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Le Trouble : Hyperactivité avec Déficit de l’Attention ( THADA )

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1 Le Trouble : Hyperactivité avec Déficit de l’Attention ( THADA )
Frédéric KOCHMAN Pédopsychiatre, Praticien Hospitalier

2 TDAH Hyperactivité : Déficit de l’attention :
enfant qui ne tient pas en place, papillonne D’une activité à l’autre, ne termine pas ce qu’il entreprend. Épuisement parental, enfant n’écoutant pas, n’obéissant pas, impulsif, hyperémotif et facilement violent. Déficit de l’attention : Facilement déconcentré par un stimulus non pertinent, n’écoute que quelques minutes par heure de cours, sans arrêt repris par l’instit, impression de gâchis : enfant ayant des capacités intellectuelles mais n’écoutant pas.

3 TDAH Pseudo-hyperactivité Type I : Educatif
Parents en difficultés éducatives, enfant-roi avec manque de cadres et limites Pseudo-hyperactivité Type II : symptomatologie réactionnelle Mère dépressive, conjugopathie, jalousie et équilibre affectif familial (ex : à la naissance d’un puîné) Hyperactivité Type III : TDAH Substratum neurobiologique et pathophysiologie cérébrale

4 Hyperactivité Type III : TDAH
Sémiologie Élimination préalable des types I et II (mais parfois tableaux mixtes : type I + type III !) « Pile électrique » : enfant sans repos, s’activant en permanence Pas de contraste en fonction de l’environnement : tableau clinique à peu près constant Mais aggravation proportionnelle au nombre de stimulus Signes neurologiques associés : maladresse, nervosité, précipitation, tics, tremblements avec hyperémotivité

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6 Hyperactivité Type III : TDAH Neuro-imagerie in vivo

7 Système limbique : Intervient en premier. Emotions « brutes »
Le Système Limbique Contrôle de nos actes : Balance entre cortex frontal et système limbique Système limbique : Intervient en premier. Emotions « brutes » (instinct de survie) Cortex frontal : « sang froid » intelligence, esprit d’initiative, analyse de la situation, prise de décisions, stratégies d’action.

8 Contrôle de nos actes : Système limbique hypersensible
Le Système Limbique Contrôle de nos actes : Système limbique hypersensible Système limbique : Intervient en premier. Emotions « brutes » beaucoup trop fortes Cortex frontal : incapable de prendre le relai correctement

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10 Calme Agressivité

11 Apprendre à attendre Besoins impulsifs

12 Position basse RESPECT Remontrance d'un adulte

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14 ? ?

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16 Noyaux gris centraux Ils sont impliqués dans :
Le contrôle de la motricité Le passage d’une activité à une autre (shifting) La motricité fine (écriture) Médiation du plaisir Niveau d’anxiété Conséquences en cas d’anomalies Parkinson, Gilles de la Tourette Hyperactivité TOCs tremblements conduites addictives Paralysie anxieuse

17 Noyaux gris centraux Enfants recherchant les sensations fortes
Hypoactivité des NGC Recherche inconsciente de sensations Enfants recherchant les sensations fortes Casse-cous, inconscients du danger Recherchent inconsciemment la zizanie en famille, en situation de groupe Chambre en « bazar » constant Ne tiennent pas en place, petits mouvements constants

18 Cortex Frontal - Réponses brutales, parfois blessantes, sans réfléchir
Hypoactivité frontale Pas d’inhibition des conduites émotives Difficultés de concentration Difficulté en cas de choix - Réponses brutales, parfois blessantes, sans réfléchir Papillonne d’une activité inachevée à une autre Perturbé, déconcentré proportionnellement au nombre de stimuli dans son environnement.

19 Difficultés de gestion cognitive « Multi-Tâche »
Cortex Frontal Difficultés de gestion cognitive « Multi-Tâche » Difficultés extrêmes pour gérer plusieurs activités en même temps (jouer et écouter maman) Profite très mal des expériences antérieures en cas de crise (agit au présent, sans tenir compte du passé ni du futur) : non conscience du danger et mauvaise utilisation des expériences du passé (vélo, route, etc.) Range tes chaussettes et va te coiffer

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23 Comportements, actes brutaux, Irréfléchis
Pas ou peu de prise en compte des conséquences de ses actes (bagarres, jouets cassés, etc.)

24 Hyperactivité Type III : TDAH
Sémiologie II Enfants en général vifs, intelligents Mais également hyperémotifs, talents artistiques Différences cliniques en fonction du sexe Garçons : tableau moteur d’hyperactivité Filles : tableau d’inattention (beaucoup plus discret)

25 Injustice à l’école Passé Présent Futur « J’ai été souvent
puni à cause de mes réactions impulsives » « Je veux faire justice » « Si j’interviens, Je vais être puni » Punition, élève « dans le collimateur » Baisse de l’estime de soi Culpabilité, résignation acquise

26 Fonctionnement « Monotâche »
Accidents, blessures : difficultés si plusieurs actes moteurs concomitants Accidents, blessures, punitions : non prise en compte des expériences du PASSE et des conséquences du FUTUR Addictions : Recherche de SENSATIONS et non prise en compte des conséquences du FUTUR Manque d’empathie et conséquences sociales : difficultés de prise en compte à la fois de son propre désir et du désir de l’autre Difficultés d’attention : difficultés de combiner écoute de l’instit et distractions diverses Difficultés si travail en milieu bruyant, étourderies en contrôle, activités scolaires multi-tâches, passage de l’oral à l’écrit, actes impulsifs non inhibés

27 TDAH Perte de l’Estime de Soi Culpabilité Résignation Blessures
Accidents Échecs scolaires TDAH Conduites antisociales Pb judiciaires Désorganisation Relations sociales compliquées Tabac Conduites addictives

28 Ethnopsychologie : Modèle du CUEILLEUR
Grande patience, persévérance (tâches répétitives, usantes) Peu distrait par les stimuli (concentré dans sa tâche) Organisé (chaque oubli peu avoir des conséquences) Habitué à travailler en collectivité, esprit d’équipe Patient dans le temps et avec les autres Non ennuyé par les tâches répétitives Planifie à long terme Dépense d’énergie longue et durable (course de fond)

29 Ethnopsychologie : Modèle du CHASSEUR
Peu nombreux dans une tribu mais rôle majeur : garants de la survie Curieux, attentifs à tout, au moindre détail dans la nature Relation très forte, affective avec la nature, les animaux Créatif, curieux, inventeurs Capables de déployer une énergie puissante sur un temps court (notion de temps « élastique ») Sensorialité éxacerbée Activation « ON/OFF » Energie turbo, booster : course de sprint

30 Ethnopsychologie : Modèle du CHASSEUR
Capables de changer de stratégie à la seconde Ne supporte pas les tâches lentes, répétitives (cueilleur) Pensées, réflexions visuelles (peu enclins à l’abstraction) (Cf. Télé vs lecture…) Anxieux (car hypersensorialité) Altération de la mesure des conséquences d’un acte (« ce n’est pas de la bravoure, c’est de l’inconscience »)  risque vital engagé, blessures, accidents

31 Liens Gènes – Environnement
: Modèle du CHASSEUR

32 L’hyperactif dans la préhistoire était un ?
Cueilleur Chasseur Fourreur Facteur

33 Hyperactivité Type III : THADA Traitement : lobe frontal
Entraîner ses capacités à passer d’une activité terminée à une autre, et gérer plusieurs activités en même temps (multi-tâches) Éviter : télé, inactivité. Penser sans cesse à innover, inventer Faire faire des programmes quotidiens, hebdomadaires et les suivre (établir les priorités, établir des deadlines, faire les choses les moins plaisantes en premier).

34 Hyperactivité Type III : THADA Traitement : lobe frontal
En crise de colère : 1ère réaction limbique (défense, instinct de survie) 2ème réaction préfrontale avec retard à l’allumage (intelligence, stratégies d’action) Gérer la tendance à l’agressivité Sensibiliser aux signaux d’alarme de l’organisme S’isoler Techniques de relaxation (respiratoires)

35 Hyperactivité Type III : THADA Traitement : lobe frontal
Enraînement à la concentration Dans la mesure du possible en y mêlant le PLAISIR Motricité fine Activités artistiques, de création, en impliquant l’enfant dans les choix. Jeux de société, ECHECS

36 SPECT Examen complémentaire chez un enfant hyperactif…en 2019…
SPECT au repos En phase de concentration Sous Methylphenidate

37 Hyperactivité Type III : THADA Traitement : Noyaux Gris Centraux
But : baisser le taux de CO2 et augmenter l’O2 intracérébral S’asseoir sur une chaise, un fauteuil confortable Mettez une main sur votre poitrine, l’autre sur votre ventre Respirez vous plus avec la poitrine ou le ventre ? Imaginez que vos poumons sont dans votre ventre Respirez avec votre ventre lentement, profondément Éventuellement, mettez un petit livre sur votre ventre et sentez le se soulever puis s’abaisser La respiration abdominale permet une utilisation optimale des poumons, une meilleure oxygénation tissulaire en résulte

38 Hyperactivité Type III : THADA Traitement : Noyaux Gris Centraux
Recherche inconsciente de sensations : ZIZANIE Ne pas « rentrer dans ce jeu » Réapprendre à garder son calme, gérer ses émotions Penser à notre rôle de modèle parental Techniques de relaxation Je pousse à bout mes parents  ils s’énervent  je secrète des neurotransmetteurs de stress  Aaaah, ça va mieux !

39 1er Point-Clé Renforcement positif pour l’enfant
Equilibre entre systèmes de renforcement et d’extinction Refus princeps des parents Un enfant réclame le Droit d’allumer la télé Les parents fatigués cèdent L’enfant hurle, se Met en crise Double Renforcement Renforcement positif pour l’enfant Renforcement négatif pour les parents

40 2ème Point-Clé L’enfant est en recherche permanente d’attention positive et d’affection Un enfant préférera toujours une attention, même négative…que pas d’attention du tout…

41 Paradoxe de l’attention des parents
2ème Point-Clé : Résultante Paradoxe de l’attention des parents Lorsque l’enfant se comporte bien; pas de souci. Pas d’attention particulière de la part des parents. Lorsque l’enfant se comporte mal, les parents focalisent alors leur attention, sont interpellés, passent beaucoup plus de temps avec l’enfant : corriger son comportement, crier, le punir, etc. Inconsciemment, l’enfant aura naturellement tendance à la PROVOCATION AFFECTIVE, surtout lorsque l’attention positive et affective des parents est insuffisante

42 2ème Point-Clé : Résultante
Ne pas forcément se précipiter lorsqu’un enfant pleure, est geignard, se plaint (mal au ventre, etc.) Essayer d’analyser les causes de cette demande affective (amour fini avec carence ressentie et jalousie, désir régressif, recherche simple d’attention ? Etc.) Parfois, feindre d’ignorer ces provocations affectives Au contraire, manifester une grande attention positive lorsque tout va bien En termes de psychothérapie Cognitive et Comportementale, renforcement positif des bons comportements, extinction des comportements inappropriés

43 3ème Point-Clé Il faut passer 90% du temps avec son enfant sur ce qui va bien, et 10% sur ce qui va mal

44 Au plus un enfant a CONFIANCE en lui
Focalisation sur Ce qui va mal Attention Négative « tu me déçois » « t’es méchante » « j’en ai marre de toi » « …par rapport aux autres » « je ne veux plus te voir » BAISSE DE L’ESTIME DE SOI Au plus un enfant a CONFIANCE en lui Au plus il a CONSCIENCE de ses défauts

45 Renforcer ce type de cpt
Focalisation sur Ce qui va mal Attention négative « Je m’occupe peu de Toi… sauf quand ça va mal… » L’enfant est poussé Inconsciemment à Renforcer ce type de cpt Les enfants ne sont pas « méchants »! Ils préfèrent une attention, même négative que pas d’attention du tout Ils agissent par « PROVOCATION AFFECTIVE »

46 Renforcement positif pour l’enfant Renforcement de l’estime de soi
Enfant valorisé et En confiance Attention positive et affective « Je suis fier de toi » « Tu es très sage aujourd’hui » « Merci de ce que tu as fait » « JE T’AIME » AUGMENTATION DE L’ESTIME DE SOI Double Renforcement Renforcement positif pour l’enfant Renforcement de l’estime de soi

47 A – En tant que parent, élaborer clairement ses objectifs
1V– Applications Pratiques A – En tant que parent, élaborer clairement ses objectifs OBJECTIFS EN TANT QUE PARENT : Objectif principal : être un père attentif, présent, positif, de confiance pour mes enfants Je veux m’impliquer, passer au moins 1 heure par jour avec eux. Etre ouvert, souple tout en cadrant : une main de fer dans un gant de velours Analyser chaque situation et en faire découler une réaction positive Etre partial, ne pas faire de favoritisme Etre à leur écoute en permanence, les mettre en confiance OBJECTIFS POUR MES ENFANTS Objectif principal :leur bonheur, les Préparer positivement à leur future vie d’adulte Les ouvrir au monde relationnel les rendre fier de grandir, de se développer (éviter les tendances régressives) Découvrir leurs points forts et les aider à les épanouir Leur donner le choix, dans les limites que nous leur imposons Passer 90% de temps positif, 10% de temps négatif Ecrire ses objectifs en tant que parents (l’écrire en couple si possible) Ecrire les objectifs pour ses enfants

48 B – Aider l’enfant à fixer ses propres objectifs
1V– Applications Pratiques B – Aider l’enfant à fixer ses propres objectifs Mes Objectifs 2010 Avec les autres : A l’école : Pour moi : Être plus cool avec mes frères Obéir mieux à mes parents Je veux qu’ils soient fiers de moi C’est pour m’aider à apprendre, à faire mes études Être sage, et bavarder en récré, pas en classe Que ma maîtresse soit fière de moi Me faire offrir une Gameboy si j’ai des bonnes notes Promener mon chien tous les jours

49 C – Passer du temps positif avec mes enfants
1V– Applications Pratiques C – Passer du temps positif avec mes enfants NB : moyenne : 7 minutes par jours avec ses enfants ! Réaménager son temps de travail Ne pas utiliser télé et jeux vidéos en tant que « baby-sitter virtuels » Contrôler ses propres émotions NE JAMAIS OUBLIER QUE NOUS SOMMES LES MODELES CONSTANTS DE NOS ENFANTS

50 C – Passer du temps positif avec mes enfants :
1V– Applications Pratiques C – Passer du temps positif avec mes enfants : « TEMPS SPECIAL » Idéalement : 30 minutes par jour TEMPS POSITIF : jeu de société, histoire, promenade, etc. Quoi qu’il arrive, ne pas s’énerver, positiver, être attentif, valorisant, mettre en confiance, beaucoup d’affectif « Faire parler son cœur »

51 1V– Applications Pratiques
D – Perte de contrôle de ses émotions : incompatible avec une bonne éducation Souvenons-nous de ce que nous ressentions lorsque nos propres parents se disputaient Si réactions émotionnelles explosives : à l’évidence, les enfants adopteront ce modèle ! Avoir toujours cette notion de MODELE en tête : façon de parler, ses discours, la conduite, le respect des lois Contrôler ses émotions face à une situation de conflit, et en général : respiration abdominale, relaxation, auto-hypnose, etc.

52 E – « Le Patron à la maison »
1V– Applications Pratiques E – « Le Patron à la maison » Un bon patron Encourage Prend le temps d’expliquer est un bon exemple a une attitude positive s’attend à ce que vous réussissiez est agréable, participe à une bonne ambiance Vous pouvez lui parler sans crainte Félicite ses employés méritants est honnête prévisible Donne des directives claires, précises admet ses erreurs est juste, patient Un mauvais patron Décourage, humilie suppose que vous savez des choses non apprises donne un mauvais exemple a une attitude décourageante s’attend à ce que vous échouiez est désagréable, participe à une mauvaise ambiance Vous avez peur de lui parler Ne note que les erreurs n’est pas honnête imprévisible Donne des directives imprécises n’admet pas ses erreurs est injuste, sans patience

53 1V– Applications Pratiques
F – Etablir des règles familiales précises Les Règles de la famille Durand 1 – Dire toujours la vérité 2 – Se traiter avec respect 3 – On ne discute pas les ordres des parents 4 – Respecter la propriété de chacun 5 – Demander la permission avant de sortir 6 – Remettre les choses à leur place 7 – Rechercher les moyens d’être calmes, Gentils, de participer à une bonne ambiance familiale Plusieurs exemplaires rédigés par l’enfant affichés sur le frigo, au-dessus du lit valoriser sa bonne application

54 « INSTINCT DE CHASSEUR »
Qui furent les premiers colons sur les terres inexplorées ? Choisir un style de vie qui incluera : Du changement, des déplacements Un lien fort avec la nature, les animaux Des activités professionnelles, sociales multiples, non répétitives Bonne adaptation Gènes - Environnement

55 « INSTINCT DE CHASSEUR » Forcer gènes et environnement
Activités en collectivité : sports collectifs, scouts, etc Trouver son FLUX Activer le plaisir aux activités abstraites : LECTURE Apprendre à attendre, gérer les frustrations : JEUX de SOCIETE

56 Lier gènes et environnement
« INSTINCT DE CHASSEUR » Lier gènes et environnement Activités pleine nature : ex « Accrobranches » Animaux : chien, équitation Vivre dehors et non enfermé devant sa console Valoriser ses dons en lien avec la nature : potagers, bonsaïs Avoir comme adage dans la vie : « Est-ce que ce choix est compatible Avec mon instinct de chasseur ?

57 G – Obéissance et Punitions
1V– Applications Pratiques G – Obéissance et Punitions Ne surtout pas habituer les enfants à « répéter 10 fois la même chose » (sinon renforcement positif) On obéit dès la première fois Sinon, une menace : tu devras obéir de toute façon, et en plus, une punition avant Tenir bon, quoi qu’il arrive ! (rappeler respect – hierarchie, pas d’inversion des rôles) Toujours expliquer après-coup que les parents sont fermes et punissent si nécessaire, PARCE QU’ILS AIMENT LEURS ENFANTS !

58 INVERSION DES RÔLES ET INSECURITE AFFECTIVE
1V– Applications Pratiques INVERSION DES RÔLES ET INSECURITE AFFECTIVE Toujours se poser la question suivante : est-ce moi ou mes enfants qui commandent ? Tests affectifs permanents de nos enfants : « maman, papa, est-ce que vous m’aimez ? Désamorcez ces bombes et rendez vos enfants sûrs de votre amour Ne culpabilisez pas : vous éduquez vos enfants pour leur bonheur à venir Une main de fer dans un gant de velours « Si mes parents cèdent à mes caprices, …mais alors qui va vraiment me protéger dans la vie ? »

59 1V– Applications Pratiques
INSECURITE ET IMPERMANENCE DE L’AMOUR Les enfants ont l’impression que l’amour est fragile, peut se modifier chaque jour, et dépend de leur attitude « mes parents m’aiment plus parce que je suis méchant! », « je t’aime plus ! » « Quelle que soit ton attitude, je t’aime et je t’aimerai toujours ! » NE JAMAIS UTILISER DE MENACES « ABANDONNIQUES »

60 G – Obéissance Menaces et Punitions
1V– Applications Pratiques G – Obéissance Menaces et Punitions Anecdote du jeu de rôle avec les adolescents : « si tu ne ranges pas tes affaires, je te confisque ta Gameboy pendant un mois ! » Pourquoi la moitié des adolescents présents n’auraient pas obtempéré ? « Parce que mes parents quand ils disent quelque chose il le font pas ! » Quand on menace l’enfant d’une sanction, il est primordial d’aller jusqu’au bout de la menace : sanction si l’enfant n’a pas obéi (avec une certaine souplesse et adaptabilité)

61 G – Obéissance et Punitions : « Le Coin »
1V– Applications Pratiques G – Obéissance et Punitions : « Le Coin » Mettre au coin dans une pièce avec surveillance des parents (dans un lieu neutre : pas dans la chambre) Age = nombre de minutes de punition (double si bêtise grave) Le décompte commence lorsque l’enfant se calme ! Après la punition : pas de gestes, de signes affectifs demander à l’enfant s’il a bien compris pourquoi il a été puni lui dire et redire que ça n’amuse jamais les parents de punir, mais c’est parce qu’on l’aime que les punitions sont parfois nécessaires

62 1V– Applications Pratiques
G – Obéissance et Punitions : La fessée? Bien sûr ! Si nécessaire uniquement … En, cas de bêtise grave : n’utiliser cette punition qu’en situation extrême, « pour marquer le coup » Maîtriser parfaitement ses émotions (une fessée pour se soulager ou par vengeance confine vers la maltraitance) L’intensité de la fessée n’a aucune importance : c’est sa valeur symbolique qui compte Après la punition : pas de gestes, de signes affectifs demander à l’enfant s’il a bien compris pourquoi il a été puni lui dire et redire que ça n’amuse jamais les parents de punir, mais c’est parce qu’on l’aime que les punitions sont parfois nécessaires

63 H – Gérer et positiver les bêtises
1V– Applications Pratiques H – Gérer et positiver les bêtises 3 types de bêtises : 1 – Par maladresse 2 – Par provocation affective 3 – Par méchanceté 3 types d’attitudes 1 – ne pas punir, expliquer, aider 2 – analyser, reprendre et punir 3 – punition, sévérité, exemple Il faut tourner les échecs, certaines bêtises en faits positifs : en particulier lors des maladresses. Ne pas le laisser se sentir incompétent mais le valoriser. On peut beaucoup apprendre de ses erreurs Après une bêtise : discuter, comment aurait-il pu faire autrement ? Réfléchir positivement, avec attention, mais sans bénéfices secondaires

64 I – Choix et supervision
1V– Applications Pratiques I – Choix et supervision …1… [ ..2…3…4..]…5 Apprendre à s’autonomiser, faire des choix est primordial pour le développement du cortex préfrontal, et pour sortir des tendances naturelles régressives. Enfant non autonome Enfant autonome

65 I – Choix et supervision
1V– Applications Pratiques I – Choix et supervision …1… [ ..2…3…4..]…5 Délaisser au plus vite les accessoires « bébé » Ne pas, par souci pratique, gérer son enfant comme une poupée Lui proposer très vite un avis consultatif mais pas DECISIONNEL ! Dans la vie quotidienne, lui offrir des choix…à prendre dans les cadres fixés par les parents ! A préciser : il n’appartient pas à l’enfant de discuter ces cadres (c’est l’affaire des parents)

66 1V– Applications Pratiques
J – Gérer télévision et jeux vidéos OUI…Avec modération (moyenne 3h50 par jour) Télé/jeux « baby-sitter virtuels » créent immanquablement une carence affective qui découlera sur une recherche d’attention positive puis NEGATIVE On ne remplacera jamais affection/attention par de l’argent ou la dernière cassette Pokemon… La télévision inhibe le cortex préfrontal Télé/jeux ne doivent pas être une échappatoire aux contacts sociaux

67 1V– Applications Pratiques
J – Gérer télévision et jeux vidéos OUI…Avec modération (moyenne 3h50 par jour) 1 heure maximum par jour pas de télé « facilité » le matin, surtout pas pendant les repas Télé intelligente : programmes choisis au préalable avec avis consultatif, discussion affective. Après l’émission, discussion en famille, cultiver l’avis critique Pas de jeu vidéos répétitifs : mais jeux de stratégie, culturels, développant l’orientation temporo-spatiale. Jouer en famille puis discuter avec attention et affection. Faire l’effort de s’y intéresser

68 Hyperactivité Type III : THADA Traitement : Nutrition
Éviter les sucres rapides Éviter trop de laitages Régime sans phosphates ? Supplémenter en protéines (AA) Supplémenter en acides gras poly-insaturés (omega 3) Règles hygiéno-diététiques : sommeil régulier ++, oxygénation, plages de décompression, devoirs en milieu pauvre en stimulations

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