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L’ALCOOLISME cours de 5éme année pharmacie Dr M.H.Belmahi

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1 L’ALCOOLISME cours de 5éme année pharmacie Dr M.H.Belmahi

2 Plan du cours: Introduction Caractéristiques de l’éthanol
Toxicocinétique Courbe de l’alcoolémie Mécanisme d’action Symptomatologie Toxicologie analytique Détermination de la quantité d’alcool ingérée

3 I. Introduction: Qu’est ce que l’alcoolisme?
« L'alcoolisme est toute forme d'absorption d'alcool qui excède la consommation alimentaire traditionnelle et courante, ou qui dépasse le cadre des habitudes sociales » On remplace le terme d'alcoolisme de plus en plus souvent par le terme de syndrome d'alcoolo-dépendant. Qu’est ce qu’un alcoolique? Est alcoolique, celui qui consomme chaque jour une quantité d'alcool supérieure à celle qu'il peut métaboliser sans danger, c'est à dire environ ¾ de litre de vin à 10° pour une personne de 70 kg. C’est quoi l’alcool? Produit toxique et psychotrope, C’est le nom employé dans le langage courant pour désigner l’éthanol.

4 ETHANOL L’éthanol ou alcool éthylique, appelé souvent « alcool » est un toxique humain répandu puisque une partie importante des boissons de l’homme en contient. Dans l’industrie, l’inhalation de quantités toxiques de vapeurs d’éthanol se produit rarement, il peut être considéré comme un solvant inoffensif.

5 C’est le nombre de ml d’alcool éthylique pur dans 100 ml de boisson.
ETHANOL Le degré alcoolique C’est le nombre de ml d’alcool éthylique pur dans 100 ml de boisson.

6 ETHANOL Introduction Caractéristiques Utilisations:
Solvant: Industrie des peintures, vernis, encres, matières plastiques, adhésifs, explosifs, parfums, cosmétiques, l’industrie pharmaceutique…. Matière première : acide acétique, acrylate d’éthyle, acétate d’éthyle, éthers de glycol, éthylamine, éthylène, éthers oxydes notamment l’ETBE. Constituants de carburants: le BIOETHANOL. Désinfectant, biocide. Composant de boissons alcoolisées.

7 ETHANOL Introduction caractéristiques Utilisations:
Propriétés physiques: Liquide mobile , incolore, volatil, d’odeur agréable (10 à 350 ppm) Miscible à l’eau ( chaleur + Contraction du liquide) Par contre: Ethanol + Essence = Expansion. Miscible dans les alcools, l'éther éthylique, le benzène et la plupart des solvants organiques. Bon solvant des graisses et dissout de nombreuses matières plastiques. C'est un produit très inflammable dont les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air. Miscible à l’eau,le mélange se faisant avec dégagement de chaleur et contraction du liquide : 1 V d’éthanol + 1 V d’eau donnent 1,92 V de mélange.

8 ETHANOL Introduction caractéristiques Utilisations:
Propriétés physiques:

9 ETHANOL Introduction caractéristiques Utilisations:
Propriétés physiques: Propriétés chimiques: Stable. Synonymes : éthanol, méthyl carbinol, alcool ordinaire. De formule C2H5OH, l'alcool éthylique ou éthanol est un alcool dérivé de l'éthane (hydrocarbure aliphatique de formule C2H6). Possède les pptés générales des alcools primaires. Réactions d’oxydation, Réactions de déshydrogénation, Réactions de déshydratation, Réactions d’estérification. Métaux alcalins: éthylates + H2. Autres métaux : Insensibles sauf l’Al et le Mg.

10 ETHANOL Introduction caractéristiques Fabrication Fermentation
Distillation

11 ETHANOL Introduction caractéristiques Fabrication Fermentation
Distillation Vin: 7 à 20° Bière: 2 à 8° Cidre: 5° Hydromel. Fermentation naturelles des solutions sucrées. bactéries, moisissures, champignons et aux levures( Zymase) Degré alcoolique < 16º Obtenu en recueillant les produits de condensation des vapeurs émanant des boissons fermentées. Degré alcoolique élevé. Eaux de vie de fruits: Cognac. Eaux de vie de grains: whisky, vodka…… Eaux de vie de racines: tequila, rhum……

12 ETHANOL Cinétique: Absorption Voies d’exposition:
Pulmonaire: Inhalation à chaud des solvants (Milieu professionnel) Voies d’exposition: Transcutanée: Nourrisson. Ingestion: Principale voie d’absorption. Gastrique: Lente, Faible (20%) Intestinale: 80% (Diffusion passive) Pic plasmatique < 1h

13 Etat de la vacuité gastrique Rythme de consommation, Poids
ETHANOL Cinétique: Absorption Facteurs influençant: ° alcoolique Alcool forts (> 20%) Etat de la vacuité gastrique Aliments + Alcool = abs retardée. A jeun: + rapide et + importante à 90 % absorbés dans les min Alcoolémie maximale en min Sexe Variation de la vitesse de la vidange gastrique entre les deux sexes Médicament Anti nauséeux: abs + rapide. Rythme de consommation, Poids

14 ETHANOL Cinétique: Diffusion Très rapide.
Organes très vascularisées : Cerveau, Rein, Poumon, Foie. Demi vie de distribution: 7 – 8 min. Uniforme dans tout l’organisme (Hydro solubilité) Ethanol peu soluble dans les lipides. [Tissus] [sang] Franchit la barrière placentaire et les concentrations d'éthanol dans le liquide amniotique et chez le fœtus sont proches des concentrations sanguines chez la mère. Le volume de distribution est égal à celui de l’eau.  0,55 l/kg  0,65 l/kg La diffusion est lente dans les muscles et absente dans les graisses. Pour un même poids, il existe une grande variation due à l’adiposité en effet un homme et une femme de même poids ingérant la même quantité d’alcool, l’alcoolémie sera plus basse chez l’homme (l’éthanol sera plus dilué chez l’homme).

15 ETHANOL Cinétique: Elimination Sous forme inchangée (5 à 10%).
Air expiré (2 à 3%)  0,16l/h/70kg Urine  (0,06l/h/70kg) Salive, Larmes, Sueur et Lait maternel (A des concentrations environ 10 % plus élevées que les concentrations sanguines) Sous forme de métabolites (env 90%). La teneur en eau dans le lait maternel est supérieure à celle du sang.

16 ETHANOL Cinétique: Métabolisme Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde
Le foie. Faible catabolisme extra hépatique (5 à 10%)  Estomac, Intestin et Reins. Une voie métabolique mineure de glucuroconjugaison a été récemment mise en évidence, menant à l’éthylglucuronide. Le métabolisme comporte 3 étapes :  Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde Oxydation de l’acétaldéhyde en acétate Catabolisme de l’acétate

17 ETHANOL Cinétique: Métabolisme
Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde ADH (Alcool Déshydrogénase) MEOS (Système microsomial d’oxydation) La voie de la CATALASE Son activité diminue avec l’âge et chez le consommateurs excéssifs.

18 ETHANOL Cinétique: Métabolisme
Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde ADH (Alcool Déshydrogénase) Métalloprotéine à Zn, dépendante du NAD+ Localisation : foie, rein, bouche, intestin, estomac, colon, SNC… Famille d’enzyme Non spécifique : éthanol, méthanol, éthylène glycol …. Enzymes saturables. Son activité diminue avec l’âge et chez le consommateurs excéssifs.

19 ETHANOL Cinétique: Métabolisme
Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde ADH (Alcool Déshydrogénase) Réaction: Au delà, saturation et utilisation d’autres mécanismes. Utilisée jusqu’à 1g/l.

20 Microsomial Ethanol Oxydizing System
Cinétique: Métabolisme Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde MEOS (Système microsomial d’oxydation) Microsomial Ethanol Oxydizing System 20% dans le métabolisme. Cytochrome P450 2 E 1. Localisation : Microsome hépatique. Système non spécifique : OFM qui peut induire le catabolisme de nombreuses substances endogènes et exogènes. Particularités: Système inductible par l’administration de l’éthanol (x 5 à 10 fois) Produit des radicaux OH°. Radicaux hydroxyéthyles CH3°CHO toxicité hépatique. Peut induire le catabolisme de nombreuses substances (80 substrats). OH° participe à l’oxydation de l’éthanol(Oxydation radicalaire) Polymorphisme génétique : Pas de rôle significatif.

21 Intervient lorsque l’alcoolémie est supérieure à 1g/l.
ETHANOL Cinétique: Métabolisme Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde MEOS (Système microsomial d’oxydation) Réaction: Peut induire le catabolisme de nombreuses substances (80 substrats). OH° participe à l’oxydation de l’éthanol. Polymorphisme génétique : Pas de rôle significatif. Intervient lorsque l’alcoolémie est supérieure à 1g/l.

22 Intervient lorsque l’alcoolémie est supérieure à 2g/kg/j.
ETHANOL Cinétique: Métabolisme Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde La voie de la CATALASE Accessoire, Selon la disponibilité en H2O2. Au niveau des peroxysomes. Réaction: Utilisée uniquement chez l’alcoolique chronique. Système de secours lors d’intoxication massive. Fonctionne au prix d’un catabolisme protéique. Intervient lorsque l’alcoolémie est supérieure à 2g/kg/j.

23 ETHANOL Cinétique: Métabolisme
Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde Etape II: Oxydation de l’acétaldéhyde en acétate Acétaldéhyde Déshydrogénase. Foie: ALDH2 : mitochondriale et responsable de l'oxydation de l'acétaldéhyde (oxydation de l'éthanol) en acétate. ALDH1 : cytosolique et est responsable de l'oxydation du rétinal.

24 Accumulation de l’acétaldéhyde
ETHANOL Cinétique: Métabolisme Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde Etape II: Oxydation de l’acétaldéhyde en acétate ALDH2 mutée / 50% asiatiques, <5% caucasiens, africains ⇒ intolérance alcool. Acétaldéhyde Déshydrogénase. Polymorphisme génétique: Glu487 Lys487 Mutation génique ALDH2.2 Perte de l’activité Vasodilatation cutanée, Palpitations, Maux de tête, Nausées, Vertiges, Faiblesse musculaire. ALDH2.1 Syn de FLUSHING Homozygotes: Déficit total  Consomment peu ou pas d’alcool. Hétérozygotes: Déficit partiel  Effet antabuse Accumulation de l’acétaldéhyde Moins d’affinité Moins active

25 ETHANOL Cinétique: Métabolisme
Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde Etape II: Oxydation de l’acétaldéhyde en acétate Acétaldéhyde Déshydrogénase. Réaction: L’Acétaldehyde est le métabolite toxique de l’éthanol, Très réactif, sa toxicité est supérieure à celle de l’éthanol donc il est rapidement transformé.

26 ETHANOL Cinétique: Métabolisme
Etape I: Oxydation de l’éthanol en acétaldéhyde Etape II: Oxydation de l’acétaldéhyde en acétate Etape III: Catabolisme de l’ acide acétique L’acétate sous forme de coenzyme A, rentre dans le cycle de krebs et se transforme en CO2 et en eau. L’acide acétique peut intervenir également dans la synthèse du cholestérol et des acides gras. Réaction:

27 ETHANOL Cinétique: Métabolisme Conséquence du métabolisme oxydatif :
7 calories/g Carence NAD+ Accumulation du NADH,H+ Dépassement des capacités d’oxydation des chaines respiratoires Un rendement énergétique qui ne pas être assimilé à un nutriment. Doit être ré oxydé Perturbations des voies métaboliques

28 Ré oxydation cytosolique
ETHANOL Cinétique: Métabolisme Conséquences toxiques du métabolisme oxydatif : Ré oxydation cytosolique LDH Réduction du pyruvate en lactate Un rendement énergétique qui ne pas être assimilé à un nutriment. Diminution de l’excrétion de l’acide urique Augmentation de la lactacidémie Crise de goutte Acidose métabolique lactique

29 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Courbe de WIDMARK
CEO: Coefficient d’èthyl oxydation Equilibre  : 2,  : 2,5.10-3 Oxydation-Elimination Absorption .

30 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Effets sur le Système nerveux central Effets sur le Foie Cancers . Syndrome d’alcoolisation fœtale

31 Effets sur le Système nerveux central
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Système nerveux central Effets cellulaires Lésions anatomiques .

32 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Effets sur le Système nerveux central Effets cellulaires Modification de la fluidité membranaire Action sur les récepteurs I. Aigue  Augmentation de la fluidité. I. Chronique  Rigidification Récepteurs NMDA glutamatergiques, R. GABAergiques, R.cholinergiques nicotiniques R. sérotoninergiques Il joue également un rôle dans l'augmentation de la libération de dopamine dans le système méso cortico limbique (responsable du potentiel addictif)

33 Effets sur le Système nerveux central Action sur les récepteurs
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Système nerveux central Action sur les récepteurs Prise aigue Prise chronique Diminution de la transmission glutamatergique. Potentialisation de la réponse GABAergique. Hypersensibilité des R glutamatergiques Désensibilisation des R. GABAergique. Effet DEPRESSEUR Effet EXCITATEUR

34 Effets sur le Système nerveux central
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Système nerveux central Influence prépondérante de l’éthanol sur le système mésolimbique/mésocortical Libération de la dopamine Sensation de plaisir, Potentiel addictif Alcool dépendance

35 Effets sur le Système nerveux central
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Système nerveux central Lésions anatomiques Réduction de la matière blanche au niveau du cortex, du cervelet et du corps calleux. Atrophie cérébrale avec dilatation ventriculaire réversible après sevrage. Pertes neuronales au niveau de l’Hippocampe : syndrome de Korsakoff. Syndrome de Korsakoff(Affection neurologique caractérisée par une amnésie antérograde avec fabulations souvent associée à une polynévrite des membres inférieures).

36 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Effets sur le Foie Perturbations métaboliques Stress oxydant Toxicité de l’acétaldéhyde .

37 Perturbations métaboliques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Perturbations métaboliques Glycogénolyse - Néoglucogenèse ALCOOLISME . - Cycle de Krebs NAD+ NADH2 NADH2 NAD+

38 Perturbations métaboliques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Perturbations métaboliques Glucides NAD+  Inhibition du cycle de Krebs.  Accumulation d’acétyl CoA.  Diminution de la production d’énergie. Inhibition de la néoglucogenèse. Mobilisation des réserves. . Glycémie : Sujet sain - N : Hyperglycémie. Intoxication massive : Hypoglycémie.

39 Perturbations métaboliques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Perturbations métaboliques Lipides Accumulation des Triglycérides. Inhibition de la bêta oxydation. Stéatose. .

40 Perturbations métaboliques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Perturbations métaboliques Protéines L’alcoolisation limite la sécrétion hépatique des protéines et des glycoprotéines. Action de l’acétaldéhyde sur la polymérisation des protéines tubulaires. Vitamines L’éthanol diminue l’absorption des vitamines (A, B6, B9, B12, C, D, E). .

41 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Effets sur le Foie Stress oxydant  De la production de radicaux libres. du fer libre actif.  des systèmes anti oxydants. .

42 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Effets sur le Foie Stress oxydant Biotransformation : CH3C°HOH, OH°. (+) CP450, NOS, NOX, XO. (-) respiration mitochondriale. . Fluidification membranaire (fuite ERO) .

43 Systèmes anti oxydants
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Stress oxydant Systèmes anti oxydants Vitamine C et E Glutathion . Stress oxydant

44 Conséquence du Stress oxydant Peroxydation lipidique
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Conséquence du Stress oxydant Peroxydation lipidique  Oxydation protéique  Altération de l’ADN  Attaque des phospholipides membranaires par les radicaux libres, qui se propage de proche en proche et produit des aldéhydes toxiques, comme le malondialdéhyde qui forment des adduits aux protéines Inactivation d'enzymes, des protéines altérées se replient, accumulation de protéines anormales. Mitochondriale et nucléaire. .

45 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Effets sur le Foie .

46 Toxicité de l’acétaldéhyde
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Effets sur le Foie Toxicité de l’acétaldéhyde Molécule très réactive et très toxique. Elle se fixe aux protéines par liaison covalente Inhibition enzymatique Néo-antigènes = adduits de l'acétaldéhyde et réaction immunitaire. Augmente la production de radicaux libres. Inactive des agents antioxydants (glutathion) Inactive les micro-tubules. Augmente la production de cytokines. .

47 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Elles sont nombreuses et variées. Elles donnent des effets inverses entre l’intoxication aigue et chronique. Syndrome de Korsakoff(Affection neurologique caractérisée par une amnésie antérograde avec fabulations souvent associée à une polynévrite des membres inférieures).

48 Interactions pharmacocinétiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Interactions pharmacocinétiques Absorption Concentration en éthanol. f   évacuation gastrique. F  Spasme pylorique.  Solubilité des mdts liposolubles : BZD. Irritation :  absorption. Distribution  du flux sanguin hépatique Facilite le premier passage hépatique de certains médicaments. BDZ, ADT

49 Interactions pharmacocinétiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Interactions pharmacocinétiques Interactions alcool - médicaments Métabolisme Prise aigue Prise chronique Inhibition compétitive de la biotransformation oxydative   médicaments.   Effets thérapeutiques.   Toxicité. Au niveau des enzymes : ADH (ex :digitaliques) Au niveau des cofacteurs : (ex : AVK, BDZ) Induction CyP450 Augmentation nombreux médicaments des effets thérapeutiques (ex : BZD, ATD…)   toxicité ( ex : paracétamol) Stade avancé alcoolisme : Insuffisance hépatocellulaireavec diminution de la biotransformation médicaments.

50 Interactions pharmacodynamiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Interactions pharmacodynamiques Mécanisme : Modifications () des effets primaires ou secondaires. Sans modification de la concentration au niveau des organes effecteurs. Ethanol & antihypertenseurs centraux : clonidine, a-méthyldopa  Effets IIaires. Risque collapsus. Ethanol & dépresseurs SNC : psychotropes, Opiacés, anti-H1  dépression SNC Ethanol & hypoglycémiants Hypoglycémie. Coma hypoglycémique.

51 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication aigue Comporte 4 phases : Période d’excitation. Sommeil physiologique. Sommeil chirurgical. Coma et mort. Il joue également un rôle dans l'augmentation de la libération de dopamine dans le système méso cortico limbique (responsable du potentiel addictif)

52 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication aigue Ivresse classique Phase : Ebriété 0,5 – 1,5 g/l Excitation des fonctions intellectuelles, Euphorie (Sensation de facilité), Prise de risque, Anxiolyse, Diminution de la perception du danger, Diminution du self control, Affaiblissement du jugement, Réduction du champ visuel., Diminution des capacités de réaction (réflexes) Phase 2 : Ivresse 1,5 – 3 g/l Perturbations psycho-sensorielles profondes, Désorientation : temps et espace. Troubles des sens :Auditifs – Diplopie –  sensibilité à la douleur. Troubles moteurs :Logorrhée – Tremblements/ Ataxie – Astasie - Abasie. Réchauffement lors d’hypothermie. Hyperventilation. Lavage d’estomac d’intérêt limité car l’absorption intestinale de l’éthanol est rapide. Perfusion de soluté glucosé hypertonique enrichi de KCl dans les cas d’hypoglycémie. Administration de THAM (Trihydroxyméthylaminométhane) contre l’acidose. Ivresse comateuse > 3 g/l Le malade n’est plus dangereux pour les autres. Coma hypotonique, Hypothermie, polyurie, Déshydratation cellulaire  Soif, Amnésie pré coma. Troubles hypoxémiques : Hypoventilation pulmonaire (alcool dépresseur du SN) Troubles acido-basique métabolique non compensée par accumulation de métabolites acides (acide lactique). Collapsus vasoplégique.

53 Intoxication chronique
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Absorption répétée, régulière de boissons alcoolisées. Une toxicomanie (tolérance, dépendance). Vraie échéance physique et intellectuelle. Il joue également un rôle dans l'augmentation de la libération de dopamine dans le système méso cortico limbique (responsable du potentiel addictif)

54 Intoxication chronique Complications digestives et ORL
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Complications digestives et ORL Manifestations hépatiques : Stéatose (surcharge lipidique, hépatomégalie) Hépatite alcoolique. Cirrhose alcoolique. Manifestations pancréatiques :Pancréatite aiguë ou chronique, Diabéte. Manifestations œsophagiennes : Reflux gastro-œsophagien,Œsophagite ulcéreuse,Œsophagite chronique,Varices œsophagiennes. Cancer de l'œsophage, Syndrome de Mallory-Weiss . Manifestations de l'intestin grêle : Lésions hémorragiques de la muqueuse duodénale, Diarrhées. Manifestations gastriques : Gastrite alcoolique aiguë ou chronique, Altérations de la muqueuse gastrique. Au niveau de la cavité buccale : Douleurs à la déglutition, altération de la voix. Etat dentaire médiocre, Hyper salivation. La durée d'intoxication nécessaire pour développer une cirrhose est estimée à au moins 10 ans chez la femme et 15 ans chez l'homme pour des doses quotidiennes plus faibles chez la femme. Le risque de développer une cirrhose deviendrait important à partir de 30 g d'alcool par jour chez la femme (50 g chez l'homme). Après le diagnostic d'une cirrhose, 40 à 80 % des patients décèdent dans les 5 ans. La transplantation hépatique reste un ultime recours en cas de cirrhose alcoolique sévère.  Syndrome de Mallory-Weiss : il est rare et est caractérisé par une dilacération de la muqueuse du bas œsophage et du cardia sous l'effet de traumatismes variés (comme la consommation excessive d'alcool) responsable d'hémorragies digestives.

55 Intoxication chronique Complications neurologiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Complications neurologiques Troubles cognitifs : affection de la mémoire, des capacités visu motrices et perceptives, de la praxie... Syndromes de Wernicke et Korsakoff :   > Le syndrome de Gayet-Wernicke est l'association d'un syndrome confusionnel, d'une ataxie, de paralysies oculomotrices de fonction et parfois de troubles végétatifs et troubles de la conscience en rapport avec un déficit en thiamine (vitamine B1).   > Le syndrome de Korsakoff est caractérisé par l'association de troubles de la mémoire (amnésie antérograde), d'une désorientation temporelle, de fausses reconnaissances et de fabulation. Dans 80 % des cas, ce syndrome succède à l'encéphalopathie de Wernicke. Delirium tremens : C'est une affection gravissime liée à la suspension brutale de l'intoxication qui se manifeste par confusion mentale, anomalies de la perception (erreur d'interprétation, hallucinations), perturbation du rythme veille-sommeil avec insomnie ou somnolence diurne, augmentation ou diminution de l'activité psychomotrice, désorientation temporo-spatiale, non reconnaissance des personnes de l'entourage, troubles de la mémoire, épilepsie, crise convulsive généralisée.

56 Intoxication chronique Complications neurologiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Complications neurologiques Epilepsie : La première cause d'épilepsie tardive de l'adulte. 20 à 40 % des cas liées au sevrage. 1 à 2 % liées à l’intoxication aiguë (ivresse) - L'alcool augmente le risque de décès par accident vasculaire cérébral. Démence alcoolique : Consommation < 60 g/j, par rapport à une consommation nulle: Perturbations sur la mémoire, l'apprentissage, la vitesse psychomotrice, l'appréciation de l'espace, la capacité de raisonnement et le raisonnement complexes. Les processus intellectuels (déficit du jugement, troubles de la mémoire importants, imprécision des idées, obnubilation et désorientation) et Les processus affectifs, la conscience morale et sociale (indifférence aux responsabilités, déchéance pouvant amener à des actes délictueux). - Les buveurs peuvent être victimes d'illusions ou d'hallucinations. Coma éthylique : Il s'agit d'un coma toxique ou métabolique, qui est fréquemment associé à une hypotonie musculaire, une dépression respiratoire, une hypotension et une hypothermie.

57 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Complications cardio vasculaires La cardiomyopathie  une cardiomégalie, Douleurs dans la poitrine, palpitations, toux nocturnes, éprouve une fatigabilité anormale et parfois des difficultés à respirer. élévation de la pression artérielle. Troubles du rythme cardiaque (tachycardie, palpitations). Dans la majorité des cas, le retour à un rythme normal se fait spontanément en 24 heures. Un effet protecteur cardiovasculaire pour de faibles doses d'alcool consommées quotidiennement. Complications hématologiques Altération aiguë des globules rouges :  taille et anémie modérée.  la production des cellules de la lignée blanche. Thrombopénie de gravité modérée. Près de 50 % des buveurs présentent une hypertension artérielle, qui peut être associée à des complications, notamment des troubles du rythme cardiaque et une angine de poitrine. La relation entre la consommation chronique d’alcool et l’élévation de la pression artérielle devient plus nette après 40 ans. L’hypertension artérielle est notamment observée chez des sujets consommant entre 20 et 40 g d’alcool par jour. Celle-ci diminue lors du sevrage et augmente à nouveau en cas de rechute. Appareil génital et fonctions sexuelles Atrophie testiculaire irréversible avec rétraction des tubes séminifères et perte des cellules de la reproduction. Aménorrhée. Diminution de la taille ovarienne avec absence de corps jaune. Infertilité et avortements spontanés répétés.

58 Intoxication chronique Complications embryo-foetlogiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Complications embryo-foetlogiques L'alcool traverse aisément la barrière placentaire. Inhibition réplication ADN Baisse des synthèses protéiques Mauvaise différenciation nerveuse Désorganisation de la migration des neuroblastes Anomalies de la myélinisation (T2 et T3 ) Déficit en zinc … Exposition du fœtus à l’éthanol sans capacité physiologique à le dégrader 100 g/j, pendant toute la durée de la grossesse, expose l'enfant à un risque élevé (30 à 40 %) Syn d’alcoolisme fœtal Près de 50 % des buveurs présentent une hypertension artérielle, qui peut être associée à des complications, notamment des troubles du rythme cardiaque et une angine de poitrine. La relation entre la consommation chronique d’alcool et l’élévation de la pression artérielle devient plus nette après 40 ans. L’hypertension artérielle est notamment observée chez des sujets consommant entre 20 et 40 g d’alcool par jour. Celle-ci diminue lors du sevrage et augmente à nouveau en cas de rechute.

59 Intoxication chronique Complications embryo-foetlogiques
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Complications embryo-foetlogiques Syndrome d’alcoolisme fœtal Dysmorphie cranio-faciale. Retard de croissance intra-utérin. Malformations. Anomalies comportementales. Près de 50 % des buveurs présentent une hypertension artérielle, qui peut être associée à des complications, notamment des troubles du rythme cardiaque et une angine de poitrine. La relation entre la consommation chronique d’alcool et l’élévation de la pression artérielle devient plus nette après 40 ans. L’hypertension artérielle est notamment observée chez des sujets consommant entre 20 et 40 g d’alcool par jour. Celle-ci diminue lors du sevrage et augmente à nouveau en cas de rechute.

60 ETHANOL Syndrome d’alcoolisme fœtal
Près de 50 % des buveurs présentent une hypertension artérielle, qui peut être associée à des complications, notamment des troubles du rythme cardiaque et une angine de poitrine. La relation entre la consommation chronique d’alcool et l’élévation de la pression artérielle devient plus nette après 40 ans. L’hypertension artérielle est notamment observée chez des sujets consommant entre 20 et 40 g d’alcool par jour. Celle-ci diminue lors du sevrage et augmente à nouveau en cas de rechute.

61 Intoxication chronique
ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Intoxication chronique Alcool et cancers Un bon solvant qui solubilise les substances cancéreuses. Un inducteur enzymatique qui active dans le foie les cancérogènes (métabolites réactifs). Responsable d’apparition des radicaux libres. L’activité de ALDH peut être diminuée en présence de consommation excessive de l’éthanol donc augmentation de la concentration de l’acétaldéhyde qui est cancérigène. Toxicomanie Dépendance physique et psychique.    PERTURBATIONS PROFONDES DES FONCTIONS INTELLECTUELLES et PSYCHIQUES : « Prédisposition aux actes anti sociaux » Près de 50 % des buveurs présentent une hypertension artérielle, qui peut être associée à des complications, notamment des troubles du rythme cardiaque et une angine de poitrine. La relation entre la consommation chronique d’alcool et l’élévation de la pression artérielle devient plus nette après 40 ans. L’hypertension artérielle est notamment observée chez des sujets consommant entre 20 et 40 g d’alcool par jour. Celle-ci diminue lors du sevrage et augmente à nouveau en cas de rechute.

62 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Prise en charge de l’alcoolique Un programme d'accompagnement va être proposé au malade ainsi que la remise commentée, avant le sevrage, d'un livret comportant des informations sur la maladie alcoolique, le sevrage, l'intérêt de l'accompagnement et du suivi, les coordonnées des acteurs et des contacts présents dans ces dispositifs. Préparation Sevrage ambulatoire Sevrage hospitalier court Sevrage hospitalier long Basé sur un "pari" d'abstinence à court terme (10 jours) et médicalement assisté. Dure d’une à trois semaines. A lieu dans un service de médecine compétent en alcoologie. « Cure" pratiquée en centre spécialisé. La "cure" est habituellement de quatre semaines. Sevrage But: modifier le comportement du patient et mettre en place une abstinence dans un objectif de maintien à long terme. Il joue également un rôle dans l'augmentation de la libération de dopamine dans le système méso cortico limbique (responsable du potentiel addictif)

63 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Prise en charge de l’alcoolique Consolidation Le soutien psychologique : c'est le fondement même de la prise en charge de l'alcoolique. Il doit être assuré par un thérapeute formé. La psychanalyse et les psychothérapies Les thérapies cognitives et comportementales…………………………………….. Il joue également un rôle dans l'augmentation de la libération de dopamine dans le système méso cortico limbique (responsable du potentiel addictif)

64 ETHANOL Généralités Cinétique Courbe d’alcoolémie Mécanisme d’action
Interactions alcool - Mdts Symptomatologie Prise en charge de l’alcoolique Les moyens médicamenteux En période de sevrage En période de consolidation La réhydratation (les reins vont continuer à éliminer une quantité de liquide correspondant au volume de boissons ingérées avant le sevrage) Déshydratation  delirium tremens. Les anxiolytiques (benzodiazépines) Pour éviter le syndrome de sevrage provoqué par la suppression de l'effet calmant de l'alcool. Les vitamines du groupe B (gaines de myéline + apports insuffisants en vitamine. Les Hypnotiques (somnifères), Les neuroleptiques, Les antidépresseurs. Les "additolytiques" Ils agissent sur les mécanismes de la dépendance et visent à réduire l'appétence pour l'alcool : L'Acamprosate: La durée : 1 an Posologie: 6 cps/j ou 4 cps/j. Effets indésirables: la diarrhée. Naltrexone: La durée :3 mois. Posologie:1 cp/j. Effets indésirables: nausées et des céphalées. Le Naltrexone améliorerait l'abstinence en réduisant l'envie compulsive de boire. Les "interdicteurs" ou "antabuses" (Disulfirame) Réaction très désagréable faite de sensations de malaises avec anxiété et troubles neuro-végétatifs. D'autres réactions graves ont été décrites : coma, collapsus cardiovasculaire voire décès. La consommation d'alcool semble moindre chez les patients qui font l'expérience d'une réaction antabuse. Le faible nombre d'études ne plaide pas en faveur de son utilisation dans le maintien de l'abstinence.

65 Toxicologie analytique

66 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans le sang: Le prélèvement s’effectue par ponction veineuse au pli du coude, après nettoyage de la peau par un désinfectant ne contenant aucun alcool ni substance volatile. Prélèvement de 10 ml de sang sur NaF, le tube doit être gardé hermétiquement fermé afin d’éviter la perte de ses constituants volatils. En médico-légale les modalités de prélèvements sont les suivantes : Prélèvement en double. Le 1er tube est destiné au dosage et l’autre est conservé à +4°C pour une éventuelle contre expertise (conservation 3mois à +4°C). Le contrôle de l’imprégnation alcoolique des conducteurs de véhicules. La répression de l’ivresse publique. Le bilan toxicologique d’urgence. L’expertise toxicologique après autopsie.

67 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans le sang: Méthodes chimiques Méthodes enzymatiques Méthodes physiques : CPG

68 ETHANOL Toxicologie analytique La CORDEBARD Dosage de l’alcool
Volatilité. Propriétés réductrices. Dosage de l’alcool Dans le sang: Méthodes chimiques M.Oxydimétriques - Distillation M.Oxydimétriques - Microdiffusion Avantages: -Simple. -Facile. -Très reproductible, elle est précise à 1% prés. Défécation à l’acide picrique. Distillation. -L’alcool présent dans le distillat, est oxydé, en acide acétique à froid, au moyen d’une liqueur nitrochromique titrée utilisée en quantité exactement mesurée. La CORDEBARD -l’excès de liqueur nitrochromique est déterminé par iodométrie : Addition d’iodure de potassium: Inconvénients: -Pas spécifique, dosant tous les corps réducteurs volatils présents dans l’échantillon. -Dosage de l’iode libéré par une solution titrée de thiosulfate de sodium.

69 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans le sang: Méthodes enzymatiques M.l’ ADH et à l’ ALDH M. à l’ ALCOOL OXYDASE ADH

70 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans le sang: Méthodes enzymatiques M. à l’ ALCOOL OXYDASE Phénol et la 4-amino-antipyrine, donnant une quinone-imine colorée. (500nm) 4-amino-phénazone et l’acide chromotropique, donnant un dérivé coloré en bleu (600nm).

71 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans le sang: Méthodes enzymatiques M.l’ ADH et à l’ ALDH M. à l’ ALCOOL OXYDASE Avantages: -Prise d’essai minime (environ 100l) -Rapide, facile à mettre en œuvre sur automate. Inconvénients: -Médiocre exactitude. -Toutes les trousses ne sont pas équivalentes. -Pas totalement spécifiques ; l’isopropranolol, l’alcool butylique et le méthanol. .

72 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans le sang: Méthodes physiques CPG Méthode officielle: La chromatographie en phase gazeuse CPG est la méthode de dosage de référence. Trois techniques peuvent être employées : Injection directe après addition de l’étalon interne et défécation par l’acide trichloracétique à 5% ou 20%, ou le mélange sulfo-tungstique. L’injection directe après dilution avec l’étalon interne. L’injection de l’espace de tête du flacon contenant sang et étalon interne.

73 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Il existe un rapport constant entre le taux d’alcool dans l’air et celui dans le sang : 1/2000 Dosage de l’alcool Dans l’air expiré: Dépistage Alcootest -Un ballon en matière plastique de volume 1,0 litre -Un embout -Un tube de verre rempli d'un gel contenant, en particulier, des ions dichromate. Les ions dichromate (Cr2O7 2- ) sont de couleur orange. La personne gonfle totalement le ballon en soufflant dedans puis adapte celui-ci sur le tube en verre et vide totalement le ballon en faisant passer l'air à travers le tube. Si l'air expiré par la personne contient de l'éthanol celui-ci réagit immédiatement, au cours d'une oxydation, avec les ions dichromate qui sont alors transformés en ions chrome de couleur verte. La quantité de matière d’ions dichromate qui réagit est proportionnelle à la quantité de matière d’alcool présent dans l’air expiré.

74 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans l’air expiré: Dépistage Alcootest Il existe des appareils électroniques portables munis d’embouts à usage unique. Affichage numérique grâce à un catalyseur ; l’alcool est oxydé en acide acétique générant un courant électrique proportionnel à la concentration d’alcool. L’acide acétique est ensuite dégradé en O2, CO2 et H2O. La mesure dure environ 20 secondes.

75 Toxicologie analytique
ETHANOL Toxicologie analytique Dosage de l’alcool Dans l’air expiré: Dépistage Alcootest La relation entre le taux sanguin et celui de l’air n’est valable que s’il s’agit d’air alvéolaire, le prélèvement doit être fait en une seule expiration forcée. Ne faire le test que 15 minutes après l’absorption de boissons alcoolisées. Ne pas faire le test chez un sujet venant de fumer (aldéhydes réducteurs), attendre également 15 minutes. Un alcootest n’a aucune valeur juridique. Il doit être confirmé par une alcoolémie.

76 ETHANOL Toxicologie analytique Les marqueurs directs
Les marqueurs de l’éthylisme Les marqueurs directs Les marqueurs indirects Ethanol Ethyl glucuronide Ethyl sulfate Esters éthyliques d’ac gras Cocaéthyléne. Phosphatidyléthanol Intoxication AIGUE Intoxication chronique VGM Volume globulaire moyen GGT Gamma glutamyl transférase ASAT, ALAT CDT Transferrine déficiente en carbohydrates.

77 Détermination de la quantité d’alcool ingérée
ETHANOL Détermination de la quantité d’alcool ingérée BALTHAZARD Qtité d’alcool dans l’organisme g Poids du sujet en Kg WIDMARK Coefficient de dissfusion Alcoolémie au temps t g/l C.E.O Temps écoulé entre la prise d’alcool et la prise de sang min A = P . R . (Ct + b.t) Quantité d’alcool ingérée 2 à 3h avant la prise de sang. Concentration maximale théorique A = P . R . C0 A = P . C Ne tient pas compte des facteurs influençant.

78 Conclusion L'alcool : un coût très lourd pour l'individu et la société
Comme pour toutes les conduites de dépendance, les conséquences de la consommation excessive d'alcool sont particulièrement graves tant au plan physiopathologique, qu'au plan psychosocial. La plus grande part des mortalités prématurées (qui peuvent être évitées) de même qu'une grande part des pathologies, sont en lien direct ou indirect avec la consommation d'alcool (premier comportement dit "à risque", avec le tabac). Un problème se pose, alcoolémie au moment de l’accident été de ???????? Pour cela un facteur de correction a été introduit: Ca = Ct + bT

79 FIN -FIN-


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