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Occupation de l’espace urbain

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Présentation au sujet: "Occupation de l’espace urbain"— Transcription de la présentation:

1 Occupation de l’espace urbain
Isabelle Billette, conseillère Section recherche et planification, Direction stratégique, SPVM

2 Occupation de l’espace urbain
L’espace urbain : les lieux publics et les lieux privés à usage public. L’occupation de l’espace urbain : le partage de ces espaces par tous les citoyens qui les fréquentent (résidants, commerçants, gens de passage, etc.). En somme : TRADUIT L’APPRÉCIATION DE LA COHABITATION PAR LES CITOYENS

3 Occupation de l’espace urbain à Montréal
L’appréciation de la cohabitation a un impact direct sur comment les citoyens perçoivent la qualité de vie et la sécurité d’un territoire. Deux principaux types de problèmes de cohabitation dénoncés : Marques d’incivilité : graffitis, bruit, amoncellements d’ordures, seringues et condoms à la traîne, etc. Actes d’incivilité : troubler la paix, flâner, uriner sur la voie publique, consommer de la drogue ou de l’alcool, sollicitation, commission de petits crimes, etc.

4 Occupation de l’espace urbain à Montréal
Certains quartiers de Montréal sont plus affectés que d’autres par des problèmes de cohabitation. Les quartiers les plus affectés : 1) défavorisés 2) à forte concentration de personnes qui vivent en situation de marginalité 3) qui connaissent une gentrification

5 Les quartiers défavorisés
Quelques caractéristiques de quartiers défavorisés : Plus de mobilité résidentielle; Plus de familles monoparentales; Plus de locataires; Population moins scolarisée; Revenu par famille plus bas; Etc. Raisons des problèmes de cohabitation : La défaillance de certains mécanismes de contrôle formel et informel de l’environnement peut engendrer plus de marques et d’actes d’incivilités.

6 Les quartiers à forte concentration de personnes qui vivent en situation de marginalité
Différents groupes de personnes marginalisées : itinérants, prostitué(e)s, toxicomanes, jeunes de la rue, squeegees, etc. Caractéristiques communes : grande précarité; vivent dans une logique de survie matérielle et sociale afin de pouvoir manger, boire, parler, assouvir leur dépendance, dormir, etc.; sont souvent présents à proximité des organismes d’aide. Raisons des problèmes de cohabitation : Parce qu’elles n’ont pas d’espace à eux, ces personnes sont souvent en situation d’empiéter sur l’espace privé de quelqu’un d’autre ou en violation de l’espace public; Leur logique de survie les entraîne parfois vers des activités plus ou moins licites (prostitution, vol, vente de stupéfiants, squeegee, quête, etc.)

7 Lorsqu’il y a gentrification d’un quartier
Il y a gentrification lorsque : Le profil de la population de certains quartiers se transforme. Des populations plus aisées y emménagent, souvent à l’encontre de populations plus défavorisées économiquement. Raisons des problèmes de cohabitation : Les nouveaux résidants revendiquent des changements pour régler les situations qui les dérangent (marques et actes d’incivilité).

8 Les marques et les actes d’incivilité dans les espaces publics et les espaces privés à usage public dérangent.

9 Les signes de mécontentement quant aux problèmes de cohabitation sont nombreux :
Plaintes écrites (Ville, police, etc.) Plaintes sur des tribunes publiques (conseils d’arrondissement, rencontres municipales sur la sécurité publique, forums divers, etc.); Appels au 911 ou au 2222; Publication dans les journaux, sur le Web, etc. Formation de comités et d’associations de citoyens et de commerçants qui dénoncent les marques et les actes d’incivilité; Les sondages sur la qualité de vie et la sécurité; Etc.

10 Obligation d’agir, mais comment ?
Les problèmes vécus par les personnes dont on se plaint qu’elles sont à la source des problèmes de cohabitation sont souvent très complexes. Des problèmes de pauvreté, de désaffiliation, de manque de ressources, de dépendance, etc., sont inhérents à celles-ci.

11 Actuellement, quatre grandes logiques d’intervention pour faire face à ces réalités se confrontent :
Comprendre, soutenir et soigner; Prévenir les abus et défendre le droit à la marginalité; Condamner les actes dérangeants; Gérer l’aménagement urbain. L’accent est mis parfois sur les personnes, parfois sur les conséquences.

12 La présence de logiques divergentes témoigne de la multiplicité des instances interpellées :
Services de santé et sociaux Organismes communautaires Sécurité (police et services supplétifs) Municipalité (services d’habitation, de développement social, travaux publics, etc.) Justice Groupes de citoyens et de commerçants Organismes voués à la défense des droits Etc.

13 Toutes les instances interpellées visent à améliorer la situation,
mais… selon le mandat, la perception de ce qui est problématique, les priorités locales ou organisationnelles, etc., les fins poursuivies par les actions ne sont pas les mêmes : propreté; santé; sentiment de sécurité; sécurité; conditions de logement; profit commercial; soutien et accompagnement des personnes; etc. Diverses tensions s’en suivent…

14 Plus d’une décennie de projets de collaboration
Plusieurs expériences de collaborations pour coordonner les efforts en matière d’actes et de marques d’incivilité. Comités et projets d’aménagement urbain; Comités et projets sur des thématiques touchant les populations marginalisées (prostitution, santé mentale, itinérance, toxicomanie, etc.); Plans d’actions concertées; Réalisations d’étude, de diagnostics; Etc.

15 État de la situation en 2007 Aspects positifs :
Amélioration des rapports; Réduction des tensions; Partage des responsabilités; Création de réseaux formels et informels; Développement d’habilités de travail en commun; Meilleure compréhension de la complexité du problème. Aspects non réglés : Des tensions persistent entre les acteurs de différents secteurs; Des problèmes de cohabitation reliés à des actes et des marques d’incivilité sont toujours dénoncés.

16 Rencontre sur la sécurité publique dans Ville-Marie,
Des problèmes de cohabitation reliés à des marques et des actes d’incivilité sont toujours dénoncés. Par exemple : Rencontre sur la sécurité publique dans Ville-Marie, le 21 novembre 2006 (public : 120 participants) 30 interventions du public : 15 trafic de stupéfiants 12 prostitution 8 jeunes itinérants 8 intimidation de la part des vendeurs de stupéfiants 6 problèmes de circulation 3 gang de rue 1 ou 2 autres problèmes (incivilités, stationnement, violence dans la rue, problèmes avec le 911,manque d’espace pour les jeunes et propreté. « plusieurs intervenants n’ont pas répété les points précédemment abordés»

17 « Pistes de solutions amenées par le public
Enlever les téléphones publics qui servent aux revendeurs de stupéfiants et aux prostitués; Augmenter le nombre de caméras de surveillance; Augmenter la présence policière; Régler les problèmes dans les stationnements qui servent de lieux de transactions et de prostitution; Augmenter le sentiment de sécurité afin de permettre la réappropriation des parcs et espaces publics par la population; Implication des citoyens en support aux policiers. » Source : résumé de la rencontre sur la sécurité publique, Salle du conseil – arrondissement de Ville-Marie, le 21 novembre 2006, 19h, p. 1 et 2.

18 Pris individuellement, les actions des différents secteurs font sens :
Mais il y a très peu d’harmonisation de ces actions. Il manque de mécanismes pour traiter les problèmes (à moyen et long terme) dans leur globalité et à l’intérieur d’une approche intégrée.

19 QUELLES SERAIENT LES MEILLEURES
STRATÉGIES ? LE DÉBAT EST OUVERT !


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