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Action sociale, politique et communautaire : r é seaux migrants en dehors des grands centres en Belgique Altay Man ç o, IRFAM.

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1 Action sociale, politique et communautaire : r é seaux migrants en dehors des grands centres en Belgique Altay Man ç o, IRFAM

2 D é finition de l action sociale locale : à l é chelle d un ou de plusieurs quartiers ou de la commune initiatives correspondant à des enjeux infrastructurels, é ducatifs, sociaux, politiques, é conomiques, culturels, sanitaires, s é curitaires, etc. r é ponses aux besoins de pr é vention g é n é rale, de lutte contre la pr é carisation et l exclusion, de soutien des liens sociaux, interg é n é rationnels et interculturels visant la coh é sion sociale, la correction des in é galit é s suscitant la participation sociale, un d é veloppement é quitable et durable

3 Gouvernance de proximit é : coordination d acteurs locaux, de groupes sociaux et d institutions pour atteindre des buts d é finis collectivement, dans des environnements donn é s à travers une dynamique de concertation, l anticipation des probl è mes, crises ou conflits une connaissance proximale, en ligne directe, de ce que peuvent vivre les habitants, pr é sence l à o ù les choses se passent et au moment o ù elles se produisent d é veloppement de techniques de « prise directe » : d é coder les sens qu attribuent les habitants aux espaces, les usages qu ils en font, etc. d é veloppement des « m é tiers de proximit é », des acteurs assembleurs

4 Gouvernance locale des diversit é s : les ignorer, tenter de les gommer les polariser, en consid é rer certaines et oublier d autres les valoriser dans leur ensemble

5 Mod è les de gestion : « France r é publicaine » « Grande-Bretagne multiculturelle » Mod è les interm é diaires comme en Belgique : mixage dans une même r é gion comme en Wallonie : cr é ations de structures sp é cifiques (Centres r é gionaux d int é gration des personnes é trang è res) pour contribuer à l homog é n é isation diff é rences Flandre, Wallonie et Bruxelles h é t é rog é n é isation des politiques de diversit é, malgr é la pr é gnance d une philosophie d int é gration dite « r é publicaine » ou assimilationniste Une proposition : « Valorisation des diversit é s » : initiatives visant à promouvoir les relations interculturelles et l articulation des diff é rences comme sources d enrichissement et de compl é mentarit é, dans divers champs relevant de l action locale (Man ç o, 2008)

6 L int é gration et valorisation des migrants = d é veloppement des « comp é tences interculturelles » des syst è mes : comp é tences permettant aux publics h é t é rog è nes de produire de la coh é sion au- del à des diversit é s et grâce à la valorisation du potentiel cr é atif de ces diversit é s int é gration de ces comp é tences au sein du fonctionnement des administrations et au c œ ur des pratiques des acteurs (mainstreaming de la diversit é ) connaissances et attitudes nouvelles face à la diversit é m é thodologies nouvelles capables de faire é merger durablement ce type de comp é tences au sein des structures

7 Exemple: sentiment d appartenir à une communaut é est n é cessaire pour construire la coh é sion sociale ce sentiment d é pend du niveau de la « jouissance de la citoyennet é» il est plus difficile à g é n é rer pour les personnes issues de milieux migrants et n é cessite donc certaines formes d « actions positives »

8 Gouvernance interculturelle = une d é marche participative, proactive et pr é ventive pour : cr é er des espaces-temps de dialogue (ou de « frottement » ) inclure des questions sp é cifiques aux minorit é s dans l ordre du jour des actions publiques associer activement les membres des minorit é s au d é bat public mettre en place des structures permettant aux minorit é s d exprimer leurs opinions dans les prises de d é cisions au niveau des « services », cr é er des espaces de concertation professionnelle, un d é cloisonnement : entre professionnels de secteurs diff é rents (horizontal) entre professionnels et associations (diagonal) entre les professionnels, leurs publics et leur hi é rarchie (vertical) entre villes partenaires (transversal)

9 Constats et recommandations : La gouvernance interculturelle n appara î t pas d elle-même, n é cessite un investissement syst é matique L encadrement interculturel est important tant au niveau des é lus qu au niveau des organes publics ou de la soci é t é civile Seuls les efforts combin é s d un ensemble d institutions peuvent faire pencher la balance en faveur d une gouvernance interculturelle Le d é veloppement des talents de leadership parmi les membres des minorit é s est é galement un objectif à poursuivre Le coaching des d é cideurs, la formation des acteurs sociaux, des agents relais, l appui technique à la gestion participative La formation, la communication efficace, la m é diation interculturelle, etc. comme outils à mobiliser Les r é seaux (locaux et translocaux) des « bonnes pratiques »

10 Exemples d actions : le global dans le local Quand les m é moires particuli è res peuvent devenir unificatrices : Malmedy (Man ç o et al., 2009)

11 Objectifs : - (re)socialiser les habitants de la localité pour les amener à se dire les éventuels conflits intériorisés, afin daider à les dépasser par la négociation interculturelle - remplacer les conflits par dautres dynamiques sociales, telles que respect, entraide, échange - faire rayonner lexpérience vers les communes avoisinantes

12 Film de linitiative : Négociation de la recherche-action-formation Constitution des équipes et « cercles », diagnostic des problématiques Lancement de recherches sociohistoriques : Histoire de Malmedy Evolution de la population de Malmedy Evolution des rapports « locaux » - « étrangers » Evolution des institutions à Malmedy Evolution des paysages urbain et rural Transfert du premier au deuxième cercle : validation et choix dun principe actif, « Regards croisés sur les histoires » Publicité : mobilisation du troisième cercle Constitution de « banques » de ressources : Faits historiques et actuels importants Malmédiens de toute origine pouvant commenter Réalisation des Forums interculturels Evaluation Pérennisation et dissémination vers dautres actions et/ou localités (« quatrième cercle »)

13 Le projet a permis des prises de conscience sur les vrais changements dans la société malmédienne et les véritables causes des difficultés de cohésion sociale ressenties * Une banque de ressources étant créée, elle sert dans de initiatives * De nouveaux partenariats ont vu le jour * Etc.

14 Facteurs de r é ussite : Les apports th é oriques dans une d é marche de recherche scientifique à propos de la localit é Les apports m é thodologiques souples s adaptant au travail local La position ext é rieure d un coach qui empêche que l un ou l autre service ou personne prenne le leadership du r é seau L investissement sur le moyen terme, sans empressement La possibilit é laiss é e à chaque partenaire de participer librement selon ses ressources et disponibilit é s La diversit é malm é dienne r é ellement pr é sente dans le partenariat La valorisation professionnelle retir é e de la participation à l initiative La possibilit é d exprimer les tensions, la prise du recul quant aux freins et adjuvants de la situation local La mise en r é seau avec d autres projets similaires

15 Le local dans le global Solidarit é internationale des localit é s : co-d é veloppement

16 Les migrants peuvent jouer un rôle important dans le cadre des é changes nord-sud : Grâce aux comp é tences interculturelles d é velopp é es lors de leurs trajectoires En rapprochant des peuples par l instauration des dialogues et d é changes Grâce aux transferts culturels Grâce aux transferts mat é riels Cr é ant un effet de contagion dans le pays d accueil Suscitant des questionnements sur le d é veloppement Offrant le symbole d une citoyennet é transnationale et solidaire

17 Le co-d é veloppement est une forme de coop é ration au d é veloppement des pays du Sud, soutenue par des collectivit é s locales du Nord, dans un effort de partage et d é changes impliquant, notamment, des groupes de migrants

18 Interd é pendance entre le Nord et le Sud à travers les liens cr éé s par les migrants, gouvernements et instances priv é es autour de collaborations visant à contribuer au d é veloppement des pays d origine des migrants et à la valorisation de ces derniers l à o ù ils sont install é s :

19 Se r é f è re aux partenariats, essentiels pour des é changes é quilibr é s Concerne plus particuli è rement la coop é ration internationale entre : collectivit é s locales, associations de citoyens, d immigrants ou de personnes issues de l immigration, organisations professionnelles, entreprises Les migrants et les institutions n é cessitent un soutien et un encadrement pour jouer leur rôle dans une vision ascendante du d é veloppement Ces initiatives, rendant une prosp é rit é possible au Sud, elles peuvent s av é rer utiles pour endiguer des tendances migratoires inappropri é es Elles permettent de d é velopper une nouvelle mobilisation et conscience populaire dans le cadre des relations Nord/Sud – Est/Ouest Gamme de projets, allant de petites initiatives individuelles à des r é alisations plus ambitieuses concernant : les capacit é s é conomiques les capacit é s sociales les capacit é s politiques

20 Travail de lIRFAM en cours

21 A suivre …


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