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1 Which Transition for Agriculture in Africa? - The role of agriculture in the global transition of the continent High-Level CSD Intersessional Meeting.

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1 1 Which Transition for Agriculture in Africa? - The role of agriculture in the global transition of the continent High-Level CSD Intersessional Meeting Windhoek, February 9-10, 2009 Bruno Losch World Bank, Africa Region P RÉSENTATION GÉNÉRALE DU PROGRAMME RURALSTRUC Objectifs, dispositif, principaux résultats de la comparaison internationale Groupe PTF-Rural, Dakar, 2 Novembre 2009

2 2 Le programme RuralStruc (2006-09) Antécédents une collaboration entre la coopération française et la Banque Mondiale à laquelle le FIDA sest joint pour la seconde phase une initiative dans le contexte des débats sur la libéralisation commerciale (Doha round) Un programme comparatif incluant 7 pays, en collaboration avec des équipes nationales, lancé en avril 2006 Kenya, Madagascar, Mali, Sénégal Maroc, Nicaragua Mexique

3 3 Le dispositif Des partenaires opérationnels et institutionnels Un programme en deux temps: Phase 1 : revue générale par pays (état des lieux et revue des données disponibles sur les changements structurels) Phase 2 : enquêtes de ménages, études régionales et analyses de filières avec production de données nouvelles sur les thèmes stratégiques identifiés 26 régions, près de 9.000 ménages ruraux enquêtés Analyse des revenus des ménages Des ateliers de travail et déchanges avec les équipes nationales Méthodologie et questionnaire communs Trame danalyse commune Des restitutions par les équipes nationales pour engager le débat local (phase 1)

4 4 Les hypothèses Les ménages ruraux sadaptent en adoptant des stratégies composites dactivités et de revenus qui modifient la physionomie des économies rurales La restructuration des marchés agro-alimentaires renforce les processus de différenciation et de segmentation au sein des économies rurales Les tendances à la marginalisation introduites par ces processus et les difficultés du changement structurel dans la mondialisation conduisent à des risques dimpasse de transition

5 5 Better understanding for better policy making Améliorer les connaissances et la prise en compte : Des questions de changement structurel dans lagriculture De la place et les rôles de lagriculture dans les économies rurales des PED Des dynamiques sectorielles plutôt que les seules thématiques transversales (pauvreté) Renforcer les processus délaboration des politiques par : La collaboration avec des équipes nationales La mise en débat des résultats Le dialogue entre partenaires du développement

6 6 Résultats de la phase I

7 7 La phase 1 a permis de: Réinvestir les questions de transitions économique et démographique Mettre en évidence les particularités de lAfrique sub-saharienne

8 8 Les défis pour lAfrique Les pays dASS sont confrontés simultanément à plusieurs défis: Une transition économique embryonnaire Une transition démographique inachevée Sous contrainte du changement climatique Dans le contexte de concurrence internationale lié à la mondialisation Ces évidences sont insuffisamment prises en compte Elles correspondent à une configuration unique dans lhistoire Elles justifient un réengagement dans lappui à la définition de stratégies de développement adaptées

9 9 La transition démographique en ASS Une forte poussée démographique De 850 M aujourdhui à 1,1 Mrds en 2025 et 1,7 Mrds en 2050 La dernière transition démographique dans le monde Une structure démographique changeant rapidement: Ratio dactivité est resté extrêmement bas au cours des décennies passées a lourdement pesé sur la croissance Croissance de la population active présente une opportunité majeure Laugmentation de la population active peut aussi être à lorigine de tensions importantes si les économies ne génèrent pas suffisamment demplois.

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11 11 Les tension actuelles sur le marché du travail risquent de saccentuer avec larrivée de nouvelles cohortes : Environ 10 Mio par an aujourdhui et 20 Mio en 2030 Entre 200 et 250 000 nouveaux actifs/an pour un pays dASS moyen de 15 Mio dhab. (et 350 à 400 000 en 2030) => la capacité dabsorption de cette main dœuvre supplémentaire par les économies africaines est une question cruciale La transition démographique en ASS

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13 13 La transition économique en ASS Les économies africaines sont caractérisées par un faible niveau de diversification Agriculture = rôle central (PIB, commerce, emploi) Urbanisation rapide mais faible niveau dindustrialisation et de création demploi (urbanisation à bas régime) Difficultés accrues pour développer un tissu industriel suffisant dans un contexte de forte compétition internationale Création demplois formels limitée et absorption par le secteur informel Migrations : une alternative historique mais des contraintes majeures Lagriculture reste aujourdhui le secteur majeur dabsorption

14 14 Agriculture et transition Rôle de lagriculture Au-delà de la réduction de la pauvreté et de la sécurité alimentaire (2 objectifs indiscutables) Le secteur doit aussi jouer un rôle central dans la transition économique Perspective historique Transition économique vers les autres secteurs dactivités a reposé sur La spécialisation dans lagriculture pour une partie des ménages La diversification hors agriculture et la migration pour les autres Cf. les 3 exit options du WDR08 Cette trajectoire historique constitue un vrai d é fi dans la situation économique actuelle => Quelles sont les marges de manœuvre pour lAfrique Sub- Saharienne? Quel est le poids relatif des 3 exit options ? 10/20/70 ? 30/30/40 ?

15 15 Résultats de la phase II

16 16 Méthodologie La sélection de trois types de régions : « gagnantes », dans une logique dintégration dynamique avec une croissance soutenue « perdantes » ou « en voie de marginalisation », faute de dotations en facteurs et/ou de bonne connexion aux marchés « intermédiaires », où lévolution de lenvironnement institutionnel et économique sera déterminant La réalisation denquêtes de revenus sur la base dun questionnaire commun adapté localement Les limites : Un seul passage : une photographie des différences analysée par rapport aux trajectoires de développement Poids des conditions de lannée de référence (campagne agricole) Information recueillie sur déclaration : difficultés à saisir les revenus de certaines activités (ex. lélevage)

17 17 Quelle réalité rurale aujourdhui? Une pauvreté généralisée [reconstruction des revenus à partir des différentes activités en valorisant lautoconsommation] Niveau de revenu dans les régions denquêtes en ASS : Les revenus sont très éloignés du PIB/tête (écart urbain/rural) La plupart des revenus moyens régionaux sont inférieurs ou proches de la ligne de pauvreté absolue ($1 PPA par jour) Dans les régions les mieux pourvues, au Sénégal et à Madagascar, les revenus moyens sont supérieurs à la ligne de pauvreté relative ($2 PPA par jour) Dans les autres pays, la plupart des revenus régionaux sont supérieurs à $2 PPA par jour

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19 19 Distribution des revenus Inégalités augmentent avec le niveau de revenu (GINI) Inégalités inter et intra localités = caractéristique commune Quintiles Niveau de revenu des 20% les plus pauvres est très faible Il existe un saut important de niveau de revenu pour les 20% les plus riches, mais qui est le fait dune poignée dindividus Quelle réalité rurale? Une pauvreté généralisée

20 20 Quelle réalité rurale? Une pauvreté généralisée Pour mieux comprendre la viabilité des ménages à bas revenus conversion des revenus en Kcal au prix du Kcal de la céréale de base comparaison avec les besoins énergétiques individuels Les niveaux moyens de revenus régionaux exprimés en Kcal saméliorent et les ménages pauvres satisfont plus facilement leurs besoins minimaux Cependant, ces ménages sont en situation de vulnérabilité alimentaire

21 21 Quelle réalité rurale? Structures de revenu Dans les r é gions d enquête d ASS, l agriculture domine: La quasi int é gralit é des m é nages a une exploitation agricole Les activit é s sur l exploitation procurent l essentiel des revenus 50 à 90% du revenu total, incluant lautoconsommation Les activit é s hors de l exploitation varient selon les contextes locaux et le niveau des revenus Salariat (agri et non agricole), auto-emploi, transferts (publics, privés), rentes

22 22 Dans les régions denquête en Amérique latine: La structure des revenus est plus diversifiée et la part du revenu hors exploitation est plus élevée Le salariat est plus développé, y compris dans lagriculture Les transferts jouent un rôle important Transferts publics dans les régions mexicaines Transferts privés (migrations) Quelle réalité rurale? Structures de revenu

23 23 Quelle réalité rurale? Diversification Dans les pays d ASS, la diversification des revenus et des activit é s en milieu rural est une caract é ristique commune Cependant: Elle appara î t davantage comme une strat é gie d adaptation li é e aux opportunit é s que comme une tendance structurelle … … car le bas niveau des revenus est une contrainte majeure En cons é quence: Les indices de concentration des sources de revenu sont é lev é s: le C1 couvre de 67 à 89%, et le C2, au minimum 92%

24 24 Les ménages diversifient la production sur leurs exploitations agricoles en fonction des conditions agro-écologiques en fonction des opportunités de marché Mais les productions alimentaires dominent Quelle réalité rurale? Diversification agricole

25 25 Une large part de la production est autoconsommée Les ménages garantissent en priorité leur sécurité alimentaire La commercialisation dépend des conditions locales Distance aux marchés urbains, infrastructures (en particulier transport) Existence dacteurs privés et développement de filières (transformation, approvisionnement) Quelle réalité rurale? Linsertion au marché

26 26 Quelle réalité rurale? Des processus dintégration limités Les modes de commercialisation restent caractérisés par limportance des circuits « traditionnels » Marchés locaux, collecteurs et grossistes… Les circuits plus structurés sont rares La contractualisation reste limitée Elle est souvent localisée et concerne des filières spécifiques Les contrats existent, mais sont peu développés au niveau du producteurs(plutôt entre opérateurs de laval) Logiques de monospones (produits liés à lagro-industrie) Des filières modernes tournées vers lexport de produits à haute VA Des filières orientées vers le marché national, structuré par des intermédiaires traditionnels (contrats informels) La création de valeur ajoutée dans les filières reste faible Peu dactivités locales de transformation

27 27 Quelles marges de manœuvre? La photographie des régions denquêtes en ASS renvoie: Une pauvreté généralisée et une très faible capacité dinvestissement Une faible niveau de diversification hors agriculture Des niveaux de diversification agricole dépendants des conditions locales Limportance des productions alimentaires Limportance de lautoconsommation Une faiblesse de création de valeur ajoutée dans les filières Cette situation est difficile sachant que lagriculture doit jouer un rôle moteur dans le processus de transition économique

28 28 Comment faciliter la transition économique?

29 29 Limportance des processus politiques Le constat sur les interventions dans le secteur agricole aujourdhui : Un nombre important dinstruments dintervention connus depuis longtemps Une entrée « projet » dominante Une faiblesse des processus délaboration des politiques Or, lampleur des défis impose de réinvestir dans des approches stratégiques pour lesquelles le rôle de pilotage de lEtat est central Définir le rôle de lagriculture dans le développement global Hiérarchiser et réarticuler les instruments dans un contexte de ressources budgétaires limitées Renforcement des capacités danalyse et darbitrage La définition de stratégies de développement global doit reposer sur : Des diagnostics et scenarii adaptés à plusieurs échelles (opportunités et contraintes) Des choix de politiques basés sur une vision partagée (appropriation) Des priorités en termes de cibles (groupes, régions, secteurs) et de séquençage Lidentification de moyens daction

30 30 Priorités et programmation dans le temps plutôt quinterventions tous azimuts (rechercher les effets de levier) Labsence de capacité dinvestissement impose un soutien ciblé : Aménagements / infrastructures Réduction des risques de mise en marché Nexus foncier / « contrats » / crédit + crédit bonifié (nécessaire à léquipement et aux paquets techniques) La sortie de linsécurité alimentaire est le point de départ : Productivité et mise en marché des productions alimentaires Appui à la diversification agricole et non agricole (nécessaire pour sortir des limites de rentabilité des produits vivriers) Adoption dapproches territorialisées (en fonction des réalités agraires, de la situation des EA, des opportunités/contraintes locales) La cohérence du cadre daction publique est incontournable Traiter en priorité les contraintes majeures

31 31 Merci de votre attention

32 Poor Non Ag. = 50%

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34 34 Structure des revenus des ménages par régions et quintiles (en %)


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