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Introduction Lorenzaccio est une célèbre pièce de théâtre (drame) écrite par Alfred de Musset ( , appartient au romantisme) en 1834, sur une idée.

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2 introduction Lorenzaccio est une célèbre pièce de théâtre (drame) écrite par Alfred de Musset ( , appartient au romantisme) en 1834, sur une idée de George Sand Une conspiration en Il y décrit un héros tragique et romantique, Lorenzo, affrontant la fatalité du destin. L'intrigue de cette pièce est reprise d'événements réels racontés dans une chronique de la Renaissance sur la vie de Florence au xvie siècle : la Storia fiorentina de Varchi. Mais Musset a modifié la fin de l'histoire.

3 En effet dans la réalité, Lorenzo s'enfuit et reste en vie encore quelques années, alors que le personnage de la pièce se laisse tuer, car il a échoué dans sa quête et cela le désespère. Cette modification rend le personnage plus romantique. C’est à ceci que le directeur du théâtre des Amandiers, Jean-Pierre Vincent, s’attaque. Evidemment, il y avait de quoi y laisser quelques plûmes.

4 Lorenzaccio n'a pas été mis en scène immédiatement.
À proprement parler, Lorenzaccio peut être considéré comme la seule pièce française de l'époque à influence shakespearienne (la scène du « lancer de drapeau » en est d'ailleurs un exemple flagrant). On sait même que ses cinq actes n'ont jamais été joués intégralement ; leurs trente-six scènes exigeraient trois soirées, une soixantaine de décors, plus de quatre cents interprètes. Ils ne furent d'ailleurs pas portés à la scène du vivant de Musset. En 1863, son frère Paul arrangea un texte pour le Théâtre de l'Odéon. La censure impériale le refusa, attendu que « la discussion du droit d'assassiner un souverain dont les crimes et les iniquités crient vengeance, le meurtre même du prince par un de ses parents, type de dégradation et d'abrutissement, paraissent un spectacle dangereux à montrer au public ».

5 Il faut attendre 1896 pour voir la première représentation du drame, au Théâtre de la Renaissance, dans une adaptation qui redistribue l'action en trois actes. Lorenzaccio y est incarné par Sarah Bernhardt.

6 Par la suite, le rôle fut repris par d'autres actrices, avant d'être interprété pour la première fois par un homme en 1952, au festival d'Avignon, interprétation mémorable de Gérard Philipe dans une mise en scène de Jean Vilar. Plusieurs grandes mises en scène ont depuis été tentées, notamment par Jean-Pierre Vincent à Nanterre ainsi que Stéphane Gildas puis Léo Rime au théâtre le Trianon à Paris. Puis en 1976, c'est Francis Huster qui endossera le rôle de Lorenzaccio.

7 La mise en scène de Jean-Louis Martin-Barbaz (2009)
La mise en scène de Jean-Pierre Vincent (2000)

8 La mise en scène de Gwenaël  Morin
Curiosité Hamlet-Lorenzo Mise en scène d'Antoine Bourseiller (2004)

9 Sur un canevas que lui a confié George Sand, Musset brode l’aventure d’un héros ou plutôt d’un anti-héros, à sa ressemblance. C’est dans une Florence corrompue, ville- marâtre enfantant des courtisanes et des assassins, qu’il trouve le terreau d’une diatribe en même temps qu’un éloge de la modernité. Car, en évoquant l’assassinat d’Alexandre de Médicis en 1536, par son ambigu cousin Lorenzo, meurtre qui pourrait se parapher « pour la beauté du geste », Musset signe lui aussi son plus beau crime artistique, crime portant doublement atteinte au règne du néo-classicisme et à « l’art moderne ».

10 La mise en scène de Jean-Pierre Vincent opte délibérément pour l’anachronisme – les comédiens jouent en costumes XIXème siècle- et les effets de rupture en tous genres, spatiaux d’abord, lumineux, ensuite. Ainsi, sur un plateau évidé, haché au fond par un mur aux couleurs de crépuscule et divisé sur la droite par un escalier en forme de gradins ou de promontoire, un éclairage cru interrompt soudain une atmosphère de clair-obscur, elle-même tailladée de carrés de lumière en forme de petits plateaux. 

11 Certes, une pièce polyphonique comme Lorenzaccio, tableau brouillé d’où émerge une vision extra-lucide sur le politique et l’humain, à l’heure où « tout ce qui était n’est plus ; tout ce qui sera n’est pas encore » demande un souffle puissant et une fantaisie débridée.

12 Pourtant, si Jean-Pierre Vincent fait tout ce qu’il peut pour suivre Musset sur les traverses de la provocation, du burlesque, mettant à profit tous les outils de la scène, il ne parvient pas toujours à se maintenir sur ces lignes à haute tension. Et si certain tableaux sont réellement réussis, on pense à la très belle scène de la confession de la Marquise de Cibo (Valérie Blanchon) auprès de son machiavélique cardinal de beau-frère d'Eric Frey), dont la physionomie n’est pas sans rappeler le portrait de Pie XII conservé au palais Boboli à Florence (justement), nombreux sont les moments qu’on aimerait plus courts, où il ne se passe pas grand chose. 

13 A regretter aussi un jeu à peine effleuré visant à exacerber le côté carnavalesque et grotesque d’une scène de bal et qui finit par donner au spectateur l’étrange sentiment que les comédiens font semblant de jouer, imitant sans conviction les gestes de débauche.

14 Et s’il faut parler encore d’interprétation, ajoutons que Jérôme Kircher est tout à fait convaincant en Lorenzaccio, « mignon » d’Alexandre efféminé et veule donnant à son seul acte de courage, l’assassinat du Duc, la forme de l’ignominie puisqu’il se travestit en femme.

15 Mais la qualité de la distribution est plus qu’hétérogène : une tendance à la déclamation chez certains, une forme de naïveté peu touchante chez d’autres minent l’attention de l’auditoire. Au final, on ressort de la salle avec un sentiment mitigé. On perçoit la pertinence des tentations et des tentatives d’une mise en scène intelligente, visant à révéler les volutes de l’écriture d’un jeune génie qui puise dans un siècle pourrissant des valeurs sublimes et nouvelles qu’il projette vers l’avenir. La violence des gestes, la gratuité des propos terribles, la prostitution, le meurtre, la folie, la joie mélancolique, autant de fusées, autant d’éclairs dont Jean-Pierre Vincent a tenté de se faire l’écho. Mais à force de stylisation, d’intellectualisation même, l’envolée lyrique subit quelques dératés.

16 Merci pour votre attention
Christelle Boueri Nour Honein Tonia Salameh


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