du service mais il a tout de même un droit de prescription. Son but : intervient pour des patients douloureux lorsque l'équipe soignante ne trouve pas de solutions à ses douleurs. Son but : intervient pour des patients douloureux lorsque l'équipe soignante ne trouve pas de solutions à ses douleurs.

52 ¤ Douleur liée aux effets secondaires des traitements : ¤ Les nausées/vomissements : C’est l’un des effets secondaires le plus fréquent de la chimiothérapie. Ils apparaissent généralement dans les 24h suivant le début du traitement et peuvent durer plusieurs jours. Ils sont également présents lors de traitement morphinique. Ils ne sont pas systématiques.

53 ¤ Nausées/vomissements : - Traitement : antiémétique - Conseils : Manger 4 à 6h avant un traitement IV (si possible!) ‏ Manger 4 à 6h avant un traitement IV (si possible!) ‏ Fractionner les repas Fractionner les repas Boire entre les repas Boire entre les repas Eviter de faire la cuisine, ou des plats très chauds si l’odeur accentue les nausées Eviter de faire la cuisine, ou des plats très chauds si l’odeur accentue les nausées

54 ¤ Douleur liée aux effets secondaires des traitements: ¤ La diarrhée : Elle surtout présente lors de radiothérapie de l’abdomen ou du bassin, ce qui irrite la muqueuse de l’intestin et provoque des diarrhée quelques semaines après le début du traitement. Elle surtout présente lors de radiothérapie de l’abdomen ou du bassin, ce qui irrite la muqueuse de l’intestin et provoque des diarrhée quelques semaines après le début du traitement. Elle est d’autant plus fréquente que le patient a subit une ablation chirurgicale de l’estomac ou de l’intestin. Elle est d’autant plus fréquente que le patient a subit une ablation chirurgicale de l’estomac ou de l’intestin.

55 ¤ La diarrhée : - Traitements : antidiarrhéique - Conseils : Eviter les aliments trop froids Eviter les aliments trop froids Privilégier les aliments comme le riz, carottes, banane et chocolat Privilégier les aliments comme le riz, carottes, banane et chocolat Boire en grande quantité (au moins 2 à 3litre par jour) ‏ Boire en grande quantité (au moins 2 à 3litre par jour) ‏ Eviter les fruits et légumes crus Eviter les fruits et légumes crus

56 ¤ Douleur liée aux effets secondaires des traitements : ¤ La constipation : On parle de constipation au bout de 3jours d’absence de selles. Elle est provoquée par quelques chimiothérapies, et par les morphiniques. Elle est majorée par la sédentarité.

57 ¤ La constipation : - Traitements : laxatifs doux et adaptés - Conseils : Manger des fibres : fruits, légumes, pain complet Manger des fibres : fruits, légumes, pain complet Bien mastiquer les aliments Bien mastiquer les aliments Bien s’hydrater (au moins 1.5L par jour) ‏ Bien s’hydrater (au moins 1.5L par jour) ‏ Essayer de maintenir une activité physique si cela est possible Essayer de maintenir une activité physique si cela est possible

58 ¤ Douleur liée aux effets secondaires des traitements : ¤ Les irritations buccales : La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent provoquer des stomatites ou des mucites : inflammation ou ulcères buccaux. La chimiothérapie et la radiothérapie peuvent provoquer des stomatites ou des mucites : inflammation ou ulcères buccaux. Il peut apparaitre une rougeur ou un gonflement à la commissure des lèvres, et des tâches blanches douloureuses sur la langue. Il peut apparaitre une rougeur ou un gonflement à la commissure des lèvres, et des tâches blanches douloureuses sur la langue. Ceci peut donc provoquer des douleurs de déglutition. Ceci peut donc provoquer des douleurs de déglutition.

59 ¤ Les irritations buccales : - Conseils : Une bonne hygiène bucco-dentaire : brossage des dents après chaque repas et bain de bouche régulier Une bonne hygiène bucco-dentaire : brossage des dents après chaque repas et bain de bouche régulier Ne pas manger trop d’aliments épicés ou agressifs pour ne pas irriter les gencives Ne pas manger trop d’aliments épicés ou agressifs pour ne pas irriter les gencives Préférer des aliments faciles à ingérer Préférer des aliments faciles à ingérer Protéger les lèvres contre le dessèchement Protéger les lèvres contre le dessèchement

60 Les effets secondaires peuvent être une source de moments de vie difficile. Les effets secondaires peuvent être une source de moments de vie difficile. Il est donc important de les prévenir pour le confort du patient, mais aussi pour qu’il n’abandonne pas son traitement. Il est donc important de les prévenir pour le confort du patient, mais aussi pour qu’il n’abandonne pas son traitement.

61 La douleur, la maladie et ses conséquences sont facteurs d’une souffrance psychique chez les patients. La douleur, la maladie et ses conséquences sont facteurs d’une souffrance psychique chez les patients.

62 III) Souffrance psychique :

63 A quoi cela vous fait-il penser ???

64 ¤ La peur Peur d’ affronter la maladie Peur du changement ( maladie, traitement, regard des autres) ‏ Peur de mourir, de laisser ceux qu’on aime La solitude majore cette peur, importance de l’ entourage et du soutien du personnel soignant.

65 A cette peur succède souvent le désir et la force morale de surmonter la maladie.

66 ¤ L’image corporelle « Le cancer est une trahison du corps difficile à supporter » « Le cancer bouleverse le corps, et les traitements l’épuisent. » Pr David Khayat Pr David Khayat « Je portais mon ennemi en moi » Témoignage de Claire, 48ans Témoignage de Claire, 48ans

67 ¤ L’image corporelle : ¤ La chambre implantable : Le plus souvent, la chimiothérapie nécessite la pose d’une chambre implantable.

68 ¤ La chambre implantable : La chambre implantable rappelle la maladie tous les jours. La chambre implantable rappelle la maladie tous les jours. Elle « signe » le traitement du cancer. Elle « signe » le traitement du cancer. Cependant elle apporte du confort au patient, et peut être dissimulable sous les vêtements, à l’abri des regards… Cependant elle apporte du confort au patient, et peut être dissimulable sous les vêtements, à l’abri des regards…

69 ¤ L’image corporelle : ¤ La chirurgie : Chez la femme, la chirurgie du sein ou l’ablation de l’utérus sont considérées comme des mutilations sexuelles difficiles à accepter. Chez la femme, la chirurgie du sein ou l’ablation de l’utérus sont considérées comme des mutilations sexuelles difficiles à accepter.

70 ¤ La chirurgie :

71 La patiente devra donc commencer un travail sur elle- même pour apprendre à accepter son « nouveau corps ». La patiente devra donc commencer un travail sur elle- même pour apprendre à accepter son « nouveau corps ». La reconstruction mammaire pourra être envisagée pour permettre de se sentir mieux et d’avoir une meilleure estime de soi. La reconstruction mammaire pourra être envisagée pour permettre de se sentir mieux et d’avoir une meilleure estime de soi. En substitution de la chirurgie réparatrice, les patientes peuvent mettre des prothèses dans le soutien gorge. En substitution de la chirurgie réparatrice, les patientes peuvent mettre des prothèses dans le soutien gorge. Le rôle du partenaire est important pour aider à trouver des points de repères. Le rôle du partenaire est important pour aider à trouver des points de repères.

72 ¤ La chirurgie :

73 ¤ L’image corporelle : ¤ L’alopécie : La chute des cheveux est l’effet de la chimiothérapie le plus redouté par les patients, car c’est le signe le plus visible de la maladie. La chute des cheveux est l’effet de la chimiothérapie le plus redouté par les patients, car c’est le signe le plus visible de la maladie. Il commence la 2ème-3ème semaine de traitement en général. Il commence la 2ème-3ème semaine de traitement en général. Pour certains patients, elle s’accompagne de démangeaisons ou de picotements. Pour certains patients, elle s’accompagne de démangeaisons ou de picotements. Les cheveux commencent à repousser quelques jours après l’arrêt du traitement. Les cheveux commencent à repousser quelques jours après l’arrêt du traitement.

74 ¤ L’alopécie : - Chez l’homme : cette perte n’est pas si anodine que l’on pourrait le penser. - Chez l’homme : cette perte n’est pas si anodine que l’on pourrait le penser. Elle peut venir appuyer les traits de la maladie, surtout chez les personnes plus âgées. Elle peut venir appuyer les traits de la maladie, surtout chez les personnes plus âgées. - Chez la femme : la chevelure est considérée comme un trait de féminité. - Chez la femme : la chevelure est considérée comme un trait de féminité. En général, des l’annonce de la maladie et du traitement, c’est l’une des premières préoccupations des patients. En général, des l’annonce de la maladie et du traitement, c’est l’une des premières préoccupations des patients.

75 ¤ L’image corporelle : ¤ L’alopécie : Comment gérer son image? Comment gérer son image? On conseille au patient(e) de se couper les cheveux très court avant le début de la chimio, pour que le choc soit moins brutal. On conseille au patient(e) de se couper les cheveux très court avant le début de la chimio, pour que le choc soit moins brutal. Pour ralentir le processus : casque de froid Pour ralentir le processus : casque de froid Substitution : la perruque Substitution : la perruque Oser un nouveau look : bandeau, casquette, chapeau… Oser un nouveau look : bandeau, casquette, chapeau…

76 ¤ Image corporelle ¤ Maquillage - hydrater la peau - dessiner des sourcils - protéger les ongles (friables) ‏ - valorisation de l’ image de soi et regard des autres - sentiment de contrôle de soi

77 ¤ Altération de la vie sociale Solitude, décalage avec les proches (eux aussi ont peur) ‏ Isolement social lié à la fatigue, à l’image de soi… Rompre la solitude : parler « Dire, c’est assumer pour ensuite mieux oublier » Pr David Khayat

78 Maintenir un lien avec le milieu professionnel Compromis : mi-temps thérapeutique Maintien au travail = impact psychologique positif Travailler sans s’épuiser

79 Le patient a besoin d’être entouré pour l’aider à affronter sa maladie. La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades permet aux patients de choisir une personne de confiance qui pourra l’accompagner dans ses démarches et assister aux entretiens médicaux.

80 ¤ Conclusion ¤ La douleur affecte au niveau : - Physique : diminution des capacité fonctionnelle - Physique : diminution des capacité fonctionnelle - Psychologique : c’est source d’angoisse ou de dépression, et peut impliquer une modification du schéma corporel - Psychologique : c’est source d’angoisse ou de dépression, et peut impliquer une modification du schéma corporel - Social : perte d’autonomie, désinvestissement dans les activité relationnelles - Social : perte d’autonomie, désinvestissement dans les activité relationnelles

81 ¤ Conclusion ¤ Une douleur physique non traitée va majorer la souffrance psychique, et vis versa, la présence d’une souffrance psychique va majorer la perception de la douleur physique. Il est donc important de traiter cette douleur et d’avoir une prise en charge globale du patient, à commencer par l’ écoute.

82 « En respectant l’homme ou la femme derrière la maladie, nous l ’aidons à retrouver sa dignité, à croire en son destin et ainsi, à vivre pleinement sa Vie. » Pr David Khayat Pr David Khayat

83 ¤ Conclusion ¤ Lors d’un refus de soins, le médecin doit sauvegarder la dignité du patient et maintenir la qualité de sa vie en ayant recours aux soins palliatifs (Loi Leonetti du 22 avril 2005).

84 ¤ SOURCES ¤ Larousse médical Site de la ligue contre le cancer Des mots sur les maux du cancer, Professeur DAVID KHAYAT Dailymotion : entretien avec le Dr M. PILLET http://www.canceronet.com/public/traitem ents/traitement10.asp Service d’oncologie Témoignage de Karine

85 Avez-vous des questions???


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