La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE INTRODUCTION INTRODUCTION A) Rendre le marché unique plus dynamique A)

Présentations similaires


Présentation au sujet: "POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE INTRODUCTION INTRODUCTION A) Rendre le marché unique plus dynamique A)"— Transcription de la présentation:

1 POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE INTRODUCTION INTRODUCTION A) Rendre le marché unique plus dynamique A) Rendre le marché unique plus dynamique B) Favoriser l’investissement dans la connaissance B) Favoriser l’investissement dans la connaissance C) Améliorer la structure de politique macro du SME C) Améliorer la structure de politique macro du SME D) Convergence et restructuration dans une Europe élargie D) Convergence et restructuration dans une Europe élargie

2 Introduction Améliorer politiques déjà adoptées et mise en place d’autres. Améliorer politiques déjà adoptées et mise en place d’autres.Pq? - Modifications au sein des marchés - Nature de l’intégration - Importance accrue de R&D… ―> Outils économiques doivent évoluer

3 Avant : imitation et accumulation Avant : imitation et accumulation Maintenant faut des innovations Maintenant faut des innovations ―> Nouvelles formes d’organisation : - moins d’intégration verticale des firmes - plus grande mobilité entre et dans les firmes - plus grande flexibilité des marchés du travail - une plus grande confiance sur les marchés financiers - plus grande demande pour R&D et pour une éducation de qualité

4 A. Rendre le marché unique plus dynamique 1) Marché des produits : nécessité de nouvelles entrées et de nouvelles innovations - régulations intelligentes - infrastructures 2) Marché des capitaux : nécessité de favoriser l’intégration financière - encourager les politiques déjà présentes

5 3) Marché du travail : nécessité d’améliorer la mobilité du travail afin de s’ajuster rapidement aux changements de conditions du marché et afin de saisir les opportunités. - changer les mentalités - UE dans un rôle de facilitateur afin de faire sauter certains obstacles - politique générale de libéralisation du travail transfrontalier - encourager l’immigration légale

6 En bref : les recommandations Améliorer la coordination dans les politiques afin d’encourager de nouvelles entrées (en considérant toutes les implications) Améliorer la coordination dans les politiques afin d’encourager de nouvelles entrées (en considérant toutes les implications) L’union doit jouer un rôle de facilitateur concernant la mobilité du travail intra-UE (financements afin de faire sauter les obstacles) L’union doit jouer un rôle de facilitateur concernant la mobilité du travail intra-UE (financements afin de faire sauter les obstacles) Octroi de « cartes vertes » permettant à des immigrés légaux de voyager librement à l’intérieur de l’UE Octroi de « cartes vertes » permettant à des immigrés légaux de voyager librement à l’intérieur de l’UE Créer des infrastructures afin de connecter l’économie européenne Créer des infrastructures afin de connecter l’économie européenne

7 B. Favoriser les investissements dans la connaissance Augmenter les investissements et la connaissance Augmenter les investissements et la connaissance Cependant, les aides publiques doivent répondre à des besoins collectifs et il faut éviter de subsidier des entreprises en particulier Cependant, les aides publiques doivent répondre à des besoins collectifs et il faut éviter de subsidier des entreprises en particulier

8 1) Education Pas assez de jeunes dans les hautes études Pas assez de jeunes dans les hautes études Education supérieure pas assez ouverte aux influences internationales Education supérieure pas assez ouverte aux influences internationales Education supérieure pas assez orientée vers les domaines de pointe Education supérieure pas assez orientée vers les domaines de pointe Proposition : - encourager meilleure internationalisation des institutions Proposition : - encourager meilleure internationalisation des institutions - permettre meilleure mobilité pour les étudiants et les universités - permettre meilleure mobilité pour les étudiants et les universités - promouvoir l’émergence d’écoles et d’institutions capables de rivaliser avec celles des USA - promouvoir l’émergence d’écoles et d’institutions capables de rivaliser avec celles des USA

9 2) Recherche et Développement Pas assez d’investissements en R&D. Pas assez d’investissements en R&D. Proposition : Proposition : - Diminuer les taxes - Pousser les états membres à mettre en commun leurs efforts dans la recherche (ERA : European Research Area) - Pousser les états membres à mettre en commun leurs efforts dans la recherche (ERA : European Research Area) - Inviter les états membres à mieux sélectionner les projets - Inviter les états membres à mieux sélectionner les projets

10 En bref : les recommandations Augmentation des dépenses pour la R&D et pour l’éducation. Augmentation des dépenses pour la R&D et pour l’éducation. Création d’une agence européenne pour la science et la recherches Création d’une agence européenne pour la science et la recherches –Entité de recherche plutôt que de conseil –Suivre une approche « bottom-up » –Couvrir tous les domaines de la science –Baser les décisions sur des critères scientifiques et être le plus neutre possible – être indépendante dans les décisions et gérée par des scientifiques de renom Allégement des taxes pour favoriser les investissements dans la recherche Allégement des taxes pour favoriser les investissements dans la recherche

11 C. Améliorer la structure de politique macroéconomique du SME 1) une feuille de route pour la réforme 2) la politique monétaire 3) la politique fiscale 4) meilleure coordination des politiques macroéconomiques

12 1) Une feuille de route pour la réforme - coordination et le champ d’application des règles - pas de remise en cause la stabilité atteinte - pas de remise en cause la stabilité atteinte - applicable à l’Europe élargie - applicable à l’Europe élargie 2) Politique monétaire : assurer la symétrie dans les différentes phases du cycle économique - symétrie en terme d’inflation - éviter l’inflation et la déflation - inflation la plus proche possible de 2 %

13 3) Politiques fiscales : a) améliorer la structure de stabilisation et b) combiner la flexibilité à CT et la viabilité à LT à éviter pour promouvoir la croissance: à éviter pour promouvoir la croissance: - à CT politiques fiscales surchargent les politiques monétaires ―> policy mix non équilibré - A LT manque de discipline ―> instabilité financière

14 a) Améliorer la structure de stabilisation Nécessité d’un comportement budgétaire symétrique à travers les phases du cycle : Nécessité d’un comportement budgétaire symétrique à travers les phases du cycle : - surveillance accrue du budget par la commission - surveillance accrue du budget par la commission interprétation des règles selon le conseil question de la mise en œuvre des règles pouvoir contraignant pouvoir contraignant - motivations (incitations) en vue d’un comportement fiscal correct Rainy-day funds Normes budgétaires à prendre - é viter un biais pro-cyclique éventuel des règles fiscales (ex:respect du déficit budgétaire)

15 b) Combiner la flexibilité à CT et la viabilité à LT Permission de s’endetter pour les pays faiblement endettés (cas des nouveaux entrants) Permission de s’endetter pour les pays faiblement endettés (cas des nouveaux entrants) - Dettes < 40 % du PIB ―>déficit structurel jusqu’à 1.5 % de leur PIB ―>déficit budgétaire > 3 % lors de ralentissements Implique révision du point concernant les circonstances exceptionnelles dans le pacte de stabilité Implique révision du point concernant les circonstances exceptionnelles dans le pacte de stabilité

16 4) Rendre plus efficace la coordination des politiques macroéconomiques. 3 sources de faiblesse: a) Une distribution inappropriée du pouvoir entre la commission et le conseil concernant la mise en application des règles fiscales. b) Une « possession politique » faible de la politique de coordination de l’UE c) La coexistence dans un cadre institutionnel unique de membres ayant adopté l’euro et d’autres qui ne l’ont pas adopté.

17 a) Une distribution inappropriée du pouvoir entre la commission et le conseil concernant la mise en application des règles fiscales. Conseil non seulement à l’origine des politiques mais aussi chargé de la surveillance ―> considérations partisanes Conseil non seulement à l’origine des politiques mais aussi chargé de la surveillance ―> considérations partisanes Solution : distinction entre trois types de décision. Solution : distinction entre trois types de décision. - l’évaluation technique de la conformité vis-à-vis des règles (commission) - remède afin de prévenir ou corriger (à quelle vitesse aussi) un déficit excessif (conseil) - l’application de sanctions (conseil)

18 b) Une « possession politique » faible de la politique de coordination EU Diminue leur efficacité. Diminue leur efficacité. Solution : deux étapes à franchir : Solution : deux étapes à franchir : 1) aligner le processus de coordination européenne et le processus de budget national 2) créer ou renforcer les institutions nationales favorables à la responsabilité budgétaire

19 1) Commission fournit hypothèses et grandes lignes directrices de la politique fiscale Commission fournit hypothèses et grandes lignes directrices de la politique fiscale Consolidation des plans nationaux ―> programme de stabilité européen agrégé. Consolidation des plans nationaux ―> programme de stabilité européen agrégé. Evaluation et recommandation Evaluation et recommandation

20 Cela sera facilité par –Une division de l’année en 1 « semestre national » et 1 « semestre européen » –La tenue d’un débat parlementaire annuel dans chaque pays avant l’adoption du budget national afin de se situer face au programme européen de stabilité –L’obligation d’informer avant de mettre en œuvre de nouvelles politiques économiqes

21 2) Amélioration des institutions nationales et création d’ un conseil d’audit fiscal national à 3 missions : Amélioration des institutions nationales et création d’ un conseil d’audit fiscal national à 3 missions : - donner un audit indépendant des prévisions budgétaires pour l’année actuelle - donner une évaluation indépendante de l’impact budgétaire des décisions politiques - donner une évaluation indépendante des implications des différentes hypothèses économiques

22 c) La coexistence dans un cadre institutionnel unique de membres ayant adopté l’euro et d’autres qui ne l’ont pas adopté Fonctionnement d’Ecofin peut à terme déboucher sur certains problèmes Fonctionnement d’Ecofin peut à terme déboucher sur certains problèmes Solution : Solution : - conseil spécifique pour la zone euro concernant la politique de l’euro. - un forum entre autorités qui ont adopté l’euro et ceux qui ne l’ont pas fait afin d’évaluer la situation économique et les challenges politiques

23 En bref : les recommandations Incitations afin de bloquer des surplus dans les bonnes années à travers une surveillance sérieuse des budgets et une application efficace et flexible du pacte de stabilité et de croissance Incitations afin de bloquer des surplus dans les bonnes années à travers une surveillance sérieuse des budgets et une application efficace et flexible du pacte de stabilité et de croissance Plus de ressources pour le monitoring fiscal et mise en place du FAB Plus de ressources pour le monitoring fiscal et mise en place du FAB Accroître le rôle de la commission concernant l’application du PSC Accroître le rôle de la commission concernant l’application du PSC

24 Rainy-days funds Rainy-days funds Différentier les pays quant à l’application du pacte Différentier les pays quant à l’application du pacte Changer la notion de « circonstances exceptionnelles » dans le PSC Changer la notion de « circonstances exceptionnelles » dans le PSC Améliorer la « possession politique » de la politique de coordination européenne Améliorer la « possession politique » de la politique de coordination européenne Mise en place d’un conseil propre pour la zone-euro tout en gardant un dialogue entre pays qui ont adopté la monnaie unique et les autres Mise en place d’un conseil propre pour la zone-euro tout en gardant un dialogue entre pays qui ont adopté la monnaie unique et les autres

25 D. Convergence et restructuration dans une Europe élargie D. Convergence et restructuration dans une Europe élargie L’actuelle politique de cohésion se base essentiellement sur les régions et pas assez sur les pays. L’actuelle politique de cohésion se base essentiellement sur les régions et pas assez sur les pays. Conséquence : les pays cherchent plus à réussir les négociations avec l’U.E plutôt que d’analyser les projets auquel cet argent va être utilisé. Conséquence : les pays cherchent plus à réussir les négociations avec l’U.E plutôt que d’analyser les projets auquel cet argent va être utilisé.

26 Nouvelle politique articulée autour de 2 axes : Nouvelle politique articulée autour de 2 axes : - Politique de convergence - Politique de restructuration

27 1) Politique de convergence But : réduire disparités de revenus entre états membres. But : réduire disparités de revenus entre états membres. Priorité dans la création d’institutions Priorité dans la création d’institutions Investir dans le capital humain et physique Investir dans le capital humain et physique Principes opérationnels : plus grande liberté des pays à choisir les projets mais ceux-ci doivent, avant de commencer, déclarer les résultats attendus Principes opérationnels : plus grande liberté des pays à choisir les projets mais ceux-ci doivent, avant de commencer, déclarer les résultats attendus

28 2) Politique de restructuration But: faciliter le processus de réallocation des ressources entre les différentes personnes But: faciliter le processus de réallocation des ressources entre les différentes personnes Travailleurs déplacés dans l’industrie et dans les services Travailleurs déplacés dans l’industrie et dans les services a) Système de bons pour les travailleurs licenciés b) Bon utilisé que dans 3 buts : - réapprentissage - compensation des coûts de déplacement - compensation des coûts de déplacement - lacement d’un nouveau business - lacement d’un nouveau business c) Chaque état désigne organisme de contrôle Secteur de l’agriculture Secteur de l’agriculture a) Interne : investir dans recherche et équipements qui respectent la nature et permettent des méthodes de production de grande qualité b) Externe : rendre plus facile le passage vers un autre secteur

29 En bref : les recommandations Politique de convergence basée sur les pays et sur des programmes multi-annuels. Politique de convergence basée sur les pays et sur des programmes multi-annuels. éligibilité d’un pays à la fin de chaque période de programme éligibilité d’un pays à la fin de chaque période de programme Fonds de convergence utilisés pour 2 buts en particulier : Fonds de convergence utilisés pour 2 buts en particulier : - améliorer les capacités administratives des états membres - investir dans le capital humain et physique Politique de restructuration pour les travailleurs déplacés doit être mise en œuvre au niveau européen Politique de restructuration pour les travailleurs déplacés doit être mise en œuvre au niveau européen Une partie des fonds de restructuration doit couvrir le domaine agricole. Une partie des fonds de restructuration doit couvrir le domaine agricole.

30 Partie Personnelle : Une Europe dépendante I) La reprise dés 2002 A) Retour sur la situation économique du moment B) Conditions de la reprise en 2002 II) Une Europe restée dépendante A) Malgré l’euro, maintien de la dépendance économique B) Une situation dont le renversement ne saurait être attendu d’un ralentissement américain.

31 I. La reprise dès 2002? A) Retour sur la situation économique du moment A) Retour sur la situation économique du moment B) Les conditions d’une reprise en 2002 B) Les conditions d’une reprise en 2002

32 A. Retour sur la situation économique du moment ralentissement de toutes les zones de l’économie mondialeralentissement de toutes les zones de l’économie mondiale incertitudes renforcées après le 11 septembre 2001incertitudes renforcées après le 11 septembre 2001  frein pour la consommation des ménages  Impact sur les flux financiers internationaux  Révisions des perspectives

33 B. Conditions d’une reprise stabilité géopolitique stabilité géopolitique politiques publiques deviennent centrales politiques publiques deviennent centrales retour sur le sentier de croissance retour sur le sentier de croissance

34 1) Efficacité des politiques économiques d’ajustement structurel ? politique monétaire politique monétaire politique budgétaire politique budgétaire

35 2) Quel sentier de croissance après le choc ? 2 visions : 2 visions : 1) ralentissement transitoire suivi d’une croissance rapide 2) ralentissement plus accusé suivi d’un retour plus lent à la croissance

36 II. Une Europe qui est restée dépendante A. Malgré l’euro, maintien de la dépendance économique –années 90 : euro en Europe, croissance aux USA  renforcement de la stabilité des économies européennes  creusement de l’écart de croissance entre Europe et USA

37 Croissance dans la zone euro et en France au cours des années 90 199219931994199519961997199819992000 Zone euro1,4-0,82,32,21,42,32,82,63,4 France1,3-0,91,81,91 3,33,2

38 Comparaison entre la croissance aux Etats-Unis, dans la zone euro et en France 19921993199419951996199719981999 200 0 Etats-Unis3,12,74 3,64,4 4,25 Zone euro1,4-0,82,32,21,42,32,82,63,4 France1,3-0,91,81,91 3,33,2

39

40 2) Une Europe dont la dépendance a été sous-estimée a) Une interdépendance qui dépasse les relations commerciales. Europe relativement protégée sur le plan des relations commerciales : Europe relativement protégée sur le plan des relations commerciales : -1 pt du PIB aux USA > - 0.25 en Europe Mais autres facteurs : Mais autres facteurs : Ex de l’importance des déficits extérieurs américains

41 b) Une Europe suspendue aux décisions américaines de politique économique Politique économique européenne inefficace lors des ralentissements au contraire de la politique US. Deux raisons : Politique économique européenne inefficace lors des ralentissements au contraire de la politique US. Deux raisons : - Faible marge de manœuvre de la politique budgétaire - Politique monétaire : intervention beaucoup moins rapide et moins massive de la BCE par rapport à la FED

42 B. Une situation dont le renversement ne saurait être attendu d’un ralentissement américain 1.Les avantages ambigus d’une accélération de la croissance aux USA Hypothèse : gain de productivité de ½ point aux USA. Hypothèse : gain de productivité de ½ point aux USA. Résultats : PIB mondial supérieur chaque année mais croissance inégalement répartie. Résultats : PIB mondial supérieur chaque année mais croissance inégalement répartie. USA : -profite à fond du choc de productivité - PIB potentiel s’accroît si bien que croissance effective peut s’accélérer sans tensions inflationnistes

43 Autres régimes du monde : Supplément de croissance six fois moins important. Limites du cycle économique de la fin des années 90 ? CCL : Deux conséquences défavorables lorsqu’il y a des écarts de performances économiques prononcées : CCL : Deux conséquences défavorables lorsqu’il y a des écarts de performances économiques prononcées : - Accroissement des déséquilibres financiers internationaux et renforcement des risques d’une correction brutale - Accroissement des déséquilibres financiers internationaux et renforcement des risques d’une correction brutale - Détournement des ressources des zones extérieures aux USA - Détournement des ressources des zones extérieures aux USA ―> Faut augmenter la croissance potentielle en Europe.

44 20022003200420052006 PIB mondial0,30,50,70,91,3 ETATS-UNIS PIB0,81,11,82,43,2 PIB potentiel0,61,21,82,53,3 Demande intérieure0,91,32,02,83,8 Investissement2,32,64,05,57,9 Taux de change0,4 0,71,01,4 Balance courante (en milliards de dollars)- 11,5- 22,5-37,8- 59,1- 89,7 Inflation-0,1 0,2 Taux d'intérêt à court terme0,30,20,30,40,6 ZONE EURO PIB0,2 0,30,5 PIB potentiel----- 0,1 Demande intérieure0,1-- 0,1 - 0,2 Investissement0,2- 0,2- 0,6- 1,1- 1,8 Taux de change- 0,2- 0,3- 0,5- 0,8- 1,3 Balance courante (en milliards de dollars)4,67,913,621,230,7 Inflation-0,10,20,30,4 Taux d'intérêt à court terme0,20,40,60,9 Source : FMI, World Economic Outlook. Octobre 2001

45 2. Deux illustrations d’un ralentissement de la croissance américaine Contraction américaine + dépréciation du dollar ―> effets très négatifs. Contraction américaine + dépréciation du dollar ―> effets très négatifs. Hypothèse : perte de 1.5 point de productivité par rapport au scénario central aux USA et, à moindre titre, dans le reste du monde. Hypothèse : perte de 1.5 point de productivité par rapport au scénario central aux USA et, à moindre titre, dans le reste du monde.

46 a)Dans la 1ère variante : adaptation graduelle des agents économiques à des gains inférieurs Effets aux USA : - Baisse de l’investissement à cause du ralentissement de la demande intérieure et d’un resserrement du taux d’intérêt - Tensions inflationnistes car PIB potentiel se réduit Dans la zone euro : - A u début contre-performances moins marquées mais à la fin plus du fait de l’appréciation de l’euro - Pas trop de recul de la demande intérieure du fait de la réduction des taux d’intérêt de CT. Mais écart entre les taux US et euro ne freine pas la dépréciation du dollar - Croissance effective plus grande que croissance potentielle (ce qui est l’inverse de ce qui se passe aux USA)

47 20022003200420052006 ETATS-UNIS PIB- 1,3- 1,8- 2,1- 2,4- 2,6 PIB potentiel- 1,5- 1,9- 2,3- 2,8- 3,2 Demande intérieure- 1,6- 2,4- 3,0- 3,6- 4,2 Investissement- 1,4- 3,8- 4,8- 5,8- 6,9 Taux de change- 1,9- 3,6- 5,1- 6,7- 8,6 Balance courante (en milliards de dollars)13,028,845,566,187,8 Inflation0,20,30,40,50,7 Taux d'intérêt à court terme0,00,10,20,50,9 ZONE EURO PIB- 0,6- 1,1- 1,7- 2,4- 3,3 PIB potentiel- 0,5- 1,0- 1,4- 1,8- 2,3 Demande intérieure- 0,2- 0,3- 0,5- 0,6- 0,7 Investissement0,61,62,33,03,8 Taux de change contre le dollar3,56,810,213,818,4 Balance courante (en milliards de dollars)- 4,1- 9,1- 15,7- 27,0- 39,5 Inflation- 0,3- 0,5- 0,6- 0,8- 1,0 Taux d'intérêt à court terme- 0,3- 0,6- 1,0- 1,6- 1,9 Source : FMI, World Economic Outlook. Octobre 2001

48 Conclusion : Message important. Dépréciation du dollar handicape la croissance de la zone euro et la désinflation qui s’ensuit en Europe, n’est pas suffisante pour contrecarrer les enchaînements récessifs liés à l’appréciation de l’euro. Conclusion : Message important. Dépréciation du dollar handicape la croissance de la zone euro et la désinflation qui s’ensuit en Europe, n’est pas suffisante pour contrecarrer les enchaînements récessifs liés à l’appréciation de l’euro. Variante très sombre pour l’Europe. Variante très sombre pour l’Europe. Cela pose la question suivante : quel est le « bon » taux de change de l’euro ? Cela pose la question suivante : quel est le « bon » taux de change de l’euro ?

49 Quel est le « bon » taux de change de l’euro ? 1) Les approches à partir des considérations de compétitivité La moyenne du taux de change réel sur longue période La moyenne du taux de change réel sur longue période Faut atteindre niveau de compétitivité de longue période. Ex de 1973-1998 > un euro compris entre 0,80 et 1.19 dollar. Les parités des pouvoirs d’achat Les parités des pouvoirs d’achat Faut donc un taux qui conserve le même pouvoir d’achat lorsqu’on change de devises. Cela donne 1 euro pour 1,05 dollar. Les coûts salariaux relatifs Les coûts salariaux relatifs Faut égaliser les coûts salariaux horaires relatifs. On aurait alors 1euro pour 1.01 dollar CCL : un euro pour un dollar en terme de compétitivité

50 2) L’approche par la balance des paiements courants : des résultats incertains bon taux de change permet bon taux de change permet sur le plan interne : - d’atteindre taux de croissance potentielle - d’atteindre taux de croissance potentielle - de supprimer le chômage conjoncturel sur le plan externe : - d’atteindre une cible de balance de paiements courants optimale ―>taux de change d’équilibre fondamental ―>taux de change d’équilibre fondamental

51 Estimations du taux de change d'équilibre fondamental de l'euro (en dollars) Cible de déficit extérieur américain maximal (en % du PIB) 5(*)* 1 %2 % Différentes estimations du Wren-Lewis et Driver (1998) -1, 17 à 1,43 taux de change d'équilibre CAE (1998)1,19 à 1,261,07 à 1,15 fondamentalCOE (2000)-1,24 Sources : - Conseil d'analyse économique (CAE), Architecture financière internationale (annexe de Didier Borowski et Cécile Couharde). - Centre d'observation économique (COE) de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, Modèles et diagnostics, 1 er trimestre 2000. Ces résultats sont à considérer avec précaution. En particulier, la détermination du « bon » niveau pour les cibles de balance des paiements courants repose avant tout sur des jugements qualitatifs impliquant une certaine subjectivité.

52 b) Dans la seconde variante : adaptation quasi-immédiate des agents économiques. Plus dommageable encore et plus de brutalité Plus dommageable encore et plus de brutalité

53 Conclusion Il faut une croissance européenne aussi vive que celle des USA si on veut éviter les effets négatifs. Et dans tous les plans afin de promouvoir la croissance européenne, il faudra évidemment prendre en compte la dépendance économique de l’économie européenne vis-à-vis du monde et des USA en particulier!

54 Merci de votre attention Henry Arnaud Notebaert Fabien


Télécharger ppt "POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE POLITIQUES DE PROMOTION DE LA CROISSANCE INTRODUCTION INTRODUCTION A) Rendre le marché unique plus dynamique A)"

Présentations similaires


Annonces Google