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Henri de Régnier Vœu Par Nanou et Stan.

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Présentation au sujet: "Henri de Régnier Vœu Par Nanou et Stan."— Transcription de la présentation:

1 Henri de Régnier Vœu Par Nanou et Stan

2 Je voudrais pour tes yeux la plaine
Et une forêt verte et rousse Lointaine et douce À l'horizon sous un ciel clair

3 Ou des collines aux belles lignes Flexibles et souples et vaporeuses
Et qui sembleraient fondre En la douceur de l'air Ou des collines Ou la forêt

4 Je voudrais que tu entendes
Forte, vaste, profonde et tendre La grande voix sourde de la mer Qui se lamente comme l'amour

5 Que tu entendes tout près de toi
Et par instant, tout près de toi Dans l'intervalle Que tu entendes tout près de toi Une colombe dans le silence Et faible et douce Comme l'amour

6 Je voudrais des fleurs pour tes mains
Un peu dans l'ombre Que tu entendes Sourdre une source. Je voudrais des fleurs pour tes mains

7 Un petit sentier d'herbe et de sable Qui monte un peu et qui descende
Et pour tes pas Un petit sentier d'herbe et de sable Qui monte un peu et qui descende Et tourne et semble s'en aller

8 Un tout petit sentier de sable Ou marqueraient un peu tes pas
Au fond du silence Un tout petit sentier de sable Ou marqueraient un peu tes pas Nos pas ensemble !

9 Henri-François-Joseph de Régnier, né à Honfleur (Calvados) le 28 décembre 1864 et mort à Paris le 23 mai 1936, est un écrivain, romancier et poète français, proche du symbolisme. Biographie Issu d'une famille aristocratique de Normandie, Henri de Régnier, après avoir fréquenté le collège Stanislas, fit son droit dans la perspective d’entrer dans la diplomatie. Mais, rapidement, il préféra se consacrer aux lettres. À partir de 1885, il commença de publier des vers, en France et en Belgique, dans des revues symbolistes, en particulier dans la revue Lutèce. Admirateur de Mallarmé, aux « mardis » duquel il assistait régulièrement dans sa jeunesse, il avait été d’abord influencé par Leconte de Lisle et surtout par José-Maria de Heredia dont il épousa, en 1895, l’une des filles, Marie, poète elle-même sous le pseudonyme de Gérard d'Houville. Ce mariage ne fut pas heureux : à partir de la fin de l'année 1897, Marie entretint une relation presque stable avec un de ses meilleurs amis, le poète et romancier Pierre Louÿs. L'enfant qu'elle conçut à cette période et naquit le 8 septembre 1898, fut baptisé Pierre de Régnier (dit Tigre). Il est de Pierre Louÿs, d'après Jean-Paul Goujon, le biographe de Louÿs. Ce dernier en sera d'ailleurs le parrain officiel. Dès son premier recueil, Poèmes anciens et romanesques (1889), il acquit la notoriété. Ses nombreux volumes de poésie – Tel qu’en songe (1892), Aréthuse (1895), Les Jeux rustiques et divins (1897), Les Médailles d’argile (1900), La Cité des eaux (1902), La Sandale ailée (1905), Le Miroir des heures (1910) – demeurent fidèles à l'idéal classique avec toujours plus de liberté dans la forme, entre Verlaine et Valéry, à la rencontre entre le Parnasse et le Symbolisme. Sa poésie révèle l'influence de Jean Moréas, Gustave Kahn et Stéphane Mallarmé, et surtout celle de son beau-père, José-Maria de Heredia. Il écrivit également des contes (Contes à soi même (1893) et des romans : son œuvre la plus connue, La Double maîtresse (1900), est un roman freudien avant l’heure ; il faut citer aussi Le Bon plaisir (1902), Le Mariage de minuit (1903), Les Vacances d’un jeune homme sage (1903), Les Rencontres de M. de Bréot (1904), Le Passé vivant (1905), La Peur de l’amour (1907), La Flambée (1909), La Pécheresse (1920), L’Escapade (1925), etc. Henri de Régnier avait une prédilection pour le XVIIIe siècle où il puisait volontiers ses sujets, parfois scabreux, et dont même il pastichait le style. Critique littéraire également, il tint longtemps le feuilleton littéraire du Figaro. Il fréquentait les salons de la haute société parisienne, notamment celui de la comtesse de Fitz-James ou de Madeleine Lemaire …../…..

10 L’élection d’Henri de Régnier à l’Académie française
En mars 1908, Henri de Régnier se présenta une première fois à l’Académie française, au fauteuil d’André Theuriet, mais c’est Jean Richepin qui enleva le siège, et l’on raconte que, rentré chez lui, le poète se laissa tomber dans un fauteuil en murmurant « José Maria ! » Il fut enfin élu, par dix-huit voix, le 9 février 1911, contre Pierre de Nolhac, au fauteuil d’Eugène-Melchior de Vogüé. C’est le comte Albert de Mun qui le reçut, le 18 janvier Le discours par lequel il s’acquitta de cette tâche, et qu’il prononça contre tous les usages, debout, prit les apparences d’un éreintement. Parlant des romans de Régnier, il déclara : « Je les ai lus, ces romans, je les ai tous lus et jusqu’au bout, car j’ai été capitaine de cuirassiers. Mais pour parler davantage, entre les graves images qui gardent notre Coupole, des aventures de vos Amants singuliers, des Rencontres de M. de Bréot et des Tentations de M. Nicolas de Galandot, convenez monsieur que je ne suis plus assez cuirassier... » Si les pointes à l’endroit du récipiendaire sont de coutume dans les réceptions académiques, on n’avait pas entendu de critique aussi ferme d’un nouvel élu depuis l’entrée d’Alfred de Vigny. Henri de Régnier devait recevoir à son tour Pierre de La Gorce en 1917, René Boylesve en 1919, Henry Bordeaux en 1920 et Pierre Benoit en 1932. « 1er mars 1911 Henri de Régnier. — Puisque l'Académie française vit, il est préférable qu'elle ne se déshonore pas tous les jours et même parfois se hausse à quelque gloire. Le plus fâcheux pour elle est de faire de mauvais choix littéraires, de confondre avec un écrivain tel pauvre incontinent, qui n'a pu s'empêcher de rédiger un tas de choses en prose ou en vers en roman ou en dialogue. On lui passe au contraire très volontiers, comme bien dans sa tradition l'acquisition, pour la couleur, d'un cardinal ou d'un monsignor, pour la dorure, d'un général. Il est trop rare (ce n'est peut-être pas tout à fait de sa faute) qu'elle accueille un véritable écrivain pour qu'on ne lui en fasse pas son compliment. Je ne veux nommer personne, mais l'élection de Henri de Régnier, si elle ne les fait pas oublier, atténue quelques scandales récents et pourrait bien rallier à l'Académie certaines opinions désespérées. Elle est significative. Le Parnasse n'entra que tard à l'Académie, quand il n'était plus, avec Heredia. Ni Banville, ni Gautier n'y pénétrèrent, et Coppée, homme charmant, ne le représentait pas. Le symbolisme, au contraire, s'y avance presque du premier coup et avec lui toute la rénovation du vers français, la liberté du verbe et de la pensée, la tradition la plus ancienne et la tradition la plus récente. Ses contemporains, comme ses disciples, et tous ceux qui se sentent poètes toujours ou parfois sauront gré à Henri de Régnier de cette victoire. » …../…..

11 Nanou et Stan le 12/04/2017 Jugements
« Les vers faibles, sans rythme ou sans couleur, sont extrêmement rares dans son œuvre; sa poésie, aux mouvements bien réglés, s'enroule d'un pas hiératique et mesuré autour d'une idée ou d'un sentiment, comme une procession autour d'une basilique. Et ce sont des lumières, des orfèvreries, des soies qui éclatent ou luisent, cependant qu'un chant profond assure la régularité des gestes et qu'une pensée divine pacifie les visages... S'il n'est pas le plus « poète » de nos poètes, il est le plus parfait, celui qui représente le mieux à cette heure [1901] la tradition du vers français considéré comme la mesure du goût esthétique, de notre sensibilité verbale. » Nanou et Stan le 12/04/2017


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