La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Aspects sociologiques au travers du Cannabis et du Jeu pathologique

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Aspects sociologiques au travers du Cannabis et du Jeu pathologique"— Transcription de la présentation:

1 Aspects sociologiques au travers du Cannabis et du Jeu pathologique
René PATESSON Professeur à l’ULB Directeur du Centre de Psychosociologie de l’Opinion Tél: Courriel : Séminaire « La problématique des nouvelles drogues » Ho Chi Minh - CIUF - CUF - 29 octobre / 2 novembre 2007 CPSO - Centre de Psychosociologie de l’Opinion

2 Les « nouvelles » addictions
Le concept d'addiction, selon Patrick Pharo, directeur de recherche au CNRS, désigne une situation dont la principale caractéristique est le désir incoercible (craving) qui a pour effet de donner à la recherche du produit ou de l'objet, quel qu'il soit, un rôle central et envahissant dans la vie de l'individu, au détriment de tout autre intérêt. Champs paraissent larges Addictions Substances Toxicomanies sans drogues (O.Fenichel)

3 « Nouveaux » comportements addictifs sociaux ou « sans substances »
Au travail : surtravail Aux achats : oniomanie Aux collections : collectionnite Aux livres : bibliomanie Internet Cyberdépendance Téléphones portables Sms, messagerie Pornographie Sexe Thérapies Voiture (tuning) Jeux de hasard Jeux de rôle : aventure, mondes virtuels,…. Information (radio, etc.) Au partenaire (dépendance affective) Ordalisme ou comportements à risque Alimentaires (obésité, anorexie) ….

4 Aspects sociologiques à partir de résultats d’enquêtes
Différence entre approche psychiatrique et sociologique Cas cliniques, individus à prendre en charge, considérations sociales et sociologiques, bilan individuel, comment agir sur l’individu…. Ampleur des phénomènes, facteurs explicatifs généraux sur lesquels on tente d’agir, comment agir sur des phénomènes, cibles et politiques d’action, politiques de prévention, bilan social,…. Approche épistémologique et critique en 2006 Renvoi vers slides séminaire 2006 (problèmes liés au tabagisme) Diversité - voire disparité - des résultats (méthodologies) Problèmes d’interprétation Comparabilité dans le temps, entre pays, …

5 Aspects sociologiques des dépendances : domaines, utilité des enquêtes
Champs couverts Différences comportements, attitudes selon des groupes sociaux (niveau descriptif) Âge Sexe Groupes de vie Styles de vie Niveau socio-économique Niveau socio-démographique (zone d’habitat,…) …. Utilité Bilan, état des lieux Compréhension de phénomènes et interprétation des différences observées entre groupes menant à des actions éventuelles ciblées sur chacun d’eux Faut-il agir sur les jeunes, à partir de quel âge ? Les femmes enceintes sont-elles un groupe qui demande des actions ciblées,… ? Mesure d’évolution des dépendances dans des groupes déterminés Évaluation et validation de mesures adoptées, de politiques menées (d’interdiction, de prévention,…) Prise de décision politique, économique, scientifique, ….. Explicatif : explication des mécanismes par des concepts, processus, théories sociales ou psychosociales.

6 Aspects sociologiques : méthodes des enquêtes
Méthode principale : enquêtes, le plus souvent quantitatives mais aussi qualitatives Principe : Interview d’un échantillon « représentatif » dans une population cible Produit des chiffres, des statistiques (nombreuses, parfois rébarbatives, pas toujours faciles à interpréter et / ou à comparer) Moyen principal : enquêtes par questionnaires Principaux types et limites Face-à-face moyens mobilisés importants, coût élevé, bonne fiabilité par échantillonnage représentatif, possibilité d’observation du contexte Téléphonique moyens mobilisés moins importants, coût moyen, fiabilité moyenne - pas possibilité de s’assurer par observation du contexte de la validité des réponses, détenteurs répertoriés de téléphones (GSM !) Auto-administré enquêtes le plus souvent collectives dans des écoles, institutions, entreprises, …. Moyens mobilisés peu importants, fiabilité moyenne à faible (effets collectifs), problèmes de représentativité (ex : non scolarisés, absents, sans emploi, non socialisés (prisons, …) Problème : comparabilité des résultats d’études différentes (pays, moments, …) compte tenu de la diversité des techniques utilisées Ex : normalisation type OMS mais discutables (auto-administré avec ou sans présence d’un enquêteur).

7 Le cannabis

8 Problématique des enquêtes et fiabilité des données : diversité, disparité des résultats : exemple du cannabis Difficultés d’établir prévalence (Usages ? Fréquence ? Période ? Contacts ?) Dans un même pays pour une même période DROGUE 2000 (18/55ans) : Essai Cannabis chez 18/55 ans : 38,2% - chez les 18/20 ans : 48,7% consommateurs réguliers : 8% OEDT (Observatoire européen) : prévalence chez les jeunes (néerlandophones) scolarisés (!) : 6% Entre pays Observatoire européen (cahier des charges - homogénéité) France : périodes comparables ( ) * Le sondage de la SOFRES * Les sondages du comité Français d'Education pour la Santé CFES : 24,3% - 18/44 ans * Drogue info-service 31% - 18/44 * Baromètre Santé * L'enquête 'Adolescents' de Marie Choquet & Sylvie Ledoux * L'enquête de l'Institut National de Recherche Pédagogique (INRP) * Les tests d'urine faits par le Ministère de la Défense 40% - 18/23 ans

9 Prévalence et usages (Agir sur quelles substances
Prévalence et usages (Agir sur quelles substances ?) : Impacts sur système d’alerte. DROGUE 2000 TOTAL (18-55 ans) oui non refus nsp Age Moyen usage Usage 12 mois alcool 96,7 3,1 0,0 0,2 15,3 53,9 tabac 81,5 17,7 0,1 0,7 15,6 31,8 héroïne 3,7 95,2 0,5 20,7 1,0 cocaïne 8,2 90,9 0,4 21,3 2,7 opium 96,1 23,1 haschich, marijuana, cannabis 38,2 61,1 0,3 18,9 8,0 ecstasy 7,7 91,5 21,0 amphétamines 7,2 92,1 20,4 1,6 LSD 6,4 92,8 20,2 1,4 tranquillisants 20,9 77,9 25,4 5,8 éther 2,1 96,5 16,6

10 Mesure d’une évolution : Expérimentation chez les 18 - 44 ans en France (1992/2005)
Sources : sondage 1992, SOFRES ; Baromètre 1992, 1995, 1996, 2000, CFES ; sondage 1997, IFOP ; sondage 1997, Publimétrie Grande Écoute ; EROPP 1999, 2002, OFDT ; Baromètre santé 2005, INPES. Constats : Usages plus fréquents et plus précoces ces dernières années Mais au « détriment » de l’alcool et du tabac

11 Distinctions socio-démographiques (Baromètre Santé France 2005)
Principalement Âge et sexe : En 2005 : 3 adultes sur 10 (18/75 ans) déclarent avoir expérimenté le cannabis Consommation + élevée chez les hommes que chez les femmes Accroissement de l’expérimentation dans des classes d’âge comparables au cours du temps

12 Données belges récentes
Sources : enquête BIEN-ÊTRE 2003 (BE2003); enquêtes CRIOC 2006 (CR2006) Enquête Bien-être 2003 Population jeunes de 10 à 18 ans Échantillonnage : 100 communes parmi 547 / familles contactées / 2000 sélectionnées - enquêtes en face à face au domicile N = 2009 jeunes dont 48,5% garçons et 51,5% filles Enquête CRIOC 2006 2305 interviews (45 à 50 écoles - jeunes de 10 à 17 ans)

13 Consommation de cannabis chez les jeunes (10-18 ans)
BE2003 CR2006 Consommation actuelle 4,2% 8,0% Consommation régulière 2,8% (2X/semaine) 3% (2X/semaine)

14 Première consommation (BE2003) (agir à certains moments dans l’évolution de l’individu)

15 Formes, caractéristiques de la consommation
Consommation moyenne 5 fois par semaine chez les consommateurs réguliers Âge de début 13/14 ans (// tabac) chez les consommateurs réguliers Tabac comme vecteur cannabis mais aussi porte d’accès : 80% tabac avant cannabis mais 9% cannabis avant tabac Âge pivot de consommation régulière : 16 ans Âge du premier essai : >1/3 à 14ans et moins; >2/3 à 15 ans et moins. Formes de consommation en rapport avec les activités « sociales » : 1) Joint (tabac + cannabis) consommation « solitaire » chez les consommateurs réguliers jours de semaine : pics sociaux : mercredi, vendredi soir, samedi 2) Narguilé, pipe à eau (consommation collective : festive, sociale, moins régulière) 3) Avec aliments Jours de semaine : lundi (préparations du WE)

16 Rôle du tabac dans la consommation de cannabis (agir sur les autres substances acceptées)
Tabac comme vecteur cannabis mais aussi porte d’accès : 80% tabac avant cannabis mais 9% cannabis avant tabac (prévalence croisée) plus d’un fumeur sur quatre (27,4%) de tabac consomme aussi du cannabis et 2/3 (67,1%) des consommateurs de cannabis fument du tabac Quelques consommateurs de cannabis ne fument pas de tabac, mais cette tendance diminue avec l’âge. Conclusion : lutter contre le tabac, c’est aussi lutter contre le cannabis

17 Effet des parents fumeurs (agir sur les comportements des autres, les responsabiliser)
Il y a un effet parent « fumeurs < de tabac> » sur la prévalence « cannabis » chez le jeune: o Plus de jeunes consommateurs ont des parents (l’un ou l’autre ) fumeurs o Si les deux parents fument, l’effet est encore plus important (doublement (3,4 > 7,0) de la prévalence du cannabis chez les jeunes dont les 2 parents fument <du tabac>) L’essai de cannabis est également plus important si les parents fument <du tabac>, surtout si les deux fument. TOTAL Les parents ne fument pas Les deux parents fument Un des parents deux fume Le père fume Le père ne fume pas La mère fume La mère ne fume pas Le jeune consomme actuellement du cannabis 3,4 7,0 5,0 6,2 3,5 5,6 3,8 Le jeune a déjà essayé du cannabis 12,2 20,9 14,5 17,3 17,7 12,5

18 Effets de la structure familiale (agir sur la cellule familiale / contrôle social)
La prévalence est près de deux fois plus importante (6,4% vs 3,4%) chez les jeunes qui vivent en famille monoparentale que chez ceux qui vivent avec leurs deux parents. Idem pour l’essai. La prévalence est également près de trois fois plus importante chez les jeunes qui ne vivent pas dans une structure familiale habituelle (chez leurs deux parents ou chez l’un d’eux) notamment lorsque le jeune vit en garde alternée. Consommateur actuel Essai Vit avec ses deux parents 3,4 12,3 Monoparentale (père et/ou mère) 6,4 19,9 Monoparentale mère 6,2 Monoparentale père 8,0 20,0 Garde alternée 9,7 19,1 Autre cas 9,6 22,1

19 Réponse unique première fois
Effets d’entrainement (agir sur les médiateurs, les initiateurs / Effets du groupe social) BE2003 Réponse unique première fois CR2006 Réponses multiples proposé Mes parents (ou l’un d’eux) 0,0 14% Un frère, une sœur, un autre jeune de ma famille 3,6 11% Un autre adulte 1,4 15% Un copain, Un ami proche 83,1 67,0 51,0 Personne 7,2 - Je ne me le rappelle plus 1,8 Autre : …… 34% Dans 83% des cas, le jeune est entraîné par un ami. On propose plus souvent aux filles qu’aux garçons. Effet milieu « artistique » (ami, mère, etc.)

20 Raison pour avoir essayé le cannabis (agir sur les motivations, le contexte,…)
Total % Par curiosité : pour gouter et voir l’effet que ça faisait 90,2 Pour faire comme les autres, pour m’amuser avec eux 6,5 D’autres m’y ont poussé, je me sentais coincé 0,4 Pour provoquer certaines personnes (mes parents, des professeurs) Je ne me le rappelle plus 2,9 Autre : …… 1,1 Dans 9/10 cas c’est par curiosité Puis pour faire comme les autres dans 6,5 cas sur 100.

21 Image sociale du consommateur de cannabis : consommateur occasionnel - habituel - est-il un drogué ? (Agir sur les représentations sociales) TOTAL Total Consommateur actuel de cannabis Déjà essayé Jamais essayé Drogue 2000 (adultes) Non 52,9 9,7 100,0 36,5 90,3 27,1 53,6 7,9 80,2 Oui 25,6 72,5 0,0 7,2 64,3 31,7 83,4 15,1 65,3 Ne sait pas 21,5 17,7 10,6 2,5 8,7 14,6 4,7 7,6 Pour 1/4 des jeunes le consommateur occasionnel de cannabis serait un drogué. Pour 1/2 non et 1/4 sont dubitatifs. Cette opinion est partagée au nord et au sud du pays. Par contre si l’on est consommateur de cannabis ou si l’on a déjà essayé, être consommateur occasionnel n’est pas être drogué. Un consommateur régulier de cannabis serait pour près de 3/4 des jeunes un drogué. Une majorité de consommateurs actuels (52,9%) ou de ceux qui ont essayé (64,3%) le pensent également. La comparaison avec l’étude « Drogue 2000 » montre que dans tous les cas les jeunes sont plus sévères que les adultes

22 Perception de la dangerosité (Agir sur les représentations des substances)
Classement « danger » Perception du danger santé Perception de la dépendance cocaïne 9,06 9,08 ecstasy 8,48 8,02 amphétamines 7,53 7,40 tabac 7,47 8,10 morphine 7,30 7,85 alcool 6,66 7,22 haschich, cannabis, marijuana 6,57 6,82 tranquillisants 6,40 7,12 somnifères 6,17 café 3,67 4,68


Télécharger ppt "Aspects sociologiques au travers du Cannabis et du Jeu pathologique"

Présentations similaires


Annonces Google