La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La Citroën DS a 60 ans : bon anniversaire !

Présentations similaires


Présentation au sujet: "La Citroën DS a 60 ans : bon anniversaire !"— Transcription de la présentation:

1 La Citroën DS a 60 ans : bon anniversaire !

2 Un projet longuement mûri C’est en 1938 que débute l’histoire de la DS
Un projet longuement mûri C’est en 1938 que débute l’histoire de la DS. Pierre Boulanger, le P-DG de Citroën, pense déjà au remplacement de la Traction Avant, sortie quatre ans auparavant. Il initie le projet VGD, pour Voiture de Grande Diffusion. La Seconde Guerre mondiale ralentit le travail, tout comme le lancement de la 2CV, jugé prioritaire. A partir de 1948, les équipes ont les coudées franches pour tester les prototypes et les technologies de la future DS.

3 Trois pères pour la DS Ils sont trois à se partager la paternité de la DS. Tout d’abord André Lefèbvre, un ingénieur aéronautique de formation à l’esprit novateur, obnubilé par l’aérodynamisme et la légèreté. Ensuite Paul Magès, lui aussi ingénieur et qui développera la fameuse suspension hydropneumatique ainsi que l’assistance hydraulique de la direction, du débrayage et du freinage de la DS. Enfin, le styliste, peintre et sculpteur italien Flaminio Bertoni qui donnera à la DS sa ligne élégante et révolutionnaire pour l’époque. La Traction Avant serait vite oubliée.

4 Présentation en grandes pompes C’est le jeudi 6 octobre 1955, au Grand Palais, dans le cadre du Salon de l’Automobile de Paris, que la Citroën DS fait sa première apparition publique. Le modèle présenté est une Citroën DS 19, dotée d’un moteur 4 cylindres 1 911 cm3 de 65 chevaux. Il s’agit de celui de la Traction Avant, en version optimisée, les essais de nouveaux moteurs 6 cylindres à plat n’ayant pas été concluants. Le modèle commercialisé affichera une puissance finale de 75 chevaux, ce qui permettait d’atteindre les 140 km/h en pointe.

5 La soucoupe volante de Citroën Silhouette inédite, voies avant rétrécies, calandre ultrafine, roues à fixation centrale, "cornets" de clignotants fuyants du toit, carénage total sous la voiture, volant monobranche, tableau de bord futuriste, habitabilité record, etc. : la Citroën DS se démarque par son avant-gardisme, aussi bien au niveau du design que des équipements. A tel point qu’on la compare immédiatement à une soucoupe volante ! Mais c’est sur le plan mécanique qu’elle fait le plus fort avec sa suspension hydropneumatique, son freinage à assistance hydraulique et son embrayage semi-automatique.

6 Des débuts chaotiques Le 7 octobre 1995, au lendemain de la présentation de la DS, sa production démarre dans l’usine Citroën de Javel, dans le XVe arrondissement parisien. Il faut dire que dès le premier jour d’exposition, pas moins de 12 000 commandes sont enregistrées. En 10 jours, ce sont 80 000 clients qui réserveront leur exemplaire de la DS. Ceux-ci essuieront les plâtres. Mal finalisés, dotés d’un système hydraulique qui fuyait pour cause de liquide corrosif, les premiers exemplaires de la DS ne sont pas fiables et les garagistes du réseau Citroën, pas formés à ses innovations, ont souvent du mal avec les pannes qu’elle enregistre. Mais la marque aux chevrons va vite réagir.

7 L’ID entre en scène Dès le mois d’octobre 1956, Citroën présente l’ID 19, une version simplifiée de la DS 19, qui n’a gardé d’avant-gardiste que la suspension hydraulique. Le reste est plus classique et le moteur se contente d’un carburateur simple corps et de 63 chevaux, pour limiter les risques de panne. La qualité de finition diminue elle aussi avec la disparition des chromes, remplacés par des plastiques noirs ou de la couleur de carrosserie par exemple. Certains éléments de confort comme l’accoudoir central arrière pointent également aux abonnés absents. Trois versions sont rapidement commercialisées : Normale, Luxe (66 chevaux) et Confort (66 chevaux, retour de certains éléments de confort).

8 Le Prestige de se faire conduire En 1958, la DS monte en grade avec l’apparition de la finition Prestige, qui dispose d’un aménagement de voiture de maître : carrosserie noire, intérieur en cuir et tissu Jersey gris et vitre de séparation entre le chauffeur et ses passagers. Elle peut même recevoir en option un interphone, un autoradio et un radio-téléphone. De fait, elle devient rapidement le modèle de prédilection des VIP, capitaines d’industrie et des ministres. A noter que l’ID bénéficie elle aussi de cette version "Voiture de maître".

9 En break et en cabriolet De même, Citroën décline rapidement sa DS dans d’autres carrosseries. Tout d’abord le break, commercialisé à partir de septembre 1959, sur base d’ID. Ce modèle au caractère polyvalent sera proposé en plusieurs versions (familiale, utilitaire, ambulance, etc.) et sa partie arrière allongée tirera pleinement parti de la suspension hydraulique. Ensuite, à partir de 1961, la DS, tout comme l’ID, sera proposée en cabriolet, un modèle réalisé par le carrossier Chapron, qui le dote d’un intérieur spécifique. La carrière de la DS cabriolet prendra fin en 1971.

10 Plus de modernité à bord En 1961, la puissance de la DS 19 passe de 75 à 83 chevaux et celle de l’ID 19 de 66 à 69 chevaux. Du coup, la vitesse maximale de la DS passe de 140 à 150 km/h. Mais la première grande évolution de la carrière de ce modèle intervient en 1961 avec la mise en place d’un nouveau tableau de bord. Plus luxueux, il est aussi plus ergonomique grâce au regroupement de quelques commandes. Cette nouvelle planche de bord entièrement noire et soulignée par un bandeau gris clair peut recevoir, en option, un poste autoradio comme sur la DS Prestige. Les essuie-glaces bénéficient désormais d’une position d’arrêt automatique et le bouton de commande du pédalier de frein hydraulique est agrandi.

11 Un nouveau visage en C’est en 1962 qu’intervient le premier restylage de la DS qui fait évoluer sa face avant. Soulignons tout de même que dès 1959 (année-modèle 1960) des grilles d’aération moteur (les fameux "cendriers") ont fait leur apparition sur les ailes avant. Ce restylage les supprime pour les remplacer par des ouvertures situées juste sous les phares avant. Le pare-chocs est redessiné et intègre des butoirs caoutchoutés en forme de pointe de flèche tandis que le carénage est modifié, tout comme les ailes avant. La vitesse maximale est désormais de 160 km/h. Le Général de Gaulle, alors président de la République, examine lui-même ces évolutions dévoilées lors du Salon Automobile de Paris 1962.

12 La voiture qui a sauvé le Général de Gaulle Il faut dire qu’il lui doit une fière chandelle puisque quelques semaines plus tôt, le 22 août 1962, il échappe à son bord à l’attentat du Petit-Clamart. La DS 19 présidentielle, criblée d’une dizaine de balles, avec deux pneus crevés et une vitre éclatée, continue à rouler grâce à sa suspension hydropneumatique et son embrayage automatique et permet au couple présidentiel d’échapper aux terroristes. Un exemplaire restauré à l’identique par Citroën et appartenant à la Fondation Charles de Gaulle est exposé au mémorial de Colombey-les-Deux-Eglises quand il n’est pas prêté à des expositions à l’étranger.

13 Des immatriculations particulières C’est sous la présidence du Général de Gaulle que la DS devient une véritable présidentielles, prenant le pas sur les Traction 15/6 H Limousines utilisées jusque-là. C’est le Président lui-même qui insistera pour que celles du parc de l’Elysée soient frappées des fameuses immatriculations 1 PR 75, 2 PR 75 et 3 PR 75. La première avait été déjà utilisée par une 15/6 de René Coty, tandis que les deux autres serviront aux Citroën SM Opéra de Georges Pompidou. Un cas unique de réutilisation d’immatriculations en France.

14 A l’aise en compétition Devenue star de la politique, la Citroën DS n’oublie pas de faire du sport et se construit au fil des ans un joli palmarès. Le Tour de Corse (1961), les 1000 Lacs (1962) et le Rallye du Maroc (1969 et 1970) figurent à son tableau de chasse. Mais c’est avec le prestigieux Rallye de Monte-Carlo que la DS se forgera une réputation de haute volée. Dès l’édition 1956, la première à laquelle elle participe, elle se classe septième et remporte sa catégorie. La première victoire au classement général intervient en 1959, avec une ID pilotée par l’équipage Coltelloni-Alexandre-Desrosiers. En 1966, c’est une DS 21 pilotée par l’équipage finlandais Pauli Toivonen-Ensio Mikander qui l’emporte une nouvelle fois.

15 Une figure des rallyes historiques Aujourd’hui encore, la Citroën DS poursuit sa carrière sportive sur les courses historiques, comme ici au Monte-Carlo historique A son volant, on retrouve Robert "Bob" Neyret, l’un des pilotes les plus fameux de la DS en compétition. Désormais âgé de 81 ans, il remporta plusieurs fois le Rallye du Maroc et multiplia pendant près de 10 ans les places d’honneurs avec des DS 19, DS 21 et DS 23.

16 Un véritable Pallas roulant Pendant ce temps, la DS poursuit sa carrière civile et connaît de nouvelles évolutions. Ainsi, en 1964, la gamme DS 19 est complétée par une finition de prestige, baptisée Pallas, qu’on reconnaît facilement aux deux phares supplémentaires à longue portée avec lampe à iode qui sont installés sur le pare-chocs avant. Elle dispose également d’enjoliveurs striés, de baguettes de flanc de caisse en acier inox garnies de caoutchouc, de panneaux de custode en aluminium brossé ou bien encore de feux stop de couleur orange. A l’intérieur, le dossier des sièges avant est relevé et leur rembourrage se fait plus épais. Le garnissage velours peut être troqué contre du cuir, en option.

17 Des progrès sous le capot est une année charnière pour la DS avec non seulement une évolution moteur sur la DS 19 mais aussi l’apparition au catalogue de la DS 21. Ainsi, en voyant son moteur passer de 3 à 5 paliers et de 1 911 à 1 985 cm3, la DS 19 devient DS 19 A. Elle gagne 7 chevaux au passage pour afficher désormais une puissance de 90 chevaux. Au passage, l’ID 19 hérite du moteur de l’ex-DS 19 et passe ainsi de 75 chevaux où elle était montée l’année précédent à 81 chevaux.

18 La DS 21 dépasse les 100 chevaux Au Salon de Paris 1965, la DS 21 effectue son entrée en scène avec sous le capot, un moteur 12 CV fiscaux 4 cylindres de 2 175 cm3, développant 109 chevaux. Pas grand-chose ne la distingue visuellement de la DS 19 A et c’est pour cela qu’un monogramme doré "DS 21" est affiché sur le coffre, à droite. Le refroidissement, les amortisseurs et la transmission sont cependant améliorés pour faire le poids par rapport à cette nouvelle puissance. Avec cette nouvelle version, la DS est capable de monter à 175 km/h en pointe.

19 Un équipement de limousine Toujours plus luxueuse, la Citroën DS enrichit son équipement au fur et à mesure de sa carrière. Au cœur des années 60, elle est par exemple dotée de vide-poches dans les portes avant, d’essuie-glaces à deux vitesses et balayage parallèle, d’un manomètre d’eau, un témoin de pression d’huile et d’un témoin d’usure des freins sur le tableau de bord, etc. En 1967 apparaissent même dans le catalogue des options un système de réglage en hauteur des sièges avant et un chauffage "Gurtner" pour les temps de grand froid, capable de fonctionner moteur arrêté en pompant directement le carburant du réservoir, via une pompe électrique autonome.

20 Une toute nouvelle DS en En 1967, c’est la révolution avec un second restylage pour la DS, bien plus visible que le premier. Le nouveau visage de la berline est caractérisé par un pare-chocs et des ailes avant retouchés mais surtout par l’apparition de nouveaux projecteurs à l’avant. Intégré dans les ailes derrière un carénage vitré, chaque groupe optique comprend deux phares ronds placés côte à côte.

21 Des phares qui pivotent Mieux encore, les versions haut de gamme Prestige, Pallas et Cabriolet de la DS reçoivent une nouvelle innovation technologique avec les phares additionnels pivotants. Les phares auxiliaires à iode sont couplés à un dispositif automatique de contrôle de direction, leur permettant de s’orienter à droite ou à gauche selon le rayon de braquage du volant, pour optimiser l’éclairage. Les phares principaux quant à eux bénéficient d’un correcteur de hauteur qui agit selon l’assiette du véhicule.

22 Les progrès de En 1968, une page de l’histoire de la DS se tourne avec la disparition du catalogue des DS 19 et ID 19, remplacées par les DS 20 et ID 20. Toutes les deux reçoivent le moteur 1 985 cm3 de la DS 19 A, mais en version 103 chevaux et non plus 90 chevaux. Un monogramme doré apposé sur le coffre permet de les distinguer des anciennes "19". La puissance du moteur de la DS 21 monte de son côté à 115 chevaux. A bord, l’insonorisation progresse, la planche de bord est désormais uniformément noire et la lunette arrière dégivrante fait son apparition dans la liste des options.

23 La DS passe à l’injection Nouvelle révolution en octobre 1969 avec, sous le capot de la DS 21, l’apparition d’un moteur à injection. Baptisée DS 21 IE, cette version conserve le moteur de 2 175 cm3 connu jusqu’à présent mais remplace le carburateur double corps par un système d’injection d’essence à gestion électronique signé Bosh. La puissance passe à 139 chevaux et la vitesse maximale à 185 km/h ! Ce même mois d’octobre 1969, la 1 000 000e DS sort des chaînes de Javel. Elle est gagnée par un étudiant à l’occasion d’un concours.

24 La modernité du nouveau tableau de bord Toujours en 1969, au moment du passage au millésime 1970, un changement important est opéré à l’intérieur avec l’apparition d’un nouveau tableau de bord "moderne" enchassé dans une planche de bord entièrement revêtue de plastique noir. Il se distingue par ses trois cadrans circulaires, dont celui du compte-tours, rare à l’époque. Au même moment, les ID 19 et ID 20 sont remplacées par les DSpécial et DSuper. Leur moteur développe respectivement 98 et 103 chevaux, puis 108 chevaux pour les deux.

25 Dernières évolutions Au début des années 70, la gamme DS ne va plus compter que des évolutions mineures, l’essentiel de la carrière de ce modèle étant passé. On note par exemple l’arrivée de la cinquième vitesse sur les modèles à boîte mécanique et d’une pédale pour le frein de stationnement (1970), de nouvelles poignées de porte encastrées dans la carrosserie (1972), d’un volant à garniture en mousse (1971) ou bien encore de la nouvelle finition Prestige Pallas qui remplace la Prestige (1971). En décembre 1971, c’est la version cabriolet qui disparaît du catalogue.

26 La DS 23, dernière du nom La gamme DS compte cependant une nouvelle venue en 1972 avec le remplacement de la DS 21 par la DS 23. Son moteur passe à 2 347 cm3 et affiche en version carburateur une puissance de 124 chevaux, contre 141 chevaux en version à injection (DS 23 IE). Il s’agit de la DS la plus puissante et la plus rapide (190 km/h) jamais construite. Au même moment, l’ancienne gamme ID, formée des DSpécial et DSuper, accueille la DSuper 5 dotée d’une motorisation de 115 chevaux. A noter qu’à partir de l’automne 1973, une partie de la production de la DS est transférée dans la nouvelle usine d’Aulnay-sous-Bois, où est également construite sa remplaçante.

27 La fin sonne en C’est en effet au salon de Paris 1974 qu’est dévoilée la CX, remplaçante officielle de la DS (encore plus prestigieuse, la SM était née en 1970). Plus courte de 21 centimètres (4,66 mètres), elle offre cependant plus d’espace à bord et un confort semblable grâce à la suspension hydropneumatique qui a été conservée. En cette période trouble pour Citroën –la marque est en faillite et se fait reprendre par Peugeot–, il était temps de passer à autre chose que la DS. Les derniers modèles sortent des usines de Javel et d’Aulnay en avril et juin Au total, ce sont 1 330 755 exemplaires de ce modèle qui sont sortis des usines françaises (1 455 746 exemplaires au total).

28 Une carrière au cinéma Si la DS est restée une voiture mythique, c’est aussi pour son usage sur les écrans. Depuis Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil en 1961, jusqu’à Peur sur la ville du même réalisateur en 1975, en passant par Hibernatus d’Edouard Molinaro en 1969 et Le cerveau de Gérard Oury la même année, où elle finit découpée en deux avec Bourvil et Jean-Paul Belmondo à bord, la DS est devenue une vraie star de cinéma. Mais son rôle le plus mémorable reste sans doute celui de la série des Fantomas de André Hunebelle, notamment dans l’épisode Fantomas se déchaîne de 1965 où elle se transforme en avion pour décoller d’une piste d’aviation.

29 La résurrection en Citroën transforme le nom DS en un label "Distinctive Series" en 2009, à travers le concept DS Inside dévoilé au salon de Genève L’idée est de bâtir une gamme premium, à la finition et l’allure soignées et dont les prestations sont censées concurrencer les allemandes de chez Audi et BMW par exemple. Le premier modèle commercialisé est la DS3, lancée en La gamme comprend aujourd’hui les DS 3, DS 3 Cabrio, DS 4, DS 5, DS 5LS et DS 6WR, ces deux derniers modèles étant réservés au marché chinois.

30 Une marque à part entière Depuis le 1er juin 2014, DS est devenue une marque à part entière au sein du groupe PSA Peugeot Citroën. Les différents modèles de la gamme seront donc amenés à abandonner progressivement les chevrons de leur calandre au profit du logo DS comme c’est le cas sur la DS 5 depuis quelques jours et la présentation de sa version restylée au salon de Genève 2015.

31 A l’honneur en Aujourd’hui, la Citroën DS reste une star chez les collectionneurs et les éditeurs, de nombreux ouvrages lui ayant été consacrés. Elle est aussi plébiscitée sur les expositions comme ici au salon Rétromobile 2015 où tout un stand lui était consacré par Citroën afin de célébrer ses 60 ans. Les 22 et 23 mai prochain, 700 DS d’époque seront rassemblées sur le circuit historique de Montlhéry, tandis que les festivités de la "DS Week" se tiendront du 18 au 24 mai au jardin des Tuileries à Paris.

32 Vu sur humourpps.com


Télécharger ppt "La Citroën DS a 60 ans : bon anniversaire !"

Présentations similaires


Annonces Google