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LA TORTURE, C’EST INHUMAIN.

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1 LA TORTURE, C’EST INHUMAIN.
AVOUEZ! LA TORTURE, C’EST INHUMAIN. En 2014, Amnistie internationale lancera (pour la quatrième fois) une campagne mondiale sur la torture. La torture a été un des sujets les plus importants dans l’agenda d’Amnistie depuis son début. En 1984, la campagne a été couronnée de succès grâce à l’adoption de la Convention des Nations unies contre la torture. Trente ans plus tard, un système juridique solide existe toujours à l'échelle internationale. Cependant, cette dernière décennie (depuis que la « guerre contre le terrorisme » a été annoncée à la fin de l’année 2001) a donné lieu à un retour en arrière alarmant sur l’interdiction de la torture. Les indices actuels montrent qu’en pratique, les États refusent de plus en plus de respecter cette obligation, y compris le Canada.

2 La torture, c’est quoi ? « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants. » Article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme Définition de la Convention des Nations Unies contre la torture (Adoptée le 10 décembre 1984 et entrée en vigueur le 26 juin 1987) La torture, c’est : des souffrances physiques ou mentales infligées intentionnellement par un agent de l’État qui est directement ou indirectement impliqué à des fins précises. La définition officielle si vous souhaitez y aller plus en profondeur: Selon la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants : Le terme "torture" désigne tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne, lorsqu'une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. (Article 1)

3 Trois éléments essentiels de la torture
douleur ou souffrances physiques ou mentales aiguës; la responsabilité des autorités; un but spécifique Trois éléments essentiels de la torture : le fait d’infliger une douleur ou des souffrances physiques ou mentales aiguës; la responsabilité des autorités (consentement ou accord); la poursuite d’un but spécifique qui distingue la torture d’autres traitements cruels.

4 En 2011, Amnistie internationale a signalé dans son rapport annuel des cas de torture et de mauvais traitements dans 101 pays. En 2012, ce chiffre s’élève à 112. Visiblement la situation se dégrade. Source: ACAT, 2007

5 Il y a d’innombrables façons de faire mal et il n’est pas possible (ni souhaitable) de les répertorier toutes. Néanmoins, les techniques suivantes sont les plus utilisées : Les coups portés sur tout le corps, de préférence sur les parties les plus sensibles : gifles, coups de poing, coups de pied ; coups assénés à l’aide de bâtons, de barres de fer, de fouets, de câbles électriques, de matraques L’immobilisation dans des positions douloureuses : ligotage ou menotage serré ; maintien prolongé sans bouger debout, accroupi, sur un pied, sur la pointe des pieds Les suspensions pendant des heures durant par les poignets, par les pieds, par les genoux Les décharges électriques sur tout le corps, en particulier sur les organes génitaux, la langue, les seins, les oreilles à l’aide d’électrodes, de matraques électriques Les brûlures par des cigarettes, des liquides bouillants, des métaux chauffés, des acides Les suffocations par immersion (dans de l’eau souvent souillée de produits chimiques, d’essence, d’urine), par intromission de chiffons dans la bouche et le nez, par introduction de la tête dans des sacs plastiques ETC Image: action organisée par Amnistie internationale UK

6 Un témoignage d’une victime de la torture :
Le plus terrible, c’était les nuits quand nous étions réveillés par les bruits et les cris des torturés lors des interrogatoires. C’était le bruit des câbles et des bâtons sur des corps humains, accompagné par des cris sauvages. C’était horrible, tes nerfs étaient à bout. […] Quelque chose se brisait dans ton for intérieur. Malgré le fait que cela arrivait plusieurs fois par semaine, j’étais souvent incapable de supporter ces cris remplis de douleur et de souffrance, je tremblais et mes larmes coulaient abondamment et trahissaient mon humiliation et mon oppression, notamment lorsque la victime était une femme. » Rida Haddad, journaliste syrien, emprisonné de 1980 à 1995, a décrit les sévices et humiliations quotidiennes dont il a été victime et l’acharnement de ses geôliers à détruire toute dignité. Image: George Riemann, caricaturiste

7 Torture psychologique
D’apparence moins « moyenâgeuse », ces procédés infligent des souffrances tout aussi intolérables que les méthodes physiques auxquelles elles sont souvent associées. [Comme toute catégorisation, celle-ci est discutable. Quoi qu’il en soit, les différences entre tortures physiques et tortures psychologiques sont souvent bien faibles]. Les victimes ont souvent raconté avoir plus de mal à les supporter. Les séquelles des tortures psychologiques perdurent plus que les traumatismes corporels. Elles sont un agent plus efficace de destruction de la personne humaine. Ces méthodes sont de plus en plus sophistiquées. Elles font l’objet d’études et de perfectionnements constants. Comme pour la torture physique, les méthodes sont multiples. Parmi les plus utilisées : Le maintien dans l’incertitude et la dépendance absolues La privation de sommeil : quelques jours sans pouvoir dormir conduit les victimes à la limite de la folie. Les privations sensorielles L’hyperstimulation sensorielle Les simulacres d’exécution. L’interdiction de parler et de toutes formes de communication avec les gardiens ou avec ses co-détenus L’obligation d’assister aux tortures ou au viol de ses proches (son conjoint, ses enfants, ses amis…) Images: le film Orange mécanique et Ludwig Van Beethoven. Dans le film Orange mécanique, les jeunes délinquants ont associé la musique de Beethoven à de la torture physique ayant comme résultat que la victime mélomane n’arrive plus à l’écouter sans ressentir de la douleur.

8 Couloir de la mort au Texas
Posez la question suivante à votre audience: est-ce qu’être dans les couloirs de la mort est une forme de torture ou non? (couloir de la mort: endroit où sont gardés les détenus en attente d’être exécutés) Les prisonniers du couloir de la mort au Texas sont confinés en isolation, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ils sont autorisés à sortir de leur cellule pour aller en « promenade » (menottés, entourés de deux gardes) ou pour se rendre à la salle de visite, quand ils ont des visiteurs. Les repas sont apportés aux portes de cellules. Ni journal, ni télé; pas de stimulis humains. Ces conditions constituent une forme de torture psychologique et une bonne proportion de ceux ne recevant pas de visiteurs voient leurs facultés mentales gravement affectées.

9 Diapositive pour faire une pause car le contenu est assez lourd.

10 Les 3 éléments essentiels d’un interrogatoire efficace
1- Une chaise 2- un cœur 3- un cerveau… La recette d’Alexander et de son groupe d’interrogateurs? Respect, relation, espoir, ruse, manipulation. Il écrit: «La méthode la plus efficace pour obtenir des informations de la plupart de ces prisonniers est d’être sympathique. Ça veut dire les connaître mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes, les manipuler dans un jeu de rôle en utilisant la flatterie, la tromperie.» Si vous voulez donner plus d’information: Il ne s’agit pas seulement «d’être humain et de ne pas perde son âme». Non, Matthew Alexander est avant tout un homme pragmatique. Selon lui, «la torture ne donne pas de bons résultats». «Un terroriste entraîné dans les camps d’Al-Qaida s’attend à ce que nous employions la force. Il est y préparé. Amenez un seau d’eau et il se ferme complètement» «Mon premier prisonnier était un imam, qui fournissait une aide logistique à Al-Qaida. Dans sa cellule, il m’a dit que s’il avait un couteau, il me trancherait la gorge. Après avoir essayé de comprendre sa colère contre les Américains puis gagné sa confiance, nous avons obtenu des renseignements stratégiques.» Cet épisode est raconté par Matthew Alexander, un interrogateur de l’US Air Force envoyé en Irak en 2006 pour y traquer Abou Moussa A-Zarqaoui, le chef de l’organisation terroriste dans le Golfe. « Dans les prisons où j’ai conduit les interrogatoires, les combattants étrangers arrêtés affirment qu’ils ont choisi cette voie en réaction aux abus pratiqués à Abou Ghraib et à Guantanamo. Et à 90% ces combattants étrangers commettent des attentats suicides et nous coûte des centaines, voire des milliers de vies en Irak. » Matthew Alexander, interrogateur

11 Aveux sous la torture… des erreurs possibles
La torture et les autres mauvais traitements sont strictement interdits par le droit international. Pourtant, des États font usage systématique de la torture et d’autres formes de traitements inhumains et dégradants par les forces de l’ordre, dans le but notamment d’obtenir des « aveux » ou des dénonciations dans des affaires pénales. Dans la plupart des cas, aucune véritable enquête n’est menée et les tortionnaires bénéficient d'une impunité quasi-totale.

12 Sam Millsap ancien procureur texan
« Nous avons un système qui permet que des gens soient reconnus coupables sur la base de preuves possiblement erronées, car elles sont mal interprétées ou corrompues. » Sam Millsap ancien procureur texan Un exemple que la torture ne donne pas les résultats escomptés… En 2010, la justice chinoise a interdit d'utiliser des témoignages livrés sous la torture. La Chine espère ainsi limiter les erreurs judiciaires pour éviter cet erreur: Fin avril 2010, un homme, Zhao Zuohai, a été reconnu victime d'une grossière erreur judiciaire. Après 11 années passées derrière les barreaux, Zhao Zuohai a été libéré parce que la personne pour le meurtre de laquelle il avait été condamné est finalement revenue dans son village d'origine. M. Zuohai avait à l’origine avoué le meurtre sous la torture.

13 Condamné en 1997 à la peine capitale en Louisiane pour le viol et le meurtre de sa cousine de 14 ans, Damon Thibodeaux a été innocenté par des analyses ADN et libéré. Lors d’une contre-enquête en 2007, des tests ADN ont prouvé qu’il n’avait aucune connexion avec le meurtre. Ils ont aussi établi que la victime, contrairement aux aveux recueillis, n’avait pas été violée. L’enquête s’est par ailleurs intéressée aux raisons qui ont conduit Thibodeaux à s’accuser d’un crime qui lui était étranger : la fatigue, la vulnérabilité et la peur de la peine de mort. Dans un premier temps, le suspect avait nié le meurtre. Puis il l’avait avoué après huit heures trente d’interrogatoire, après avoir été privé de sommeil pendant près de 2 jours. A la fin de la même journée, Thibodeaux s’était rétracté, indiquant qu’il avait fini par dire ce que les policiers, qui le menaçaient d’une condamnation à mort, voulaient entendre, qu’il avait faim et qu’il était épuisé. Damon Thibodeaux 141ème innocenté du couloir de la mort aux États-Unis Il était passé aux aveux suite à une privation de sommeil

14 Les séquelles physiques
La localisation des séquelles physiques est le plus souvent, mais pas obligatoirement, en rapport avec les traumatismes subis sur la tête, la plante des pieds, le dos, les mains, les organes génitaux, etc. Parmi les conséquences physiques les plus fréquentes, il faut noter : Les troubles sensoriels : diminution de l’audition ou de l’acuité visuelle Les troubles du sommeil et les cauchemars Les syndromes douloureux : articulations douloureuses, mal de dos persistant, maux de tête intenses et tenaces Les troubles de l’équilibre et des difficultés à marcher Le très mauvais état de la bouche et des mâchoires : dents cassées, caries Des problèmes sexuels : diminution de l’instinct sexuel, impuissance

15 Les séquelles psychologiques
« L’État n’a aucunement le droit de demander à des gens d’en tuer d’autres en son nom. » Ron McAndrew ancien directeur de prison en Floride et au Texas. Récemment libérés, beaucoup de torturés se replient sur eux-mêmes, ils sont méfiants, comme traqués, parfois paniqués chaque fois qu’une porte s’ouvre. Certains réussissent à parler des sévices qu’ils ont subis lorsqu’ils pensent que leur témoignage sera utile pour que ces atrocités cessent et ne puissent se renouveler. Quelques-uns peuvent dire leur souffrance, leur humiliation, leur sentiment de culpabilité devant ce qu’ils vivent comme une déchéance personnelle. La plupart ne peuvent rien dire. Lorsqu’ils y sont obligés, pour éclairer un médecin ou justifier une demande d’asile, ils le ressentent comme une nouvelle agression tortionnaire. Avec le temps, la méfiance et la peur peuvent s’estomper. Cependant, les symptômes suivants sont courants et perdurent longtemps : L’anxiété, les crises d’angoisse La dépression, le manque d’intérêt Les troubles de la concentration et de la mémoire La difficulté à renouer des relations avec ses proches, avec les autres L’agressivité et l’hypersensibilité

16 En 2012, le gouvernement conservateur a discrètement donné à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et à l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) la capacité d'utiliser et de partager des renseignements qui ont vraisemblablement été obtenus sous la torture. Des documents récemment divulgués démontrent que l’ex-ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, a transmis ces directives à la GRC et à l'ASFC peu de temps après avoir donné des directives similaires au Service canadien de renseignement. Selon les directives gouvernementales, la protection de la vie et des biens sont les considérations principales lorsqu'il s'agit de décider d'utiliser ou non des renseignements qui auraient pu avoir été obtenus sous la torture. Les directives détaillent également les critères servant à décider s'il est acceptable de partager des renseignements lorsqu'il existe un «risque substantiel» que cela provoque la torture ou l'agression d'un détenu. En , nous proposerons des actions pour que cette pratique d’acceptée des renseignements obtenus sous la torture cesse. Comme nous venons de le démontrer dans les diapositives précédentes, l’usage de la torture ne s’avère pas un bon choix pour obtenir des informations fiables.

17 Des Canadiens en sont victimes
MAHER ARAR (en haut à gauche) Le 26 septembre 2002 à l'aéroport de New York, alors qu'il revenait au Canada après des vacances en Tunisie, les autorités américaines l'arrêtent et l'expulsent par la suite en Syrie, malgré sa citoyenneté canadienne selon la procédure dite d’extraordinary rendition. Cette expulsion suscite des interrogations puisque Maher Arar voyageait avec un passeport canadien et que le gouvernement canadien aurait sciemment ignoré ce geste. De plus, la Syrie est reconnu comme un pays pratiquant la torture. Arar a été emprisonné en Syrie sans accusation pendant plus d'une année. Il a affirmé avoir été torturé à plusieurs reprises pendant son incarcération, et forcé de signer de fausses confessions. Il a été libéré le 5 octobre 2003, après que le gouvernement syrien a admis qu'il n'avait aucune preuve contre lui. Les évènements entourant la déportation de Maher Arar ont fait l'objet d'une commission d'enquête au Canada qui a publié son rapport le 18 septembre Le gouvernement canadien a reconnu ses torts et a offert 10,5 millions de dollars de dédommagement à Arar en janvier 2007. WILLIAM SAMPSON (en haut à droite) Le matin du 17 décembre 2000, à Riyadh, en Arabie Saoudite, William Sampson est arrêté en se rendant à son travail. On l'escorte jusqu'à un centre d'interrogation où il est détenu sans voir d'avocat, battu et privé de sommeil. Possédant la double citoyenneté canadienne et britannique, on l'accuse d'être un espion britannique. Il est forcé d'avouer un crime qu'il n'a pas commis : l'attentat à la voiture piégée qui a tué l'ingénieur britannique Christopher Rodway. Il s’ensuit une histoire brutale de détention solitaire dans une prison arabe, et sa survie à plus de deux ans de mauvais traitements dont il a cru que la mort seule pouvait l'en libérer. Il a été libéré en 2003 à la suite d’un échange de prisonniers. Il décédé en mars 2012 d’une crise cardiaque à l’âge de 52 ans. ZAHRA KAZEMI (en bas) Zahra Kazemi, iranienne d’origine, s'installe en France en En 1993, elle et son fils immigrent au Québec. Elle obtient la citoyenneté canadienne. Photojournaliste indépendante, elle parcourt l'Afrique, l'Amérique latine et le Moyen-Orient et publie son travail dans différents médias. Le 23 juin 2003 à Téhéran, alors qu'elle photographie des familles de détenus qui manifestent devant la prison d’Evin, elle est arrêtée et détenue à cette même prison, où elle est torturée. Sa mort est annoncée le 12 juillet 2003. Des Canadiens en sont victimes

18 Omar Khadr Enfant soldat encore détenu au Canada
Omar Khadr, un Canadien né à Toronto, a été arrêté en 2002 à l’âge de 15 ans par les forces américaines. Enfant-soldat, il a été accusé d’avoir tué un soldat américain en Afghanistan. Emprisonné à Bagram en Afghanistan et ensuite à Guantanamo sur l’île de Cuba, il a subi des mauvais traitements et des tortures diverses. Le 25 octobre 2010, Omar Khadr plaide coupable aux cinq chefs d’accusation portés contre lui dans le cadre d’une entente conclue entre ses avocats et ceux du gouvernement américain. L’accord stipule qu’il passera huit années en prison et qu’il pourra faire une demande de transfert au Canada après une première année purgée aux États-Unis. Le 29 septembre 2012, Omar Khadr est enfin rapatrié de Guantánamo au Canada après dix longues années. Il purge actuellement sa peine dans une prison canadienne. Il sera (c’est passé !) éligible à une libération conditionnelle en juillet 2013 au 2/3 de sa peine. Âgé de 15 ans au moment des faits et reconnu comme enfant-soldat à maintes reprises notamment par la représentante des Nations Unies pour les enfants et conflits armés, Omar Khadr est la 1e personne mineure à être poursuivie pour crime de guerre depuis la 2e Guerre Mondiale. Omar Khadr, mineur à l’époque des faits, devait donc bénéficier des droits et protections offertes par le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. Bien que les États-Unis aient ratifiés ce Protocole le 23 décembre 2002, Omar Khadr n’a jamais profité de l’assistance appropriée en vue de sa réadaptation physique et psychologique prévue par le Protocole.

19 AIDEZ-NOUS À Y METTRE FIN !
Tous les États doivent : - condamner toutes les formes de torture et de mauvais traitements et dénoncer les gouvernements qui commettent de tels actes, s'en rendent complices ou ne font rien pour les combattre ; - empêcher ces pratiques ; - déférer à la justice les individus responsables d'avoir autorisé ou infligé des tortures et d'autres mauvais traitements ; - faire en sorte que les informations obtenues par la torture ou d'autres mauvais traitements, comme au Canada depuis 2012, ne puissent être invoquées comme éléments de preuve dans une procédure, si ce n'est contre la personne ayant torturé le suspect. Ceci n’est qu’une réplique. L’original est suspendu dans une prison quelque part en Chine, en Indonésie ou au Moyen-Orient. Sans témoins. Sans espoir. AIDEZ-NOUS À Y METTRE FIN !

20 Majid Tavakkoli 27 ans emprisonné et torturé en Iran
Plusieurs actions seront proposées tout au long de 2014. La première action concerne Majid Tavakkoli, un jeune leader étudiant iranien. Il a été arrêté en décembre 2009 après une manifestation pacifique lors de la Journée des étudiants. La manifestation dénonçait les élections présidentielles de juin Il est emprisonné à la prison d’Evin. Majid et d’autres étudiants ont raconté avoir été violemment battus à coups de câbles et de fouets. Les séances d’interrogatoire duraient parfois jusqu’à vinq-quatre heures. Ils ont reçu des coups de pied dans les bras, la poitrine et le dos, et des coups de poing au visage et à la tête, au point qu'ils sont tombés de leurs chaises, avant d'être jetés contre les murs. Les étudiants ont été contraints à rester debout pendant quelque quarante-huit heures et à se tenir sur une jambe jusqu'à dix-huit heures durant. Ils n'ont pas été autorisés à recevoir des soins médicaux. Des interrogateurs leur auraient également fait croire que des membres de leurs familles avaient été arrêtés, battus ou harcelés, ou qu'ils étaient malades. Il a été condamné à 8 ans et demi de prison. Quoi faire? Envoyez autant de cartes étudiantes au nom de Majid au Président Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei; Organisez des barrages humains pour dire NON à la torture; Soyez Majid en reproduisant son visage; Dites aussi que vous voyez la torture et qu’elle doit cesser!

21 Pour plus d’informations : amnistie.ca/torture
Suivez-nous sur Facebook.com/Amnistie.internationale. Canada.francophone et sur Des questions ? Écrivez-nous à Pour plus d’information, n’hésitez à écrire à La campagne se termine le 31 décembre Plusieurs actions seront proposées tout au long de l’année: celle de Majid Tavakkoli étant la première.


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