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Ethique de la Sage-Femme

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1 Ethique de la Sage-Femme

2 Exercice de la profession : Introduction
Les sages-femmes peuvent travailler : dans des établissements de soins publics ou privés (80%). sous statut libéral (13%) dans les services de Protection Maternelle et Infantile (3%) Les différents modes d'exercice professionnel des sages-femmes Les sages-femmes peuvent travailler dans des établissements de soins publics ou privés (80 % actuellement d'entre elles, dont la majorité à l'hôpital). De même, elles peuvent exercer sous statut libéral où elles sont rémunérées à l'acte : 13 % d’entre elles ont choisi ce mode d'exercice en cabinet individuel ou de groupe. Enfin, elles peuvent exercer comme salariées de la fonction publique territoriale dans les services de Protection Maternelle et Infantile (3 %).

3 Les règles d’exercice professionnel :
Ces règles sont issues essentiellement : du Code de la santé publique du Code de déontologie des sages-femmes des règles spécifiques liées à leur statut B – Les règles d’exercice professionnel : Ces règles sont issues essentiellement : - du Code de la santé publique - du Code de déontologie des sages-femmes Rappelons en effet que les dispositions du Code de déontologie s'imposent à toutes les sages-femmes inscrites au tableau de l'Ordre et les infractions à ces dispositions relèvent de la juridiction disciplinaire de l'Ordre. (art. 1er du Code de déontologie) Ainsi, la déontologie est la même quel que soit le mode d’exercice ou de rémunération de la sage-femme, cette dernière devant avoir, pour souci primordial, l’intérêt de la santé de ses patientes et des nouveau-nés. Elle est soumise à toutes les règles déontologiques de sa profession : devoirs généraux, devoirs envers les patientes et les nouveau-nés, devoirs de confraternité, devoirs vis-à-vis des membres des autres professions de santé. - des règles spécifiques liées à leur statut : statut de la fonction publique pour les agents de l’Etat, contrat de travail et convention collective pour les salariés, conventions signées avec les caisses d’assurance maladie et nomenclature des actes professionnels pour les sages-femmes libérales.

4 Les sages-femmes dans le système de santé français
A – Le secteur hospitalier : Les deux secteurs, public et privé, se différencient sur certains points : étendue des missions, modalités de fonctionnement, équipements, type de clientèle, mode de rémunération. Ainsi, l'enseignement, la recherche, font partie des fonctions des hôpitaux publics qui ont, par ailleurs, l'obligation d'accueillir tous les malades, en particulier en urgence. Les normes de fonctionnement des maternités des établissements hospitaliers publics et privés : Depuis l'annonce de la politique de régionalisation des soins et les décrets sur la sécurité de la naissance du 9 octobre 1998, les réseaux de soins périnatals se mettent en place dans toutes les régions de France. Cette organisation en réseau doit conduire à une orientation des femmes enceintes vers les maternités disposant de l'environnement médical maternel et pédiatrique nécessaire à leur prise en charge et à celle de leurs nouveau-nés, en fonction de leur niveau de risque. Si l'un des éléments majeurs de cette politique est l'orientation des femmes à risque d'accouchement prématuré vers les maternités de niveau III (service de réanimation néonatale dans l'établissement) ou de niveau II (service de médecine néonatale dans l'établissement), cette politique comprend aussi l'orientation des femmes à bas risque vers les maternités de niveau I (sans service néonatal dans l'établissement). Le décret n° du 9 octobre 1998 relatif aux établissements de santé publics et privés pratiquant l'obstétrique, la néonatologie ou la réanimation néonatale et le décret n° du 9 octobre 1998 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire lesdits établissements pour être autorisés à pratiquer l'obstétrique, la néonatologie ou la réanimation néonatale ont été publiés au Journal Officiel le 10 octobre 1998. L’article R du Code de la santé publique issu du décret n° du 9 octobre 1998 dispose que l'autorisation d'obstétrique ne peut être accordée ou renouvelée, que si l'établissement justifie d'une activité minimale annuelle constatée, ou prévisionnelle en cas de demande de création, de 300 accouchements. Toutefois, elle peut exceptionnellement être accordée à titre dérogatoire lorsque l'éloignement des établissements pratiquant l'obstétrique impose des temps de trajet excessifs à une partie significative de la population. Les sages-femmes dans le système de santé français A – Le secteur hospitalier : . Présentation : Le secteur hospitalier français présente un paysage varié. Il fait en effet cohabiter des établissements de statuts juridiques différents combinant des modes d’organisation et de gestion, de financement et de participation aux missions de service public très différentes. Cette diversité, héritée de l’histoire, reste encore très déterminante de l’organisation de l’offre de soins hospitalière et, en particulier, de la répartition des lits et de l’activité de soins. Les deux secteurs, public et privé, se différencient sur certains points : étendue des missions, modalités de fonctionnement, équipements, type de clientèle, mode de rémunération. Ainsi, l'enseignement, la recherche, font partie des fonctions des hôpitaux publics qui ont, par ailleurs, l'obligation d'accueillir tous les malades, en particulier en urgence. . Les normes de fonctionnement des maternités des établissements hospitaliers publics et privés : Depuis l'annonce de la politique de régionalisation des soins et les décrets sur la sécurité de la naissance du 9 octobre 1998, les réseaux de soins périnatals se mettent en place dans toutes les régions de France. Cette organisation en réseau doit conduire à une orientation des femmes enceintes vers les maternités disposant de l'environnement médical maternel et pédiatrique nécessaire à leur prise en charge et à celle de leurs nouveau-nés, en fonction de leur niveau de risque. Si l'un des éléments majeurs de cette politique est l'orientation des femmes à risque d'accouchement prématuré vers les maternités de niveau III (service de réanimation néonatale dans l'établissement) ou de niveau II (service de médecine néonatale dans l'établissement), cette politique comprend aussi l'orientation des femmes à bas risque vers les maternités de niveau I (sans service néonatal dans l'établissement). Le décret n° du 9 octobre 1998 relatif aux établissements de santé publics et privés pratiquant l'obstétrique, la néonatologie ou la réanimation néonatale et le décret n° du 9 octobre 1998 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire lesdits établissements pour être autorisés à pratiquer l'obstétrique, la néonatologie ou la réanimation néonatale ont été publiés au Journal Officiel le 10 octobre 1998. L’article R du Code de la santé publique issu du décret n° du 9 octobre 1998 dispose que l'autorisation d'obstétrique ne peut être accordée ou renouvelée, que si l'établissement justifie d'une activité minimale annuelle constatée, ou prévisionnelle en cas de demande de création, de 300 accouchements. Toutefois, elle peut exceptionnellement être accordée à titre dérogatoire lorsque l'éloignement des établissements pratiquant l'obstétrique impose des temps de trajet excessifs à une partie significative de la population.

5 Les sages-femmes dans le système de santé français
Les établissements qui ne sont plus autorisés à pratiquer l'obstétrique peuvent continuer à exercer des activités pré et postnatales sous l'appellation de "centre périnatal de proximité", en bénéficiant par convention du concours d'un établissement de santé pratiquant l'obstétrique. Le centre périnatal de proximité peut assurer les consultations pré et postnatales, les cours de préparation à la naissance, l'enseignement des soins aux nouveau-nés et les consultations de planification familiale. La convention avec l'établissement de santé permet la mise à disposition du centre périnatal de proximité de sages-femmes et d'au moins un gynécologue obstétricien ; elle est soumise à l'approbation du directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation. Les délais de mises en conformité des maternités sont fixés par le décret n° du 9 octobre 1998. Ainsi, selon les dates de notification des autorisations, les maternités devront se mettre en conformité avec les dispositions des deux décrets du 9 octobre 1998 entre le 10 octobre 2002, au plus tôt, (trois ans après le début de la période de réception des demandes d'autorisation) et le 10 octobre 2003, au plus tard (trois ans après la date limite pour accorder les autorisations). Ce délai peut toutefois être porté à cinq ans pour la mise aux normes des locaux lorsque celle-ci nécessite un regroupement de sites (article 5). Enfin, concernant le regroupement des unités d'obstétrique, de néonatologie et de réanimation néonatale des centres hospitaliers régionaux, celui-ci devra être réalisé dans un délai de 5 ans à compter de la publication du décret, soit au plus tard et également le 10 octobre 2003 (article 2 du décret n ). L’article D issu du décret n° du 9 octobre 1998 dispose que le personnel intervenant dans le secteur de naissance ne peut être inférieur, à tout instant, aux effectifs suivants : - pour toute unité d'obstétrique réalisant moins de naissances par an, une sage-femme doit être présente et affectée en permanence dans le secteur de naissance ; - au-delà de naissances par an, l'effectif global des sages-femmes du secteur de naissance est majoré d'un poste temps plein de sage-femme pour 200 naissances supplémentaires. - au-delà de naissances par an, une sage-femme supplémentaire, ayant une fonction de surveillante du secteur, coordonne les soins le jour. Les sages-femmes affectées au secteur de naissance ne peuvent avoir d'autres tâches concomitantes dans un autre secteur ou une autre unité. Toutefois, si l'unité d'obstétrique réalise moins de 500 naissances par an, la sage-femme peut également, en l'absence de parturiente dans le secteur de naissance, assurer les soins aux mères et aux nouveau-nés en secteur de soins et d'hébergement. Les établissements qui ne sont plus autorisés à pratiquer l'obstétrique peuvent continuer à exercer des activités pré et postnatales sous l'appellation de "centre périnatal de proximité", en bénéficiant par convention du concours d'un établissement de santé pratiquant l'obstétrique. Le centre périnatal de proximité peut assurer les consultations pré et postnatales, les cours de préparation à la naissance, l'enseignement des soins aux nouveau-nés et les consultations de planification familiale. La convention avec l'établissement de santé permet la mise à disposition du centre périnatal de proximité de sages-femmes et d'au moins un gynécologue obstétricien ; elle est soumise à l'approbation du directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation. Les délais de mises en conformité des maternités sont fixés par le décret n° du 9 octobre 1998. Ainsi, selon les dates de notification des autorisations, les maternités devront se mettre en conformité avec les dispositions des deux décrets du 9 octobre 1998 entre le 10 octobre 2002, au plus tôt, (trois ans après le début de la période de réception des demandes d'autorisation) et le 10 octobre 2003, au plus tard (trois ans après la date limite pour accorder les autorisations). Ce délai peut toutefois être porté à cinq ans pour la mise aux normes des locaux lorsque celle-ci nécessite un regroupement de sites (article 5). Enfin, concernant le regroupement des unités d'obstétrique, de néonatologie et de réanimation néonatale des centres hospitaliers régionaux, celui-ci devra être réalisé dans un délai de 5 ans à compter de la publication du décret, soit au plus tard et également le 10 octobre 2003 (article 2 du décret n ). L’article D issu du décret n° du 9 octobre 1998 dispose que le personnel intervenant dans le secteur de naissance ne peut être inférieur, à tout instant, aux effectifs suivants : - pour toute unité d'obstétrique réalisant moins de naissances par an, une sage-femme doit être présente et affectée en permanence dans le secteur de naissance ; - au-delà de naissances par an, l'effectif global des sages-femmes du secteur de naissance est majoré d'un poste temps plein de sage-femme pour 200 naissances supplémentaires. - au-delà de naissances par an, une sage-femme supplémentaire, ayant une fonction de surveillante du secteur, coordonne les soins le jour. Les sages-femmes affectées au secteur de naissance ne peuvent avoir d'autres tâches concomitantes dans un autre secteur ou une autre unité. Toutefois, si l'unité d'obstétrique réalise moins de 500 naissances par an, la sage-femme peut également, en l'absence de parturiente dans le secteur de naissance, assurer les soins aux mères et aux nouveau-nés en secteur de soins et d'hébergement.

6 Les sages-femmes dans le système de santé français
B – Le secteur libéral : Les sages-femmes en libéral réalisent, notamment : des consultations pré et post natales des échographies obstétricales le suivi global des grossesses normales des cours de préparation à la naissance le suivi des femmes présentant une grossesse à risque, sur prescription d’un médecin, afin d’éviter ou de réduire l’hospitalisation des femmes enceintes des accouchements le suivi post natal lors du retour précoce au domicile, du jour de la sortie de la maternité au septième jour de la naissance, sans prescription médicale. la rééducation périnéo sphinctérienne. Ayant un statut indépendant, les honoraires des sages-femmes libérales conventionnées sont encadrés par une convention nationale signée par les syndicats représentatifs de la profession et les caisses nationales d’assurance maladie. Les actes ainsi réalisés par ces professionnelles sont pris en charge par les régimes de sécurité sociale (remboursement des soins à hauteur de 100 % pour les actes relevant de la maternité). B – Le secteur libéral : L'exercice de la profession de sage-femme sous statut libéral reste encore limité, malgré une réelle remontée des effectifs observée ces dernières années. L'activité des sages-femmes installées en libéral est très variée. Elles réalisent, notamment : * des consultations pré et post natales * des échographies obstétricales * le suivi global des grossesses normales * des cours de préparation à la naissance * le suivi des femmes présentant une grossesse à risque, sur prescription d’un médecin, afin d’éviter ou de réduire l’hospitalisation des femmes enceintes * des accouchements * le suivi post natal lors du retour précoce au domicile, du jour de la sortie de la maternité au septième jour de la naissance, sans prescription médicale. * la rééducation périnéo sphinctérienne. Ayant un statut indépendant, les honoraires des sages-femmes libérales conventionnées sont encadrés par une convention nationale signée par les syndicats représentatifs de la profession et les caisses nationales d’assurance maladie. Les actes ainsi réalisés par ces professionnelles sont pris en charge par les régimes de sécurité sociale (remboursement des soins à hauteur de 100 % pour les actes relevant de la maternité).

7 Les sages-femmes dans le système de santé français
C – La protection maternelle et infantile : La protection maternelle et infantile (P.M.I.) s'adressent aux familles, aux femmes enceintes et aux enfants de moins de six ans. Elle consiste en des mesures de prévention médicales, psychologiques, sociales et d'éducation pour la santé en faveur des futurs parents et des enfants. Elle développe des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de six ans. Depuis la loi du 22 juillet 1983 de décentralisation, les services de protection maternelle et infantile sont placés sous la responsabilité des Présidents des Conseils généraux (départements). Relevant des Conseils généraux, les sages-femmes de P.M.I. ont essentiellement un rôle de prévention par le biais d'une fonction à la fois sociale et médicale, notamment lors de la surveillance de grossesse à risque : prise de rendez-vous, visites à domicile, prévention des menaces d’accouchement prématuré, suivis des traitements de toute pathologie liée à la grossesse (HTA, diabète, etc.), examen obstétrical et gynécologique. C – La protection maternelle et infantile : La protection maternelle et infantile (P.M.I.) s'adressent aux familles, aux femmes enceintes et aux enfants de moins de six ans. Elle consiste en des mesures de prévention médicales, psychologiques, sociales et d'éducation pour la santé en faveur des futurs parents et des enfants. Elle développe des actions de prévention et de dépistage des handicaps des enfants de moins de six ans. Depuis la loi du 22 juillet 1983 de décentralisation, les services de protection maternelle et infantile sont placés sous la responsabilité des Présidents des Conseils généraux (départements). Relevant des Conseils généraux, les sages-femmes de P.M.I. ont essentiellement un rôle de prévention par le biais d'une fonction à la fois sociale et médicale, notamment lors de la surveillance de grossesse à risque : prise de rendez-vous, visites à domicile, prévention des menaces d’accouchement prématuré, suivis des traitements de toute pathologie liée à la grossesse (HTA, diabète, etc.), examen obstétrical et gynécologique.

8 SAGE-FEMME En pratique

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10 Qu'est-ce qu'une sage-femme ?
Une sage-femme, c’est une professionnelle de la santé pour qui la grossesse, l'accouchement et la période postnatale constituent des événements sains, naturels et normaux. La sage-femme est centrée sur les besoins des mères pour mieux y répondre. Elle assure un suivi continu et complet pendant la période pré, per et postnatale. Elle offre à la mère et à l'enfant des soins holistiques. Une sage-femme, c’est une professionnelle de la santé pour qui la grossesse, l'accouchement et la période postnatale constituent des événements sains, naturels et normaux. Pour elle, les mères possèdent les capacités nécessaires pour mettre au monde leur enfant et en prendre soin. La sage-femme est centrée sur leurs besoins pour mieux y répondre. Elle assure un suivi continu et complet pendant la période pré, per et postnatale. Elle offre à la mère et à l'enfant des soins holistiques, qui tiennent compte à la fois des dimensions physique, psychologique et sociale de cet événement unique qu'est la naissance.

11 Définition internationale de la sage-femme
"Une sage-femme est une personne qui a suivi un programme de formation de sage-femme reconnu dans son pays, a réussi avec succès les études afférentes et a acquis les qualifications nécessaires pour être reconnue ou licenciée en tant que sage-femme. Elle doit être en mesure : d'assurer la supervision. de donner les soins et les conseils nécessaires, à la femme enceinte, en travail et en période post-partum. d'aider lors d'un accouchement sous sa propre responsabilité et prodiguer les soins au nouveau-né et au nourrisson. Ces soins incluent des mesures préventives, le dépistage des conditions anormales chez la mère et l'enfant, le recours à l'assistance médicale en cas de besoin et l'exécution de certaines mesures d'urgence en l'absence d'un médecin. La sage-femme joue un rôle important en éducation sanitaire, non seulement pour les femmes, mais aussi pour la famille et la communauté. Son travail doit inclure l'éducation prénatale et la préparation au rôle de parent, et doit s'étendre dans certaines sphères de la gynécologie, de la planification familiale et des soins à donner à l'enfant. La sage-femme peut pratiquer en milieu hospitalier, en clinique, à domicile ou en tout autre endroit où sa présence est requise." Une sage-femme est une personne qui a suivi un programme de formation de sage-femme reconnu dans son pays, a réussi avec succès les études afférentes et a acquis les qualifications nécessaires pour être reconnue ou licenciée en tant que sage-femme. Elle doit être en mesure d'assurer la supervision et de donner les soins et les conseils nécessaires, à la femme enceinte, en travail et en période post-partum, d'aider lors d'un accouchement sous sa propre responsabilité et prodiguer les soins au nouveau-né et au nourrisson. Ces soins incluent des mesures préventives, le dépistage des conditions anormales chez la mère et l'enfant, le recours à l'assistance médicale en cas de besoin et l'exécution de certaines mesures d'urgence en l'absence d'un médecin. La sage-femme joue un rôle important en éducation sanitaire, non seulement pour les femmes, mais aussi pour la famille et la communauté. Son travail doit inclure l'éducation prénatale et la préparation au rôle de parent, et doit s'étendre dans certaines sphères de la gynécologie, de la planification familiale et des soins à donner à l'enfant. La sage-femme peut pratiquer en milieu hospitalier, en clinique, à domicile ou en tout autre endroit où sa présence est requise."

12 Le cadre de pratique des sages-femmes
L'exercice de la profession de sage-femme consiste : à surveiller et à évaluer la grossesse, le travail, l'accouchement et, durant les six premières semaines, la période postnatale par l'application de mesures préventives et par le dépistage de conditions anormales chez la femme ou son enfant; à pratiquer l'accouchement spontané; à pratiquer une amniotomie, une épisiotomie et sa réparation ainsi qu'une réparation d'une lacération ou d'une déchirure ; en cas d'urgence, à appliquer la ventouse, à pratiquer l'accouchement en présentation du siège, à pratiquer l'extraction manuelle du placenta suivie de la révision utérine manuelle ou à procéder à la réanimation de la femme ou du nouveau-né. L'exercice de la profession de sage-femme consiste à poser tout acte ayant pour objet, lorsque tout se déroule normalement, de donner à une femme les soins et les services professionnels requis pendant la grossesse, le travail et l'accouchement et de donner à une femme et à son enfant les soins et les services professionnels requis durant les six premières semaines de la période postnatale. Ces soins et services professionnels consistent : à surveiller et à évaluer la grossesse, le travail, l'accouchement et, durant les six premières semaines, la période postnatale par l'application de mesures préventives et par le dépistage de conditions anormales chez la femme ou son enfant; à pratiquer l'accouchement spontané; à pratiquer une amniotomie, une épisiotomie et sa réparation ainsi qu'une réparation d'une lacération ou d'une déchirure du premier ou du deuxième degré du périnée; en cas d'urgence et dans l'attente d'une intervention médicale requise ou en l'absence de celle-ci, à appliquer la ventouse, à pratiquer l'accouchement en présentation du siège, à pratiquer l'extraction manuelle du placenta suivie de la révision utérine manuelle ou à procéder à la réanimation de la femme ou du nouveau-né.

13 Le cadre de pratique des sages-femmes
Une sage-femme peut prescrire, administrer un médicament, effectuer ou interpréter un examen mentionné dans la liste établie par règlement. Une sage-femme conseille et informe les parents sur: la préparation à leur rôle. la planification des naissances. la contraception. la préparation à l'accouchement et à l'allaitement. les soins usuels à donner à l'enfant jusqu'à l’âge d'un an, notamment concernant l'alimentation, l'hygiène et la prévention des accidents, et sur les ressources offertes dans la communauté;

14 Pourquoi choisir les soins d'une sage-femme

15 Pourquoi choisir les soins d'une sage-femme
La naissance est un événement naturel, sûr et normal. une utilisation moins fréquente des technologies médicales, une diminution des interventions obstétricales (césarienne, forceps, épisiotomies) une réduction importante des déchirures du 3ième et 4ième degré ainsi qu’un nombre moindre de naissances prématurées et de bébés de petits poids. Chaque cliente est unique aux yeux de sa sage-femme. Les sages-femmes contribuent à diminuer les coûts des services de la santé. Pour les sages-femmes, la naissance est un événement normal dans la vie des femmes. La naissance est un événement naturel, sûr et normal: Le principe de base de la pratique sage-femme stipule que l'accouchement est processus normal et sain et que la plupart des femmes sont entièrement capables de donner naissance. Les sages-femmes considèrent que la grossesse en fait partie de l’éventail des expériences de la vie, et elles croient que les femmes ont le droit à vivre cette expérience de façon satisfaisante et sécuritaire. La pratique sage-femme prône l'utilisation judicieuse de la technologie. Les femmes évitent ainsi les risques, les malaises, et les dérangements relatifs aux interventions non nécessaires. La sage-femme a tout de même la possibilité d'avoir recours aux différentes technologies disponibles en cas de besoin. L'approche sage-femme : des résultats positifs pour la santé des mères et des bébés. Les résultats de la recherche, dans le cadre des projets-pilotes sur la pratique sage-femme, indiquent : une utilisation moins fréquente des technologies médicales, une diminution des interventions obstétricales (césarienne, forceps, épisiotomies) une réduction importante des déchirures du 3ième et 4ième degré ainsi qu'’un nombre moindre de naissances prématurées et de bébés de petits poids. Chaque cliente est unique aux yeux de sa sage-femme. Les sages-femmes reconnaissent l’individu en chacune de leurs clientes, et elles considèrent qu''en raison des variations sur les plans personnel, culturel et spirituel, chaque naissance est différente. Les soins des sages-femmes sont continus et combinent éducation, promotion de la santé, appui social, et évaluation clinique. L'approche sage-femme encourage la réalisation de la relation esprit-corps, valide les aspects spirituel et émotif de la naissance, permettant ainsi aux femmes d’accoucher dans la force et avec dignité. Les sages-femmes encouragent les femmes et leurs familles à faire des choix informés, créant ainsi une atmosphère en laquelle tous peuvent célébrer le miracle de la naissance, que ce soit à l’hôpital, en maison de naissance ou à domicile. . Les sages-femmes contribuent à diminuer les coûts des services de la santé. Des économies sont réalisées lorsqu'’une femme/un couple opte pour le suivi par une sage-femme. Les soins des sages-femmes réduisent les coûts des services de santé par : L'utilisation moins fréquente des technologies médicales en période pré et pernatale; La diminution des interventions obstétricales; La réduction importante d'hospitalisation en cours de grossesse; Moins de césariennes; La réduction importante de déchirures de 3e et 4e degré; Moins de recours à l'épidurale ce qui représente moins de risques de césariennes et moins de risques d'effets secondaires pour la mère et pour le bébé; Le suivi postnatal jusqu'à la 6e semaine, ce qui réduit les consultations dans les établissements de santé; Un taux d'allaitement plus élevé donc des bébés en meilleure santé. Entre 1995 et 1997 le taux d'allaitement à 6 semaines de vie pour toutes les maisons de naissance était de 93%; Moins de dépressions post-partum grace à un suivi plus étroit, à l'accès rapide et à la référence au CLSC lorsque nécessaire; Un séjour plus court ( en moyenne 12 heures); La prévention des naissances prématurées et des bébés de faible poids.

16 Sages-femmes d'autrefois et d'aujourd'hui

17 Sages-femmes d'autrefois et d'aujourd'hui
Les sages-femmes existent depuis que le monde est monde, le Québec ne fait pas exception à la règle. de 1840 à nos jours de 1990 à aujourd'hui L'avenir...

18 C'est de la France que vinrent les premières sages-femmes, et Paris était alors considérée comme un haut lieu de savoir obstétrical. L'idéologie française ne prenait pas l'interventionnisme instrumental, lequel était vu comme pouvant augmenter les risques de l'accouchement. En 1703, Mgr de St-Vallier recommande que le choix des sages-femmes pour Québec se fasse parmi les femmes les plus vertueuses et les plus honnêtes de la paroisse. En 1722, Madeleine Bouchette est la première sage-femme rémunérée par le roi. (Goulet 1992). C'est de la France que vinrent les premières sages-femmes, et Paris était alors considérée comme un haut lieu de savoir obstétrical. L'idéologie française ne prànait pas l'interventionnisme instrumental, lequel était vu comme pouvant augmenter les risques de l'accouchement. En 1703, Mgr de St-Vallier recommande que le choix des sages-femmes pour Québec se fasse parmi les femmes les plus vertueuses et les plus honnêtes de la paroisse. En 1722, Madeleine Bouchette est la première sage-femme rémunérée par le roi. (Goulet 1992). En 1740, chaque ville (Québec, Montréal, Louisbourg, la Nouvelle-Orléans) possède ses à maَtresses sages-femmes ؛ qui s'occupent du contr�le de la qualité de l'art, ses � entretenues ؛ payées par le roi, ses � jurées ؛ seules pouvant présenter leur expertise en justice et ses � matrones ؛ comme en France. De plus, chaque village s'enorgueillit d'une sage-femme à approuvée ؛ autour de laquelle gravitent les assistantes sages-femmes et les accoucheuses représentant la relève ou l'arrière-garde. La hiérarchie est stricte et bien respectée (Laforce in Saillant, 1987). La tradition en est une d'entraide alors qu'en ville, la monétarisation a déjà commencé. Leur ràle est d'autant social que médical. Et elles le jouent bien car les Québécoises ont eu plus d'enfants et en ont moins perdu que les Françaises pendant cette période. Après un siècle de colonisation, on peut voir déjà une bonne adaptation à la situation de colonisation et en même temps constater l'originalité qui s'en dégage : des sages-femmes québécoises sont choisies et élues par les femmes alors qu'en France, elles sont choisies par les magistrats, le seigneur ou les curés. De plus, alors que lـ-bas s'amorce une guerre entre les chirurgiens et les sages-femmes, on constate ici que ces deux professions travaillent dans un respect mutuel. Les sages-femmes en arrivent même à demander la création d'une école en 1755, ce qui a été accepté par le ministère français, mais l'histoire aura ses détours avec la conquête. Ce ne fut pas réalisé.

19 En 1740, chaque ville (Québec, Montréal, Louisbourg, la Nouvelle-Orléans) possède ses à maَtresses sages-femmes ; qui s'occupent du contrôle de la qualité de l'art, ses � entretenues ; payées par le roi, ses � jurées ؛ seules pouvant présenter leur expertise en justice et ses � matrones ؛ comme en France. De plus, chaque village s'enorgueillit d'une sage-femme à approuvée ؛ autour de laquelle gravitent les assistantes sages-femmes et les accoucheuses représentant la relève ou l'arrière-garde. La hiérarchie est stricte et bien respectée (Laforce in Saillant, 1987). La tradition en est une d'entraide alors qu'en ville, la monétarisation a déjà commencé. Leur ràle est d'autant social que médical. Et elles le jouent bien car les Québécoises ont eu plus d'enfants et en ont moins perdu que les Françaises pendant cette période. Après un siècle de colonisation, on peut voir déjà une bonne adaptation à la situation de colonisation et en même temps constater l'originalité qui s'en dégage : des sages-femmes québécoises sont choisies et élues par les femmes alors qu'en France, elles sont choisies par les magistrats, le seigneur ou les curés. De plus, alors que lـ-bas s'amorce une guerre entre les chirurgiens et les sages-femmes, on constate ici que ces deux professions travaillent dans un respect mutuel. Les sages-femmes en arrivent même à demander la création d'une école en 1755, ce qui a été accepté par le ministère français, mais l'histoire aura ses détours avec la conquête. Ce ne fut pas réalisé. C'est de la France que vinrent les premières sages-femmes, et Paris était alors considérée comme un haut lieu de savoir obstétrical. L'idéologie française ne prànait pas l'interventionnisme instrumental, lequel était vu comme pouvant augmenter les risques de l'accouchement. En 1703, Mgr de St-Vallier recommande que le choix des sages-femmes pour Québec se fasse parmi les femmes les plus vertueuses et les plus honnêtes de la paroisse. En 1722, Madeleine Bouchette est la première sage-femme rémunérée par le roi. (Goulet 1992). En 1740, chaque ville (Québec, Montréal, Louisbourg, la Nouvelle-Orléans) possède ses à maَtresses sages-femmes ؛ qui s'occupent du contr�le de la qualité de l'art, ses � entretenues ؛ payées par le roi, ses � jurées ؛ seules pouvant présenter leur expertise en justice et ses � matrones ؛ comme en France. De plus, chaque village s'enorgueillit d'une sage-femme à approuvée ؛ autour de laquelle gravitent les assistantes sages-femmes et les accoucheuses représentant la relève ou l'arrière-garde. La hiérarchie est stricte et bien respectée (Laforce in Saillant, 1987). La tradition en est une d'entraide alors qu'en ville, la monétarisation a déjà commencé. Leur ràle est d'autant social que médical. Et elles le jouent bien car les Québécoises ont eu plus d'enfants et en ont moins perdu que les Françaises pendant cette période. Après un siècle de colonisation, on peut voir déjà une bonne adaptation à la situation de colonisation et en même temps constater l'originalité qui s'en dégage : des sages-femmes québécoises sont choisies et élues par les femmes alors qu'en France, elles sont choisies par les magistrats, le seigneur ou les curés. De plus, alors que lـ-bas s'amorce une guerre entre les chirurgiens et les sages-femmes, on constate ici que ces deux professions travaillent dans un respect mutuel. Les sages-femmes en arrivent même à demander la création d'une école en 1755, ce qui a été accepté par le ministère français, mais l'histoire aura ses détours avec la conquête. Ce ne fut pas réalisé.

20 Avec l'arrivée des Anglais au Canada, les règles du jeu changent mais les sages-femmes en général trouvent leur place dans ce nouveau contexte. Cependant, l'impact du protestantisme et du puritanisme privilégiant l'intervention de l'homme sur la nature va influencer la vision du r�le des femmes, de la médecine et de la science dans la société. Les médecins Blake et Fisher � qui seront consultés lors de l'élaboration de la première loi médicale québécoise en 1788 se montreront favorable à la survie des sages-femmes dans la colonie ؛ (Laforce in Saillant, 1987). La profession sera légalisée mais l'école, même si elle avait été recommandée par les chirurgiens enquêteurs, ne sera pas mise sur pied.

21 de 1840 à nos jours La disparition des sages-femmes au début du XXe siècle n'est pas reliée ـ une interdiction formelle mais elle réside en grande partie dans l'absence de moyens concrets qui leur auraient permis de se développer et de satisfaire les exigences du Collège des médecins et chirurgiens (fondé autour de 1850). Les sages-femmes sont dispersées géographiquement et sont trop dans l'action. Le recensement de 1871 montre qu'on ne compte plus officiellement qu'une quarantaine de sages-femmes au Québec (Goulet, 1992). Il est tout de même connu que de nombreuses sages-femmes ont pratiqué dans les campagnes jusqu'en 1950 et même plus tard. De 1962 à 1972, se donnait à Québec une formation sage-femme (d'une durée de un an) pour des religieuses et des infirmières qui se préparaient à travailler dans le grand Nord et dans les pays en voie de développement ; elles avaient le droit de travailler comme sage-femme uniquement dans ces régions.

22 de 1840 à nos jours Dans les années 70 s'amorçait en Amérique du Nord un profond et puissant mouvement des femmes. Celui-ci concernait la réappropriation de leur corps, elles critiquaient entre autres les façons de faire de l'obstétrique o� l'accouchement était vécu alors de façon passive d� à l'usage important de l'anesthésie générale (variant de 37% à 89% selon les régions en 1971). Au Québec, des femmes et des couples ont alors commencé à accoucher à la maison, souvent seuls, et parfois aidés par une autre femme à qui on l'avait demandé et qui avait accepté. C'est ainsi qu'ont émergé ces nouvelles sages-femmes qui le sont devenues parce qu'elles ont d'abord répondu à des besoins. Elles se sont regroupées en 1982, puis ont fondé en 1986 l'Alliance québécoise des sages-femmes praticiennes.

23 de 1840 à nos jours . Leur spécificité était une pratique sage-femme pour répondre surtout à celles qui voulaient accoucher à la maison. Elles ont organisé cette pratique, se sont donné des standards de pratique, un code de déontologie, des dossiers, etc. Bref, elles ont structuré non seulement la pratique sage-femme mais également les bases d'organisation de leur profession. La transmission de leur art se faisait par apprentissage et aussi par des ateliers de formation continue. Ces premières sages-femmes des années 70 ont vraiment commencé dans la même tradition d'entraide qui prévalait au début de la colonie

24 1990 à aujourd'hui Après plus de 15 ans de revendications des femmes, des couples, des groupes de femmes, des sages-femmes, le gouvernement, en 1990 décidait d'expérimenter la pratique des sages-femmes, à l'intérieur de projets pilotes. Huit projets furent choisis à travers le Québec. Tous les projets offrirent des services sages-femmes uniquement à l'intérieur des maisons de naissance car, faute de collaboration avec les associations médicales, aucune pratique autonome n'a pu voir le jour à l'intérieur des centres hospitaliers. La première maison de naissance à offrir des services fut celle de Gatineau en Suite aux résultats positifs de la pratique sage-femme en maison de naissance, le Gouvernement légalisait la profession en septembre La loi 28, Loi sur les sages-femmes, a permis la création d'un ordre professionnel à exercice exclusif. Le champ de pratique habilite la sage-femme à donner les soins et les services professionnels pendant la période prénatale, le travail et l'accouchement ainsi que la période postnatale. La loi autorise la sage-femme à pratiquer dans tous les lieux de naissance. Cependant la pratique en centre hospitalier et celle à domicile doivent passer par l'adoption d'un règlement ou encore d'une entente provinciale quant aux centres hospitaliers.

25 1990 à aujourd'hui On a aussi défini la sage-femme comme travailleuse autonome de 1ère ligne, qui dans l'avenir signera des contrats avec des institutions qui exploitent un centre local de services communautaires (CLSC). Enfin, une formation a débuté en septembre Seize étudiantes entamaient donc des études universitaires de 4 ans ce qui leur permettra d'acquérir les habiletés et les compétences pour travailler dans le réseau de santé au Québec comme sage-femme. Moment historique pour les femmes et les familles du Québec ! à la même date, les sages-femmes sont aussi reconnues en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique

26 L'avenir... Toutes et tous ensemble nous devons maintenant à travailler à l'humanisation des soins entourant la naissance, et ce dans un respect de la grossesse et de l'accouchement comme processus physiologique normaux, porteurs d'une signification profonde dans la vie des femmes.

27 La formation Pour devenir sage-femme, il faut détenir un baccalauréat en pratique sage-femme. Un programme universitaire d'une durée de quatre ans est offert par l' Université du Québec à Trois-Rivières. Comme toute professionnelle de la santé, la sage-femme doit également maintenir ses connaissances à jour au moyen de la formation continue. à titre d'exemple, elle se doit de renouveler des certifications reconnues en urgences obstétricales et néonatales et réanimation néonatale avancée. La sage-femme qui exerce sa profession possède un permis de pratique et est membre en règle de l'Ordre des sages-femmes du Québec (OSFQ).

28 La foire aux questions LA PROFESSION DE SAGE-FEMME EST-ELLE LةGALE ? Oui. La profession de sage-femme a été légalisée le 19 juin 1999, date à laquelle l'Assemblée Nationale a adopté le Projet de loi 28 sur la pratique sage-femme. Après cinq ans d'expérimentation sous la Loi sur la pratique des sages-femmes dans le cadre de projets-pilotes, les sages-femmes se sont vues accorder le statut de professionnelles de la santé autonomes et sont reconnues en tant qu'intervenantes de première ligne en périnatalité.

29 La foire aux questions LES SOINS DES SAGES-FEMMES SONT-ILS SةCURITAIRES ? De nombreuses études ont prouvé que la sage-femme s'avère être un choix tout à fait sécuritaire pour les femmes enceintes en bonne santé présentant une grossesse à faible risque. Des données provenant de la Nouvelle-Zélande, de l'Australie, du Royaume-Uni, et de la Hollande, o� la pratique sage-femme est réglementée et d'usage courant, ont servi ـ justifier la réglementation de la profession au Québec. En fait, les chercheurs ont démontré que la santé des femmes et des bébés était, en moyenne, meilleure dans les pays o� la pratique sage-femme était la norme. C'EST UN FAIT: Comparativement aux femmes ayant eu recours aux médecins, on a observé chez les clientes des sages-femmes un taux inférieur d'utilisation des forceps et de la ventouse, de césariennes, d'épisiotomies, d'infections et de bébés nécessitant le recours aux manoeuvres de réanimation. Au Québec, les projets-pilotes menés entre 1994 et 1999 ont démontré la sécurité et la qualité de la pratique sage-femme.

30 La foire aux questions QUI PEUT BةNةFICIER DES SERVICES D'UNE SAGE-FEMME ? Les services des sages-femmes s'adressent aux femmes en bonne santé générale et ayant une grossesse normale. Au cours de la première rencontre, la sage-femme effectue une évaluation de la femme enceinte afin de s'assurer que celle-ci satisfait aux critères d'admissibilité lui permettant de recevoir ses services. Par exemple, les femmes portant des jumeaux ou qui ont eu une césarienne à leur accouchement précédent ne peuvent être suivies par une sage-femme.

31 La foire aux questions QU'EST-CE QU'UNE MAISON DE NAISSANCE ? Une maison de naissance, c'est une maison rattachée à un CLSC o� les femmes viennent accoucher avec l'aide de leur sage-femme. Ce sont de petites installations qui comptent seulement quelques chambres avec le cachet d'une maison privée, mais possédant toute l'infrastructure nécessaire ـ un service de santé. Leur mission est de fournir un lieu familial et sécuritaire pour le suivi et l'accouchement des femmes suivies par une sage-femme. Elles sont orientées vers les femmes et leurs familles et les personnes qui y travaillent répondent aux besoins physiques, émotionnels et psychosociaux des mères et de leurs bébés.

32 La foire aux questions QUELLE EST LA DIFFةRENCE ENTRE UNE SAGE-FEMME ET UNE ACCOMPAGNANTE (DOULA) ? Les services de l'accompagnante sont limités au soutien informationnel, physique et émotionnel pendant la grossesse, le travail et l'accouchement. Elles n'offrent pas de soins médicaux. Les sages-femmes ont été formées pour fournir les soins médicaux nécessaires et pour assurer la santé et le bien-être de vous et de votre bébé. L'accompagnante travaille en milieu hospitalier, avec les infirmières et les médecins, et elle représente un atout majeur pour les femmes/les couples qui désirent du soutien supplémentaire.

33 La foire aux questions QUELLE EST L'EXPةRIENCE ET LA FORMATION DES SAGES-FEMMES PRATIQUANT PRةSENTEMENT ? Cela varie. Demandez à votre sage-femme, elle se fera un plaisir de vous renseigner sur sa formation et expériences de travail. Peu importe le type d'éducation qu'elles ont reçu, toutes les sages-femmes membres en règle de l'Ordre des sages-femmes du Québec ont eu à démontrer, par de rigoureux examens écrits, cliniques et oraux, un haut niveau de compétence.

34 La foire aux questions DOIS-JE PAYER POUR RECEVOIR LES SERVICES D'UNE SAGE-FEMME ? Non. Au Québec, ce sont les CLSC qui offrent les services de sage-femme. Comme il s'agit d'un service du réseau public de santé et des services sociaux, les femmes n'ont rien à débourser si elles ont une carte valide d'assurance maladie du Québec.

35 La foire aux questions COMBIEN DE FOIS VAIS-JE RENCONTRER MA SAGE-FEMME ? En général, la sage-femme rencontre sa cliente une fois par mois du début de sa grossesse jusqu'à la 32ième semaine, puis aux deux semaines entre la 32ième et la 36ième semaine, et finalement à chaque semaine jusqu'à l'accouchement. Chaque visite dure entre 45 minutes et une heure. La fréquence des suivis est adaptée aux besoins de chaque femme

36 La foire aux questions EST-CE QUE LES VISITES DE MA SAGE-FEMME PRENDRONT PLACE à DOMICILE ? Les visites prénatales auront lieu à la Maison de naissance. Il se peut, qu'à l'occasion, la sage-femme aille visiter sa cliente à domicile au besoin. La sage-femme effectuera un minimum de trois visites postnatales à domicile, au cours des premières 24 heures de vie du bébé, à 3 jours et à 5-6 jours.

37 La foire aux questions QUELS TESTS DIAGNOSTIQUES UNE SAGE-FEMME PEUT-ELLE PRESCRIRE ? La sage-femme peut prescrire un large éventail d'examens et de tests diagnostiques tels que l'échographie, différents tests de dépistage génétique, de même que les tests usuels faits en laboratoire.

38 La foire aux questions Oع PUIS-JE DONNER NAISSANCE à MON BةBة ? La Loi sur les sages-femmes prévoit comme lieux d'accouchement la Maison de naissance, l'hàpital et le domicile. à ce jour, les sages-femmes pratiquent uniquement à la Maison de naissance. Les ententes encadrant la pratique à l'h�pital et au domicile sont en négociations.

39 La foire aux questions QUE SE PASSE-T-IL ADVENANT DES COMPLICATIONS ? Si des complications surviennent pendant la grossesse, l'accouchement ou le postnatal, la sage-femme assure les soins nécessaires pour stabiliser la mère et/ou son bébé, et procèdera soit à une consultation avec un spécialiste ou au transfert de la mère et de l'enfant en centre hospitalier. PUIS-JE تTRE SUIVIE à LA FOIS PAR UNE SAGE-FEMME ET UN MةDECIN ? Non. Vous devez choisir un seul intervenant de première ligne en matière de santé. Le choix du professionnel de la santé qui vous suivra tout au long de votre grossesse revient à vous. Les sages-femmes sont les expertes de la grossesse normale et des bébés en santé. Les sages-femmes vont consulter les omnipraticiens, les gynécologues/obstétriciens et les pédiatres au besoin. Environ six semaines après la naissance de votre bébé, votre dossier sera transféré à votre médecin de famille qui deviendra alors responsable de vos soins et de ceux de votre bébé. Avoir recours à la fois à un médecin et à une sage-femme pour un suivi de grossesse est considéré comme étant une duplication des services de la santé.


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