La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

« AUJOURD’HUI, LES DIPLÔMES NE SERVENT PLUS A RIEN ! »

Présentations similaires


Présentation au sujet: "« AUJOURD’HUI, LES DIPLÔMES NE SERVENT PLUS A RIEN ! »"— Transcription de la présentation:

1 « AUJOURD’HUI, LES DIPLÔMES NE SERVENT PLUS A RIEN ! »
COURS DE SCIENCES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES Philippe Mamas – Lycée Fulbert – Classe de Seconde Dossier 8 « AUJOURD’HUI, LES DIPLÔMES NE SERVENT PLUS A RIEN ! » b – … Finalement, une idée reçue réfutée à partir d’une analyse rigoureuse des données statistiques disponibles

2 Les documents observés dans le dossier n° 7 sont troublants
Les documents observés dans le dossier n° 7 sont troublants. Si on les analyse un peu trop rapidement, ils peuvent nous laisser penser qu’en France, aujourd’hui, faire des études supérieures n’est pas très utile : même après des diplômes de niveau « bac+2 » ou même davantage, les risques de chômage paraissent élevés ; et les postes obtenus, très décevants. C’est apparemment le message des deux dessins de presse étudiés, du témoignage du jeune blogueur et même l’idée que l’on pourrait se faire en regardant le court reportage de journal télévisé. Tout cela semble confirmer le titre inquiétant du dossier : « Aujourd’hui, les diplômes ne servent plus à rien ! »

3 Mais en réalité, l’idée que les diplômes ne servent plus à rien est clairement fausse !
En effet, pour la plupart des jeunes qui recherchent un emploi, les diplômes sont extrêmement utiles : le plus souvent, les personnes les plus diplômées ont un avantage par rapport aux moins diplômés ou aux non- diplômés sur le marché du travail. Certes, aujourd’hui, il y a des personnes très diplômées qui mettent du temps à trouver un emploi sur le marché du travail, ou même parfois qui n’en trouvent pas et sont obligées de se reconvertir en visant des métiers moins bien payés… mais elles sont minoritaires. Leurs histoires sont troublantes, dérangeantes, mais elles ne doivent pas nous faire oublier qu’en moyenne, le diplôme rapporte, et rapporte même beaucoup–!

4 MAIS ATTENTION ! … Si vous commencez à avoir de bons réflexes en sociologie ou en économie, que devriez-vous penser, en entendant cette affirmation selon laquelle les diplômes « rapportent beaucoup » ? Vous devriez penser : Mais qu’est-ce qui me prouve que c’est vrai ? Et vous avez raison : tant que vous n’avez pas examiné vous-même l’idée que les diplômes sont vraiment utiles, ce n’est pour vous qu’une idée que vous avez entendue sans avoir décidé par vous-même si elle était vraie ou fausse ! Une idée reçue ! Tout comme l’idée inverse selon laquelle les diplômes ne servent plus à rien ! Que faut-il donc faire à présent ? Il faut examiner ces idées attentivement au moyen de sources fiables, d’outils précis et d’un vocabulaire rigoureux.

5 Nous travaillerons donc dans notre prochaine séance à partir de données statistiques de l’I.N.S.E.E., l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques. Et nous saurons exactement de quoi il retourne ! Mais auparavant, pour pouvoir étudier sérieusement ces données, nous avons besoin : De vocabulaire sur le monde des études et de l’emploi. D’un rappel d’outils de calculs simples permettant de comparer des données chiffrées dans des tableaux. Le reste de ce diaporama consiste à présenter ces deux choses, pour nous préparer à étudier les données statistiques en classe.

6 DIFFERENTS TYPES DE DIPLOMES ET DIFFERENTS TYPES DE METIERS
Nous devons commencer par être au clair sur les différents types de diplômes qui existent en France, en partant des diplômes qui demandent le moins d’études vers ceux qui demandent le plus d’études. Et être au clair aussi sur les types de professions auxquelles ils préparent. Il est bien évident que la formation initiale que nous choisissons ( notre formation depuis la maternelle jusqu’à l’arrêt de nos études), correspond normalement à tel ou tel type de métiers que nous voulons obtenir. Les diplômes du Secondaire avant le baccalauréat : C.A.P. (Certificat d’Aptitude Professionnelle), B.E.P. (Brevet d’Etudes Professionnelles) sont des diplômes avant le baccalauréat qui préparent à un métier précis. A quels métiers préparent-ils ? Coiffeur, menuisier, chaudronnier, boulanger, etc… différents types de métiers d’ouvriers ou d’employés d’exécution (par opposition à la conception).

7 Les diplômes du Secondaire au niveau Baccalauréat : le Baccalauréat Professionnel avec différentes séries (même type de formation que précédemment). Le Baccalauréat Technologique (différentes séries), qui prépare à des études supérieures courtes. Le Baccalauréat Général (différentes séries), qui prépare à des études supérieures longues. A quels métiers préparent-ils ? Le Baccalauréat Professionnel prépare lui aussi à des métiers précis : on est prêt, juste après un diplôme de ce type, à exercer directement une profession, sans formation supplémentaire. En revanche, les baccalauréats technologiques et surtout généraux ne préparent pas directement à un métier : il faut ensuite poursuivre ses études pour préparer un véritable métier. Néanmoins, certaines entreprises aiment bien recruter des bacheliers plutôt que des non-bacheliers (et leur apporter une formation complémentaire) pour certains métiers qui ne demandent pas de compétences très poussées (vendeur de produits peu complexes par exemple) : cela les rassure sur le niveau général de la personne recrutée, sa rapidité de compréhension, son sérieux.

8 Les diplômes du Supérieur court : B. T. S
Les diplômes du Supérieur court : B.T.S. (Brevet de Technicien Supérieur) et D.U.T. (Diplôme Universitaire de Technologie) sont des diplômes que l’on obtient en deux ans et qui préparent à un métier. Ils peuvent être prolongés par une Licence Professionnelle (un an de plus). A quels métiers préparent-ils ? Les possesseurs de ces diplômes sont préparés pour être embauchés à des postes de « techniciens » : ils ont une bonne maîtrise de certains outils utilisés en entreprise (comptabilité, ressources humaines, comptabilité, techniques de laboratoire, électronique…) mais sans avoir un niveau de formation générale qui leur permet de s’adapter à toutes les situations. Il seront donc à un niveau intermédiaire dans les entreprises, placés hiérarchiquement au-dessus des ouvriers ou des « simples » employés, mais en-dessous des cadres. Dans les métiers hors entreprise, ces personnes pourront être infirmier, assistant sociale, assistant comptable, techniciens de laboratoire…

9 Les diplômes du supérieur long : Licence générale (L3) (Bac + 3, mais qui doit être complétée par une ou deux années d’études), Master 1 (M1) et Master 2 (M2) (Bac + 4 et Bac + 5), diplômes d’école d’ingénieurs, d’école de commerce ou d’école de niveau équivalent ( Bac + 5), Doctorat (Bac + 8). Ce sont des études qui donnent un bon niveau de culture générale dans le domaine choisi, puis spécialisent progressivement les étudiants dans le métier ou le type de métier choisi. A quels métiers préparent-ils ? A l’arrivée, ils peuvent occuper des professions de « cadres » (ils encadrent les techniciens, les ouvriers et les employés d’exécution dans les entreprises et les administrations – ingénieurs, directeur des ressources humaines, directeur d’hôpital, manager…) ou des « professions intellectuelles supérieures » telles que médecin, avocat, architecte, professeur d’université, etc.

10 CHÔMAGE OU PAS ? Bien entendu, l’utilité d’un diplôme sur le plan professionnel, c’est d’abord de nous permettre d’obtenir le type d’emploi que l’on vise. Mais c’est aussi d’éviter le chômage. Rappelons que le taux de chômage se mesure comme le rapport (en %) entre le nombre de personnes au chômage et le nombre d’actifs. Les actifs sont les personnes qui veulent avoir un emploi. Il y a les actifs occupés (les personnes qui occupent un emploi) et les actifs inoccupés (celles qui veulent avoir un emploi mais qui n’en ont pas – autrement dit les chômeurs). On a ainsi : Taux de chômage = ( chômeurs /actifs) x 100. SOUS-EMPLOI OU PAS ? Certaines personnes réussissent à trouver un emploi, mais pas un emploi de la durée hebdomadaire désirée : elles ont un temps partiel alors qu’elles souhaiteraient avoir un emploi à temps complet, par exemple. Ces personnes sont dites en « sous-emploi ». Même si elles ne sont pas vraiment au chômage, elles ne peuvent être satisfaites de leur insertion sur le marché du travail.

11 C.D.I. ou C.D.D. ? Un jeune diplômé peut être vraiment satisfait de son insertion sur le marché du travail s’il décroche un C.D.I., ou contrat à durée indéterminée : c’est un contrat de travail dans lequel le salarié est d’une certaine façon embauché « à vie ». Il ne peut quitter son entreprise que si celle-ci ferme ou si elle a de vraies difficultés économiques (licenciement économique), s’il fait une faute professionnelle (licenciement pour faute), s’il négocie un départ en accord avec son employeur (rupture conventionnelle) ou s’il démissionne (démission). Ce type de contrat est donc assez protecteur pour le salarié. Sauf grave problème, il sait qu’il a de bonnes chances de toucher un salaire régulièrement durant les mois et les années à venir. Mais beaucoup de jeunes diplômés commencent par un C.D.D. C’est un Contrat à Durée Déterminée, dont la durée, en général, peut aller de quelques heures à 18 mois. Ce type de contrat est problématique pour le salarié : à la fin de leur contrat, rien n’oblige l’entreprise à les reprendre. Il n’a donc aucune garantie de toucher un salaire régulièrement durant les mois ou années - sa situation est précaire, instable. On parle aussi d’emplois temporaires.

12 QUEL NIVEAU DE SALAIRE ? Même si l’argent ne fait pas le bonheur, en avoir un peu plus peut aider à disposer de plus de confort matériel (logement plus grand, nourriture de meilleure qualité, vacances plus fréquentes, etc.). Il est donc important, pour savoir si faire longues études est utile aujourd’hui, d’avoir des données chiffrées sur les salaires des personnes en fonction du diplôme qu’elles ont décroché. Bien entendu, ce n’est pas salaire de telle ou telle personne qui va nous intéresser, mais le salaire d’un groupe de personnes : combien touchent les bac + 5, les bac + 2, les BEP, etc. Il y a deux chiffres que l’on peut donner : Le salaire moyen (c’est la moyenne des salaires des personnes d’un groupe) Le salaire médian (c’est le salaire qui partage un groupe de personnes en deux moitiés égales : les 50 % des personnes qui touchent en-dessous de ce salaire, les 50 % des personnes qui touchent au-dessus de ce salaire). Même si l’on ne présente pas les choses comme cela d’habitude, on peut se dire que le salaire médian est « le salaire du milieu » . Dans les documents que nous verrons dans notre prochaine séance, c’est le salaire médian qui sera donné.

13 Comment mesurer des écarts de façon pertinente ?
Dans les tableaux que nous lirons lors de notre prochaine séance, vous devrez comparer de nombreux chiffres (des pourcentages de chômeurs, des pourcentages de cadres, des salaries en euros…) en fonction du diplôme des personnes, pour voir si oui ou non les diplômes de niveau élevé sont utiles. La principale mesure que l’on peut utiliser pour mesurer des écarts assez importants, c’est le coefficient multiplicateur, que vous connaissez bien. Il se calcule comme le rapport entre les deux grandeurs que l’on veut comparer : Coefficient multiplicateur = Valeur 1 / Valeur 2. Exerçons-nous à le calculer. Deux personnes comparent leur salaire : le premier gagne 2100 € par moi, le second 4500 € par mois. Faites une phrase de comparaison de leur salaire utilisant un calcul pertinent. !!! FAITES LE CALCUL AVANT DE CLIQUER !!! Réponse : Coefficient multiplicateur = Valeur 1 / Valeur 2 = 4500 / 2100 = 2,14 environ. La seconde personne gagne un salaire 2,14 fois plus élevé que la première personne !

14 Que faut-il retenir principalement de cette introduction au Dossier 8 ?
Pour vérifier qu’il est souvent très utile d’avoir un diplôme de niveau élevé, nous aurons besoin des connaissances suivantes :  Diplômes avant le baccalauréat : C.A.P. (Certificat d’Aptitude Professionnelle), B.E.P. (Brevet d’Etudes Professionnelles)  Diplômes du supérieur court (bac+2) : B.T.S. (Brevet de Technicien Supérieur) et D.U.T. (Diplôme Universitaire de Technologie), complétables par une Licence Professionnelle. Les diplômes du supérieur long (bac+3 et plus) : Licence générale (L3), Master 1 (M1) et Master 2 (M2) (Bac + 4 et Bac + 5), diplômes d’école d’ingénieurs, d’école de commerce ou d’école de niveau équivalent ( Bac + 5), Doctorat (Bac + 8). Hiérarchie des fonctions dans l’entreprise : cadres/professions intellectuelles supérieures, puis techniciens, puis ouvriers et employés d’exécution.  Chômage : situation d’un chômeur, personne qui n’a pas d’emploi et en recherche un (c’est un actif inoccupé). Taux de chômage = ( nombre chômeurs / nombre d’actifs ) x 100  Sous-emploi : situation d’une personne qui a un emploi mais dont elle juge la durée hebdomadaire insuffisante.  Contrat à Durée Indéterminée (C.D.I.) : contrat de travail dans lequel le salarié est « embauché à vie », sauf problèmes graves. Contrat à Durée Déterminée (C.D.D.) : contrat de travail dont la durée peut aller de quelques heures à 18 mois.  Salaire médian (partage un groupe de personnes en deux moitiés égales).  Coefficient multiplicateur = Valeur 1 / Valeur 2.

15 Que ferons-nous dans notre séance sur le dossier n° 8 ?
Comme cela a été annoncé précédemment, nous découvrirons les preuves évidentes que dans la très grande majorité des cas, avoir des diplômes de niveau plus élevé facilite l’insertion sur le marché du travail. Nous aurons ainsi réfuté l’idée reçue qui circule actuellement selon laquelle des diplômes de niveau élevé ne sont pas utiles aujourd’hui.


Télécharger ppt "« AUJOURD’HUI, LES DIPLÔMES NE SERVENT PLUS A RIEN ! »"

Présentations similaires


Annonces Google