AUDINGHEN Diaporama de Jacky Questel.

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1 AUDINGHEN Diaporama de Jacky Questel

2 Nous étions ce jour-là sur les côtes de la Mer du Nord, et nous roulions vers les caps Gris Nez et Blanc Nez.

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4 La séparation entre la Manche et la mer du Nord se fait au niveau du cap Gris-Nez.

5 Comme on le voit sur la précédent photo, l’accès à la plage et aux points de vue est canalisé, afin d’éviter le piétinement de la végétation, qui est replan-tée et soigneusement entretenue tout au long de ces plages.

6 Les touffes de fixation plantées par l’homme et les coquelicots à semis spontané cohabitent pour fortifier la dune et en fixer le sable.

7 Partout des accès aménagés, et partout des panonceaux qui demandent aux touristes de s’associer à l’effort fait en respectant les règles. Mais il faut dire que le vent ne sait pas lire ces avis… Et le sable fait parfois des dégâts annihilant le travail des hommes…

8 Partout, le long des chemins, ces étranges pierres qui res-semblent à des concrétions, et dont j’aimerais bien connaître le secret…

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10 Vous ne rêvez pas : c’est l’Angleterre, là-bas ! Les côtes de Douvres…

11 Les blockhaus du mur de l‘Atlantique
La batterie Todt était composée de 4 blockhaus de 380 mm, situés sur la commune de Haringzelle entre Audresselle et le Cap Gris Nez. Ces blockhaus sont restés en place, témoins d’une époque que l’on voudrait bien espérer à jamais révolue…

12 En musardant pour regagner l’intérieur des terres, nous sommes tombées sur ce drôle de monument. Le Christ est presque deux fois grand comme nature, ce qui vous donne une idée des dimensions de l’ensemble. Le panneau du fond est réalisé en mosaïques. Vous voyez ce que tient l’ange complètement à droite? C’est un ralentisseur, un "gendarme couché". Cet oratoire est dédié à Notre-Dame de la Route. Il est là, tout perdu en pleine nature, sur le bord de la route, splendide et superbement solitaire. Visiblement, les alentours sont entretenus. Par qui ?

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14 Nous reprenons notre route, avec notre curiosité insatisfaite
Nous reprenons notre route, avec notre curiosité insatisfaite. Nous arri-vons ainsi à la coquette ville de Audinghen. Décidément, c’est le coin des monuments bizarres ! (mais le nom de monument convient-il à ces créations ? Je ne pense pas…) Un mur bas en arc de cercle, constitué de pierres se chevauchant, et au centre, un Christ, lui aussi plus grand que nature, et… sans jambes ! Or, il semble évident qu’il a été placé là déjà amputé de ses membres inférieurs ! Je vous avoue que, rentrée à Nevers, j’ai téléphoné au curé du bourg. Je n’ai jamais eu au bout du fil une personne aussi aimable. Il m’a expliqué que sa commune, durant la guerre de 39-45, abritant un PC allemand d’importance capitale, avait été bombardée par les Anglais ; chaque pierre du muret derrière le Christ représente un habitant tué pendant ce sinistre bombardement. Quant au Christ… La paroisse possédait un magnifique chemin de croix à flanc de colline qui se clôturait par ce superbe Christ en croix. Après le bombardement, il ne restait, de ce chemin de croix, que ce Christ amputé. Et il fut décidé de le garder pour le monument aux morts.

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16 Et le monument sur la route, dépendait-t-il d’Audinghen ?
Il appartient à tous les passants… Mais c’est une artiste d’Audinghen qui l’a réalisé. Cette artiste a aussi décoré de mosaïques l’intérieur de l’église après reconstruction. Mon charmant interlocuteur se propose de me faire visiter tout cela. Mais je dois revenir vite, car il se fait vieux et qui sait si, lorsque je repasserai…me dit-il ! J’espère bien repasser un jour par là ! Et, si le curé n’y est plus, au moins je dirai une prière pour lui dans SON église ! Internet m’apprend que l'église et le clocher du bourg furent recons-truits après la Seconde Guerre mondiale, en 1960, par l'architecte Alexandre Colladant.

17 Voilà l’église et son audacieux clocher, couronné par le coq gaulois : futurisme et tradition.

18 Quelques renseignements sommaires et complémentaires :
Nommé Odingehem par les Saxons qui y implantèrent un sanctuaire dédié au dieu germanique Odin, Audinghen, village martyr, a été reconstruit plusieurs fois après avoir été complètement détruit et notamment : - en 1643 ou 1644, selon les interprétations, par un pari de soudards du roi d'Angleterre, qui brûlèrent la population du village à l'intérieur de l'église. - trois siècles plus tard, en 1943, toujours par les Anglais, qui bombardèrent et rasèrent totalement le bourg, alors occupé par l'armée allemande.

19 Nous sommes rentrées à Saint Omer, notre port d’attache du moment, avec notre moisson d’images.
Un petit arrêt pour assister au fauchage du lin…Mais c’est une autre histoire… La région du Nord est une région magnifique ! Allez la visiter, allez vous y ressourcer, elle vous attend…

20 Photos : Yvonne Texte : Jacky Musique : Grapelli/Petrucciani : Flamingo Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Site :