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Partenariat pour un impact accru – Aperçu

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Présentation au sujet: "Partenariat pour un impact accru – Aperçu"— Transcription de la présentation:

1 La Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et le Fonds mondial – Partenariat pour un impact accru

2 Partenariat pour un impact accru – Aperçu
Objectif de cette réunion pour la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge La Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et ses atouts En quoi nos priorités et nos stratégies cadrent-elles avec celles du Fonds mondial ? Quel type de collaboration avons-nous entretenu jusqu’à présent ? Que font nos Sociétés nationales pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme ? Intervention d’urgence Gestion des achats et de la chaîne d’approvisionnement Comment se mettre d’accord sur les pays auxquels la priorité doit être donnée dans l’avenir ? Quel type de soutien les Sociétés nationales peuvent-elles apporter ? Prochaines étapes

3 Objectif de cette réunion pour la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge

4 Objectif de cette réunion pour la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge
Contexte : à l’occasion d’une série de réunions de haut niveau entre le Fonds mondial et le Secrétariat de la Fédération tenues en 2011, les deux organisations ont exprimé leur volonté d’élargir leur collaboration Réunion en cours : une occasion de montrer les atouts et l’expérience de la Croix-Rouge/du Croissant-Rouge au niveau national et de discuter des questions qui feront l’objet d’un suivi et d’une collaboration à l’avenir Résultat de la réunion et prochaines étapes : l’objectif est de déterminer quels pays feront l’objet d’une collaboration élargie sur le court terme et d’indiquer au Fonds mondial les pays qui, pour nous, devraient être prioritaires dans l’avenir Contexte : Réunions de haut niveau de 2011, axées sur l’intervention d’urgence dans la Corne de l’Afrique et l’élargissement de la collaboration. Après les réunions de 2011, le Fonds mondial a connu une période de crise/de transformation. Réunion en cours : La Stratégie de mobilisation de ressources à l’échelle de la Fédération montre la volonté de plusieurs importantes Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d’intensifier leurs efforts visant à attirer des financements provenant de sources non traditionnelles (pour nous), telles que le Fonds mondial. La nouvelle stratégie, la nouvelle structure organisationnelle et les nouveaux processus d’attribution des subventions adoptés par le Fonds mondial favorisent le renforcement futur de notre collaboration. La nouvelle stratégie et les nouveaux processus d’attribution des subventions sont salués par la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge car ils montrent clairement que nos buts et nos méthodes cadrent avec celles du Fonds mondial. Cette réunion est une occasion de discuter des moyens d’engager une collaboration avec le Fonds mondial au niveau national. Elle est également une occasion de faire connaître la structure des Sociétés nationales et les activités qu’elles mènent pour lutter contre le VIH, la tuberculose et le paludisme (grâce à des subventions du Fonds mondial ou d’autres financements). Résultats de la réunion et prochaines étapes : Discuter des pays éventuels qui représenteraient un investissement stratégique pour la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge à court et à long terme.

5 La Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et ses atouts

6 La Croix-Rouge/le Croissant Rouge et ses atouts
187 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge Auxiliaires indépendants des pouvoirs publics Chaque Société nationale est une organisation souveraine Membres de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale) Sept Principes fondamentaux Humanité Impartialité Neutralité Indépendance Volontariat Unité Universalité La plus grande organisation humanitaire de volontaires au monde. La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge compte 187 Sociétés nationales membres qui échangent les bonnes pratiques, fournissent des services, renforcent les capacités des communautés et appellent à l’action pour faire face aux questions qui ont un impact sur la vie des plus vulnérables. Les programmes humanitaires et de développement atteignent plus de 150 millions de personnes par an. Les activités sont menées par un réseau mondial de volontaires avec l’appui de professionnels qualifiés et motivés. Les Sociétés nationales peuvent, de par le statut particulier que leur confèrent les législations nationales, agir en qualité d’auxiliaires indépendants des pouvoirs publics. Elles complètent le travail du gouvernement. Les liens officiels avec les gouvernements et l’engagement de travailler en étroit partenariat pourront être renforcés dés lors que les pays, le Fonds mondial et les autres donateurs favoriseront davantage la mise en œuvre et le financement de stratégies et de systèmes nationaux fondés sur les faits et rentables. La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont guidés par les Principes fondamentaux d’humanité, d’impartialité, de neutralité, d’indépendance, du volontariat, d’unité et d’universalité. Ces Principes s’appuient sur les valeurs communes, qui se rapportent aux personnes, à l’intégrité, aux partenariats, à la diversité, au leadership et à l’innovation, qui orientent notre action.

7 Adhésion des pays – accès aux communautés
Structures et systèmes des Sociétés nationales Volontaires Valeur ajoutée L’accent est mis sur l’adhésion des pays et l’accès aux communautés. Les Sociétés nationales sont des structures nationales indépendantes qui font partie du tissu d’organisations nationales. Ce sont des organisations sans équivalent qui œuvrent dans des contextes particuliers. Les structures, les systèmes et la base de volontaires des Sociétés nationales leur permettent de mener des programmes efficaces et performants, et d’atteindre les personnes les plus difficiles d’accès. Une Société nationale forte est capable d’adapter ses structures et ses systèmes pour répondre aux besoins locaux – problèmes de santé, populations et zones prioritaires – tout en entretenant des relations avec le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans son ensemble. Fortes des savoirs locaux et de leurs réseaux et conformément à l’engagement humanitaire de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de répondre aux besoins des plus vulnérables, les Sociétés nationales cherchent des moyens d’apporter une valeur ajoutée à la risposte nationale au VIH, à la tuberculose et au palusdime (des exemples sont donnés plus tard dans la présentation).

8 Structures et systèmes des Sociétés nationales
Croix-Rouge du Kenya Siège 8 bureaux régionaux 64 sections locales 70 000 volontaires Gouvernance et direction solides à tous les niveaux Réseaux locaux et partenariats Croix-Rouge du Burundi Siège 17 sections provinciales 129 comités communaux 2 850 unités locales de volontaires 300 000 volontaires (1 personne sur 28) Des volontaires dans 98 % des communautés La Croix-Rouge du Kenya et la Croix-Rouge du Burundi sont deux exemples de la manière dont nos Sociétés nationales sont structurées pour permettre une mise en œuvre échelonnée et un suivi efficace à tous les niveaux (de la communauté jusqu’au siège). Croix-Rouge du Kenya – Initialement, la Société nationale a procédé à la décentralisation de ses structures et de ses systèmes pour favoriser le déploiement et améliorer la qualité des opérations d’urgence. En tant que récipiendaire principal de la subvention liée au VIH/sida dans le cadre de la 10e série de subventions du Fonds mondial, la Société nationale pourra, du fait de sa présence dans tout le pays, suivre de près les activités et les comptes des sous-récipiendaires, leur fournir un appui continu et renforcer leurs capacités. Les Sociétés nationales ont acquis ces compétences en gérant leurs sections locales et régionales. Croix-Rouge du Burundi – renforce sa présence dans les communautés depuis trois and et demi. À l’origine de cette transformation est la certitude que la pauvreté et la vulnérabilité ne sont pas un obstacle pour les centaines de milliers de Burundais qui s’organisent pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables de leur communauté. Il y a maintenant, dans 98 % des communautés, une unité de volontaire menant des activités hebdomadaires. Les méthodes à bas coût de transmission en cascade de l’information sont utilisées pour relier les communautés et les différents niveaux de la Société nationale. En favorisant les services communautaires durables, le Secrétariat de la Fédération et le Fonds mondial pourraient répondre au défi majeur auquel le Fonds mondial et les donateurs font face, tout en contribuant à bâtir des Sociétés nationales fortes et durables capables d’appuyer les objectifs du ministère de la Santé.

9 Plus de 13 millions de volontaires actifs dans le monde
Les volontaires ont fait don de près de USD 6 milliards par an en travaillant à titre bénévole La plupart des volontaires mènent des activités de santé dans le cadre des programmes d’intervention en cas de catastrophe et de développement à long terme Couvrir le dernier kilomètre, atteindre les personnes les plus marginalisées Le travail des 13 millions de volontaires actifs équivaut à USD 6 milliards par an, ce qui constitue une importante contribution au financement des activités menées par les partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Les dépenses annuelles des Sociétés nationales du monde entier sont estimées à plus de USD 20 milliards. La santé est un domaine prioritaire essentiel pour la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. Pour la plupart des Sociétés nationales, les programmes de santé et d’assistance aux personnes représentent plus de 50 % de leur travail. La présence au niveau communautaire et l’impact de nos volontaires sur les populations locales sont notre plus grande force et notre valeur ajoutée – un avantage propre à la Croix-Rouge et au Croissant-Rouge. Atteindre les populations vulnérables les plus reculées et les plus difficiles d’accès constitue une priorité. Les Sociétés nationales rendent compte aux communautés qu’elles servent et où elles sont ancrées – cette approche nationale est fondée sur les préoccupations et les besoins des bénéficiaires. Source : le nombre de volontaires et la valeur en dollars du travail qu’ils fournissent ont été chiffrés dans un rapport du réseau universitaire de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge publié en janvier 2011 intitulé « La valeur des volontaires ». Celui-ci a été établi selon une méthode rigoureuse élaborée par Dalberg Global Development Advisors qui s’aligne sur le projet de l’Organisation internationale du travail (OIT) et du Center for Civil Society Studies de l’Université Johns Hopkins relatif à la mesure du travail bénévole.

10 Leadership national – soutien international
Les Sociétés nationales sont reconnues comme des organisations de confiance actives au niveau local Un soutien bien ciblé du Secrétariat de la Fédération ou d’autres Sociétés nationales contribue à renforcer les Sociétés nationales et à améliorer leur capacité en matière de prestation de services Bien que les Sociétés nationales soient des organisations locales, elles sont reliées à un réseau mondial – la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croisant-Rouge (Fédération internationale). Le mandat du Secrétariat de la Fédération constiste notamment à fournir des services essentiels et de soutien aux Sociétés nationales pour appuyer l’élaboration de leurs politiques et stratégies, favoriser le développement organisationnel et des programmes, améliorer la gestion et la mise en œuvre des subventions. Les Sociétés nationales sœurs échangent leurs expériences et leurs connaissances dans le cadre de leurs relations bilatérales et par le biais des différents réseaux et communautés de pratique mis en place par le Secrétariat de la Fédération. Il est très important que les Sociétés nationales sœurs partagent les enseignements qu’elles ont tirés de la collaboration avec le Fonds mondial. Par exemple, le rapport de la Croix-Rouge du Kenya sur le processus de candidature au rôle de récipiendaire principal dans le cadre de la 10e série de subventions du Fonds mondial inclut un CD comprenant tous les documents relatifs à ses procédures opérationnelles. Le rapport sera traduit et diffusé à d’autres Sociétés nationales.

11 Soutien bien ciblé du Secrétariat de la Fédération aux Sociétés nationales
Politiques, cadres opérationnnels, lignes directrices Assistance technique Renforcement des capacités – personnel, systèmes, structures Fourniture de services clés – services financiers, de gestion des achats et de la chaîne d’approvisionnement, d’audit, d’appui juridique Les Sociétés nationales peuvent demander à un bureau national, régional ou de zone du Secrétariat de la Fédération ou au siège à Genève, ainsi qu’à leurs Sociétés nationales sœurs, de leur fournir un appui. Structure actuelle du Secrétariat de la Fédération : siège à Genève, 5 bureaux de zone, 14 bureaux régionaux et plus de 60 bureaux nationaux. S’efforcent d’aider les Sociétés nationales à faire plus, faire mieux et aller plus loin. Locale et mondiale – la portée de l’action du Secrétariat de la Fédération et des Sociétés nationales est sans équivalent. Les avantages d’un soutien bien ciblé de la part du Secrétariat comprennent : l’assurance de la qualité des programmes lorsque la planification, le suivi, l’évaluation et le compte rendu sont réalisés en s’appuyant sur les ressources et l’expérience du Secrétariat de la Fédération ; des économies d’échelle et une mise en œuvre plus rapide dans les cas où les Sociétés nationales jugent utile d’utiliser les services du Secrétariat de la Fédération, par exemple, le service mondial de logistique ; une réduction des risques découlant de la prise en charge potentiellement plus rapide des demandes des Sociétés nationales en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités. Mettre l’accent sur la flexibilité : Les Sociétés nationales ont des objectifs et des besoins différents. Le Secrétariat de la Fédération apporte un soutien correspondant aux besoins spécifiques de chaque Société nationale.

12 En quoi nos priorités et nos stratégies cadrent-elles avec celles du Fonds mondial ?

13 Stratégie 2012-2016 du Fonds mondial & Stratégie 2020 de la Fédération internationale
Détermination à lutter contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme Mise en œuvre par le biais de stratégies et de systèmes nationaux Renforcement de la qualité, de l’efficacité et de la durabilité de la mise en œuvre des subventions Intervention là où les besoins sont les plus grands Optimisation de l’impact des investissements destinés à renforcer les systèmes communautaires Comme tel est le cas pour le Fonds mondial, il est essentiel pour la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge de progresser dans la lutte contre les trois maladies pour atteindre les objectifs énoncés dans la Stratégie 2020 de la Fédération internationale : objectif 1. Sauver des vies, protéger les moyens d’existence et renforcer le relèvement après les catastrophes et les crises ; objectif 2. Promouvoir des modes de vie sains et sûrs. Le Fonds mondial agit comme un instrument financier dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. La Croix-Rouge/le Croissant-Rouge se concentre avant tout sur la mise en œuvre des programmes. La Stratégie du Fonds mondial prévoit d’investir de manière plus stratégique en octroyant des subventions au titre de la stratégie nationale et par le biais des systèmes nationaux. La Stratégie 2020 – un plan d’action collectif pour faire face aux grands défis humanitaires et du développement de la décennie et contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement – reconnaît l’importance de renforcer les processus nationaux pour atteindre ces objectifs. Les deux institutions soutiennent des programmes qui favorisent l’appropriation nationale et respectent les processus d’élaboration et de mise en œuvre du pays concerné. Les structures, les systèmes et les volontaires des Sociétés nationales ainsi que leur expérience de la collaboration avec le gouvernement de leur pays contribuent à renforcer la qualité, l’efficacité et la durabilité de la mise en œuvre des subventions, tel que cela est défini dans la Stratégie du Fonds mondial – des exemples sont donnés dans la prochaine section de la présentation. Conformément au principe général de l’institution d’agir de manière équilibrée en termes de région, de maladie et d’intervention, la Stratégie du Fonds mondial souligne la nécessité de se concentrer sur les pays, les programmes et les populations prioritaires. Présents dans 187 pays, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont un partenaire privilégié capable d’intervenir là où les besoins sont les plus pressants. S’agissant du renforcement des systèmes de santé communautaires, les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont la capacité unique de déployer des approches communautaires de qualité, en s’appuyant sur leurs structures locales et leurs volontaires, leur engagement commun de recourir aux bonnes pratiques fondées sur les preuves, du matériel et des formations normalisés, leur capacité de rassembler et de mobiliser la société civile et une vaste expérience en matière de gestion des achats et de la chaîne d’approvisionnement – et ce même dans les situations les plus difficiles.

14 Quel type de collaboration avons-nous entretenu jusqu’à présent ?

15 Trois exemples sont présentés : Niger – paludisme
Exemples de collaboration actuelle entre le Fonds mondial et la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge Trois exemples sont présentés : Niger – paludisme Namibie – VIH et tuberculose Serbie – tuberculose Chaque exemple démontre la capacité de la Croix-Rouge/du Croissant-Rouge de mettre en œuvre de manière efficace et rationnelle les subventions du Fonds mondial La collaboration entre la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge et le Fonds mondial ne part pas de zéro. Le Secrétariat de la Fédération et plusieurs Sociétés nationales ont déjà travaillé avec le Fonds mondial et en ont tiré des enseignements. Les trois exemples de collaboration ci-après – dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le VIH et la tuberculose respectivement – donnent un aperçu des résultats que nous pouvons obtenir ensemble et de ce que nous pourrons accomplir à l’avenir.

16 Lutte contre le paludisme au Niger : première collaboration avec le Fonds mondial dans le cadre d’un programme de distribution massive de MILDA Secrétariat de la Fédération désigné comme récipiendaire principal de la 4e série de subventions ; trois sous-récipiendaires Première campagne nationale du Fonds mondial de distribution massive de MILDA visant les enfants de moins de 5 ans, intégrée à la campagne de vaccination contre la poliomyélite Campagne nationale – 16 000 vaccinateurs, 3 850 volontaires de la Croix-Rouge – Plus de 2 millions de MILDA distribuées Enquête post-campagne 9 mois après – 73,4 % des ménages ayant des enfants de moins de 5 ans ont reçu une MILDA durant la campagne Le Secrétariat de la Fédération a collaboré avec des partenaires présents dans le pays pour élaborer la proposition pour la 4e série de subventions visant à distribuer des MILDA aux enfants de moins de 5 ans et à renforcer la surveillance de la maladie. 3 sous-récipiendaires : Programme national de lutte contre le paludisme, Croix-Rouge nigérienne et une institution de recherche et de surveillance. La subvention a été gérée par le Secrétariat de la Fédération à Genève, qui a fourni une assistance régulière sur le terrain dans plusieurs domaines (technique, mise en œuvre, finance et compte rendu descriptif). Au total, plus de 16 000 vaccinateurs ont fait du porte-à-porte pour vacciner les enfants et distribuer des tickets. 3 850 volontaires de la Croix-Rouge nigérienne travaillaient sur les sites de distribution où les femmes pouvaient échanger les tickets reçus contre des MILDA. Il a été constaté pendant la phase de planification de la campagne que le nombre de MILDA disponibles était insuffisant, ce qui risquait de mettre en péril la campagne de vaccination (nombre élevé de refus). La Croix-Rouge nigérienne et le Secrétariat de la Fédération ont fait appel au réseau mondial de Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et la Croix-Rouge canadienne a fourni 440 000 MILDA supplémentaires pour combler le manque observé. Cet exemple met en évidence la capacité de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge de mobiliser des ressources à l’échelle mondiale. Neuf mois après la campagne, une étude réalisée par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a révélé que 73,4 % des ménages ayant des enfants de moins de cinq ans avaient reçu une MILDA durant la campagne. Les problèmes internes entre le Secrétariat de la Fédération et la Croix-Rouge nigérienne ont ensuite été résolus, chacun en ayant tiré des enseignements.

17 Lutte contre le VIH en Namibie : prévention, soins et soutien intégrés en matière de VIH
Croix-Rouge de Namibie désignée comme sous-récipiendaire pour la 2e série et pour le RCC (VIH/sida) ; ainsi que pour la 5e et la 10e séries (tuberculose) Le nombre de bénéficiaires de soins à domicile a chuté de 13 000 à 3 200 en 5 ans – changement des tâches exécutées par les volontaires ; soutien continu à plus de 6 000 orphelins et autres enfants vulnérables Tuberculose – 92 intervenants sur le terrain orientant les malades vers 81 établissements de santé ; 12 545 malades traités sous surveillance communautaire directe ; zéro abandon de traitement dans les communautés cibles La Croix-Rouge de Namibie a été désignée comme sous-récipiendaire pour la 2e série et pour le Processus de reconduction des subventions (RCC) (subvention liée au VIH/sida) ; ainsi que pour la 5e et la 10e séries (subvention liée à la tuberculose) – approche intégrée. La diapositive montre l’état en 2011 du programme de lutte contre le VIH, financé par le Fonds mondial à hauteur d’environ 60 %. La Croix-Rouge de Namibie a été sous-récipiendaire du Fonds mondial de 2005 à aujourd’hui : Série 2, VIH et sida, Domaines de prestation de services : Éducation par les pairs, soins à domicile, soutien aux orphelins et autres enfants vulnérables. La Société nationale était un des principaux sous-récipiendaires en raison de sa large couverture géographique et de son réseau de 4 000 volontaires. Série 5, Tuberculose, Prise en charge communautaire de la tuberculose par le biais du déploiement de 92 intervenants sur le terrain ; soutien à 81 établissements de santé dans 3 régions – 12 545 malades atteints de la tuberculose ont bénéficié d’un traitement sous surveillance communautaire directe ; réduction du taux d’abandon de traitement à zéro dans les communautés cibles. (Problèmes communs au Niger et à l’Angola) La Société nationale était un des principaux sous-récipiendaires, sa large couverture géographique et son réseau de 4 000 volontaires faisant d’elle une organisation plus forte que les autres organisations de la société civile. Processus de reconduction des subventions (RCC), VIH et sida, Soins à domicile, soutien aux orphelins et autres enfants vulnérables. Série 10 Prise en charge communautaire de la tuberculose par le biais du déploiement de 65 intervenants sur le terrain ; soutien à 65 établissements de santé dans 3 régions. Facteurs déterminants/Possibilités Amélioration des systèmes de la Société nationale (gestion de programmes, finances, suivi et évaluation, achats) – Dans le cadre des subventions du Fonds mondial, la Société nationale a renforcé ses capacités dans des domaines spécifiques, qui ont été complétées par le soutien apporté par le Secrétariat de la Fédération. Bonne occasion d’harmoniser les stratégies nationales de mise en œuvre et de partager les expériences. Les Sociétés nationales ont besoin d’un soutien accru pour renforcer leurs systèmes de gestion des programmes, le suivi, le compte rendu et les systèmes de contrôle financier. La durabilité constitue le principal défi : nouer des relations solides avec les ministères et les autres acteurs concernés. Les Sociétés nationales doivent renforcer leurs efforts de mobilisation de ressources au niveau national. Mentionner aussi le partenariat que la Société nationale a établi avec le ministère de la Santé pour former plus de 700 conseillers communautaires en vue d’améliorer l’accès aux services de conseils et de dépistage volontaire.

18 Lutte contre la tuberculose en Serbie : Atteindre les plus vulnérables en travaillant auprès des Roms Croix-Rouge de Serbie désignée comme récipiendaire principal dans le cadre de l’accord de financement à deux voies pour la 3e et la 9e séries de subventions liées à la tuberculose Principales activités : Lutte contre la tuberculose dans les populations vulnérables (Roms, usagers des centres de distribution de repas, professionnel(le)s du sexe, consommateurs de drogues injectables) Lutte contre la co-infection tuberculose/VIH Les Sociétés nationales peuvent atteindre les personnes les plus vulnérables et les plus marginalisées. La population Rom en Europe de l’Est a longtemps été marginalisée et fait l’objet d’une lourde discrimination, en partie du fait de sa spécificité et de son indépendance culturelles. Au fil du temps, la Croix-Rouge de Serbie a noué avec les dirigeants de la communauté rom des relations de confiance, qui lui permettent aujourd’hui d’améliorer l’accès de la population Rom aux services essentiels de lutte contre la tuberculose. En tant que récipiendaire principal, la Croix-Rouge de Serbie a travaillé avec les organisations de la société civile choisies comme sous-récipiendaires pour atteindre les Roms vivant dans le pays et d’autres groupes vulnérables – usagers de centres de distribution de repas, professionnel(le)s du sexe, consommateurs de drogues injectables – vivant dans quatre grandes villes de Serbie. La Croix-Rouge de Serbie met l’accent sur le rôle qu’elle joue dans le renforcement de la coopération et de la confiance mutuelle entre les groupes vulnérables, les organisations de la société civile et le gouvernement.

19 Que font nos Sociétés nationales pour lutter contre le sida, la tuberculose et le paludisme ?

20 Utiliser les savoirs et l’engagement locaux pour définir des bonnes pratiques et apporter une valeur ajoutée Nigéria – Accrocher les moustiquaires, assurer leur entretien et leur réparation, et vérifier l’utilisation des moustiquaires distribuées lors des campagnes précédentes Afrique du Sud – Travailler auprès des malades atteints de tuberculoses multirésistantes et extrêmement résistantes aux médicaments Kenya – Mettre à l’essai des programmes de dépistage et de traitement antirétroviral Nombre de Sociétés nationales mènent, en fonction des besoins locaux, des activités de lutte contre une ou plusieurs des trois maladies. Saisir cette occasion pour souligner que certaines Sociétés nationales entreprennent des activités de collecte de données pour définir les bonnes pratiques et apporter une valeur ajoutée en contribuant à optimiser l’utilisation des ressources limitées mises à disposition pour lutter contre les trois maladies.

21 Lutte contre le paludisme au Nigéria : MILDA – optimiser les retours sur investissement
Vérifier l’utilisation des moustiquaires distribuées précédemment – optimiser les ressources Entretenir et réparer les moustiquaires – augmenter la durée de vie, retarder le remplacement Favoriser l’accès continu de la communauté – mettre en place des systèmes en aval Donateurs du projet : USAID Croix-Rouge de Norvège Croix-Rouge néerlandaise Nigéria : Le Nigéria concentre 25 % des cas de paludisme recensés dans le monde ; 170 millions de personnes sont exposées au risque de contracter le paludisme ; les ressources nécessaires sont énormes Le remplacement des MILDA tous les trois ans par le biais de campagnes de distribution massive n’est pas une solution envisageable au Nigéria. Le Secrétariat de la Fédération fournit des orientations techniques au Programme national de lutte contre le paludisme sur les campagnes de distribution de MILDA et co-anime des formations destinées aux équipes d’appui de l’État. Le gouvernement de l’État de Cross River met en œuvre les campagnes de distribution de MILDA en partenariat avec le Secrétariat de la Fédération et la Croix-Rouge du Nigéria. Le Secrétariat de la Fédération apporte un soutien aux Sociétés nationales pour la mise en œuvre d’activités visant à collecter des données d’expérience sur les questions émergentes en matière de prévention du paludisme. État de Cross River : Dans le cadre d’un projet sur deux, une analyse systématique de l’efficacité et de la rentabilité des activités, consistant à vérifier l’utilisation des moustiquaires distribuées précédemment et à faire du porte-à-porte pour distribuer et accrocher des moutisquaires, a été réalisée dans l’objectif d’améliorer l’utilisation des MILDA et d’orienter les discussions du Fonds mondial relatives à l’optimisation des ressources. Évaluer les différentes méthodes d’entretien et de réparation des MILDA – recherches opérationnelles – pour accroître les données disponibles sur les moyens d’augmenter la durée de vie des MILDA, sachant qu’en retarder le remplacement permettrait d’économiser des millions de dollars par an. Déterminer le moment où les moustiquaires doivent être remplacées et mettre en place des mécanismes communautaires pour favoriser l’accès continu aux MILDA. Le réseau de volontaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est bien placé pour gérer le processus de création de circuits de distribution communautaires de MILDA.

22 Lutte contre la tuberculose multirésistante en Afrique du Sud : combler les lacunes dans la fourniture d’un service essentiel Fournir des soins, un soutien et un traitement sous surveillance directe aux malades atteints de tuberculose multipharmacorésistante les plus vulnérables Rencenser les cas d’abandon de traitement Fournir des services intensifs de conseil individuel et organiser des réunions collectives de soutien pour motiver les malades à suivre leur traitement jusqu’au bout Donateurs du projet : USAID Eli-Lilly Les tuberculoses multirésistantes et extrêmement résistantes aux médicaments constituent de graves menaces pour la lutte contre la tuberculose dans le monde, tous les pays y étant exposés. L’Afrique du Sud se situait au 5e rang des 22 pays à forte de charge de morbidité attribuable à la tuberculose ; le nombre de cas de tuberculoses multirésistantes et extrêmement résistantes aux médicaments augmente ; le taux de co-infection tuberculose/VIH est de 73 %. Il est difficile et complexe de gérer la tuberculose multipharmacorésistante. La réussite du traitement dépend de plusieurs facteurs : le stade auquel la maladie est diagnostiquée, la disponibilité d’un traitement efficace, la capacité du malade à observer son traitement jusqu’au bout, sans interruption. La Croix-Rouge sud-africaine cible les personnes atteintes de tuberculose multipharmocorésistante les plus vulnérables : les malades vivant avec le VIH, les mères célibataires, les enfants et en particulier les orphelins, les consommateurs de drogues et d’alcool, les sans-abri, les personnes atteintes d’une autre maladie chronique et les immigrants se trouvant dans une situation précaire. La pérennité et l’efficacité du programme dépendent de la relation entre le ministère de la Santé et la Croix-Rouge sud-africaine. Les agents de santé aident la Société nationale à mener des activités d’éducation et de formation pour repérer les cas suspects et les orienter vers les services compétents ; et aider les bénéficiaires à gérer les effets secondaires et s’assurer qu’ils observent leur traitement. Le Secrétariat de la Fédération et les Sociétés nationales s’efforcent de trouver des solutions pour renforcer la prise en charge communautaire (prévention, diagnostic, traitement) de la tuberculose multipharmacorésistante, telles que la mise en œuvre de programmes de traitement à domicile.

23 Lutte contre le VIH au Kenya : élaborer et tester un programme reproductible à plus grande échelle de traitement comme moyen de prévention Le traitement comme moyen de prévention a le potentiel de devenir un outil essentiel de la lutte contre le VIH/sida La Croix-Rouge du Kenya prépare actuellement une proposition visant à élaborer et mettre en œuvre un programme reproductible à plus grande échelle de « traitement comme moyen de prévention » L’accent sera mis sur la recherche opérationnelle et sur la possibilité d’introduire une approche fondée sur le dépistage et l’accès précoce au traitement Donateur prévu du projet : UNITAID  La Croix-Rouge du Kenya, en partenariat avec le gouvernement, des institutions techniques et d’exécution et le Secrétariat de la Fédération, prévoit de mettre à l’essai un programme de traitement comme moyen de prévention dans une perspective de recherche opérationnelle visant à montrer aux gouvernements et aux donateurs que cette approche est viable et à mettre en évidence ses éventuels effets non recherchés et l’impact qu’elle peut avoir dans la pratique sur les taux de transmission. Cette initiative permettrait de définir des pratiques pouvant être reproduites et adaptées dans les sept pays les plus durement touchés par le VIH/sida (si pays africains et l’Inde), qui ensemble concentrent plus de 50 % des nouveaux cas d’infection à VIH recensés chaque année. En outre, elle contribuerait à la réalisation des objectifs du Groupe de haut niveau/des OMD. La première étape consistera à examiner les moyens de mettre en œuvre le programme et à effectuer une analyse des risques connexes par rapport aux avantages et de la viabilité du projet. Cette exemple témoigne de la volonté des Sociétés nationales de mettre en œuvre des solutions innovantes et d’avoir un impact positif. Il montre en outre qu’une Société nationale peut travailler en partenariat avec le gouvernement de son pays dans le cadre de projets susceptibles de changer la donne.

24 VIH, tuberculose et paludisme dans les situations d’urgence
Préparation Services de premier secours Assistance technique opérationnelle au récipiendaire principal et aux prestataires de services réguliers pour les aider à lancer les plans d’urgence Assistance technique en matière de lutte contre la tuberculose aux différents secteurs et acteurs devant intervenir en cas d’urgence Le Fonds mondial a constaté que ses capacités en matière de prise en charge du VIH, de la tuberculose et du paludisme dans les situations d’urgence étaient insuffisantes, en particulier en ce qui concerne la poursuite des traitements contre le VIH et la tuberculose. Proposer que le Fonds mondial appuie le Secrétariat de la Fédération dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de prise en charge du VIH, de la tuberculose et du paludisme dans les situations d’urgence. Le Secrétariat de la Fédération ne prendrait pas la place des institutions nationales désignées comme récipiendaires principaux, mais collaborerait avec elles jusqu’à ce que les services aient repris leur cours « normal ». La capacité dont dispose le Secrétariat de la Fédération d’intervenir, par le biais des Sociétés nationales, dans 187 pays présente plusieurs avantages : accès dès l’arrivée sur place, possibilité de travailler des deux côtés d’une frontière, capacité d’intervention, compétences techniques. Empêcher qu’une urgence n’en déclenche une autre.

25 Gestion des achats et de la chaîne d’approvisionnement

26 Structure du Service mondial de logistique
Genève Beyrouth Las Palmas Dubaï Dakar Panama Kuala Lumpur Nairobi Botswana Direction du Service mondial de logistique, Genève Service mondial de logistique, Bureau de Dubaï Unités sous-régionales Unité logistique de zone, Panama Unité logistique de zone, Nairobi Unité logistique de zone, Kuala Lumpur Unité logistique de zone, Beyrouth Plateforme logistique, Las Palmas

27 Stratégie de décentralisation 2006-2010
Projet 1 – Genève Centraliser l’élaboration des politiques et décentraliser les capacités opérationnelles Projet 2 Centre de Dubaï Atteindre 5 000 familles en 48 h. Atteindre 15 000 familles en 2 semaines Projet 3 Centre de KL Atteindre 5 000 familles en 48 h. Atteindre 15 000 familles en 2 semaines Projet 4 Centre de la PADRU Atteindre 5 000 familles en 48 h. Atteindre 15 000 familles en 2 semaines Projet 5 Stratégie d’approvisionnement Projet 6 Systèmes informatiques Projet 7 Accords-cadres Projet 8 Normes Coordination des services définis – plus efficace, plus rapide et moins coûteux

28 Notre plan Logistics 2015 A. Gestion et communication
Approvisionnement extérieur Renforcement des capacités Services d’exploitation CRCR B. RH du secteur de la logistique C. Système de financement continu D. Statut juridique E. Systèmes d’information opérationnels F. Infrastructure, atouts et ressources Prestation de services de logistique

29 Impact de la stratégie Plus efficace, plus rapide et moins coûteux
Tsunami en Indonésie 04/05 Séisme au Pakistan 05/06 Séisme à Yogyakarta 06/07 Cyclone au Myanmar 08 Familles ayant reçu le kit complet dans les deux mois suivant la catastrophe 42 911 47 723 Nombre de jours écoulés après la catastrophe avant l’activation de la chaîne d’approvisionnement 18 10 3 5 Coût lié à la fourniture d’un kit de secours à une famille dans les deux mois suivant la catastrophe (CHF) - 824 142 268

30 Fédération – zone/pays
Service mondial de logistique – rôles et responsabilités Fédération - siège Fédération – zone/pays Société nationale Gestion globale Stratégie globale Financement global Outils mondiaux Achats spécialisés Systèmes de gestion de la chaîne d’approvisionnement Coordination Gestion opérationnelle Mobilisation Achats Transport Gestion du parc de véhicules Entreposage Renforcement des capacités des SN Achats locaux Transport local Entreposage Gestion du parc de véhicules Distribution Cadre de redevabilité des Sociétés nationales Les services fournis aux Sociétés nationales et aux acteurs extérieurs font partie du cadre de redevabilité de la Fédération internationale

31 Service mondial de logistique
Appui logistique spécialisé (examen, évaluation, projets clés en main) Gestion du parc automobile Achats et transport Stockage et manutention Stocks d’urgence

32 Responsabilités du Service mondial de logistique du Secrétariat de la Fédération
Système financier conforme aux IFRS (Normes internationales d’information financière) Mécanisme de contrôle interne Politique relative à la lutte contre la fraude et la corruption Niveaux d’autorisation Audit Code de conduite et formation du personnel Assurance et contrôle de la qualité Contrôle systématique des différents aspects de la fourniture de services pour garantir la qualité Respect des normes établies Suivi de la performance des fournisseurs Certification Centre d’approvisionnement humanitaire accrédité par l’ECHO Lauréat du Prix européen pour l’excellence de la chaîne d’approvisionnement (2006)

33 Discussion

34 Comment se mettre d’accord sur les pays auxquels la priorité devra être accordée à plus long terme ? Quel type de soutien les Sociétés nationales peuvent-elles apporter ? En 2012, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge ont déployé des efforts importants pour déterminer quels étaient les pays, programmes et populations prioritaires sur lesquels une collaboration avec le Fonds mondial et un investissement dans la Société nationale concernée pourraient avoir le plus d’impact. Un aspect essentiel de ce processus a été de se concentrer sur les Sociétés nationales qui disposaient de certaines caractéristiques leur permettant d’aider le ministère de la Santé et les récipiendaires principaux/sous-récipiendaires à améliorer la qualité et l’efficacité de la mise en œuvre de la subvention du Fonds mondial. Les Sociétés nationales qui assuraient une couverture nationale et disposaient de structures et de systèmes de base solides ainsi que d’un mécanisme de redevabilité ont été considérées comme « prêtes à relever le défi ». En tant que sous-récipiendaires, ces Sociétés nationales peuvent contribuer à intensifier la mise en œuvre, s’assurer que les plus vulnérables sont désservis et agir en utilisant au mieux les ressources disponibles. En tant que récipiendaires principaux, elles peuvent examiner les stratégies d’un point de vue local, surveiller de manière efficace la mise la œuvre et les dépenses effectuées par les sous-récipiendaires et assurer un soutien optimal des sous-récipiendaires en matière de planification, de suivi, d’évaluation, de compte rendu et de gestion financière.

35 Pays prioritaires / Sociétés nationales
Afrique 18 pays Amériques 13 pays Asie-Pacifique 6 pays Europe 10 pays MENA 2 pays Burkina Faso Belize Cambodge Arménie Égypte Cameroun Bolivie Indie Azerbaïdjan Yémen République centrafricaine Colombie Népal Bélarus Côte d’Ivoire République dominicaine Pakistan Bosnie-Herzégovine RDC Équateur Thaïlande Géorgie Éthiopie El Salvador Viet Nam Kazakhstan Gambie Guatemala Kirghizistan Ghana Haïti Serbie Kenya Honduras Tadjikistan Malawi Jamaïque Ukraine Mozambique Paraguay Namibie Pérou Sénégal Suriname Afrique du Sud Tanzanie Togo Ouganda Zimbabwe Comment la liste a été établie : Processus d’évaluation des Sociétés nationales, fondée sur les critères clés suivants : (1) redevable ; (2) soumise à une vérification externe ; (3) décentralisée ; (4) auxiliaire actif des pouvoirs publics ; (5) systèmes de base solides ; (6) capable de combler les lacunes des programmes de lutte contre le VIH, la tubrculose et le paludisme. Les pays sélectionnés sont ceux dont la Société nationale a le potentiel de réussir et est susceptible de se voir attribuer un rôle et un financement par le Fonds mondial notamment car : elle est active dans les pays qualifiés par le Fonds mondial comme fortement touchés ; elle est active dans des pays tels que le Malawi ou le Viet Nam où le Fonds mondial n’a pas mis en œuvre le financement à deux voies et n’a donc pas encore désigné de récipiendaire principal non gouvernemental.

36 Soutien et renforcement continus des Sociétés nationales
Société nationale désignée comme récipiendaire principal ou comme sous-récipiendaire sans le soutien ou avec un soutien informel du Secrétariat de la Fédération Société nationale désignée comme récipiendaire principal ou comme sous-récipiendaire à condition de recevoir une assistance technique formelle du Secrétariat de la Fédération et/ou de conclure avec lui un accord de prestation de services Le Secrétariat de la Fédération agit en tant que récipiendaire principal « de substitution » si la subvention est en péril ; la Société nationale deviendrait alors sous-récipiendaire Un soutien continu : En général, le Secrétariat de la Fédération est prêt à aider les Sociétés nationales dans leurs efforts de mobilisation de ressources en intervenant auprès des Instances nationales de coordination. Pour engager une collaboration avec l’Instance nationale de coordination et le Fonds mondial, les Sociétés nationales peuvent notamment : signer un accord de subvention en tant que récipiendaire principal ou sous-récipiendaire ne prévoyant pas la participation ou prévoyant une participation informelle du Secrétariat de la Fédération à la gestion de la subvention ; signer un accord de subvention en tant que récipiendaire principal ou sous-récipiendaire à condition de recevoir une assistance technique formelle du Secrétariat de la Fédération et/ou de conclure avec lui un accord de prestation de services ; demander au Secrétariat de la Fédération de s’engager comme récipiendaire principal « de substitution ». La forme que ce soutien prendra dans la pratique dépendra du travail à accomplir et de la capacité de la Société nationale et des autres acteurs. Il n’existe pas de modèle prédéfini. Il s’agit plutôt d’une volonté de travailler en collaboration pour renforcer la qualité, l’efficacité et la durabilité de la mise en œuvre de la subvention.

37 La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge – un partenaire stratégique
Travailler par le biais de stratégies et de structures nationales Impact important Optimiser les ressources Atteindre les plus marginalisés Cette présentation vise à montrer que la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont capables de mettre en œuvre une subvention dans les proportions voulues et de réaliser des économies d’échelle grâce à leurs réseaux nationaux de volontaires, d’atteindre les personnes les plus vulnérables et les plus difficiles d’accès et de le faire dans différents contextes en travaillant dans le cadre d’un partenariat efficace avec le gouvernement. La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge s’emploient de manière continue à porter au maximum et à préserver les avancées réalisées par le biais des investissements dans la distribution massive de MILDA ; à combler les lacunes dans la prestation de services que peu d’autres organisations locales sont capables de fournir tels que le dépistage et le suivi des cas de tuberculose multipharmacorésistante ; et à trouver des solutions pour élargir l’accès au diagnostic et au traitement du paludisme et du VIH dans des zones où les services de santé structurés et les agents de santé sont peu nombreux. La réussite des programmes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge tient avant tout à la capacité des Sociétés nationales de mobiliser les individus et les communautés, de faire changer leur comportement et leurs mentalités vis-à-vis des groupes marginalisés et de venir en aide aux plus pauvres. L’occasion nous est donnée de montrer que les Sociétés nationales peuvent assumer le rôle de récipiendaire principal en utilisant leurs structures et leurs systèmes pour appuyer et encadrer les efforts entrepris par les sous-récipiendaires pour mettre en œuvre la subvention et rendre compte de leurs résultats ET/OU endosser le rôle de sous-récipiendaire et fournir des services dans tout le pays aux communautés les plus difficiles d’accès. Le Secrétariat de la Fédération a prévu d’investir dans des activités de soutien aux Sociétés nationales qui sont bien placées pour élargir leur collaboration avec le Fonds mondial.

38 Prochaines étapes de la collaboration avec le Fonds mondial
Sélectionner les pays, les Sociétés nationales et les domaines d’intervention, définir les objectifs communs et aller de l’avant Donner suite à l’engagement pris par le Secrétariat de la Fédération d’investir dans le renforcement des Sociétés nationales et de la collaboration avec le Fonds mondial Continuer à examiner les possibilités de collaboration entre le Secrétariat de la Fédération et le Fonds mondial en matière de gestion des achats et de la chaîne d’approvisionnement et dans les situations de crises et d’urgence complexes

39


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