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Pierre le Vénérable Lettre à Louis roi des Français, prince illustre et magnifique, roi glorieux des Français, frère Pierre, humble abbé de Cluny. (traduction.

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1 Pierre le Vénérable Lettre à Louis roi des Français, prince illustre et magnifique, roi glorieux des Français, frère Pierre, humble abbé de Cluny. (traduction libre faite à partir de l’édition critique procurée par G. Constable, The Letters of Peter the Venerable, Cambridge, Harvard U Press, 1967, p (…) 1. Mais pourquoi poursuivre les ennemis de l’espérance chrétienne dans des terres éloignées, alors que les juifs blasphémateurs, qui sont de loin plus nuisibles que les Sarrasins, n’habitent pas, eux, loin de nous, mais en notre sein, et que, avec tant de liberté et d’audace, ils blasphèment, foulent aux pieds, flétrissent en toute impunité le Christ et les Sacrements chrétiens ?

2 Pierre le Vénérable 2. Comment le zèle nourrira-t-il les fils de Dieu, si les ennemis par excellence du Christ et des chrétiens s’échappent indemnes ? Ou bien le roi des chrétiens aurait-il oublié ce qui fut dit par un certain roi des juifs ? « Yahvé, n’ai-je pas en haine qui te hait, en dégoût, ceux qui se dressent contre toi ? Je les hais d’une haine parfaite, ce sont pour moi des ennemis » (Ps. 138, 21-22).

3 Pierre le Vénérable 3. Il est vrai qu’il faut détester les Sarrasins, car s’ils admettent comme nous que le Christ est né d’une vierge, et qu’ils partagent avec nous plusieurs croyances à son sujet, ils récusent Dieu et le fils de Dieu – alors que ce sont des croyances plus importantes – et ils nient sa mort et sa résurrection, en lesquels repose tout notre salut; mais que dire des juifs, qui rejettent en bloc le Christ et la foi chrétienne, qui récusent, blasphèment et raillent la naissance virginale et tous les sacrements de la rédemption humaine ?

4 Pierre le Vénérable 4. Mais cela je ne le dis pas afin d’exhorter le glaive royal ou chrétien à tuer ces impies, car je rappelle ce qui est écrit à leur sujet dans les Psaumes; le prophète, en effet, sous l’inspiration divine, dit : « Ne les massacre pas, que mon peuple n’oublie » (Ps. 58,12). Car Dieu ne veut pas qu’ils soient simplement tués ou totalement éradiqués; il veut les garder en vie afin de les livrer à de pires tourments et à une plus grande ignominie, comme le fratricide Caïn. Après avoir versé le sang de son frère, Caïn dit ceci : « le premier venu me tuera » (Gen. 4,14), Dieu lui répondit : tu ne mourras pas comme tu le penses, mais tu erras en gémissant « sur la terre qui a ouvert la bouche et qui a reçu de ta main le sang de ton frère (Gen 4.11). Ainsi en a voulu depuis la passion et la mort du Christ la juste sévérité de Dieu, et ainsi en sera-t-il jusqu’à la fin du monde de ces juifs maudits.

5 Pierre le Vénérable 5. Je rappelle que je ne demande pas qu’on les tue, mais qu’ils soient punis d’une peine proportionnelle à leur fourberie. Or quelle meilleure punition que celle par laquelle l’iniquité est condamnée, la charité confortée ? Quoi de plus juste qu’ils soient dépouillés de ce qu’ils ont frauduleusement acquis, que ce qu’ils ont indignement dérobé leur soit enlevé ? Ce que je dis, tout le monde le sait.

6 6. Ce n’est pas par l’agriculture, par un office légal, par un quelconque métier honnête et utile qu’ils accumulent des fruits dans leur grenier, du vin dans leur cellier, les pièces dans leur bourse, de l’or ou de l’argent dans leurs coffres mais dans la mesure où ils dérobent avec fourberie aux chrétiens et achètent sournoisement aux voleurs, ils se procurent à vil prix les choses les plus chères.

7 Pierre le Vénérable 7. Si un cambrioleur, entrant par effraction dans une Église, par une hardiesse sacrilège emportent les candélabres, des vases, des encensoirs, des saints crucifix mêmes et des calices consacrés, puisqu’il fuit les chrétiens, il se porte vers les juifs et, jouissant chez eux d’une sécurité condamnable, non seulement il se cache, mais ce qu’il a dérobé à la sainte Église, il le donne aux synagogues de Satan. Il distribue la coupe du corps et du sang du christ aux tueurs du corps et à ceux qui ont répandu le sang du Christ.

8 Pierre le Vénérable Par biens « soustraits » ou « extirpés », Pierre n’entend pas simplement ce qu’un usurier peut prélever d’une production « honnête » et que les financiers juifs finissent par acquérir à vil prix. Il se réfère surtout au « vol » d’objets ecclésiastiques écoulés chez les juifs puis cachés et vendus aux « synagogues de Satan ». Assimile-t-il le dépôt d’objets liturgiques en gage chez les juifs au vol et au recel ? Sans doute. (Iognat-Prat, p. 278).

9 Pierre le Vénérable Un autre aspect très important des rapports des juifs avec les seigneurs consistait dans les opérations du crédit; les responsa de Rashi dans ce domaine s’inscrivent dans le cadre des problèmes dont les Sages ont fréquemment été saisis, à savoir les prêts à intérêt, voire l’usure, consentis par les juifs aux chrétiens. Néanmoins, on y trouve aussi le témoignage des opérations de crédit en sens inverse, soit des prêts ou plutôt placements de capitaux par des seigneurs chez des marchands juifs. Dans les deux sens, les transactions étaient scellées par des serments et par le dépôt de gages, dont des objets sacrés, par exemple le dépôt de livres sacrés par le juif chez son créancier, afin de garantir l’acquit de la dette et de l’intérêt. A. Graboïs, « La société urbaine chrétienne dans la France septentrionale », Revue historique 600 (1996), p. 245.

10 Pierre le Vénérable 9. En outre, afin que ce vol et ce commerce des juifs soient plus sûrs, une loi ancienne déjà ancienne mais véritablement diabolique, fut instaurée par les chrétiens. Selon cette loi, si une chose ecclésiastique ou, ce qui est encore pire, une coupe sacrée est découverte chez les juifs, ceux-ci n’ont pas l’obligation de rendre les choses acquises par un vol sacrilège, et le juif n’est pas tenu de dénoncer le voleur. Un crime odieux demeure donc dans le juif, qui est puni, chez le chrétien, par la pendaison.

11 Pierre le Vénérable 10. Le juif s’engraisse et abonde en biens. Qu’il soit donc dépouillé de ces biens mal acquis ou que la plus grande partie lui en soit confisquée. Que l’armée chrétienne qui, afin d’expulser le Sarrasin, accapare leur fortune et leurs terres, n’épargne pas les trésors mal acquis des juifs. Qu’on leur laisse la vie sauve, mais qu’on les dépouille de leur fortune afin que les troupes chrétiennes, aidées par les richesses des juifs blasphémateurs, puissent expulser les Sarrasins.

12 Le Contre la dureté invétérée des juifs
« Je n’oserais pas t’appeler un homme, de peur de mentir, car je reconnais que cette faculté qui distingue l’homme et le place au-dessus des autres animaux et des bêtes est en toi éteinte et même ensevelie ». Contre la dureté invétérée des juifs, V, 6-8, ed. Friedman.

13 Le Contre la dureté invétérée des juifs
Les écrits antijuifs de Pierre le Vénérable trahissent de façon exemplaire, parce que grossissante, le malaise d’un clerc latin du XIIe siècle face à un autre et impossible soi-même. Pareille réaction de rejet participe de façon non négligeable aux processus d’élaboration d’une identité juive. Les stéréotypes qui se forgent alors dominent encore largement nos représentations. (Iognat-Prat, p. 317).

14 Le Contre la dureté invétérée des juifs
Autres exemples: Le schisme d’Anaclet: descendant d’une famille juive romaine convertie depuis trois quart de siècle au catholicisme, Pierre Leone (antipape Anaclet II) est candidat à la papauté avec Grégoire de Papareschi.

15 Le Contre la dureté invétérée des juifs
Orderic Vital le caractérise dans sa jeunesse comme « un adolescent noir et pâle, ressemblant plutôt à un juif ou à un Sarrasin qu’à un chrétien, revêtu de riches vêtements mais déformé corporellement ». Arnoul de Lisieux le décrit comme se livrant à l’inceste avec sa sœur et à des pratiques bestiales.

16 Le Contre la dureté invétérée des juifs
Antijudaïsme ou antisémitisme La thèse de Hanna Arendt La thèse de Yosef H. Yerushalmi La place de Pierre le Vénérable ?


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