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Présenté par Dr Aaristide ADOMOU

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Présentation au sujet: "Présenté par Dr Aaristide ADOMOU"— Transcription de la présentation:

1 Présenté par Dr Aaristide ADOMOU
Pollinisation: définition et importance pour la survie des espèces végétales au Bénin Présenté par Dr Aaristide ADOMOU

2 Plan de présentation 1- Concept de pollinisation
2- Types de pollinisation 3- Autogamie chez les plantes 4- Stratégie allogame 5- Syndrome de pollinisation 6- Pollinisation et conservation des plantes

3 1- Concept de pollinisation
Chez les Angiospermes, la fécondation est précédée et préparée par un certains nombre de phénomènes plus faciles à observer: * Pollinisation = transport du grain de pollen sur le stigmate * Germination du grain de pollen et le trajet du tube pollinique à travers les tissus du carpelle et de l’ovule

4 Fleur d’angiosperme Pollinisation

5 2- Types de pollinisation
Autogamie = Pollinisation directe: Pollen d’une fleur féconde le stigmate de la même fleur Hétérogamie = Allogamie = Pollinisation indirecte: Pollen d’une fleur féconde le stigmate d’une autre fleur → croisement pouvant atteindre divers degré. Geitonogamie: Hétérogamie entre fleurs d’un même individu Xénogamie = Pollinisation croisée: Hétérogamie entre fleurs de pieds différents de la même espèce Hybridation: Hétérogamie entre fleurs de variétés/espèces différents

6 3- Autogamie chez las plantes
La plupart des plantes à fleurs étant hermaphrodites → autogamie pourrait être la solution de reproduction la plus simple. Pourtant, dans bien des cas, elles font tout pour échapper à ce type de pollinisation, qui assure certes la continuation et la stabilité de l'espèce, mais au prix d'un appauvrissement comparable à l’endogamie chez les humains. On pense en particulier que les plantes autogames seraient incapables de s'adapter aux conditions de modifications climatiques.

7 Fleurs cleistogames Autogamie obligatoire → fleurs qui ne s’épanouissent pas → pas de transport de pollen sur le stigmate → pollen germe directement dans le sac pollinique et le tube pollinique gagne l’ovaire. * Exemple: Fleurs de Papilionoideae annuelle (Crotalaria), Mucuna Mucuna slonei (Papilionoideae)

8 4- La stratégie allogame
Bien que les Angiospermes soient typiquement hermaphrodites, près de 50 % ne sont pas auto- fécondables dans les conditions naturelles. Pour cela, les plantes développent des stratégies variées: * Dioecie → Plantes dioiques → Fleurs unisexuées * Auto-incomlpatibilité → Mécanisme permettant d'éviter la fécondation: soit le grain de pollen ne germe pas, soit il produit un tube pollinique qui n'atteindra jamais l'ovule. EX: Certains Orchidées et Papilionoideae arborescents

9 Plusieurs Stratégie d’allogamie
Fleurs unisexuées: Euphorbiaceae (Jatropha) Fleurs dichogames: les périodes de maturité différentes des anthères et du style empêchent l'autofécondation au sein de la fleur (mais pas la pollinisation par une autre fleur du même individu → Protandrie (+++) et protogynie Protandrie→ disjonction des sexes dans le temps

10 Style pétaloide chez Iris (Iridaceae) Rostellum chez Orchidaceae
Herkogamie → Fleurs herkogames: Existence de dispositif morphologique empêchant le transport direct du pollen sur le stigmate → disjonction des sexes dans l’espace Style pétaloide chez Iris (Iridaceae) Rostellum chez Orchidaceae

11 Hétérostylie: OLEACEAE et Rubiaceae
Hetérostylie: cas de Herkogamie Psychotria Hétérostylie: OLEACEAE et Rubiaceae

12 5- Syndromes de pollinisation
Le syndrome de pollinisation chez les angiospermes est une adaptation morphologique, issue d'une convergence évolutive de traits floraux des espèces convoitant les mêmes groupes de pollinisateurs. Ces adaptations sont les conséquences d'une pression sélective imposée par les exploiteurs des ressources proposées par la fleur. Traits floraux : la forme de la fleur, sa taille, sa couleur, type et quantité de nutriments, composition du nectar, durée de floraison. Exemple : * Fleurs tubulaires rouge produisant beaucoup de nectar sont attirées par les oiseaux * Fleurs de mauvaise odeur attirent les mouches

13 a. Anémophilie - Fleurs souvent de petites, pas remarquable, vert et non voyant - Fleurs produisant beaucoup de pollen de petite taille - Stigmates bien développés et plumeux Espèces Colonisant les stations peu diversifiées et font partir des espèces les plus élancées Poaceae, Arecaceae Etamine pendante Stigmate plumeux

14 b- Melittophilie → pollinisation par les abeilles
Fleurs jaune ou bleue et très parfumées Pétales avec des ornementations orientent l’abeille vers les nectaires Nectar riche en sucrose. Les nutriments recherchés par l’abeille sont le nectar et le pollen. Existence d’une surface d’atterrissage - Deux groupes se distinguent : * Fleurs voyantes en forme de coupe (gobelet), non spécialisées. Exemples : tournesol (aussi par les papillons), rose sauvage * Fleurs voyantes, complexe, zygomorphes et spécialisées

15 Toutefois La généralisation de la melittophilie est difficile car il existe plusieurs types d’abeille (taille, longueur de la trompe, comportement).

16

17 c- Psychophilie → Fleurs pollinisées par les papillons
Fleurs large, voyantes, rouge-pâle, rosé (pink), rose-violacé, pourvue d’une aire d’atterrissage, souvent parfumée Fleurs souvent dépourvues d’ornementations Nectar abondant et accumulé dans un tube étroit ou éperon ne pouvant être prélevé que par la longue trompe des papillons.

18 d- Phalaenophilie → Fleurs pollinisées par les papillons crépusculaire ou de nuit
Les Sphingidae ont une activités nocturne et donc visitent les fleurs s’épanouissant la nuit Fleurs blanc, vert ou jaune (ou couleur pâle), grande et voyante, corolle tubulaire, très parfumé (surtout le soir), produisant beaucoup de nectar dans un long tube étroit. Fleurs souvent en forme étoilée avec un long tube étroit Nicotiana sp

19 e- Pollinisation par les mouches
Deux types de pollinisation : * Myophilie (bee flies) : insectes visiteurs se nourrissent du nectar et du pollen. Fleur légèrement parfumées, violet, bleu, vert, jaune ou blanc en forme d’entonnoir ou tubulaire. Sapromyiophilie : Fleurs de couleur terne, brun ou orange avec une mauvaise odeur. Insectes qui normalement fréquentent les détritus. Araceae: Spathe attrape les mouches

20 f- Cantharophilie : Pollinisation par les coléoptères
Fleur souvent grande, verdâtre à blanc-grisâtre ou blanc-jaunâtre, très parfumées ; parfum épicé, fruité ou odeur similaire à celle dégagé par la matière organique en pourriture. Fleurs aplaties ou en forme de récipient, pollen facilement accessible, existence de piège pour retenir le coléoptère

21 h- Ornitophilie : Pollinisation par les oiseaux
- Fleurs rouge ou orange, tubulaire, non parfumé, nectar abondant et dilué. Colibri est l’oiseau le plus connu se nourrissant du nectar. Cas de Erythrina (Fabaceae)

22 i- Chiropterophilie : Pollinisation par les chauves-souris
Adansonia digitata - Fleurs large, voyante, en forme de cloche, blanc ou jaune-clair, s’épanouissant la nuit, très odoriférante, produisant d’abondant nectar sur une longue période, pollen de très grande taille

23 6- Pollinisation et conservation des plantes
La pollinisation croisée contribue à la survie et à l’évolution de plus de 80% des espèces de plantes à fleurs La pollinisation croisée contribue à réduire les risques de dégénérescence par consanguinité. Elles assurent donc la survie de toutes ces espèces et de tout le cortège de vie sauvage Maintien du flux de gènes entre populations de plantes Echanges de gènes entre population de plantes ayant pour conséquences l’augmentation de la variabilité génétique

24 Diospyros mespiliformis
Parkia biglobosa Diospyros mespiliformis Tamarindus indica Ceiba pentandra Detarium microcarpum Borassus aethiopum

25 Sterculia tragacantha Ricinodendron heudelotii
Vitex doniana Sterculia tragacantha Pentadesma butyracea Blighia sapida Ricinodendron heudelotii

26 Fécondation croisée: se révèle plus avantageux pour la plante que l’autopollinisation: Descendants plus diversifiés, robustes, plus résistants aux maladies et aux changements climatiques. Conclusion Nécessité de sauvegarder les pollinisateurs et favoriser la survie des espèces qui contribuent à notre menu quotidien aussi bien qu’à la beauté de nos paysages les plus chers. Les travaux de recherche doivent permettre de mobiliser de nouvelles connaissances pour y répondre.

27 Je vous remercie pour votre attention…


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